Je plains
mon biographe !
Si un jour il existe…
Le pôvre : Il va me penser totalement
schizophrène, jouant de plusieurs personnalités, la vraie qui reste
« anonyme » pour la plupart – mais c’est avec bien des difficultés et
nombre de sueurs-froides – et puis celle « en ligne ».
Mais s’il n’y avait que ces deux-là, encore…
Non, il y a aussi mes personnages de
« roman-d’été ». Oh pas très nombreux pour être toujours les mêmes à
quelques « enrichissements » près, mais tout de même.
En fait, pour l’essentiel et dès l’origine, il s’agit
des deux « Charlottes » : Celle dont le nez bouge quand elle
parle (un personnage qui existe réellement dans la « vraie-vie ») et
Paul de Bréveuil, un personnage fictif.
Une sorte de « projection » de moi-même. En
mieux, bien naturellement : Beau, grand, fort, intelligent, etc.
Un peu mon contraire, finalement : Je suis moche,
gros (quoique…), faible et kon.
Passons…
« Mes » personnages, je les ai créés il y
a bien longtemps. Très choqué par l’incendie qui a ravagé les abords de Calvi
(Balagne) dans les années 80, c’était alors facile d’imaginer un
« épisode » où ce feu aurait été déclenché pour quelques
malversations à inventer.
Le problème du moment, c’était d’avoir des
« acteurs » crédibles à mettre en scène et là, j’ai ramé durant des
années pour les « mettre au points ».
Les choses se sont précisées au fil du temps :
Toujours à Calvi, une jeune-femme tombe des remparts. Des gens peuvent-ils
encore en tuer d’autres, voire se tuer eux-mêmes ?
J’avoue avoir écouté longuement son père raconter son
histoire : C’était poignant.
Et puis le mien à moi-même (de père, celui qui me fait
encore frémir quand je l’évoque) a été abattu…
Il m’a fallu des années, deux décennies exactement,
d’enquête personnelle pour comprendre ce qu’on ne voulait pas me dire, pour
toucher ce qui avait été caché aux juges.
J’en ai fait un « papier » d’environ 60
pages pour « ma nichée » et celle de ma « petite-sœur »,
pour qu’un jour les enfants aussi sachent qui était leur grand-père…
Là, le besoin d’écrire s’est ancré profondément :
Trace des lignes, il en restera forcément quelque chose !
Alors j’ai repris le clavier. D’abord pour tenter de
finaliser « Le feu », toujours pas terminé. Puis « Le crime
était parfait », à peine ébauché. Enfin deux autres actuellement sans
titre, racontant l’un la manipulation possible de la justice (un thème abordé
comme dans une tentative d’expiation dans « Au nom du père » [tome
I et tome
II]) de mon pôvre parcours personnel et ses longues blessures ; et
l’autre sur une tentative d’escroquerie à l’assurance.
J’y reviendrais peut-être si Dieu m’en donne le temps
et l’envie.
Car entre-temps, je déblogue sur un premier blog en
relation avec l’Institut de l’entreprise. On est à une époque où « Le
Chi » est finissant et il s’agit de doter le pays d’une force politique
positive pour le faire avancer. Et j’y crois, kon que je suis (vous étiez
prévenus depuis l’origine…).
Normal : Je suis engagé dans la vie politique
depuis « tout-jeune », Gaulliste de conviction et par atavisme
familial. Je n’en ai pas honte, au contraire.
Mais déjà, je sens que le destin de mon pays lui
échappe.
Alors je compense : Je blogue.
Une fois, puis une autre fois dans la même année sur
« Over-blog », puis une troisième fois sur cette plateforme-ci.
C’est l’occasion d’affirmer un style d’écriture, de
corriger ses principaux défauts et je deviens « mûr » pour écrire mon
premier vrai roman : « Opération
Juliette-Siéra » !
Que je n’aurai jamais dû écrire, tellement il m’a
entrainé loin de ce qui me plaisait vraiment.
Et qui n’est pas vraiment un roman d’ailleurs, mais
une compilation d’informations par ailleurs recoupées. Le récit les remet dans
l’ordre pour leur donner un sens.
