L’Eurocalypse…
C’est un véritable coup de tonnerre symbolique parce qu’à ce
stade, évidemment, rien n’est fait, mais c’est tout de même explosif.
Après les menaces du grec « Tsitsipasse » de
« Sisi-risa », élu pour sortir de l’Euro et en montrer à
« Mère-Qu’elle », après avoir organisé un référendum dans son pays
qui le confortait dans sa démarche ;
Après un autre référendum qui a débouché sur le
« Brexit » qui n’a toujours pas accouché sur une procédure officielle
(de l’article 50) 9 mois plus tard ;
Après les menaces de « Frexit » clairement
énoncées par « Marinella-tchi-tchi » (et quelques autres qui
veulent « changer l’Europe) ;
Après les rumeurs de « Ritalexit » et même de
« Teutonexit » ;
Pour la première fois de l’histoire de l’euro, un pays du
tout premier cercle, à la rigueur relativement exemplaire et ayant toujours eu
une « monnaie forte », les Pays-Bas des bataves se pose le plus sérieusement du
monde la question de savoir s’ils vont ou non rester dans l’euro…
Pour tout vous dire, j’ai d’abord cru à une blague :
J’ai regardé mon éphéméride.
Pour arriver au 1er avril et ses fameux poissons,
il va falloir patienter tout un mois entier.
Officiellement, les autorités royales enquêtent désormais
sur la possibilité d’abandonner l’euro. Elles ont approuvé le lancement d’une
étude sur s’il était possible et raisonnable pour les Pays-Bas, l’un des pays
phares de l’UE, de quitter la zone euro.
Ils ont également l’intention de lancer un « débat approfondi » à ce sujet juste
après les élections législatives qui auront lieu ce mois.
Une motion présentée par le principal parti d’opposition,
les démocrates-chrétiens, a été adoptée à l’unanimité jeudi de la semaine dernière,
autorisant le lancement de cette enquête, qui sera supervisée par le conseiller
juridique du gouvernement, leur Conseil d’État.
Le temps que ça franchisse le Rhin et les alpes, c’est
arrivé jusqu’à Milan par un vol des corbeaux pour m’alerter…
Je ne sais pas vraiment si en
« Gauloisie-gauloisienne », vous avez pu en être informé, peu ou prou
dans le tohu-bohu de la campagne présidentielle.
De toute façon, ç’aurait été inaudible, présume-je.
L’enquête examinera s’il est possible pour les Bataves-Néerlandais
de quitter la zone euro, et « si
cela est possible, comment », a déclaré un député membre de l’Appel
chrétien-démocrate (CDA).
Il a également indiqué que l’initiative avait été motivée
par des inquiétudes sur les taux d’intérêt ultra-bas de la Banque centrale
européenne (BCE) défavorables aux épargnants néerlandais, en particulier aux
retraités, ainsi que par des doutes concernant la légalité de ses programmes
d’achat d’obligations.
Ainsi, l’idée de quitter la zone euro aura été soulevée dans
le contexte de la vague montante d’euroscepticisme en Europe, y compris aux
Pays-Bas, où les partis politiques ne ratent jamais une occasion de jouer cette
carte en leur faveur avant les élections législatives qui auront lieu le 15
mars.
Coup de pub électoral ?
Je me souviens qu’un dénommé « Camé-Rhône » en
avait fait un tout-pareil à la veille d’échéances électorales similaires du
côté de la Tamise.
Vous vous souvenez ?
Ce qui m’amuse c’est qu’en « Ritalie » pourtant
failliteuse sous le poids des actifs pourris de ses banques, mais semble-t-il
encore plus en « Gauloisie-rigolatoire », aucun débat possible : Si
vous êtes contre l’euro, vous êtes taxé de fasciste, de raciste, de xénophobe…
Bon, pas de problème en ce qui me concerne : Je suis
pour, encore pour, tout simplement parce qu’à plusieurs on est forcément plus
gros que tout seul.
Et en gros, moi qui suis un ancien « gros », j’aime
les gros…
Et puis, vous vous souvenez, je vous avais dit avoir fait un
tour à Budapest en fin d’année dernière pour valider (ou non) les aides et
financements nécessaires pour emporter la compétition relative à l’attribution
des JO 2024.
Eux y croyaient encore à calculer les retombées économiques
et financières et sur place, on avait pu constater que tout le monde était
équipé pour passer du Forint local à l’Euro-transnational, jusqu’à y compris
les normes de TVA et tous les équipements de caisse.
