Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 août 2017

Ultime récit : Chapitre dixième


Formation accélérée 

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite ! 

« Je peux continuer ? Remettez-vous et finissez donc votre verre. »
Paul s’exécute tellement il a le gosier sec à « entendre »… enfin, entendre… ce qu’on lui dit, disons plutôt « transmet ».
« Les déplacements spatiaux ont évolué depuis que votre espèce a commencé à s’affranchir de la gravitation de sa propre planète. Un lourd handicap. Les Krabitz et la plupart des autres espèces sont plus malines en s’installant et se développant sur des planètes solides ou gazeuses ou à faible gravité. D’autant que les concepteurs de vos engins ont d’abord cherché à exploiter des réactions chimiques exothermiques, alors que d’autres espèces ont trouvé plus intelligent de se servir de forces électriques.
Passons, ce n’est pas significatif… »
Sympa pour les « ancêtres-Sapiens » dudit mutant… en pense Paul.
« En ce qui nous concerne, nous avons évolué vers le déplacement sur des champs. Des champs gravitationnels, nettement plus puissants quand on sait les utiliser.
Je vous explique : si mon espèce est sensible aux champs, tous les champs, ce n’est pas par hasard, mais le fruit d’une évolution biologique et des travaux de mon espèce sur les champs.
Je viens de vous dire que notre énergie primaire est issue du vide. Une énergie diffuse, certes faible en apparence, mais inépuisable et omniprésente. Nous la stockons, après l’avoir transformée en électricité par effet piézoélectrique … »
Comme dans le gel « Birgit » s’interroge Paul ? (1)
Il n’a même pas le temps de formuler sa remarque que le « gouverneur » de La Garde réagit.
« C’est un peu ça, effectivement… énergie que nous stockons dans deux types d’accélérateur de particules. Un de matière protonique, l’autre anti-protonique. Et comme vous le savez déjà, plus on accélère de la matière, plus sa masse augmente. Autrement dit, nous créons des champs gravitationnels qui entourent totalement la partie de nos installations de vie et nous puisons à volonté dans ces réserves pour faire fonctionner, à travers un réacteur adéquat pour, à la fois la restitution de l’énergie nécessaire pour spiner nos structures en neutronium, voire les réparer à l’occasion, et pour nos réacteurs très classiques – action/réaction, poussée/mouvement – que vous allez voir fonctionner lors de votre voyage vers « rien », alors que nous, nous surfons aussi… surfer, c’est le mot qui convient ? … Surfons sur les champs gravitationnels et leurs contre-champs pour des déplacements plus ou moins long. »
Ah ?
« – L’engin qui vous a transporté de votre aéronef vers ce véhicule fonctionnait de la sorte. Et c’est d’’autant plus nécessaire, que comme ici, vous ne pourriez pas physiologiquement supporter les accélérations imposées par nos navigations sans contre-champs gravitationnels internes. La machine était programmée pour un niveau 3. Nous supportons 20 fois plus sans être totalement déformés, disloqués, nous les « Ultras ».
Et c’est très simple à faire, pour répondre à la question qui devrait surgir de votre encéphale : la masse de ces particules de matière et d’antimatière qui se déplacent à une telle vitesse qu’assez peu de matière au repos est suffisante pour créer des gradients de gravitation compensant les accélérations de nos véhicules.
Le seul problème, dans ceux de petite taille, reste juste « l’effet de marée ». Le champ n’a pas la même puissance d’un endroit donné à un autre, puisqu’il fonctionne en raison de l’inverse du carré des distances…
– C’est pour cette raison que vous m’avez demandé de rester debout et de ne pas bouger ?
– Exactement. Et que nous n’avons pas « poussé les manettes » trop fort. Vous vous seriez déplacé dans un espace aussi étroit, ou simplement retourné, votre côté gauche n’aurait pas « pesé » le même poids que votre côté droit.
– Intéressant. Et « l’ajustement » se fait comment ?
– Il suffit de déplacer plus ou moins de matière accélérée plus ou moins loin, devant, derrière, dessus, dessous, sur les côtés. Nos machines règlent ça parfaitement, sauf parfois, à l’exception de quelques « sursauts », conséquences d’infimes variations du champ primaire. Ça peut être dévastateur à des niveaux 30 ou 50. Voire encore plus élevés… »
Paul en est tout ébahi : prodigieux !