Il n’y avait d’ailleurs pas beaucoup d’alternatives,
pas vraiment le choix : L’écriture s’est imposée d’elle-même et… en
utilisant mes fameux « personnages » détournés de leur objectif
premier.
Passons…
C’est qu’en 2008, pour passer mes vacances dans les
« zones d’ombre » des couvertures « internetiques », sur la
plateforme « Overblog », je laisse des photos de mes vacances de
l’année précédente en « Corsica-Bella-Tchi-tchi ».
C’est tellement sublime.
Et encore, vous n’avez pas les odeurs…
C’était intéressé : D’abord partager ces images
d’une beauté à couper le souffle, mais aussi « préserver » ce que je
savais que j’allais perdre tôt ou tard et donc les mettre en ligne pour les
récupérer un jour ou l’autre.
C’est que j’écrase un disque dur au moins une fois
tous les deux ans et malgré mes efforts pour maximiser mes sauvegardes, je
perds un nombre considérable de fichiers. Je crois que les plus anciens sont non
pas sur un disque-dur amovible, mais sur une ou deux disquettes Zip (un truc
qui n’existe plus et mon lecteur a brûlé avec l’incendie de mon « cruttiu » vénitien de cet
hiver) et doivent dater de ma visite des « Grands-voiliers » à Rouen
de juillet 2008…
Je rentre et « mes images » ont laissé la
place à un récit qui n’est pas de moi : « Paradoxes
temporels ».
Naturellement, j’ai d’abord cru à une mauvaise blague
d’un de « mes cousins », me promettant de le démasquer l’été suivant
et de lui casser la gueule au passage… pour lui expliquer « les bonnes
manières ».
Mais je n’ai jamais réussi à l’identifier et encore moins
à le corriger… depuis 2009 !
Depuis, j’ai laissé tomber cette quête : Ça ne
servirait de toute façon plus à rien.
Et puis ce qu’il y avait de rageant, c’est que ces
posts-là, je ne pouvais même pas les effacer…
Incompréhensible : Quand je l’ai fait à plusieurs
reprises, ils étaient encore en ligne après la manœuvre !
Il faut en lire le contenu pour tenter
d’expliquer : Ils viendraient du futur !
Mais si !
Impossible, incohérent, absurde, bien entendu…
D’autant que j’ai pu repérer plusieurs erreurs, des
détails au fil du temps, mais qui montrent bien qu’ils étaient contemporains de
2008 et sûrement pas de plus tard, 9 ou 10 ans plus tard seulement.
Alors plusieurs décennies, probablement pas, à moins
que…
Mais c’est de la pure spéculation de ma part.
Une histoire finalement passionnante, mais que j’ai
depuis oublié pour « passer à autre chose », les autres « romans-d’été » successifs.
Mais là encore, peut-être inconsciemment, peut-être
par déduction logique, j’en suis venu à admettre que peut-être, peut-être
seulement, une technologie du futur pourrait manipuler la flèche du temps.
Et pourquoi pas, puisque ce serait la réponse logique
à des phénomènes qui se précisent au fil du temps ?
Je laisse « l’Ami-râle » vous expliquer tout
ça dans ses commentaires : Il a un site qui fait référence sur le sujet.
Si ça vous intéresse.
Moi, ça me dépasse quelque peu…
Mais je reprends, en fait je nourris l’idée que
quelques « mains
invisibles », une notion déjà existante chez les antiques philosophes grecs,
guident le présent pour s’assurer de l’avènement de leur futur.
J’en ai quand même fait trois
« romans-d’été » (ci-avant, le suivant et encore un autre l’été
dernier) sur ce sujet et celui qui vient sera le quatrième !
Rien de moins…
Avec quelques exceptions toutefois dans cette
succession de rigolades, d’abord « Au
nom du père », tome I et tome
II, tellement il était long à écrire (et mettre en ligne), à vocation plutôt
« autobiographique » (jeter à la poubelle mes « vieux
fantômes ») et « Parcours
olympiques ».
Cette fois-là, je me suis vraiment amusé et également instruit
dans les grandes profondeurs pour y avoir « bossé » durant toute une année.
Après ce énième essai, promis, je passais à autre
chose : Ça me bouffe trop le nerf !
