Recomposition
à venir…
Après le « psychodrame » du « PénélopeGate »,
il est désormais probable que les deux grands partis Gauloisiens soient
éliminés, le 23 avril, au profit d’outsiders qui remodèlent l’échiquier en
s’attirant des voix de part et d’autre d’une nouvelle ligne de fracture, celle
qui, lors du référendum sur le traité de Maastricht, a divisé « nonistes » et «
ouistes » et qui n’a cessé de s’approfondir.
C’est ce qui va ressortir dans les prochaines semaines…
Sans doute n’avaient-ils plus le choix. Dès lors qu'ils n’avaient
pas su faire front derrière « Juppette » et que le favori des
électeurs, l’homme qui aurait pu rassembler la majeure partie de la droâte, de la
gauche modérée écoeurée par « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et la
gôchisation du « P.Soce », et du centre, en avait tiré les
conclusions en annonçant qu’il se retirait de la bataille, les dirigeants des
« Républicains-démocrates » n’avaient plus qu’à confirmer leur
soutien « unanime » en une ultime volte-face pour
« Fifi-le-souteneur ».
C’est d’ailleurs sans plus tarder qu’ils l’ont fait mais ils
n’ont pas que choisi là un homme contre un autre : Tout le paysage
politique en est radicalement modifié et cette nouvelle donne aura un impact
international absolument décisif.
Désormais et de plus en plus, force est de constater qu’il
est probable, voire certain, que le second tour de la présidentielle opposera « Marinella-tchi-tchi »
et « Manu-MacRond », un pur produit de marketing, venu de nulle-part
(hors de la « haute-finance » et du « Château-Élyséen »),
parce que beaucoup d’électeurs de la « droâte & du centre » ne
voudront pas, ne pourront pas voter pour le candidat « Républicain-démocrate ».
Soit parce qu’il leur apparaîtra trop lié à la droite
radicale de « Sens commun », soit qu’ils ne lui pardonneront pas le « PénélopeGate »,
soit encore pour ces deux raisons à la fois.
Ce qui reste jusque-là mon cas personnel (même si tout le
monde s’en contre-cogne le coquillard).
Quant au candidat désigné du « P.soce », il
devient de plus en plus inexistant, d’une part parce qu’il a perdu beaucoup de
temps à conclure un accord avec les « écololos-bobos »
ultra-minoritaire dans l’opinion (l’heure n’est plus aux petites-fleurs et aux
changements climatiques), accord électoral déjà contesté par la base et les
« cadres » de leurs propres partis qui voient pour les uns leur
échapper des circonscriptions « gagnables » en juin, et par d’autres
qui refuseront de faire campagne pour un parti écolologiste moribond…
Quant à l’échec d’un rapprochement invraisemblable qui
aurait contraint « Mes-Luches » à se retirer, c’était tellement
grotesque que bien des « frondeurs » n’iront pas rejoindre l’étendard
du premier d’entre eux…
Clap de fin.
Du coup, les deux grands partis de gouvernement, qui se
partageaient de façon hégémonique les heurs, malheurs et bonheurs de régner sur
les « Gauloisiens » auront ainsi été éliminés, le 23 avril, au profit
d’outsiders se réclamant l’un et l’autre d’un dépassement du clivage
traditionnel « droâte/gôche ».
Ce seront substituées deux nouvelles « forces »
qui remodèlent l’échiquier politique en s’attirant, l’une et l’autre, des voix
venues des deux anciens camps et regroupées de part et d’autre d’une nouvelle
ligne de fracture, celle qui était apparue lors du référendum sur le traité de
Maastricht, qui était devenue fondamentale lorsqu’elle avait divisé « nonistes »
et « ouistes » en 2005 avec le TCE, et qui n’a cessé, depuis, de s’approfondir.
C’est d’ailleurs assez fabuleux : Non seulement avec le
temps, à aucun moment cette « fracture » ne s’est réduite, mais en
plus et désormais, aucun des deux partis en question n’abordent sérieusement le
« projet européen » qui se dessine sous leurs yeux mais sans eux.