Ce qui aurait pu être une facilitation.
D’autant que Rome aura renoncé entre-temps, empêtrée dans
des affaires municipales infernales et de plus, gérée par le « mouvement 5
étoiles »…
Et puis calculs et simulations faits, on s’est rendu compte
que c’était un plan à foutre par terre toute l’économie locale, façon grecque
avec les JO d’Athènes de 2004…
Du coup, c’est Paris qui va les avoir (selon la règle des
fuseaux horaires : 2012 ; Londres, continent Européen, une réussite
dans un contexte sécuritaire difficile ; 2016, continent américain – Rio,
un vrai désastre financier et immobilier – 2020, Asie – Tokyo ;
2024 : On revient sur le continent européen. Et comme Paris est depuis peu
la seule ville à compéter sur ce continent, pas de souci…).
Ou alors, il se sera passé quelque chose !
Pour en revenir à la cité impériale de Sissi, finalement je
ne suis pas bien sûr qu’ils décident de sauter le pas vers l’Euro.
Car l’Euro, c’est bien, c’est très bien face à l’hégémonie
des devises majeures, dont le dollar qui sert de référence internationale avec
la Livre et le Yen.
Quoique… dès la fin avril, le 27 me suis-je laissé dire, le
FMI va revoir son panier de DST et le dollar passera sous la barre des 15 % lui
faisant perdre son droit de veto aux décisions de tous les autres membres…
C’est d’ailleurs pour cette raison que « les
marchés », après avoir vainement attaqué l’euro depuis sa création,
repasse la main à leurs dirigeants politique qui s’attaquent aux pays et
gouvernements, en commençant par « MacDonald-Trompe ».
Je vous en déjà parlé : Le terrorisme international
n’est jamais qu’un outil de déstabilisation politique, qui a même fait renoncer
à sa propre reconduction « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Depuis l’Allemagne est devennue la cible principale,
tellement veut-on vous faire croire que l’état-d’urgence et les logiciels de traçages de la DGSI sont efficaces chez nous :
Des arrestations « préventives » au moins tous le mois en témoignent !
Et pour en revenir à l’euro (mais tout est lié),
souvenez-vous qu’on entend de plus en plus l’idée que la monnaie unique a
détruit les tissus industriels des pays du « Club-Med » au profit de
l’Allemagne qui se traduit par des excédents de balances commerciales
phénoménaux (qui se retrouvent dans les recettes fiscales et sociales et
participent vigoureusement à l’équilibre budgétaire… Tout est lié, vous
dis-je).
D’où cette idée de « rééquilibrer » en sortant
l’Allemagne de l’Euro.
Et là, paf, l’initiative vient du « Tweede Kamer der
Staten-Generaal », leur chambre basse et à la veille d’élections majeures.
Curieux, non ?
Que se passe-t-il au Pays-Bas ?
Rien d’autre que du bon vieux gros bon sens à savoir que
dans la vie, il vaut mieux se préparer au pire même si l’on peut espérer le
meilleur ?
Oui et non.
Naturellement, c’est une main tendue vers leurs
eurosceptiques à eux (et ils en ont un paquet), qui n’aura probablement pas
tout de suite de suite.
Mais…
Mais ils vont découvrir que c’est possible. À 17 millions
d’habitants, soit 40 % de plus que la seule « Île-de-Gauloisie », ou
encore 70 % de plus que la Hongrie dont il vient d’être question, c’est
totalement insignifiant pour la monnaie européenne elle-même, donc sans enjeu.
Un peu, pas vraiment, mais un peu comme si l’Islande
n’entrait pas dans l’Euroland ou que la « Corsica-Bella-Tchi-tchi »
en sortait…
C’est possible, c’est techniquement faisable, mais ça a des
conséquences phénoménales.
D’abord dans la façon de faire : Soit un « one-shot »,
en un week-end, comme les indiens des indes et leurs « grosses
coupures » de roupie – le week-end de pâques ou celui de la pentecôte (voire
cette année 2017 celui du 1er mai) est tout indiqué, avec fermeture
des banques deux ou trois jours de plus pour alimenter tous les guichets en
nouveau-Florin ;
Soit en préparant la décision longtemps à l’avance en
faisant circuler deux monnaies en même temps, comme nous avions fait lors du
passage du franc à l’euro.
Les billets et pièces n’avaient en effet été disponibles que
le soir du 31 décembre 2001 à minuit dans les DAB, mais on comptait déjà en euro
depuis sa création en 1999, dans les contrats, dans les actes juridiques et
surtout dans les pays « hors les frontières » politiques.
