Comme beaucoup,
Imagine-je, j’ai déjà reçu une épure du « plan B »
de chez les « Républicains-démocrates » accompagné de quelques
bruits de lavabo.
Même rue Vaugirard, siège ô combien couteux du parti,
on ne se fait plus guère d’illusions. Enfin, il y en a encore, mais de moins en
moins.
Il faut dire que la stratégie du « cabinet-noir »
de « Fifi-le-souteneur » en inquiète plus d’un (on y reviendra
peut-être…), comme si le vainqueur des primaires de « droâte & du
centre » se trompait de cible.
Dans son autisme, il pense qu’en s’attaquant à l’Élysée
à travers cet item, il s’attaque à « MacRond ».
Ce n’est peut-être pas si faux que tout est fait « au
Château » pour favoriser la candidature du clone, de la créature de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
mais ça ne prend pas dans l’opinion.
Elle a du mal à suivre…
Qu’importe les contre-feux allumés, « Fifi-le-souteneur »
va perdre les élections présidentielles, dès le premier tour, ils en sont
convaincus, et il n’aura qu’à s’en prendre à lui-même : On ne tient pas un
discours comme le sien avec tant de casserolettes accrochées aux basquettes, c’est
une évidence.
De toute façon, se faisant, il gonfle les voiles de la
candidate du « F.haine » et de tous les « complotistes-trisomiques »
du landernau qui rament dans la même direction et ne cause même plus du
programme qui l’a amené jusque-là…
Suicidaire !
En revanche, le coup d’après reste assez simple :
S’il ne parvient pas en un mois à repasser devant « MacRond », le
gros de la troupe ne désespère pas de remporter malgré tout les législatives.
D’ailleurs, la plupart des ténors – y compris ceux qui
sont en froid avec « Fifi-le-souteneur » – ne lâchent rien sur le
terrain. Ils sillonnent leurs circonscriptions afin de ne pas désarmer au soir
du premier tour de la présidentielle.
Repoussant à plus tard les querelles de leadership,
ceux qui, de « Barre-ointe » à « Veaux-qui-est », n’ont pas
réussi à se mettre d’accord pour trouver un remplaçant à l’ex-premier des sinistres
seraient déjà convenus d’une « direction collégiale » le temps des
législatives.
Et il sera toujours temps, au moment du Congrès, en
octobre ou en novembre, de désigner un nouveau patron qui sera probablement,
catastrophe nec-plus-ultra, « Bling-bling » soi-même… « le
fossoyeur » qui se voit bien jouer le rôle de l’ultime recours qu’il a
déjà endossé avec son « Bling-bling-au-thon » par le passé, après
avoir ruiné le parti.
En fait, les leaders du parti analysent que, le pays
étant désormais ancré à droâte, « Manu-MacRond », même élu, aura bien
du mal à trouver une majorité de « bric et de broc » parmi les
cendres du « P.soce ».
Je n’en suis pas si sûr : Ils vont se bousculer
au portillon, du « MacMoDem » au « Centriste-ralliés » en
passant par les « Soces-maquereaux » pour « en croquer ».
Une affaire à suivre qui pourrait être très drôle,
finalement…
« Face à
ces « candidats internet », nos élus locaux, nos députés sortants qui
ont un ancrage local feront aisément la différence » s’en félécite un,
futur candidat à la présidence du parti « Républicains-démocrates »,
lors du prochain congrès.
De toute façon, les investitures sont bouclées et tout
le monde s’est mis en marche, sauf dans le 7ème arrondissement de « Paris-sur-la-Seine »,
le sortant n’étant pas disponible pour arpenter les marchés…
« Manu MacRond », quant à lui, pense que le
mode de scrutin des législatives résistera à l’éclatement pintapartite (FN, LR,
EM !, PS, France insoumise) de la vie politique gauloisienne et que les électeurs
respecteront la logique institutionnelle, offrant au président élu une majorité
pour appliquer son programme.
Finalement, je n’y crois pas plus que ça : Lui
élu président par défaut au second tour contre « Marinella-tchi-tchi »,
avec un pays devenu « droâtiste » après un quinquennat « soce-catastrophe »,
on va droit vers une quatrième cohabitation, probablement hétéroclite, avec une
opposition symbolique de l’extrême-droâte et un groupe centriste important.
