Petite question de morale pour votre mois d’août.
Finalement, que vaut-il de mieux entre une fille qui s’enrichit
et un mek qui s’enrichit ?
Question posée insidieusement au cœur de votre été
2017.
On ne sait jamais, ça peut fournir matière à
conversation avec votre voisin(e) de serviette de plage. Au moins, selon sa réponse,
vous saurez tout de suite si vous poursuivez votre « plan-drague »,
utilement ou non.
Parce que moi, ça m’amuse beaucoup : Pensez donc,
je ne lis pas « l’Huma », non pas que ce soit un « torchon »
comme « Libé », « Beau-Marché » ou « the franco-world » :
Eux, au moins, ils ont été corrects avec mon « Papa-à-moâ » (celui qui
me fait toujours frémir quand je l’évoque…), n’encensant pas son assassin parce
qu’il était acoquiné avec des « frangins-trois-points », mais parce
que justement ils sont « cocos » (ce qui semble un peu
contradictoire, mais ne sait-on jamais…).
Et mon « Papa-à-moâ » (celui qui me fait
toujours frémir quand je l’évoque…), il était plutôt anti-coco « primaire-&-viscéral ».
Je ne sais pas vraiment pourquoi.
Moâ, j’étais déjà « Gaulliste », lui pas
trop. Mais on se rejoignait au moins sur ce point-là.
Il n’empêche, c’est « L’Huma » qui a révélé que la Miss-sinistre-du-Travail
(quelle idée sotte et grenue vue par un « Corsu » !) a fait une
juteuse plus-value sur ses stock-options en 2013, peu après l’annonce d’un plan
social au sein du groupe Danone où elle travaillait…
La pôvre chérie, et d’une, elle est moche à aller
dormir dans la baignoire si elle se retrouve dans ton pieu même avec un sac sur
la tête, et de deux, l’étau se resserre autour d’elle dans le cadre de
l’affaire « Business France ».
Alors, de trois, chargée de rédiger les ordonnances
qui vont « révolutionner » le code du travail (Ayo, Dùmé ! Tu te rends compte : Tout un code ! Et le
plus gros ! Ils sont sborgnés les Pinzuti !), tout d’un coup on lui
sort qu’elle aurait réalisé en une seule journée plus de 1,13 million d’euros
de plus-values sur ses stock-options dans un contexte très particulier.
On rappelle que le 19 février 2013, la direction de
Danone a annoncé un plan de « suppression
d’environ 900 postes managériaux et administratifs dans 26 pays », dont 230
en « Gauloisie-du-yaourt-par-16 ». Et aussitôt, le cours en bourse de
l’action Danone passe de 52 euros à 55-60 euros !
Franchement, ils sont si kons sur les marchés à jouir
quand d’autres liquident leurs futurs clients…
Enfin passons.
Une aubaine pour la DGRH de l’époque qui a reçu, en
2009 (donc pas vraiment le même jour), 55.120 actions avec « option d’achat »
(stock-option) au prix de 34,85 euros l’unité. Un niveau historiquement bas mais
bien réel alors que les valeurs du CAC 40 venaient de subir de plein fouet le
krach boursier de 2008-2009.
Pof, pas konne, elle aurait profité dès le 23 avril
2013 de l’envolée du cours pour revendre ses 52.220 actions au nouveau prix du
marché (toujours bien réel), alors fixé à 58,41 euros l’unité : « Soit 1.920.932 euros à l’achat, et
3.049.966,54 euros à la revente. Bilan de l’opération : Une plus-value
immédiate de 1.129.034,54 euros, non comptées les 2.900 stock-options restant
alors en sa possession », résume les cocos. Et en plus avec une fiscalité
favorable garantie puisque l’opération a eu lieu dès après l’expiration du
délai de garde (qui interdit de céder ou louer des actions) de 4 ans fixé par
Danone.
