Des lèvres parfaites selon la science
Tout-à-fait par hasard, je tombe sur une étude
américaine récente qui dévoile le type de lèvres qui se rapproche le plus de « la
perfection ».
Vous savez, « Lilou » du « cinquième
élément », la femme-parfaite…
Tu parles que mon nerf-honteux se met immédiatement en
alerte maximum, type « rouge-cramé », moi le grand spécialiste du
baiser enflammé qui a « goûté » tant de lèvres avec délectation et
plaisir assumé et renouvelé.
Et pas que les lèvres-buccales d’ailleurs, mais ce
serait hors sujet, puisque les « gamins-ricains » n’étudient jamais
que celles-là : Dommage !
Alors quid ?
Des lèvres plutôt « charnues » comme celles
d’Angelina Jolie, qui laissent espérer mille et une choses somptueuses, ou « pulpeuses »
(et trafiquées) comme celles de Kylie Jenner prévenant d’autres sublimes
moments de « goûtage », à moins que ce soient celles en forme cœur
comme Rihanna…, pleines de promesses de sensualité.
Pour les ordinateurs, à quoi ressemblent vraiment les
lèvres parfaites ?
Et pour le découvrir, les chercheurs de l’Université
de Californie ont réalisé une étude sur plus de 400 participants, publiée en
février 2017 dans le magazine scientifique américain JAMA Facial Plastic
Surgery.
Allons bon : Sur 400, combien sont-ils à avoir
goûté la sucrerie-sublime d’une paire de lèvres d’où surgissent des mots
tendres, des mots d’amour, des mots de tous les jours qui nous enchantent à
chaque fois qu’ils sont prononcés ?
Sur 400, combien d’imberbes et de boutonneux ne sont
jamais allés explorer la face cachée d’une bouche, de sa dentition, du goût de
sa salive, et celui d’une langue qu’abritent ces divines lèvres ?
Combien de puceaux, combien de pervers, sachant qu’il
y a forcément 4 % d’asociaux pour qui ce n’est qu’une « cible », une
passade, une conquête, un numéro, un fantasme, une étape vers une conquête plus
… complète ?
C’est qu’on ne cause là que des lèvres féminines :
Le goût des femmes qui se laisseraient conquérir par une paire de lèvres
masculine (ou non d’ailleurs) est complètement laissé de côté…
Parce que dans un premier temps, les chercheurs leur
ont montré de nombreuses photos de lèvres de jeunes femmes, et leur ont demandé
de noter chacune d’entre elles sur une échelle de 1 à 10 (1 étant le moins
attrayant et 10 étant le maximum).
Ensuite, ils ont montré aux participants des photos dans
lesquelles les lèvres supérieures et inférieures ont été modifiées séparément,
pour les aider à mesurer leur taille « idéale ».
Résultat ?
Les chercheurs ont constaté que les participants
préféraient les lèvres environ 50 % plus grandes que la norme.
Attention, quant à leur épaisseur seulement.
Comme si la taille d’une bouche, par rapport au reste
du visage, au moins en largeur, n’avait aucune importance !…
Parce que bon, il existe des « grandes gueules »
qui sont des appels à la luxure, et des bouches en « kul-de-poule »
qui sont autant d’appels à la fornication échevelée.
Il y a des bouches et donc des lèvres droites et d’autres
qui suivent l’arrondi du visage, de la mâchoire.
Il y a des lèvres qui ont leurs commissures « qui
tombent » vers le menton, d’autres non.
Et puis certaines commissures sont « avalées »
sur les bords par l’ouverture buccale comme si la bouche était trop grande pour
ces lèvres-là, alors que d’autres vont jusqu’au bout comme des cils, parfois
rehaussées comme d’une microscopique virgule…
Bref, un concert infini de variances et variétés qui
font les délices de l’œil-expert éduqué par le nerf-honteux, participant aux
charmes du moment présent et à venir.
Et tout cela est parfaitement ignoré par « les
chercheurs »…
Eux notent que leurs « testeurs » préfèrent
également quand la lèvre inférieure est deux fois plus épaisse que la lèvre
supérieure.
Pas très loin du « nombre d’or » qui est
égal à 1,6180339…
Je ne sais pas pourquoi, mais pourquoi pas…
Un peu comme celles des top-modèles Miranda Kerr et
Alessandra Ambrosio (en disent-ils), qui se rapprochent le plus de la « perfection »,
selon la co-auteur de l’étude, Natalie Popenko (que je vous laisse juge de ses
dires, puisqu’elles… n’y sont pas encore !).
En bref, des lèvres naturelles, souligne l’article que
j’ai eu sous les yeux.
Pour ma part, je trouve que c’est quand même complètement
kon d’omettre totalement le dessin de la lèvre supérieur : Parfois elles
sont droites, la « marque des anges » sous le nez à peine dessinée,
parfois elles sont en « M », plus ou moins évasé, plus ou moins
accentué, plus ou moins prononcé.
Et on ne dit rien de la hauteur de la base du nez par
rapport au sommet de cette lèvre supérieure (là où me pousse la moustache).
Parfois il est étroit, parfois et inversement quand le
nez est court (ce qui le rapproche en général de l’angle « idéal » de
106° chez une femme), ou quand la dame est prognathe, ou brachycéphale, il est
large, mais pas nécessairement.
Et inversement, mais pas forcément quand le bas du
visage, le menton, dessine un triangle plus ou moins prononcé depuis les pommettes osseuses du visage qui soulignent le dessin des yeux.
