Soyons
raisonnables.
Il est des constats qui restent sans appel, et vous le savez bien !
Depuis 1960, au moins 350.000 personnes sont mortes des suites d’un
accident de la route en « Gauloisie-routière » : La seule année 1972 comptabilisait
18.034 morts officiels. Et depuis 1945, les chiffres sont aussi édifiants, car
il faut parler d’au moins 500.000 morts, soit l’équivalent d’un grand conflit
majeur, ou l’équivalent des pertes humaines subies par le pays durant toute de
la Seconde Guerre mondiale.
En 2016, vous avez d’ailleurs fait fort pour compter 57.522 accidents
corporels, tuant 3.477 personnes (dans les 30 jours suivant l’accident), en en
blessant 72.645 dont 27.187 ont été hospitalisés, selon les chiffres collectés
par l’Observatoire national de la sécurité routière, et sans compter les
accidents non corporels.
Sans les chauffards, les hôpitaux du pays tourneraient au ralenti !
Soyons de mauvaise-foi totale : Des enquêtes scientifiques menées en
« Gauloisie-scienteuse » entre 1983 et 2004 ont montré que dans 90 %
des accidents mortels le comportement humain est en jeu : Les chauffards,
c’est vous !
Dans seulement 50 % des accidents mortels l’infrastructure est en jeu (la
faute aux équipements) : Tu améliores le réseau et tu sauves 1.738 vies.
Dans 30 % des accidents mortels les facteurs liés aux véhicules sont en
cause : Vous avez eu droit au contrôle technique obligatoire (qui relève
qu’un faux-contact sur l’éclairage de votre plaque d’immatriculation qui
nécessite une contre-visite).
Notez toutefois que ces données mettent en évidence une réduction du
nombre de mort, de l’ordre de 40 % entre 1993 et 2004 et encore de 40 % entre
2005 et 2015.
C’est bien : Presque tous les chauffards seraient déjà décimés…
Ce qu’on sait, c’est que les causes d’accidents sont multiples : Facteurs
humains certes, véhicule, conditions de circulation, état de la route,
obstacles (35 % des tués), conditions météorologiques, etc. Mais ce sont les
facteurs humains qui sont en tête dans la majorité des accidents corporels
(dans 90 % des cas). Parmi ceux-ci, sont fréquemment observés : L’alcool (28 %
des tués sur la route), la vitesse (26 % des accidents mortels), la fatigue (9
% des décès sur l’ensemble du réseau routier et 18 % des morts sur autoroute),
la distraction (la télé à bord de ta bagnole autonome) et l’usage du téléphone
au volant (le risque d’accident corporel dans ce cas, qui représente un
accident sur dix, est multiplié par trois). Le cannabis multiplierait par deux
la probabilité d’être responsable d’un accident mortel (survenant dans 23 % des
accidents provoqués par des conducteurs sous l’emprise de stupéfiants) et par
14 % si le cannabis est associé à l’alcool. La conduite sans permis ou permis
invalide est constatée dans seulement 4 % des accidents mortels.
Notez qu’on n’a pas la statistique pour les gars qui prennent un
« Mogadon » avant de prendre le volant (je me souviendrais toujours
du père d’une mes « ex » qui nous racontait qu’il n’avait pas envie
d’aller « tout-droit » avec son char : Ça tombait bien, on était
en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ». Je n’ai jamais su comment j’étais
arrivé vivant. Probablement déjà les effets de mon ange-gardien à l’œuvre en heures-supplémentaires
non-rémunérées…)
Les causes profondes des accidents peuvent être dues au temps de trajet
domicile travail et aux routes empruntées. Ainsi, ces ignobles-inégalités
sociales seraient un facteur non négligeable dans la hausse des statistiques d’accidents
mortels constatés depuis 2014.
Conclusions absurdes : Supprimons donc les routes, l’alcool, le
cannabis, les obstacles, la fatigue d’une journée de boulot (et même les
piétons) et Dukon, t’auras quand même un quart de tués (un sur quatre).
