Passer de l’euro au franc, pas si simple
Il était temps :
On se penche enfin sur les effets économiques et financiers sur un des « points-forts »
du programme de « Marinella-tchi-tchi » : Sortir de la zone euro…
Personnellement,
ça me fait marrer, tellement c’est déjà manifestement complexe pour nos voisins
d’Outre-Manche qui pourtant n’étaient pas dans l’Eurozone pour avoir gardé
depuis toujours leur Livre-Sterling à l’effigie de leur royale et très
gracieuse Majesté. Pour eux, il s’agit seulement de sortir de l’Europe, de ses
institutions, de ses règlements, de ses traités commerciaux, douaniers, etc. et
de revoir l’ensemble de ses relations internationales avec ses voisins
immédiats.
C’est simple,
ils ne sont pas encore sortis, vont seulement faire jouer la clause de l’article
50, des mois et des mois après le « Brexit », pour seulement entamer
une période transitoire de 24 mois au terme de laquelle ils sortiront
réellement et définitivement.
Et « Marinella-tchi-tchi »
veut claquer la porte en claquant dans les doigts ?
Hérétique !
D’autant qu’elle
conditionne désormais cette sortie, non pas par la voie parlementaire – qu’elle
n’aura pas, puisqu’elle est bien consciente qu’elle n’aura pas de majorité
parlementaire, ni à l’Assemblée nationale, ni au Sénat – mais par la voie
référendaire.
Plus simple,
plus court, plus facile, à condition d’avoir l’autorisation parlementaire de
pouvoir organiser ce référendum qui modifierait la constitution et quelques
traités, ce qui n’est pas joué d’avance…
De toute façon,
le peuple qui l’aurait élue ne veut pas sortir, à presque 4 personnes sur 5 (en
fait plus de 7 sur 10).
Mais admettons
qu’après une vaste et bonne campagne qui vanterait les mérites d’un retour au
Franc (Poincaré, Pinay ou Thermidor, on ne sait pas encore), elle obtienne une
majorité pour ce faire, encore faudrait-il entrer dans le processus dudit article
50, passer par la caisse effacer les ardoises du pays – probablement avec des
impôts nouveaux et exceptionnels, et vous savez que le provisoire a tendance à
durer outre-mesure en « Gauloisie-hexagonale » – ce n’est jamais qu’une
étape vers un retour effectif à une monnaie nationale « autonome »
qui peut durer elle aussi, des mois et des mois.
En un mot
comme en cent, un long travail stressant de préparation.
D’autant quand
on songe au « boulot » qu’il a fallu fournir pour qualifier et entrer
le pays dans l’Euro.
Il a fallu un
traité après un référendum qui a clivé le pays en mode « transversal-des-partis »,
inventer le passage de l’ECU vers l’Euro, puis basculer vers la disparition du « franc-gauloisien »
et en assumer les conséquences qui se sont étalées sur plusieurs années :
Quoiqu’en disent tous les « sachants », l’opération a généré une
perte de pouvoir d’achat du citoyen lambda, qu’il se refusent à qualifier d’inflation,
mais qui était bien réel.
Logique en
plus : Une étiquette de prix affiché à 10 balles, ça donne 1,52449 euros.
Personnellement, je suis commerçant-détaillant, je passe immédiatement à 1,53
euros, et puis comme j’en ai ma claque de rendre la monnaie de 2 centimes d’euro,
je vais dans une seconde étape à 1,55 €.
Soit « mécaniquement »
un prix de 1,67 % supérieur du jour au lendemain, et tout le monde n’y voit que
du feu…
Et c’est
autant de moins dans les portemonnaies du Smicard.
Imaginez donc un
peu l’opération inverse, d’autant mieux qu’elle s’étalera sur plusieurs années
au fil de la dévaluation de la nouvelle monnaie…
Un débat doit
donc s’ouvrir entre les partisans de la sortie de l’euro et ses opposants sur
les conséquences d’une telle décision. Un débat déjà obscurci par le recours à
des arguments spécieux et des affirmations inexactes. Alors qu’on devrait demander
à ce que les problèmes juridiques et financiers que soulèverait cette sortie de
l’euro soient clairement analysés.
On rappelle
donc que le passage du franc à l’euro en janvier 2002 et le retour éventuel de
l’euro au franc, proposé par plusieurs candidats à la présidentielle, parce qu’ils
viennent peut-être d’horizon différents, mais ils sont nombreux sur la ligne de
départ (« As-linoléum », « Dupont-Gnangnan » et « Mes-Luches »
dans son plan « B »), ne
sont pas des opérations exactement symétriques en dépit des apparences.