En revanche, les futurs finalistes du mois de mai prochain,
à la fois sans y toucher, mais tout en labourant le projet, surtout
anti-européen pour « Marinella-tchi-tchi » persistent à « faire
la différence ».
Avec un point de plus pour la candidate
« F.Haine » : Elle aurait déclaré que si elle était élue, elle
organiserait un référendum de sortie de l’Europe et de l’Euro, un
« Frexit ».
Une promesse à la « Camé-Rhône », mais que si
celui-ci était rejeté par le peuple, elle démissionnerait !
Position une fois de plus très « Gaulliste » (in memo le référendum de 1969), mais en
même temps suicidaire, justement « à la Camé-Rhône »…
En bref, probablement du « vent-électoraliste »,
car…
Autrement dit, on vote pour elle, et qu’on ne cesse pas
d’être européen, on la vire à peine arrivée…
Létal ou infernal ?
À mon sens inopérant : Elle se maintiendra coûte-que-coûte.
Car, reconnaissons que des deux camps probables du second
tour, l’un joue sur la peur de la mondialisation, l’autre se regroupe dans le
rejet du nationalisme.
D’un côté, l’avant-garde de cette résurgence du nationalisme,
du nationalisme-impérialiste, qui remodèle aujourd’hui le monde entier, de « Vlad-Poux-tine »
à « MacDonald-Trompe », de « Kim-tout-fou » à la Chine de Xi
Jinping à l’autre bout de la planète, en passant par les nouvelles extrêmes
droâtes européennes.
De l’autre, une mouvance toujours plus large et plus forte
de centristes, de sociaux-démocrates et de modérés de droâte, tous attachés à
la pérennité de l’unité européenne, aussi effrayés par l’effarante vulgarité de
l’américain que par la brutalité du russe et hostiles, avec plus ou moins de
vigueur, au retour du protectionnisme.
Ce sont les enjeux de la décennie finissante.
Et c’est quand même assez drôle, car dans chacun de ces
nouveaux camps, il y a des électeurs très différents, des très libéraux ou des très
attachés à la protection étatiste, mais cette ligne de partage est devenue
secondaire à leurs yeux tant ils sont maintenant unis, les uns par la peur de
la mondialisation, les autres par le rejet du nationalisme.
Si « Marinella-tchi-tchi » l’emporte le 7 mai au
soir hypothèse, ce qu’on ne peut plus exclure (et pour ma part, je n’exclus
toujours pas qu’elle fasse un score suffisant pour être élue dès le premier
tour), les électeurs de droâte qui se seront ralliés à elle au second tour lui
redonneront peut-être (mais je n’y crois pas vraiment) assez de voix aux
législatives pour faire du « F.haine » le pivot d’une nouvelle
coalition parlementaire.
Elle sera fragile, bien sûr, mais peut-être suffisamment
forte en même temps pour que l’unité européenne en soit vite et
irrémédiablement compromise.
C’est en tout cas le danger.
Dès lors, la première économie mondiale, l’Union européenne et
sa monnaie auront vécu.
Les deux grands gagnants de ce scrutin Gauloisien seront l’américain
et le russe et la suite est trop incertaine pour qu’on puisse en dire autre
chose qu’elle sera porteuse de nouveaux et graves conflits, économiques et
politiques, en Europe et également dans le reste du monde.
Personnellement, je pense que l’hypothèse est assez farfelue :
Les élus de terrain seront probablement capables de faire front et de se
regrouper à l’Assemblée pour conduire un gouvernement « d’ouverture »
vers… le centre et leurs opposants de la veille.
En sortira un gouvernement « Plan B » comme
« Barre-oint » ou « M » comme
« MacRond/MacMoDem », car celui-là n’aura pas plus de majorité
parlementaire que sa concurrente d’extrême-droâte » : Pas d’assise
suffisante.