« – Vous me racontez tout ça, je veux bien, mais vous savez que je ne vais pas l’oublier…
– Naturellement. Mais la technologie de votre époque est très loin de pouvoir exploiter tout ce que vous apprendrez durant votre parcours, croyez-moi ! »
Probablement.
« Vous êtes à peu près comme… qui donc d’ailleurs ? Un peintre, d’une époque antérieure à la vôtre… Aidez-moi ! »
Un peintre ?
« – Qui a aussi été architecte, sculpteur et vous a laissé des travaux très en avance sur son époque qui ne maîtrisait pas la métallurgie assez finement.
– Eiffel, non Vinci, Léonard de Vinci ?
– Oui peut-être cette identité-là. Un de vos prédécesseurs parmi les Sapiens… Requis pour une petite mission qui aura eu des effets sans importance pour le déroulé normal de la flèche du temps… »
Veut-il supposer que Paul serait le Léonard du XXIème siècle ?
« Non pas du tout ! » s’exclame-t-il.
« Vous êtes-vous aussi une singularité. D’excellentes idées, certes, quelques réussites, pas de doute, mais surtout la trace que vous laissez, enfin… même pas vous, mais plutôt votre biographe, aura nettement plus de conséquences sur le devenir de votre espèce et par conséquent de la mienne…
Sans ces traces, vous ne seriez probablement pas là. Quoique… Comme vous en laissez aussi dans l’époque où nous allons, forcément la Coupole vous aurez réquisitionné.
– Nous allons où et pour faire quoi, finalement ? Ai-je besoin de subir cette formation tronquée et en mode accéléré sur vos hautes techniques « avancées » ?
– Au moins un minimum. On a besoin de vous pour évacuer loin des « Sapiens Améliorés » et « Augmentés » de la Légion, les Krabitz et les emmener dans un endroit situé au-delà des confins de l’univers visible.
On a ensuite besoin de vous pour procéder, à votre époque d’origine, à l’éradication d’une équipe de barbares Sapiens qui menace la vie de tous les Sapiens. Là. De façon certaine. Et vous n’aurez pas de mal à vous en rendre compte. Pour le moment, ce sera tout. Vous verrez bien par la suite ce qu’il vous adviendra…
– C’est quoi cette équipe à éradiquer ? Ça a un lien avec les Krabitz ?
– Un lien ? Non pas vraiment, sauf celui d’une unité d’action. Nous vous déplaçons dans le temps, dans l’espace et nous vous faisons revenir à votre époque d’origine, mais pas tout-à-fait dans l’aéronef qui vous transportait.
– Ah bon ?
– Dans un endroit isolé où « cette équipe » trafique quelques matériaux viraux qui sont contraires à la manifestation de la vie. Vous verrez ça assez vite et assez bien. C’est très anticipé sur l’évolution noté dans nos … livres d’Histoire à nous. Les modifications du génome de Sapiens doivent se faire dans un certain ordre, selon un tempo déjà écrit dans les mémoires de la Coupole, et certainement pas de façon destructrice et inopinée comme cette « équipe » le prépare.
– Et si vous laissiez faire ?
– Si nous laissions faire ? Mais réfléchissez donc deux instants, votre excellence ! » s’emporte le « mutant ».
« – Juste deux parcelles de votre temps, pas plus, s’il vous plaît, Paul !
– Vous me dites depuis tout-à-l’heure que vous êtes le produit d’une évolution pluriséculaire qui maîtrise des technologies qui dépassent la mienne. Bon admettons : vous venez de mon futur…
– Donc je connais votre futur, parce qu’il est notre passé. Nous savons tout de la façon dont Sapiens doit évoluer, techniquement, biologiquement, culturellement, nous savons ses désastres et ses splendeurs. Il va en passer par des crises invraisemblables, survivre, évoluer, se répandre dans l’espace-voisin, s’étendre avec le temps. Devenir majeur en s’améliorant et s’augmenter comme le dit ceux vers qui nous voguons.
Pour finir par évoluer jusqu’à nous, les Ultras, mon espèce. Je vous  l’ai indiqué d’emblée : nous sommes vos « petit-petit-petit-descendants ».
Alors quand quelques crétins de votre espèce à vous tentent, à votre époque d’éteindre la vie sur la planète matricielle, ils ne peuvent pas réussir, où nous ne serions pas là. Nous n’existerions même pas.
Et vous, votre excellence Paul de Bréveuil, vous êtes cet outil pour empêcher cette forfaiture.
– Et pourquoi pas vous-mêmes ?
– Parce que ce n’est pas rapporté comme ça. Il n’y a qu’une version dans notre passé. Et elle vous implique directement. Nous ne faisons que nous y conformer quand nous voyageons sur la flèche du temps. »
Compliqué pour Paul, tout ça.