Idem de ne pas voir le charme utile, qui va souvent
avec des lèvres charnues, mais pas toujours, d’une lèvre inférieure en demi-lune,
plus ou moins prononcée.
Pas un mot non plus sur les paires de lèvres, quelle
qu’en soit la forme, l’épaisseur, la largeur, posées trop près ou trop loin du
menton.
En toute logique d’esthétique, on sait qu’un visage « harmonieux »
se compose en trois parties égales : La distance du sommet du front aux
sourcils = la distance des sourcils à la base du nez qui est égale à la distance
de la base du nez à la base du menton.
Et plus précisément, la distance de la base du nez au
milieu des lèvres est égale à la moitié de la distance du milieu des lèvres à
la base du menton…
D’ailleurs, quand on dessine un arc de cercle ayant
pour centre le tragus auriculaire de l’oreille du profil d’une personne, il est
possible de différencier 3 angles distincts : Du sommet du front aux sourcils
(angle 1) ; des sourcils à la pointe du nez (angle 2) ; et de la pointe du nez
au menton (angle 3) où on doit pouvoir retrouver la « proportion divine »
en rapportant la somme des angles 1 et 2 sur la mesure de l’angle 3…
On sait par ailleurs qu’au moins 25 % de la population
a des proportions proches ou identiques à la « Proportion divine »
sur au moins la moitié des proportions à étudier, et que 75 % d’une population préfèrera
la forme « dorée » à toutes autres formes de visage.
Car tout le charme, tient aussi – même si c’est « hors-sujet » – à trois autres proportions : La longueur du visage sur la largeur du visage, la largeur de la bouche sur la largeur de la base du nez et, mais c’est plus éloigné des lèvres, la distance entre les pupilles et la distance entre les sourcils.
Car tout le charme, tient aussi – même si c’est « hors-sujet » – à trois autres proportions : La longueur du visage sur la largeur du visage, la largeur de la bouche sur la largeur de la base du nez et, mais c’est plus éloigné des lèvres, la distance entre les pupilles et la distance entre les sourcils.
À chaque fois, on peut retrouver le « nombre d’or »…
Gage de « perfection » ignoré dans cette
étude « scientifique »…
Et alors ensemble nul quant à « l’encadrement »
de la bouche… C’est que les rides autour des lèvres sont d’un immense charme
quand elles sont joliment posées autour d’une bouche, voire ornant l’orifice buccal
de fossettes (parfois unique, d’un seul côté) plus ou moins prononcées,
fugaces ou tenaces, qui rajoutent souvent à l’incandescence du moment.
On peut y trouver des « plissés du soleil »
(ou « plissés solaires » ou « rides péribuccales »), une
jolie expression qui vient d’une des plus belles mimiques du visage d’une dame :
Son sourire !
Le soleil représente le sourire et les rides autour de
la bouche correspondent aux rayons.
Les « plissés du soleil » sont nettement
plus flatteurs que les rides dites « d’amertume ».
Ces rides-là s’étendent des coins des lèvres au menton
reflètent des expressions très négatives à l’instar du dégoût et de l’amertume.
Les femmes qui sourient beaucoup peuvent également
constater l’apparition très tôt des rides « naso-labiales » ou de « sillons
naso-géniens ». Elles désignent la zone qui relie le nez aux coins de la
bouche. Ce sont des rides verticales de relâchement cutané descendant des ailes
du nez vers le coin de la bouche.
On ne dit d’ailleurs rien du rapport proportionnel de
la longueur de la bouche et de la largeur de la base nasale : Un nez
étroit et une bouche vaste n’a pas le même effet sur la « perfection »
recherchée qu’un nez large et une bouche étroite.
Et il y a un rapport « idéal » entre les
deux, le fameux « nombre d’or » ci-dessus exposé.
D’autres types de rides peuvent venir enrichir le
panorama d’une bouche et de ses lèvres.
Les rides autour de la bouche peuvent également être
désignées sous le nom de « rides du fumeur », dites aussi « ride
code-barres ».
D’ailleurs, ce n’est pas dit dans cette étude, mais
les lèvres ont presque toutes leurs propres rides, en général en « code-barres ».
Ce qui rajoute aux charmes car elles apparaissent très
jeune, sauf chez les bébés et disparaissent dans les lèvres « botoxées »
ou refaites.
Quoique…
Bref, je suis ressorti un peu indigné qu’on puisse
payer des gens qui étudient encore et encore ce que les esthéticiens et « ciennes »,
les visagistes et les chirurgiens et quelques experts en chose féminine tel que moâ-même, connaissent depuis des décennies pour en dire
si peu.
Ce qui me chagrine, ce sont les futurs « poupées-de-charme »
qui vont forcément répondre à ces attentes et critères.
Les premiers « sex-robots » sont japonais et
déjà armés d’yeux « mi-bridés », pas trop pour faire un peu « occidental »
(exotique chez les nippons), mais assez pour faire asiatique.
Et bien sûr leurs lèvres seront stéréotypées : Un
désastre à venir !
Comme le reste.
Restera à animer tout ça grâce à l’intelligence
artificielle, car la plastique est une chose, mais l’animation 3D, c’est encore nettement plus riche et fait finalement l’essentiel du charme…
Et je ne sais si l’humanité survivra de cette pauvreté
déjà préprogrammée.
Dommage, dommage…
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