C’est là où j’adore « Ed. Fil-Lippe » : Il veut bien
assumer l’impopularité d’une mesure (de réduction de la vitesse limitée à 80
km/h) mais ne s’attaque finalement ainsi qu’à un quart du problème.
Et attention : On estime à 200.000 panneaux à changer, à 200 euros
pièce & main-d’œuvre l’unité, ça ne fait pas moins de 40 M€ !
Pour une république qui n’a pas le sou, ça remet « la vie-épargnée »
à seulement 23.015 €.
Et encore, sans résoudre totalement le problème : Miss « Sœur-Âne »,
la mairesse des parigots jusqu’en 2022 (elle se fait du souci, la bougresse,
parce qu’elle n’est pas encore « marcheuse » : Elle a loupé le
train !) a eu le culot de réduire la vitesse sur le périph’ à 70 km/h (et
multiplier les radars automatiques) et s’apprête à réduire partout en (dans « ma »)
ville la vitesse à 30 km/h.
Des nuls, les uns où les autres : Il faut carrément la réduire à la
vitesse à celle d’un cheval au pas, voire au trot, pas plus !
Ou obliger, comme les anglais à une époque reculée, à les faire précéder
d’un piéton qui agite deux drapeaux à l’adresse des autres usagers du réseau
routier.
Simple quoi !
Car, notamment en ville, la vitesse tue : On estime que pour un accident
entre un véhicule et un piéton qu’à 30 km/h, les blessures les plus fréquentes
sont des contusions légères avec une probabilité de 15 % d’être tué, alors qu’à
plus de 50 km/h, la probabilité de tuer un piéton est proche de 100 %.
Que t’aurais intérêt à supprimer et interdire tous les piétons si la
voiture reste une source immodérée de cotisations sociales et fiscales
indispensables, car réduire la vitesse aggrave également la signature-carbone,
ne pas oublier.
Que de toute façon, les bus et les trams, ils vont déjà plus vite,
notamment dans les descentes.
D’autant qu’un choc entre un véhicule et un cycliste peut avoir les mêmes
conséquences, mais en plus, le cycliste chutera.
Tu supprimes les vélib’ et tous les deux-roues !…
Autre fait d’incivilité : En 2006, le non-port de la ceinture est
présent dans 20 % des accidents mortels. Un occupant portant correctement sa
ceinture peut sortir indemne d’un accident, alors que le port d’une ceinture trop
détendue peut conduire à heurter le volant et provoquer des fractures de côtés
dues à la collision contre la ceinture, ou un traumatisme crânien avec
fractures faciales et perte de connaissance, des fractures des genoux, fémurs
ou bassin et enfin un enfoncement thoracique avec lésions sont souvent
mortelles.
Bref : Bouclez-là, au nom de « Jupiter » !
Jusqu’en 2006, les carrefours non giratoires sont le lieu de 23 % des
accidents, et 19 % des accidents mortels, les virages 40 % des accidents
mortels, et les obstacles sur accotement 30 % des accidents mortels, la
présence d’accès riverains ou commerciaux non aménagés : 6 %.
Soyons sérieux : Il faudrait donc mettre des ronds-points partout (ou
des ponts), supprimer tous les virages et enclaver tous les riverains qui
n’auraient plus accès au réseau routier.
Ça fera autant de chair-à-pneu et de chauffard en moins…
Notez que je connais personnellement au moins deux « expérimentations »
d’abaissement de la vitesse de 90 (ou 80) à 70 km/h (environ 20 km et 30 km sur
les 81 en test) qui confirme bien tout le bénéfice d’une telle mesure
« jupitérienne ».
Le périph’ parigot avec son bilan « très positif » de la
réduction à 70 km/h de la vitesse maximale, et sa baisse spectaculaire de 15,5
% du nombre d’accidents constatés, de 2014 par rapport à 2013 (627 contre 742).