Revenons au 1er
janvier 2002. La « Gauloisie-ambitieuse » abandonne sa monnaie
nationale et choisit l’euro. À cette date, le franc a juridiquement disparu.
Les billets en circulation libellés en francs ont été échangés contre des
billets libellés en euro, au taux de change de 1 euro pour 6,55957 francs.
Les billets et
pièces en francs ont pu être utilisés pendant une période de transition de deux
mois (jusqu’au 17 février 2002). Ils étaient échangeables à un guichet de la
Banque de France jusqu’au 7 février 2005 pour les pièces, et jusqu’au 17
février 2012 pour les billets.
En revanche,
tous les comptes en monnaie scripturale (comptes de dépôt et d’épargne…),
toutes les écritures comptables, toutes les cotations boursières à Paris-sur-plage,
toutes les créances et les dettes ont été, à la date du 1er janvier
2002 – automatiquement et sans que l’on puisse s’y opposer – transformées en
écritures en euros, au même taux de change.
Je vais vous
dire : En 1999, j’ai même monté une société au capital social directement
libellé en euros. C’était légal, alors pourquoi me gêner ?
En revanche,
si j’ai tenu la compta en euros, mes déclarations fiscales et sociales étaient
libellées en franc…
Pas grave :
Les télé-déclarations n’existaient pas, on se tamponnait le tout à la mimine et
au « blanc-couvrant ».
Dans le cas
envisagé d’un retour au franc comme monnaie légale et abandon par la France de
l’euro, la situation serait bien différente. Si le franc a disparu le 1er
janvier 2002, l’euro, lui, continuera d’être utilisé par plusieurs pays, au
moins quelques années. Pour les gauloisiens-nationalistes (et les autres
patriotiques et Gaullistes), il deviendra une devise étrangère.
Les
conséquences, forcément, en sont donc différentes, l’Euro n’étant alors rien d’autres
que le Dollar européen, la Livre anglaise ou le Forint hongrois.
Très
probablement, et par mesure de simplification, il serait convenu que le franc
(nouveau) serait égal, à la date de la décision, à un euro.
Supposons, pour
fixer les idées, que l’opération d’abandon de l’euro intervienne au 1er
janvier 2018. À cette date, les billets libellés en euros commenceraient à être
retirés de la circulation et seraient progressivement échangés contre des
billets en francs (1 euro =1 franc), probablement imprimé à l’effigie de la
famille « La-Peine » (mais ce n’est qu’une hypothèse de ma part,
parce que c’est un « truc » qui me brulerait les doigts.
Notez que
personnellement, redevenu « touriste-ritalien » ou monégasque en mon
pays, j’aurai une carte Visa en Euro et une MasterCard en dollar. J’aime bien
le dollar américain, il est accepté partout au monde, même en URSS qui s’en
gavait…
La monnaie
scripturale suivrait le même schéma au 1er janvier 2018 : Les
comptes de dépôts et d’épargne, les écritures comptables, les cotations
boursières à Paris-sur-plage seraient libellés en Francs sur la base de 1 franc
=1 euro, donc sans modification de la valeur faciale.
Qu’en
serait-il des créances et dettes non échues ? Le fait que le franc devienne la
monnaie légale en France ne change pas la dénomination des créances et des
dettes non échues : Il n’est pas interdit de détenir des actifs en devises
étrangères.
Dans ces
conditions, si les titulaires d’une créance en euros choisissent de conserver
cette devise, seul le franc ayant cours légal, le remboursement de la dette, au
moment contractuellement prévu, devra se faire par la contrepartie en francs du
montant en euros.
À cette date
contractuelle, le taux de change du franc ne sera pas nécessairement de un
franc pour un euro…
Et affirmer le
contraire reste une hérésie.
Le pays s’est
endetté en euro à hauteur de 2.000 milliards et de l’ordre de 60 % auprès de
prêteurs étrangers. Il remboursera donc en euro ces 1.200 milliards.
S’il avait
emprunté en dollars, pareil : Le Trésor-pue-blique aurait remboursé en
dollars ; en barriques de vin, pour un retour en barriques de vin ;
en Yuan, pour un retour en Yuan, etc.
Il n’y a que
les comptes nationaux, ceux des résidents, libellés automatiquement en franc,
qui seront remboursés en franc.
Pour tout vous
dire, la masse monétaire libellée en franc-gauloisien serait notablement
inférieure à celle de l’euro. C’est donc un marché (de change) nettement plus « spéculable »
qu’avec la masse monétaire d’un continent entier (qui plus est représentant 30
% des masses de change dans le monde qui changent de main tous les jours).