Le marketing politique peut beaucoup de choses, mais pas l’impossible.
L’un et l’autre seront condamnés à composer au soir du 18
juin.
Mais alors, en cas d’échec et d’alternance d’ici 2022, le
« F.haine », celui de « Marionnette-Marée-Châle » (encore
une histoire de génération) deviendrait la principale force d’opposition…
Si c’est « MacRond » qui l’emporte et prend les
commandes du pays, l’Union s’affirmera, au contraire, sous forme de cette « Europe
différenciée » que les dirigeants gauloisiens, espagnols, allemands et
italiens viennent d’esquisser lundi à Versailles sous la houlette de
« Bunker ».
L’Union deviendra un nouvel ensemble dans lequel il y aura
un marché commun à 27, une monnaie unique pour certains et, pour tous ceux qui
le voudront, des avancées à plusieurs dans les domaines de la Défense, de
l'harmonisation fiscale et sociale, de la recherche ou de la culture.
L’Union ne fonctionnera plus à l’unanimité ni même au
consensus le plus souvent mou mais constituera une zone de libre-échange au
sein de laquelle s’affirmera une Europe politique réunissant les principaux des
27 États membres et dont la force d’attraction sera alors nettement plus puissante.
L’Union aura les moyens de s’imposer en acteur incontournable
de la scène internationale. Pour l’équilibre mondial comme pour toutes les
économies européennes, c’est un scénario autrement plus rassurant que le
premier.
Et il est aujourd’hui le moins improbable des deux mais,
même dans cette hypothèse, le parti frontiste sera probablement la principale
force d’opposition véritable et aura alors toutes ses chances dans cinq ans…
En bref, on n’en sort pas, à moins que l’Europe redevienne
celle des peuples et plus celle des « eurocrates ».
Un parti frontiste qui sera d’autant plus redoutable en 2022
que « Manu-MacRond » n’aura forcément pas tout réussi et, sur bien
des points, aura déçu.
À la prochaine présidentielle l’alternance pourrait alors marquer
une rupture beaucoup plus profonde qu’entre la gôche et la droâte qui meurent
aujourd’hui sous nos yeux.
Nous entrerons en terres inconnues car l’obstination
victorieuse de « Fifi-le-souteneur bouleverse tout, au pays comme dans le
monde entier.
L’a-t-il pesé ?
Où poursuit-il seulement un agenda-personnel envers et contre tous ?
C’est aussi toute la différence entre un « homme
d’État » et un opportuniste…
À suivre, naturellement, en espérant que je me trompe, que
les prochaines semaines me démentiront et que demain, à défaut d’être « rasé
gratis », le bon sens commun nous réserve de bonnes surprises.
Il faut y croire, même quand il n’y a plus rien à espérer.
Je le redoute : Le pays et les Gauloisiens n’ont
finalement, pas plus et pas moins que ce qu’ils sont et ce qu’ils méritent.
Et ce n’est pas faute d’avoir pu prévenir, encore et encore
depuis si longtemps.
Combien de temps déjà ?
2006 je crois pour ce qui est de « dé-bloguer »
quotidiennement ; 2001 ou peut-être encore avant pour mon premier courrier au Président de la République d’alors…
NRV je suis!
RépondreSupprimerhttp://www.delanopolis.fr/Supplique-au-Parquet-national-financier-pour-qu-il-ouvre-une-enquete-preliminaire-sur-Emmanuel-Macron_a3057.html
Bonne journée
ComtesseÔPiedNu
Merci à vous !
SupprimerOui, j'ai lu de pareille horreur ici et là...
C'est dingue...
Et votre "pote" "Juju-Craie" qui estime qu'un député ça vaut 9.000 euros/mois net.
Vous savez quoi Ô Comtesse au pied dénudé, le pognon des z'autres, ça les rend tous complètement dingues...
Vous n'en avez pas marre, vous, de tous ces guignols qui ne savent rien d'autres que de vous affirmer des salades ?
Bonne soirée à vous !
I-Cube