Notez qu’il ne faut également ne pas se fier aux apparences, elles sont
trompeuses. Car si le nombre de blessés a nettement diminué (776 contre 908),
ce bon bilan est entaché par un autre chiffre que les responsables parigots se
gardent bien de mettre en lumière : Le nombre des tués est, hélas, à
contre-courant puisqu’il s’élevait à 7 victimes contre 4 l’année précédente…
Une augmentation de… 75 % !
Merci qui, au juste ?
Que désormais ils te vous te causent de passer à … 50 km/h !
Et 30 partout ailleurs en ville comme dit ci-avant, y compris dans les
descentes, pied sur le frein, histoire d’aggraver le réchauffement de la
planète.
Que la « com’ » de « Nad-Vos-skis » n’était pas à un
paradoxe près : Il se félicitait que la vitesse, que les élus souhaitaient
constamment abaisser, augmentait quant à l’allure moyenne.
Le dingue « écololo-verdoyant »…
Aux heures de pointe du matin, la vitesse moyenne de circulation est ainsi
passée de 32,6 km/h en 2013 à 38,4 km/h en 2014, soit une progression de 18 %.
Le soir, elle est passée de 30,3 km/h à 33,9km/h, soit une hausse de 12
% : « La vitesse rendue plus
régulière entraîne une réduction de l’effet accordéon et facilite l’insertion
des véhicules sur le boulevard périphérique. Les automobilistes bénéficient
aussi d’un gain de temps de parcours d’environ 15 % le matin et de 5 % le
soir », soulignaient la mairie et la PP de façon triomphale.
Même si aucun des rapporteurs officiels n’évoquaient tous ceux qui ont
changé leur itinéraire afin d’éviter, à tort ou à raison, le périphérique.
Et depuis, ça encombre le long des quais-de-Seine : On y perd son
temps et son latin.
Naturellement aucune « com’ » ne vous aura fait toucher du doigt
une multiplication par 3,5 (461.596) du nombre des infractions constatées. Il
est vrai que le nombre de radars installés sur le périphérique est passé de 7 à
16 entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2014.
La seconde, c’est sur la « Balanina », en
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » que je fréquentais il y a encore quelques
années. Le tronçon de la nationale entre la sortie de Calvi et l’entrée
d’Île-Rousse est passé en « zone expérimentale » de 90 à 70 km/h, je
ne sais plus quand.
Trois ronds-points « imbuvables » ont été mis en place, l’un à
la sortie de la cité Paolienne, dont une patrie en devers, l’autre, encore pire
question devers, à la marine de Corbara et le troisième au croisement de la
route de Calenza (plus deux aux abords de la Pinède calvaise, la cité de
naissance de Christophe Colomb) et la route à trois voies à la sortie de Calvi
et sur la ligne droite d’Aregno ont vu pousser un terre-plein central pour
empêcher de doubler de façon sauvage (que du coup, t’es obligé de le faire dans
les virages à ligne-blanche quand tu as un « pinzutu » devant toi qui
n’ose pas avancer, tellement ça tourne…), mais rien sur la longue ligne droite
qui monte vers Lumio.
Notez que là, je décoiffais pour peu dès que la voie de gôche était libre.
En me rattrapant sur le chemin du retour (en descente), capable de ne pas
toucher la pédale d’accélérateur sur plus de 9 kilomètres tout en gardant
« bonne allure » : De quoi affoler l’ordinateur du bord qui
devenait incapable de me calculer une « autonomie réaliste », montant
au-delà de 9.999 km avec ce qu’il savait de ce qui restait dans le réservoir
d’essence…
Bé quoi, moins d’accident ?
Bé, pas du tout !
Toujours autant de morts et toujours autant de pinzuti qui se viandent
dans les virages que là, ça devient dément dans la mesure où ça crée des
embouteillages monstres…
Je te vous le dis : Il faut supprimer soit les routes et leurs
tournants, soit les bagnoles et là, c’est sûr, il y aura moins de morts.
Parce que bon, « l’expérimentation » dont on attend toujours la
publication, elle n’est pas satisfaisante.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on n’y a pas accès, tiens donc, même
pas le Président du Sénat !