La
gauloisie-monétaire, c’est à peine quelques pourcents de la masse des échanges
quotidiens mondiaux, moins que la Livre-Sterling.
Une solution,
pour paraître plus gros et maîtriser la valeur de la monnaie, pourrait être de
mettre en place un substitue à l’euro avec une nouvelle monnaie commune (à
partager par exemple avec les principautés d’Andorre, de Monaco, je ne sais pas…).
Notez que nous
avons aussi « un empire » avec le franc-CFA et le franc-CFP qui ont
toujours cours : Le soleil ne se couche jamais sur ceux-là réunis…
Mais pour
mettre en place une monnaie commune, faut-il d’abord quitter l’euro (monnaie
unique) et accessoirement trouver des partenaires avec lesquels créer cette
monnaie commune !
À partir de
cette analyse théorique, il faut alors distinguer deux hypothèses très
différentes de sortie de l’euro.
Dans le
premier cas, la « Gauloisie-hexagonale » renonce à l’euro, revient à
une monnaie nationale, le franc, mais respecte ses engagements à l’égard des
prêteurs nationaux et internationaux.
Nul ne doute
qu’une décision de sortie de l’euro et le retour au franc se traduirait par une
dévaluation de fait de la monnaie nationale. Ce point n’est contesté par
personne, et c’est même l’objectif affiché des partisans de la sortie de
l’euro.
Ce qui reste
sujet à débat est le montant de la dévaluation : 10 % sont certainement un
minimum ; le maximum dépend de la confiance qu’inspirera le nouveau
gouvernement aux marchés financiers.
Pour tout vous
dire, il n’inspire déjà aucune confiance…
Dans un tel
cas, la dette publique, exprimée en francs, serait donc facialement et
automatiquement augmentée d’au moins 10 %, tant en stock (soit 2.200 milliards
de francs au lieu de 2.000 milliards d’euros) qu’en coût annuel (intérêts),
soit 50 milliards de francs au lieu de 45 milliards d’euros.
Pour un PIB au
mieux similaire, identique à ce qu’il serait sans sortie de l’euro.
Simultanément,
la charge annuelle d’intérêts (en euros ou en francs) serait accrue, car le
rendement demandé par les investisseurs est plus important pour une dette
libellée en devise nationale qu’en devise stable. Le gouverneur de la Banque de
France avance ainsi une augmentation de la charge d’intérêts de 30 milliards
d’euros… à rajouter, pour un total de 80 milliards d’euros, soit 88 milliards
de « franc-dévalué » !
Une explosion
qu’on retrouvera instantanément dans les comptes publics et donc sur votre
feuille d’impôt.
Dans la
deuxième hypothèse, la plus fréquemment avancée tant à gôche qu’à l’extrême
droâte, la sortie de l’euro s’accompagnerait de la décision de rembourser en
francs la dette de l’État (le cas de la dette des collectivités locales et
autres institutions publiques n’est pas tranché, mais elle suivra probablement
le même cheminement). Les entreprises, pour leur part, continueront à honorer
leur dette dans la devise initiale pour ne pas perturber leur image sur le
marché et ça va leur coûter « chaud ».
Quand on dit «
rembourser en francs sa dette en euro », on veut dire qu’une dette de 100 euros
serait remboursée 100 francs (alors même que, sur le marché des changes, le
cours du franc ne serait plus de 1 euro, mais de 0,90 ou 0,80 euros).
Ce qui revient
à dire, si c’était possible sur les marchés internationaux, que le pays « fait
défaut » sur la différence.
Une hypothèse
déjà avancée, puis reculée, par « Deux-noix-Âme-mont », qualifiée de
parfaitement et totalement irresponsable par toute la classe politique et
nombre de « spécialistes » unanimes.
Dans une telle
hypothèse, pour y voir clair, il faudra répondre avec précision à quatre
questions :
– Le Trésor
peut-il aujourd’hui décider de rembourser en francs sa dette en euro (ou en
n’importe quelle monnaie : dollar américain, yen, livre sterling…) ?
La réponse est
oui pour les résidents (votre épargne, vos assurances-vie qui seraient ruinées),
elle est négative pour les créanciers étrangers…
– Le vote
d’une loi par le Parlement Gauloisien donnerait-il le droit au Trésor de
rembourser en francs sa dette en euros ?
Probablement.
Mais en pratique, on se heurterait au même problème de droit international.
Voyez donc ce
qu’il en coûte à « Chavez-bien-le-dire », à l’Argentine, au Brésil.