Favorable, favorable, le fisc et les Urssaf rackettent
leur part tout de même : Les seuls qui s’enrichissent vraiment à ne rien
faire !
Alors que la « Miss », elle a quand même
contribué, peu ou prou, à la faveur des marchés qui ne savent plus où placer
leur oseille (tellement ça dégouline dans tous les sens avec les QE divers…)
Perso, j’aurai attendu un peu : Le cours est
monté jusqu’à 70 euros en septembre 2016… Pas douée la nana…
Passons, le problème n’est pas là : Elle avait
peut-être un découvert à combler et dans ces cas-là, j’en témoigne, tous les
moyens légaux sont les bienvenus !
Et justement, l’opération est tout-à-fait légale !
Dès lors, pourquoi cette soudaine tentative de
lynchage, alors qu’elle a d’autres casseroles accrochées aux fesses ?
Parce que la bataille pour réformer par ordonnance le
Code du travail et rendre les licenciements plus faciles pour les chefs d’entreprise,
ne fait que commencer ?
Il faut rappeler qu’en février 2013 – elle a alors 5
ans de maison, après avoir fait un bout de carrière en 1993 chez BSN, un des
ancêtres de Danone –, l’annonce du plan de licenciement de 10 % des effectifs
cadres de Danone en Europe a eu lieu en même temps que celle d’un chiffre
d’affaires record de 20 milliards d’euros (+ 5,4 %) et d’un bénéfice net quasi
stable à 1,81 milliard d’euros…
Et une augmentation annoncée de plus de 4 % du dividende à
verser.
Décidément pas doués chez les « Daninos »
et autres « Danette »!
Ceci dit, ça conforte mon idée qu’on a toujours pu
licencier quand et comme on voulait « au pays » (qui est le mien, que
j’aime tant et qui me rend si mal…).
À la limite, on paye ce qu’il faut et « basta ».
C’est le « combien » on paye qui reste aléatoire : On ne sait
jamais à l’avance.
Disons, un plafond de verre factuel de 24 mois de
salaire dans les pires conditions.
Et alors ? « Cette énorme plus-value est grave sur le plan éthique et peut-être même
sur le plan juridique car à vos fonctions de DRH vous avez réalisé ce plan
social et en avez récolté les fruits pour votre profit personnel », a lancé
la présidente du groupe communiste.
Eh oh, la « jalouteuse », là : T’aurais
été à sa place, t’aurais craché dans la soupe, toi ?
« Quand on a des
personnes qui sont capables de gagner en une journée ce que gagnent des
milliers de smicards, je pense que nous ne vivons pas dans le même monde »,
a résumé une sénatrice écologiste du Maine-et-Loire.
Pas de chance : Les stock-options, c’est
périphérique de rémunération destiné à motiver un salarié à de meilleurs
résultats globaux en « l’attachant » à la « boutique » !
Il se casse – ou se fait démissionner – avant le délai conventionnel, il
perd définitivement ce bout-là.
Qui reste très aléatoire.
« C’est
difficile de demander aux salariés d’en faire toujours plus quand on a des
situations comme celles-là », a lancé le sénateur socialiste du Doubs.
Ah bon, elle n’était donc pas salariée, la « Miss » ?
J’en reste sur la kul, même si elle devrait changer de
coupe-tif… Il a décidément mauvais goût, ou alors il ne peut pas faire mieux en
qualité de… « non-salarié-artisan ».
Je préférerai qu’on lui agite sous nez des questions d’éthique
autour de l’affaire de la « French Tech Nigth » à Las Vegas. Là, c’est
plus angoissant d’être à « fabriquer la loi » quand on n’applique pas
trop celles déjà existantes sur les marchés publics.
Ça me paraîtrait plus intelligent.
Mais en fait, s’agit-il d’intelligence de nos
élus ou cde konnerire en barre ?