Ceci dit, il n’y a pas que ça d’abject dans la démarche
gouvernementale : Il ne peut certes pas supprimer les routes, les virages,
les piétons, les bagnoles, ce serait une perte nette importante pour le
« Trésor-pue-blique » qu’il faudrait inventer de nouvelles taxes pour
compenser.
Non : C’est qu’ils « changent tout » pour mieux le
« transformer », mais ne perdent pas l’habitude d’utiliser un marteau
pour écraser une mouche sur le mode de la répression. Sur les 400.000
kilomètres de routes secondaires à double sens sans séparateur central on
roulera « un peu moins vite » au motif que les « deux tiers des accidents se concentrent sur ces tronçons de routes
nationales et départementales bidirectionnelles aujourd’hui limitées à 90 km/h.
»
Les passer à « deux fois deux voies », c’est budgétairement
insoutenable, pensez donc.
Cette initiative autophobe affirme qu’elle permettrait de sauver au moins
400 vies par an mais sur des fondements pseudo-scientifiques non établis.
Attend, seulement 15 % ?
Ramenant le coût de la « vie épargnée » de 23.015 € à 100.000 € !
Se foutent de qui, là ?
Pire encore, on se souvient encore très bien du mot d’ordre général « on
fait parce que c’est dans le programme pour lequel on a été élu », l’alibi-massue
répété à longueur de temps depuis 8 mois.
Tiens donc : Deux candidats souhaitaient abaisser la vitesse sur les
routes secondaires à 80 km/h. « Deux-noix-Âme-Mont » et « Mes-Luches ».
Tous les deux salement éliminés dès le premier tour.
« Jupiter », lui, s’était dit « pas favorable » à la
mesure. Paf : élu !
C’est donc un reniement et en plus son premier-sinistre scie la branche
sur laquelle il surfe avec ses réformes en cascade et formation-serrée…
Chapeau !
Et pour quelle raison ? Mais pour pousser tout le monde sur les
autoroutes à péage (avec TVA et maxi-bénéfices), tiens donc. Ce qui va
encombrer un peu ce réseau-là, le rendant moins commode en multipliant les
accidents : C’est à prévoir, figurez-vous !
Alors, forcément, les associations d’usagers dénoncent un outil
supplémentaire de répression contre les automobilistes, ne comprenant pas les
motivations de cette mesure vexatoire. En effet, elle est aussi destinée à
dresser encore plus de PV à l’encontre des bons citoyens alors que 10
kilomètres/heure de moins ne changeront absolument rien au comportement de la
petite minorité qui défient encore et toujours le Code de la route et l’ordre
public (tant qu’elle ne s’est pas auto-éliminée).
En effet, celui qui est en gros excès de vitesse le restera, celui qui
grille un feu, un stop ou franchira une ligne continue le fera de la même façon
et celui qui conduit sans permis ne changera rien à ses habitudes.
Pire, celui qui conduit en état d’imprégnation alcoolique ou sous
l’emprise de stupéfiants continuera de le faire et ce seront les autres qui
trinqueront.
On attend quoi, pour rendre leur liberté au plus grand nombre et de laisser
crever les chauffards sur les bas-côtés, au juste ?
Je vais vous paraître ignoble (mais comme je le suis déjà, ça ne sera pas
nouveau…) : Au lieu de mettre des radars à amendes, tu mettrais des radars
de tir de munitions de 20 mm, avec coups de semonce devant tes pneus dès les 10
km/h de trop sont constatés (amendes simples en-dessous) et tir au but au-delà
de + 20 km/h, que je t’assure que les routes seraient plus sûres.
À condition que la décision d’une limitation de vitesse ne soit pas le
fait d’un ingénieur conseillant son préfet avec sa calculette (une limitation
de vitesse calculée pour un camion en surcharge sous la pluie, n’a physiquement
pas les même effets que pour une voiture légère sur sol sec…), mais débattu
avec des élus du peuple (de la commune concernée).
Naturellement, on n’en est pas encore là : Quand le pouvoir central a
les moyens de prendre tout le monde en otage, pas de raison de se gêner,
n’est-ce pas !
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