« – Vous devriez aller vous reposer. Je comprends parfaitement que tout cela soit complexe et dense à assimiler pour un esprit … aussi rustre que le vôtre. J’en conviens.
– Rustre, rustre… Rustre ou rudimentaire ?
– Ne le prenez pas mal. Il y a des milliers et des milliers d’unité de temps qui nous séparent. Biologiquement, mais tout autant technologiquement et scientifiquement. C’est un des effets incontournables de nos voyages sur la flèche du temps. Ils n’existent que parce qu’ils sont indispensables à un moment donné. C’est tout. Le strict minimum.
Comprenez, pendant votre repos, nous allons retourner à notre point de départ, dans le temps et l’espace. Mon époque. Il n’est évidemment pas question que vous saisissiez le moindre indice sur la façon dont nous procédons. D’autant que c’est assez simple pour notre civilisation des Ultras, dès lors qu’on maîtrise les champs.
Puis nous allons sauter dans mon passé, qui reste votre avenir, à la rencontre des Krabitz dont vous allez vous avoir la charge. À cette occasion, vous allez rencontrer des « Sapiens Augmentés », améliorés qu’ils en disent.
Ils se disent « Supérieur ». « Sapiens Altiorem », « plus ». Supérieurs à vous, les Sapiens tout court. Alors c’est vrai qu’ils ont abandonné une partie de leur animalité. Vous découvrirez de quoi il s’agit.
Mais ils n’ont pas encore atteint la maturité nécessaire pour vivre en harmonie avec le cosmos et la vie d’une façon générale.
Ils leur restent ce côté radical, belliqueux qui les rend dangereux, non plus que pour eux-mêmes comme ceux de votre espèce, mais pour toutes les autres espèces du cosmos.
Attention toutefois, ils voyagent dans le cosmos comme je vous l’ai montré, en utilisant l’énergie du vide quantique et le neutronium. En revanche, s’ils savent l’existence de la Coupole et de la Garde, ils ne voyagent pas sur la flèche du temps. Même s’ils savent que ça existe.
Ou en tout cas le devinent.
– Ok, je ferme les yeux, je ne dis rien…
– Pas seulement. Vous, dans leur légende, vous êtes le successeur – alors qu’en fait chronologiquement et historiquement vous le précédez – de Pierre Lerrieux.
– Qui est-ce celui-là ?
– Oh mais… » s’énerve le gouverneur Stéphane !
« – Vous n’aviez qu’à lire le document que je vous ai remis précédemment !
– Vous en avez un autre exemplaire ?
– Non ! Et puis c’est agaçant.
Lerrieux, c’est la trace littéraire d’une boucle temporelle improbable. Je vous ai dit que la Coupole réfléchissait dessus depuis des temps immémoriaux…
– Mais c’est un roman, d’après ce que j’en aie compris !
– C’est présenté de la sorte, en effet. Mais pour une civilisation comme la mienne, qui maîtrise les voyages sur la flèche du temps, sachez que nous savons identifier ce genre de paradoxe temporel. Croyez-moi, votre Excellence.
– Je veux bien. Mais je ne comprends pas tout à vos… trafics !
– Probablement, en effet. Et c’est tant mieux ! Nous repartons donc dans mon présent et nous filons ensuite dans mon passé au moment où l’amiral Landditsy, qui commande la flotte de la Légion s’apprête à pulvériser, éradiquer les Krabitz. Il vient de vivre une séance, hors du temps, pour laquelle nous ne sommes pour rien d’ailleurs, qui l’a confronté à un « jardinier » en charge de le convaincre de changer les objectifs de sa mission…
– Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Un amiral contre un jardinier ?
– Ah oui, mais pas n’importe quel « jardinier » ! Probablement une « puissance céleste » qui nous dépasse nous aussi.
– Un dieu ? Une divinité ?
– Dieu n’existe pas dans notre « harmonie-cosmique ». Sauf que là, s’agissant d’une « singularité » dont on ignore l’origine à mon époque et qui se prénomme elle-même « Michel », toutes les spéculations, mêmes religieuses, restent permises.
Un grand mystère, même pour mon propre futur qui ne nous éclaire pas pour autant à mon époque, en tout cas sur ce sujet.
Comme l’amiral est convaincu du bienfondé d’une évacuation des Krabitz qui le gênent, à vous de la mettre en œuvre. »
Facile, à n’en pas douter…
Accès au sommaire -> cliquez sur le lien !