C’était même l’occasion d’introduire le « Paoli »
en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » avais-je suggéré auprès de mes « cousins »
natios : Pas vraiment une monnaie, légalement une « médaille »,
mais ayant valeur-marchande sur l’Île-de-beauté aux beaux jours, en espérant
que les touristes repartiraient avec ce souvenir supplémentaire en poche qui
aurait généré autant de fonds à conserver pour « les
prisonniers-politiques ».
Notez que l’idée n’est pas vraiment de moi : J’ai ainsi
et encore quelques « euros-d’avant-l’euro » frappés et distribués par
le Trésor public aux commerçants de la ville de Rennes…
Le 1er janvier, les pièces et les billets en
euros sont introduits dans douze États européens (Allemagne, Autriche,
Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg,
Pays-Bas, Portugal). Trois ans après sa naissance en janvier 1999, la monnaie
unique entrait dans la vie quotidienne de 304 millions d’Européens.
Et ce n’est que le 1er mars qu’a été mis fin de
la période de double circulation, entre euro et devises nationales.
On peut faire exactement l’exercice inverse, naturellement.
Et si ça doit se faire, ce sera comme ça, parce que c’est déjà
plus compliqué qu’il n’y en a l’air et que le « one-shot » d’un
week-end à rallonge, c’est totalement stressant et source d’importantes
récrimination, comme on l’a vu avec l’Inde (et ses roupies…).
En effet, l’abandon de l’Euro, c’est, pour le pays qui le
décide, la sortie ipso-facto et sans
retour en arrière possible de l’Europe dans sa totalité, de ses traités, ses
règlements, ses institutions.
Or, l’exemple britannique où les royaux sujets de sa très
gracieuse majesté ont toujours gardé leur Livre et la désagréable habitude de
conduire « à l’envers » sur leurs routes, démontre qu’on ne sort pas
de l’Europe en claquant dans les doigts : Il y a tout un travail
considérable de « recadrage » juridique à faire au préalable et
encore, c’est sans compter le rétablissement de « vraies-frontières »
avec postes de douane et de dédouanement, espace Schengen obligeant.
Plus des comptes à apurer (TVA et justement droits de douane
en plus de tout le reste)…
Rien de facile et les britanniques vont en faire la douloureuse
expérience partielle et « allégée ».
Pas les bataves.
En gros, pour sortir, il faut pouvoir être
« gros » et solide. Or, si l’économie néerlandaise est solide, elle
est étroitement imbriquée, intriquée dans celle de l’Europe.
Ce qui n’est pas le cas des autres « gros »
européens, « Gauloisie » et « Ritalie », économiquement,
financièrement, socialement et même politiquement bien trop fragiles.
Seule l’Allemagne-teutonne peut éventuellement le faire sans
trop de dégâts : C’est ce que va découvrir la commission d’étude batave.
En revanche, ils vont aussi découvrir que si les teutons
sortent pour une raison ou pour une autre, là, ils auraient tout intérêt à
accompagner le mouvement et les rejoindre.
Mais naturellement, c’est une expérience qui chavirera les
institutions européennes, la monnaie des « dedans » et aura des
conséquences énormes en Belgique, où les flamants souhaiteront accompagner
leurs voisins du nord, alors que les wallons ne voudront pas : Autant dire
une déchirure de plus du royaume !
Un peu comme la menace écossaise de faire sécession, voire d’envisager
la réunification de l’Irlande…
En bref, une rumeur de plus qu’alimente les eurosceptiques
qui ne savent pas trop compter (l’argent des autres) et s’amuse à caresser dans
le sens du poil leur électorat.
Des questions qui ne devraient même pas exister si l’on était
un responsable politique quelque peu responsable.
Il serait à mon sens plus urgent de mobiliser des neurones
pour réformer, voire refonder une communauté économique, politique et sociale
européenne viable pour tous, y compris pour nos amis grecs (et lusitaniens et hispaniques).
Parce que pour l’heure, même en « Gauloisie-valeureuse »,
la dictature teutonne n’est pas tenable à termes.
Et là, tout le monde le sait déjà…
Alors autant trouver des solutions avant que le bel édifice,
qui a en plus apporté une paix désarmée sur le continent en pleine
guerre-froide, ne s’écroule sous le poids infernal de l’eurocratie pour devenir
« Eurocalypse ».
Mais ce que j’en dis…
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