Et encore, le
premier et le dernier des pays cités vendent du pétrole, libellé… en dollars
américains…
Les partisans
de cette solution vous citeront le cas islandais, candidat repenti à l’intégration
de l’euro, qui a fait défaut. Et s’en sort aujourd’hui plutôt bien.
À deux
remarques de taille près : Le défaut était « bancaire » et pas
étatique ; et l’Islande pèse 300.000 habitants, par 66 millions.
– Quelle
serait la conséquence d’un remboursement en francs d’une dette en euros ?
Là, on entre
dans le domaine de l’imaginaire (racine carrée de – 1, les nombres
irrationnels)…
Personne ne
connaît la réponse puisque ça n’a jamais été fait. Mais dans le meilleur des
cas ça conduit à une dévaluation dramatique de nos créances, puisque c’est l’effet
recherché paradoxalement par les tenants de cette solution.
Je dis « paradoxalement »,
parce qu’ils veulent dévaluation pour « mieux exporter » devenir enfin
compétitifs, mais c’est sans compter que si « la machine » irait
mieux (ce qui reste à démontrer), du même coup on dévalue sur les marchés
internationaux les créances détenues sur le « Trésor-gauloisien » :
Comme il vient d’être dit, un « défaut partiel ».
Or, qu’on
compte bien : Entre la Grèce qui pourrait faire défaut sur 200 milliards d’euros,
ce qui a des conséquences dramatiques autour d’Athènes et la mer Égée pour les
populations autochtones (– 7 % de croissance… négative au total, creusant
encore plus le ratio dette/PIB) et un pays comme la « Gauloisie-failliteuse »
et ses 2.000 milliards de dettes publiques, vous imaginez bien que les dégâts
sur la finance mondiale n’ont pas du tout la même envergure, ni même les mêmes
conséquences ;
– Le
financement de l’État par la Banque de France serait-il une solution ?
Cela revient à
se demander si la sortie de l’euro est une solution à la dette publique. Mais
là, on connaît la réponse : Bien sûr que la BdF peut demain imprimer
autant de monnaie scripturale ou fiduciaire que le gouvernement le veut bien.
Elle l’a fait
jusqu’en 1976. Elle peut le refaire, d’autant que c’était sa mission première
(et même essentielle) quand elle a été créée par le « Cousin-Napoléon »
(celui qui a réussi et repose aux Invalides dans son septuple cercueil entouré
de ses maréchaux).
Mais à l’origine,
les armées impériales portaient des valeurs de la République partout en Europe
et depuis bien longtemps, ce n’est plus le cas.
Si la BdF se
remet à le faire, ce sera entourée d’un « mur de la honte » pour
protéger notre patrie affamée.
Affamée, parce
que plus rien n’y entrera, et en conséquence, plus rien ne pourra en sortir aisément.
Autrement dit,
les exportations, loin d’être boostées pourraient bien ne pas profiter de l’aubaine
d’une « dévaluation-compétitive » et forcée.
Alors donc,
réfléchissons-y avant de voter.
Certes, l’euro
est inadapté pour les pays du « Club-Med » (Gauloisie, Hispanie,
Lusitanie, Ritalie, Hellénie) et l’Helvétie (et quelques autres) se portent pas
si mal face à l’Euro, sans y être jamais entré : C’est un constat.
Et au sein de
la zone euro, c’est l’Allemagne et quelques-uns de ses partenaires directs qui
s’en portent le mieux, puisqu’elle a détruit le tissu industriel de ses
concurrents de l’eurozone grâce à ses réformes passées, celles que personne n’a
eu le courage de faire en « Gauloisie-universelle ».
En témoignent
à la fois ses excédents publics, mais tout autant les excédents indécents de sa
balance commerciale, en rappelant que 60 % de son commerce extérieur se fait
avec ses 26 autres partenaires européens.
C’est donc la
Teutonie qui doit sortir de l’euro (et l’ancienne zone du mark), pas les autres
(même si ce pays n’y a aucun intérêt).
Et là, ça
change tout (ou presque).
Mais on n’en
est pas là et on prend une fois de plus le problème à l’envers à l’occasion de
la débauche de démagogie propre à nos campagnes électorales, puisque ce n’est
plus un problème d’Europe, mais un problème proprement teuton : Ils s’enrichissent
sur le dos de tous les autres (grand bien leur en fasse), mais sans aucune contrepartie.
Dommage, une
fois de plus, de mal poser le problème : Cela mène immanquablement à des
solutions catastrophiques.
Pourriez vous - le temps d'une campagne électorale - arrêter de prendre vos désirs pour des réalités et de nous faire prendre des vessies pour des lanternes?
