Le projet européen avance !
Juste un petit post « à l’arrache » en
attendant que « Fifi-le-souteneur » se retire enfin ou non et passe le flambeau
à « Plan B » qui aura fait savoir qu’il est « prêt » à le
recevoir…
C’est qu’il serait temps : Après le 17 mars, et
on est le 3 quand je trace ces lignes, il n’y aura plus de « plan B »
pour la « droâte la plus kon du monde ».
Notez que ce n’est pas vraiment de sa faute, mais
celle de ses électeurs.
Qu’est-ce que vous voulez, on n’a jamais que ce que l’on
mérite et les uns sont tributaires des autres, comme partout ailleurs…
Et dire que pendant ce temps-là « MacRond »
s’étale et étale son programme (on va peut-être y revenir rapidement) et que « Marinella-tchi-tchi »,
tout en s’embourbant au fil du temps, ne fait même plus campagne mais grimpe
encore et toujours dans les sondages d’opinion : Forcément, ses propres concurrents
font son boulot à sa place !
Une campagne complètement dingue, finalement…
Ce qui n’empêche pas l’Europe de tenter de sortir de
son ornière à elle.
Mais là, l’initiative n’est pas le fait des « eurocrates »,
mais d’un « politique », « JC-Bunker » soi-même.
Notez qu’il en est le Président de la Commission et
que c’est dans son rôle politique et logique (un effet du
situationnisme-appliqué).
Que donc, il a présenté au Parlement européen ses
propositions pour relancer l’Union. Mais il va même plus loin : Il considère
son futur Livre blanc comme « l’acte de
naissance » de l’UE, rien de moins, mais sans les Britanniques !
Waouh !
Cinq scénarios pour l’avenir de l’Union : Le 1er
mars 2017, il a présenté devant le Parlement européen, un « Livre blanc »
contenant ses propositions pour relancer le projet européen ou, en tout cas,
tenter de redéfinir ce qu’il devrait être à l’avenir.
Or, on sait déjà qu’il ne briguera pas de nouveau
mandat en 2019, mais d’emblée, il estime que le temps des tergiversations, des
polémiques, des remises en question permanentes et du « shopping » – en
référence au fait que les capitales peuvent décider d’appliquer, ou non, telle
politique commune – a assez duré !
Dans son document sur les cinq scénarios, il ne
retient pas « l’option 6 », celle d’une éventuelle désintégration complète du
projet européen.
Il sous-entend, en revanche, que, faute d’un choix
clair, ce projet pourrait se résumer demain à un marché unique.
Un plan qui n’a évidemment pas la préférence de ce
fédéraliste convaincu, qui n’ignore toutefois pas que certains l’envisagent
sérieusement. C’est donc l’une des options qu’il retient et qu’il soumet
désormais aux chefs d’État et de gouvernement.
À côté du grand – et très improbable – « saut » vers
une Europe fédérale, le président retient trois autres pistes possibles plus à
portée de main.
La première consisterait à maintenir les choses en
l’état : On poursuivrait simplement l’exécution de l’agenda et des projets
actuels en redéfinissant les grandes priorités, comme cela avait été ébauché
récemment à Bratislava par les chefs d’État et de gouvernement.
Au passage, on tenterait de gommer les sujets les plus
conflictuels, comme l’accueil et la répartition des réfugiés.
C’est le format minima.
La deuxième piste est celle de « l’Europe à plusieurs vitesses ».
Un concept maintes fois évoqué – y compris par « Jacquou-Deux-l’Or »
à l’époque où il présidait la Commission (1985-1995) – mais resté depuis toujours
assez flou.
La chancelière allemande l’a pourtant retenu de son
côté il y a quelques semaines et les pays du Benelux ont signé un document
commun reprenant cette idée.
Plus fort, les « bataves »
l’étudient clairement.
La relance pourrait s’opérer soit avec les six États
fondateurs – mais quelle sera le profil politique de certains à l’avenir, et quel
réel degré d’enthousiasme en ressortirait-il pour l’Europe ? – soit par les
pays membres de la zone euro…
Comme celle-ci pourrait devenir à géométrie variable
dans les années qui viennent, c’est un peu une manœuvre « de la dernière
chance » pour cimenter encore mieux l’Euroland, ou… le faire voler en
éclat.
Je ne sais pas : Risqué, à mon sens.
Car deux camps s’affrontent déjà : Celui qui estime
qu’un tel « noyau dur » entraînerait « les frileux et les réticents »,
et celui qui pense qu’une telle évolution ne ferait que creuser le fossé entre
les plus déterminés et ceux qui, à l’est ou au sud, traînent déjà les pieds…
On rappelle que lors d’une récente conférence devant
des universitaires belges, M. « Bunker » a paru s’aligner sur la
position de la chancelière allemande. Mais, en dit son entourage « on l’a mal compris. Ce scénario ne lui
apparaît pas comme totalement négatif, mais pas idéal non plus ».
Car le but du président est, avant tout, de maintenir
à tout prix l’unité des Vingt-Sept.
C’est là qu’il considère qu’en réalité, il s’agit de «
l’acte de naissance » de l’Europe
sans les Britanniques, qui eux ont voté pour quitter l’Union.
Rien de moins.
Car la Commission insiste sur le fait que le Brexit
est, désormais, « un problème pour les
experts », les technocrates qui, sous la conduite de « Michou-Barre-niée »,
devront le régler soit par un accord à l’amiable, soit par un « hard Brexit ».