Je ne suis pas fait pour ça et j’ai passé l’âge de me
faire emmerder par des choses que je ne maîtrise pas et qui s’imposent à moi…
Ma « révolte » personnelle (à « décortiquer »,
détricoter par mon biographe éventuel, que je plains bien au passage) !
Mon « Ultime récit ».
Et pour faire aussi kon que possible, eh bien le 20
juin, après une saison épuisante, j’ai mis en ligne « Paradoxes
temporels » sur ce site-ci.
J’ai beaucoup hésité : Rien dans le texte
d’origine ne fait mention de ces posts-là.
Je « trichais » avec « le futur ».
Notez qu’ils ont déjà été repris par
« l’Ami-râle » sur son site exo-sciences (cité ci-avant) et que ça n’a pas
changé la face du monde, à ce que je sache…
Peut-être que la plateforme Blogspot de
« Gogol » n’existe plus dans le futur au moins autant que celle de
Typepad ?
Que ne reste qu’Over-blog ?
Alors pourquoi pas moi ? Pourquoi ne
rajouterai-je pas « ma patte » à quelque chose qui s’est si bien
greffée sur mon blog-ancien à mon corps défendant ?
À cette occasion, j’ai vu défiler les
« robots »… étonné(s) ! Au moins une demi-dizaine à chaque mise
en ligne : J’ai remis ces « posts-pirates » à leur date de
parution originelle et ça n’a pas arrêté de défiler durant plusieurs heures
devant le compteur des « vues » (127 dès le premier jour pour 21
« chapitres » : Je ne postais pas les week-ends à cette
époque-là).
Étonnant !
Mais avec une idée précise en tête : Ces posts-là
laissent sur votre faim quand vous lisez jusqu’au bout.
Pas de « lieu/place » réservée depuis lors
entre-temps.
Avec l’idée de compléter par des chapitres qui vont
au-delà, 22, 23, etc.
Ceux-là qui n’existeront effectivement pas, jamais sur
« over-blog » !
Et donc pas plus dans « le futur » si on
donne du crédit à leur contenu…
Une sorte de défi lancé aux « Mains
invisibles » qui nous viendraient potentiellement de… notre futur !
J’adore les « trucs-compliqués » et là, je
pose une mine … à retardement…
Qui pourrait « compliquer » à souhait la
situation, à moins, hypothèse beaucoup plus probable, que ça fasse finalement
« pschitt ! »
Rien que l’idée, ça m’amuse déjà
extraordinairement : On a les joies que l’on peut à mon âge avancé,
figurez-vous !
Je vous remets dans le contexte : J’ai à peine un
mois devant moi pour vous fournir une trentaine de posts qui vous raconte une
histoire « qui n’existe pas ».
On part de mai 2016 et on balaye jusqu’à novembre de
la même année. Souvenez-vous, il s’est passé plusieurs tremblements de Terre en
ces quelques mois : Le « Brexit » certes, quelques attentats de
plus, de plus et de trop, l’échec des primaires politiques du pays en vue des
échéances de mai et juin 2017, l’élection du 4 novembre 2016 aux USA et la
percée historique d’un « délirant-outsider » en la personne de
« Mak-Rond ».
Une époque formidable, d’autant que cette histoire-là
n’est pas terminée : Elle ne fait que commencer et vous allez le découvrir
dans un épisode qui restera à écrire ultérieurement, pour mieux vous surprendre.
Mais là, je ne vous dévoile rien : L’actualité
s’en chargera pour moi.
Sur ce, en ce qui me concerne, une fois de plus,
« je dégage » vers des cieux lointains où je vais oublier tout ça.
Si Dieu le veut, je reviens en septembre prochain.
Mais ce n’est pas si sûr que ça, loin de là !
Faut vous dire que j’en ai un peu marre de
« durer autant ».
Et comme la mort, c’est aussi « culturel »,
« psychologique », il est possible que j’aspire à … être aspiré par
les profondeurs de la « Grand-bleue » !
On verra.
En bref, en toute hypothèse, il s’agit bien d’un
« Ultime récit ».
Un titre qui s’impose au moment où je trace ces
lignes.
Bien à toutes et tous !
Et bonne continuation à vous !
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