RépondreSupprimerExtrait de la Constitution : "L'indépendance Nationale appartient AU PEUPLE qui l'exerce par l'intermédiaire de ses représentants OU par la voie du REFERENDUM".
C'est quand même clair, Nom de Dieu!
Bon et alors ?
SupprimerEst-ce que l'indépendance nationale peut décider demain que le soleil se lève à l'ouest et se couche à l'est ?
Ca n'a pas de sens, n'Est-ce pas.
A moins que vous vouliez encore dire autre chose...
Ah oui : Que les faits sont têtus, peut-être !
Comme quoi, même pendant la campagne électoral vous êtes le premier à dire n'importe quoi et vous y tenir !
Merci pour la démonstration !
I-Cube
Ne dites pas que la France ne peut pas sortir de l'euro! Dites que cette sortie aura un coût mais pas qu'on ne peut pas! Sinon, indirectement, par réaction, vous apportez des voix à Marinella-qui-chie-qui-chie!
SupprimerBien sûr que non !
SupprimerVous connaissez mon point de vue qui date d'avant l'antiquité (vous n'étiez pas né...) qui est que ce qu'un cerveau peut faire, un autre peut le défaire.
Il en va de même pour la monnaie d'usage, bien sût.
Mais comme vous le notez, cette décision est suicidaire.
Je vais même au-delà : L'entrée de l'Euro, Maastricht, c'était une konnerie. Mais j'ai été minoritaire ce jour-là...
Avec ça, on s'est tiré une balle dans le pied, on accéléré la destruction de nos emplois, de nos usines, de nos déficits, notre balance commerciale et fait croître notre endettement faramineux.
Ce sont des constats de pur fait.
La sortie de l'euro, maintenant est désormais, parce que c'était un piège, un miroir aux alouettes, ce serait tirer une autre balle dans le pied valide et accroîtrait no déficits, notre endettement, la destruction de nos emplois et usines et plongerait notre balance commerciale dans l'hécatombe déficitaire.
Suicidaire, d'autant plus qu'il faudra assumer une inflation galopante qui ruinera tout le monde et tout ce qui a encore un peu de valeur.
Et vous le reconnaissez vous-même.
Ce n'est pas comme ça qu'il faut faire : Il faut réduire notre train de vie étatique, trop lourd, trop de monde qui y bosse, contra pas assez qui ont des emplois marchands (si j'ai bien compris, guère plus de 16 millions de personnes sur 66 millions, 44 d'électeur et même pas 17 millions de contribuables...)
Comment voulez-vous s'en sortir ?
Redresser notre balance commercial, donc s'ouvrir "aux autres" et non pas dresser des barrières douanières.
Réinvestir dans l'investissement productif (avec quel argent qui ne soit pas du vent ou de la monnaie de singe) et arrêter de financer n'importe quoi avec de l'argent qui n'existe pas et qui est piqué dans la poche du citoyen : Je l'ai toujours dit, figurez-vous !
Et faire tout ça avec les outils, les seuls outils dont nous disposons, pas en changeant de monture devant l'obstacle : Vous allez vous casser la gueule !
Alors certes, je vous entend d'ici là : "quand on veut on peut". Mais il faut savoir quand le faire pour ne pas aller au mur, SVP.
Et là, ce n'est manifestement et objectivement pas le moment.
Point-barre.
Bien à vous.
I-Cube
Un nombre "imaginaire" n'est pas plus imaginaire qu'un nombre réel! Un nombre irrationnel n'existe pas plus qu'un nombre rationnel ... Le nombre "rationnel" est appelé ainsi car il peut s'écrire comme étant le "ratio" de deux nombres entiers. Il existe des nombres (parce qu'on les a créés!) qui ne peuvent s'exprimer par le ratio de deux nombres entiers. Ainsi, on DEMONTRE qu'il est impossible d'exprimer la racine carrée de 2 par le ratio de nombres entiers. On a trouvé commode de les appeler "irrationnels".
RépondreSupprimerLes nombres "réels" ne sont pas plus réels que les nombres "imaginaires"! Ces derniers ont été créés par un jeu d'écriture ... Les nombres "réels" négatifs n'ayant pas de "racine carrée" (par définition), on a inventé des nombres dont le carré était négatif. On les a appelés "imaginaires" par pure convention ...
(i)x(i) = -1 ... DONC (a)+(i)x(b)= (a) x (a) + 2i x a x b - b x b ... Il a fallu inventer une écriture particulière.
Merci infiniment pour ces précisions toutes... sémantiques !
SupprimerCa fait plaisir quand vous dites des choses rationnelles
Merci pour la démonstration !
I-Cube