2 commentaires:

  1. La technologie du neutronium-spiné !...

    C’est un roman, mais je demande bien sûr quelle est la part de réalité dans ce concept, ce nouveau paradigme si c’en est un.
    Malheureusement, je n’ai pas les connaissances en physique nucléaire et en mathématiques pour comprendre et apprécier cette hypothèse.

    D’ailleurs, y a-t-il des physiciens qui sont capables actuellement de développer des théories sur le neutronium-spiné et ses conséquences ?...
    Pour l’instant, la flèche du temps est une des 10, 11 dimensions dans la théorie des supercordes.

    Et nous sommes loin d’avoir une théorie définitive validée par l’expérience : « Cette nouvelle théorie des supercordes, baptisée théorie M, est toujours en chantier actuellement. Elle a permis de comprendre l'origine de l'entropie des trous noirs, de jeter quelques lumières sur la supraconductivité à haute température et l'énergie noire, mais ne permet toujours pas de retrouver les masses des particules et divers autres paramètres du modèle standard » (source Futura sciences).

    Mais votre description fait rêver et rend concevable le voyage galactique au moyen de deux couches de neutronium-spinés à 90° qui agissent sur la flèche du temps avec l’énergie fournie par « l’effet Casimir » dans des installations installées entre ces deux couches.
    De quoi faire un film de science-fiction !...

    Et avec de l’énergie stockée sous formé de protons et d’antiprotons accélérés pour créer de la gravité à l’intérieur du vaisseau, la description est complète.

    Je partirais bien, même avec Steph, et en compagnie de la « Baronne » car mes pulsions bestiales ont sérieusement baissées avec l’âge !...

    Encore qu’avec une « cyborg sexy », je pourrais faire des dons pour améliorer l’espèce tant qu’il en est encore temps !...

    Bien à vous !...

    Haddock


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Notez que là, je n'ai rien inventé : C'était déjà dans les posts de 2008 de "Paradoxes temporels".
      Je n'ai fait que "broder" autour.
      Parce que bon, en qualité de juriste-fiscaliste, je dois vous avouer que ça me dépasse un peu tout de même...

      Bien à vous !

      I-Cube

      Supprimer