Mais reconnaissons qu’il est impossible de trancher ce
débat tant la situation est confuse avec une droâte qui avec 18 à 20 % des
intentions de vote à l’élection présidentielle, n’est pas située au niveau où
elle devrait être s’il n'y avait eu toutes ces affaires d’emplois fictifs
présumés, de costumes, de prêts, de montres et je ne sais plus quoi d’autres.
Idem si par malheur « Marinella-tchi-tchi »
est finalement élue (au premier tour, ça devient plus hypothétique, notamment
grâce au concours de quelques « souverainistes » déjà en lice) au
second tour : Elle n’aura aucune majorité au Parlement.
Pas même un groupe.
Et donc, va pour une quatrième cohabitation.
Nous ne sommes pas encore en 2022, moment où elle « fera
le poids ».
En attendant, les « Républicains-démocrates »
serrent les dents et les fesses, et ne lâchent rien sur le terrain. « Je crois que notre noyau électoral s’est
remobilisé. Il est déterminé et il a envie de gagner », estime « Riton-Chiotti »,
pourtant très engagé aux côtés de « Fifi-le-souteneur ».
La crise l’aura finalement servi pour ses soutiens. Le
lâchage des élus à la suite de la crise a transformé leur champion « en candidat du peuple contre les notables du
système. »
Oui, bien… on peut toujours rêver dans sa tête, parce
que « Fifi-le-souteneur » candidat antisystème, lui qui en fait partie
depuis des décennies et des décennies pour en avoir bien vécu et jusqu’à la
limite de l’abus, c’est une marque d’humour insurpassable, ou le fruit d’une
imagination qui relève bien de la trisomie-politique-appliquée.
Quand bien même ce noyau dur ne suffirait pas, l’après-présidentielle
est de toute façon prêt. « Nous
ferons alors campagne sur le programme adopté par les militants du parti »,
en déclare un autre.
En effet, on l’a un peu oublié mais en juillet 2016, « Bling-bling »
a eu la triste idée de faire valider laborieusement son programme de
gouvernement complet dont la relecture est tout à fait intéressante : Un
programme d’essence libérale dans lequel les électeurs conservateurs retrouveront
leurs petits et qui s’inscrit d’ailleurs tout-à-fait dans la lignée de ce que
propose le candidat retenu en bien des matières (immigration, sécurité…).
Bien sûr, le programme des « Républicains-démocrates »
est plus mesuré que celui du candidat investi, notamment sur la trajectoire des
finances publiques.
« Fifi-le-souteneur » veut repousser la
retraite à 65 ans (par référendum), les « Républicains-démocrates »
proposaient en juillet 2016, de passer de 62 à 63 ans dès 2020, puis de porter
l’âge légal de la retraite à 64 ans à partir de 2025.
L’effort vers un allongement des carrières comme une
conséquence de l’allongement de la durée de la vie est là, avec à terme 19
milliards d’euros d’économies à la clé.
« Fifi-le-souteneur » parle de réduire l’emploi
public de 500.000 postes en cinq ans. Dans le programme des « Républicains-démocrates »,
le parti s’engageait à sabrer 300.000 fonctionnaires en cinq ans, soit à peu
près le chiffre que défendait « Juppette » pour qui les 500.000
suppressions n’étaient pas réalisables.
Lui au moins s’adaptait « à la ligne » adoptée et débattue…
« Fifi-le-souteneur » entend remettre la fonction
publique à 39 heures (à l’issue d’une énième négociation qui portera aussi sur
une réévaluation des traitements et des carrières) là où le programme du parti
LRD promettait 37 heures payées 37 au sein de la fonction publique d’État.
Mais avec un point d’indice qui ne serait pas
revalorisé dans ce cas et des mesures catégorielles remises à plat.
Les « Républicains-démocrates » s’accordaient
sur l’instauration de deux jours de carence en cas d’arrêt maladie (450
millions d’euros d’économies) afin de remettre de l’équité entre secteur public
et privé.
Et il faut reconnaître d’ailleurs, qu’au fil de sa
campagne, « Fifi-le-souteneur » lui-même a fini par rapprocher son
point de vue de celui des « Républicains-démocrates ».
Notez qu’il était temps…
Depuis des mois, il campait sur des coupes de 20
milliards d’euros dans les collectivités locales : Une bronca de tous les
élus locaux plus tard et en particulier des barons LRD en charge des plus
importantes collectivités, il aura revu ce point-là à un niveau moins ambitieux
puisqu’au terme d’un dialogue nourri, le candidat vient de réduire la
soustraction à… 7,5 milliards d’euros d’économies.