Dès lors, Bruxelles veut considérer que le débat n’est
plus politique et ne doit donc pas entraver la réflexion sur l’avenir de l’UE.
La troisième et dernière piste évoquée par « Bunker »
est dite, dans le jargon bruxellois, « more
or less » (« plus ou moins »). Les Européens décideraient des domaines à
conserver au niveau communautaire et de re-transférer les autres aux États membres.
Mais les politiques à mener en commun seraient approfondies, vigoureuses,
exemptes de conflits.
Et pourquoi pas ?
Une certitude, aucun des scénarios ne fait référence à
la nécessité de nouvelles institutions ou d’une modification des traités.
Bruxelles a compris – peut-être un peu tard – que de nombreux référendums ou
élections récents ont surtout servi d’exutoire à tous les citoyens soit
hostiles, soit critiques à l’égard de la construction de l’Europe jusqu’à la
faire « chavirer ».
Dès lors, la Commission espère convaincre ceux-là en
publiant, dans la foulée de son Livre blanc, cinq projets au cours des
prochains mois.
Ils concerneront seulement les effets de la
mondialisation, le social, la défense, l’avenir financier de l’Union et, enfin,
l’union économique et monétaire uniquement.
Le but ? « S’adresser
à ceux qui souffrent ou se demandent ce que fait l’Europe. ».
Alors qu’il devrait et sera mis en exergue ce qu’elle
réalise, dans le domaine social notamment, qui est souvent occulté par tous les
gouvernements nationaux.
Effectivement, il est constant que d’importantes
enveloppes budgétaires sont allouées aux traitements des problèmes sociaux des
membres de l’Union et au « lien-social ».
En « Gauloisie-récipiendaire », vous ne le
voyez pas : Ces budgets sont alloués aux régions qui sont particulièrement
pointilleuses quant à leur redistribution aux acteurs-terrains, dont la CNAF
(mais également aux départements).
S’en est même scandaleux dans la mesure où les règles
d’élection à leur bénéfice restent claires et communes à toute l’Europe, alors
que la « technocratie-régionale » accumule les procédures et procédés
pour y accéder : Il manque toujours un papier, un formulaire, un délai
dépassé, abusant ainsi de son « pouvoir de chefaillon ».
Je vous l’ai déjà indiqué pour avoir suivi, dans une
autre vie, le parcours de cet entrepreneur qui se convertissait dans « l’aide
à la personne » sous franchise nationale avec un « dossier-béton »…
Il a dû commencer sans agrément pourtant obligatoire pour ce type d’activité,
délivré par le Conseil Régional.
Par exemple, pour avoir l’agrément, il fallait un
local adapté. Mais pour avoir un local adapté, il fallait un local pris à bail,
l’adapter et se faire contrôler.
Or, pour payer un local loué et l’adapter (par voie d’emprunt),
il fallait avoir un début d’activité… et pour avoir un début d’activité, il
fallait un agrément !
Le plus drôle (enfin, façon de parler…) c’est qu’après
avoir siphonné tous ses fonds propres, plus ceux de sa famille, être finalement
« en règle », il lui a fallu patienter trois séances dudit Conseil
qui, soit ajournait ses réunions, soit n’avait pas le temps de délibérer sur
son agrément…
Plus généralement, Bruxelles va donc tenter de se
démarquer de son discours technocratique en affirmant que ce qu’elle propose
sera « concret, tangible », et non
limité à une réflexion issue de centres d’étude ou autres think-tanks.
Finalement, « Bunker », en voulant forcer
les pays membres à assumer des choix européens clairs, entend être celui qui
contribuera à esquisser l’avenir pour les dix années à venir.
Il espère également et visiblement, faire taire toutes
les rumeurs et ballons d’essai sur son éventuelle démission.
Et, même s’il n’affirme pas clairement sa préférence
pour l’un ou l’autre des scénarios qu’il ébauche, de reprendre la barre d’un
navire soumis à rude épreuve depuis plusieurs mois.
Figurez-vous que je suis personnellement ravi de la
démarche, même si je me souviens encore d’un « livre-blanc » passé
qui avait mis en transe l’euro-sphère dans les années 90.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, une partie
seulement des mesures qui y étaient inscrites sont devenues des réalités d’autres
ont été abandonnées.
Mais l’ensemble a finalement changé nos quotidiens et
il reste encore bien des choses à faire pour l’améliorer…
En attendant que le peuple « Gauloisien-de-Gauloisie »
se donne de vrais candidats à la prochaine élection du mois d’avril, je
constate que l’Europe avance et veut avancer, ce qui me réjouit le cœur (et peut-être même les projets de « l'Ami-Râle » et de ses « clippers-sociaux » : Clin d'œil.) !
Nous y reviendrons vous dis-je car pour l’heure, je parcoure les autostrades-ritales en tous sens entre mes chantiers vénitiens, mes locaux précaires, les clients de « mon Boss-à-moi » et mes « missions-locales ».
Nous y reviendrons vous dis-je car pour l’heure, je parcoure les autostrades-ritales en tous sens entre mes chantiers vénitiens, mes locaux précaires, les clients de « mon Boss-à-moi » et mes « missions-locales ».
Ce qui laisse assez peu de temps pour vous faire des
posts intéressants : Veuillez m’en excuser.
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