Car question « intelligence », l’ex-secrétaire-général
du « P.soce », ex-ministre de « Menuet-Valse », ex-Pédégé
de SOS racisme, « Hard-L’aime-Des-Zires » n’est pas mal quand il s’agit
de penser « enrichissement-personnel » sur le « dos des autres ».
Pensez-y, il a déjà un casier-judiciaire « amnistié »
pour emploi fictif, où il touche un salaire mensuel net de 8.900 francs sans
même jamais bosser pour autant pour son employeur du moment…
(« Pénélope-Gate », ça vous rappelle quoi au
juste ?).
Lui, contrairement à « Mumu », il condamné,
le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d’amende
pour recel d’abus de biens sociaux. Et puis il aurait également bénéficié d’une
amnistie de « Mythe-errant » pour une dette de 80.000 francs au
Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du
9 mai 1992) alors qu’il était président de SOS Racisme.
Saleté de flics-parigots, tiens donc !
80 K€, ça en fait des contredanses : Ils devaient
détacher un gars avec son scooter rien que pour ça…
Et désormais, pépère, il est soudainement nommé ce 19
juillet 2017 dernier au poste de « représentant
de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), pour la
liberté des médias ».
Oh punaise de gourgandine, elle va être bien la « liberté
des médias », là… !
Soit un niveau de rémunération qui correspond à celui de
sous-secrétaire général de l’ONU, rémunéré 122.195 euros par an, sans
imposition sur ce revenu…
Ça, c’est normal : Un diplomate n’a pas à payer
un impôt en son pays avec des sous provenant d’autres pays ! Il ne faut
dékonner non plus… Chacun chez soi et les cochons pourront se vautrer en toute
tranquillité dans le bonheur de vivre de « l’argent des autres ».
Pas mal pour un ex-député européen-soce, pour une ex-trotskiste
des JCR, un ex-candidat Lutte-ouvrière.
En tout cas, c’est quand même mieux que les pauvres 9.440
euros brut mensuels de quand il était encore ministre il y a peu…
En plus, ceux-là étaient imposables…
Bon alors, réfléchissez encore deux secondes avant de
partir en vacances : C’est qui qui devrait être pendu ?
Celle qui se fait du pognon – contractuel et en 5 ans –
sur le seul dos « des marchés », ou celui qui en touchera autant – mais
sans impôts aucun – en dix ans mais sur le dos de toutes les
nations-contributives, c’est-à-dire Vous ?
(Moi, je ne paye plus rien…)
On vous a demandé votre avis peut-être ?
Non !
La liberté de la presse ira-t-elle mieux après ?
Personnellement j’en doute, vu la façon dont il a pu contribuer à enterrer le « P.Soce »
et pourrir le quinquennat de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » parmi d’autres.
Ah oui : Une récompense pour bons et loyaux
services !
C’est vrai que le racisme aura reculé en « Gauloisie-éternelle-et-des-Lumières »
de façon éclatante alors qu’il dirigeait « SOS-Racisme », « Touche-pas-à-mon-pote »…
Il a seulement doublé d’importance dans les urnes : Ça aurait pu être pire, n’est-ce pas !
Au moins, « Mumu-Pénis-Chaud », elle aura
réussi à enrichir ses actionnaires de patron – et quelques autres au passage –
contribuant ainsi via la finance publique à tenter d’équilibrer les comptes
publics, alors que l’autre creuse et creuse encore les déficits sans restitution
et sans fin.
Et c’est marrant, on n’aura pas entendu beaucoup les
uns et les autres à jouer du clairon sur les bancs du Sénat (ou d’ailleurs),
violant ainsi le sacro-saint principe « d’égalité » (au moins de
traitement médiatique) derrière lequel ils s’abritent tous.
Foutu pays qui est le mien, que j’aime tant (et qui me
le rend si mal…), au moins, on peut encore en rire.
Mais pour combien de temps avec l’autre « Zig-Zire »
pontifiant à l’OSCE ?
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