Ce qui n’est plus très loin du chiffre auquel le parti
des « Républicains-démocrates » était parvenu dans son
document-programme validé par les militants-aux-ordres : 5 milliards d’économies.
En somme, si « Fifi-le-souteneur » est
battu, les candidats LRD aux législatives renoueront avec un programme déjà
adopté sous « Bling-bling ». Un programme qui avait fait l’objet de
très nombreuses réunions de concertation au sein des élus LRD et qui
pourra servir de plateforme à une reconstruction.
Donc, dans l’hypothèse d’une cohabitation imposée à « Manu-MacRond »
ou à « Marinella-tchi-tchi », la question la plus épineuse sera
plutôt de savoir qui sera appelé à Matignon.
Les « Républicains-démocrates » joueront-ils
le jeu des institutions ou feront-ils blocage pour contraindre l’élu(e) à la
démission ?
S’ils jouent le jeu, accorderont-ils leur confiance à
un Premier-des-sinistres issu de leurs rangs qui pourrait être « Veaux-qui-est »,
« Barre-ointe », « Bling-bling » ou encore un autre et lequel ?
Laisseront-ils à l’élu(e) le soin de choisir son Premier-sinistre
parmi eux ou lui imposeront-ils un homme ou une femme ?
Et selon quel processus ?
Personnellement, je trouve tout cela absolument écœurant,
finalement, rien qu’à l’idée d’un retour des loosers à la tête du pays.
Et pourquoi pas « Fifi-le-souteneur »
soi-même, tant qu’on y est ?
Globalement, ça me rappelle l’erreur du « Chi »,
lors de la première cohabitation d’avec « Mythe-errant » : Au
lieu de prendre les deux ans à suivre pour former une génération de
nouveaux-venus armés d’une niaque-de-la-gagne, il avait fait revenir tous les
fonds de vieilles casseroles au gouvernement : « Chat-lent-dont »,
les « cousins » « Pasquale » et « Léo-tard », « Ponce »,
« Mono-riz », « Chat-rate », « Car-mignon », « Longue-haie »
et tant d’autres.
Échec assuré.
Pareil avec la seconde-cohabitation de « Bat-la-mou »,
un dénommé « Bling-bling » déjà et quelques autres.
Même résultat dans les urnes… et de solides inimitiés
qui ont duré plus d’une décennie.
Je vous le donne en mille pour la troisième
cohabitation avec « Tonton-Yoyo » à la manœuvre.
Et celle-là, elle duré 5 ans…
Notez que la dernière, qui n’en a pas le nom, entre
une « gôche-soce » de gouvernement et ses frondeurs, voyez où nous en
sommes…
Finalement, tout cela donne le sentiment qu’au fond,
le programme des « Républicains-démocrates » est bien le
moindre des problèmes par rapport à celui de savoir qui reprendra le leadership
dans une droâte « post-kon-fifite »…
À désespérer : Ils n’apprendront jamais rien de
ce que leur disent les citoyens.
Autistes aux attentes d’autrui et du monde
environnant.
C’est quand même assez dommage pour le pays et pour
tout le monde.
Ce qui me renforce dans l’idée qu’il faut que je vote « Lassalien »…
aux deux tours, y’a pas à dire : Je ne veux pas que « ma nichée »
me regarde un jour ou l’autre comme LE responsable des catastrophes à venir qu’elle
aura à assumer.
De toute évidence, en matière cuisine électorale, vous vous y entendez!
RépondreSupprimerVous avez enfin tout compris !
SupprimerIl faut dire qu'en qualité de Corsu, j'ai au moins 7 à 9 siècles d'avance sur vous.
Et qu'en qualité de "papiste", j'en ai 17.
Réfléchissez-y, SVP !
I-Cube
Je n'ai plus le goût de commenter la politique. Trop déprimant.
RépondreSupprimerC'est exact : DEPRIMANT !
SupprimerRévoltant parfois.
Désopilant toujours désormais.
Et c'est que c'est drôle, tellement sans s'en rendre compte, tous ou à peu près, me donne tellement raison quant à leur immense fatuité !
Bien à toi, Vlad !
I-Cube