Vingt-cinquième
chapitre : Poursuite des opérations (2).
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
À la bourse de Wall Street, les actions de Raytheon,
le fabricant des missiles Patriot, font un bond exceptionnel. Les dirigeants de
cette entreprise basée à Lexington (Massachussets) s'attendaient, début 1990, à
une brutale restriction des commandes, due à la fin de la Guerre froide. Grâce
à la guerre du Golfe, l'action de l'entreprise a gagné 18 dollars en quelques
jours ! Les missiles Patriot, déployés en Israël pour contrer les SCUD
irakiens, sont devenus célèbres dans le monde entier. Washington vient
d'ailleurs de donner son accord à la vente de 20 missiles à 600.000 dollars
pièce à l'Arabie Saoudite. La Turquie souhaite également passer commande, et
l'US Army demande aux dirigeants de l'entreprise d'accélérer la cadence de
fabrication des missiles... Une belle reconversion pour une entreprise qui
fabriquait des machines à laver dans les années 60...
En pleine guerre dans le Golfe, le sommet du G7 se
réunit à New York pour débattre des conséquences économiques de la guerre.
L'Allemagne en profite pour annoncer une augmentation de sa participation
financière à l'effort de guerre allié, tout comme le Japon où la presse estime
que cette participation financière s'échelonnera entre 25 et 50 milliards de F
(entre 3,5 et 7,5 milliards d'€).
Des pilotes américains récupèrent l'un des leurs,
abattu par la DCA irakienne. À la frontière, des accrochages ont lieu vers 18 h
00 entre américains et Irakiens. Plus de 80 salves ont été tirées par les GI's
contre des positions irakiennes au Koweït.
Une vingtaine d'avions koweïtiens, qui ont pu fuir
l'émirat au moment de l'invasion, participe aux bombardements sur le Koweït.
Le dispositif
Daguet se renforce avec le départ pour le Golfe de 120 hommes du 3ème
RIMa de Vannes.
Un plan de paix
est proposé par Mikhaïl Gorbatchev à Saddam Hussein. Ce dernier refuse en
affirmant : « Proposez-le à
l'agresseur Bush ».
Alors qu'au total, 6 batteries de Patriot américains
sont en place en Israël et que les USA reconnaissent à l'État hébreu le droit
de se défendre, les autorités israéliennes démentent que leur pays ait pris
l'engagement auprès de Washington de ne pas attaquer l'Irak en échange de l'installation
de Patriot.
Dans la soirée, les sirènes retentissent de nouveau à Dhahran
et au Barheïn. Mais il s'agit de fausses alertes.
L'Irak dénonce le pacte de non-agression signé en 1989
avec l'Arabie-Saoudite.
Les Jaguar de l'aviation française attaquent une base
navale au sud de Koweït-City.
Mardi 22 janvier : l’aviation alliée effectue
1.900 sorties. Un 5ème chasseur bombardier Tornado de la Royal Air
Force est abattu. Depuis le 17 janvier, les Alliés ont perdu 18 avions et 2
hélicoptères.
Il est 22 h 30 en Israël lorsque retentissent de
nouveau les sirènes. Il s'agit de la 3ème attaque de SCUD irakiens
sur l'État Hébreu. Un seul SCUD échappe aux Patriot et tombe sur un immeuble
d'habitations de la capitale israélienne, faisant 3 morts et 98 blessés.
L'offensive aérienne des forces alliées se poursuit à
un train d'enfer : les appareils de la coalition anti-irakienne ont déjà effectuée
plus de 10.000 sorties depuis le début des hostilités, selon un porte-parole de
l'US Air Force. Le lieutenant-colonel Greg Pepin a ajouté que la plupart des
raids entraient dans le cadre de la séquence dite d'isolement. Il s'agit de
détruire le réseau de commandement et de contrôle de l'adversaire, en
s'attaquant en particulier aux lignes de communication entre Bagdad et le
Koweït, le long des vallées du Tigre et de l'Euphrate.
Les sirènes retentissent dans la ville turque
d'Incirlik où sont basés des avions américains. Mais il s'agit d'une fausse
alerte.
L'Irak lance 6 nouveaux missiles SCUD et Al-Hussein
(des SCUD améliorés) en direction de l'Arabie Saoudite. Ils sont tous
interceptés par des missiles Patriot américains dans le ciel de Riyad et dans
le désert.
Saddam Hussein fait annoncer par un de ses
porte-parole que l'Irak est prêt à appliquer la Convention de Genève, mais seulement
si elle s'applique aussi à ses soldats et aux Palestiniens des Territoires
occupés.
Les Jaguar de l'aviation française effectuent leur 4ème
raid. En coopération avec des appareils d'autres armées de l'air alliées, ils
étaient chargés de détruire une base navale au Koweït.
Les autorités françaises expulsent 18 ressortissants
irakiens, marocains et tunisiens, qui sont jugés susceptibles de constituer un
danger pour l'ordre public.
D'après le Pentagone, l'Irak a incendié des puits de
pétrole et des citernes, en particulier le complexe pétrolier d'Al-Warfa…
Un pilote américain est récupéré en territoire irakien
par un hélicoptère protégé par des chasseurs. Malgré cet exploit, 14 pilotes
américains sont toujours portés disparus.
Mercredi 23 janvier : l’aviation alliée effectue
2.000 sorties. 2 avions alliés sont abattus. Selon les Alliés, 9 soldats
irakiens sont faits prisonniers. Selon Bagdad, les attaques alliées ont tué 100
Irakiens, dont 69 civils.
Paris estime que chaque raid des Jaguar français coûte
25 millions de F (4 millions d’€). Un mois d'intervention, avec un raid par
jour, reviendrait donc par jour à 750 millions de F (115 millions d’€), compte
tenu de la présence sous les ailes des avions français des missiles AS-30 laser
de l'Aérospatiale coûtant un million de F l’unité (153.000 €). Les destructions
d'avions alourdissent la note : un Jaguar vaut 100 millions de F (16 millions
d’ €), un Mirage 2000 plus du double.
À la frontière koweïtienne, des affrontements ont
lieu entre Irakiens et Américains. La
télévision iranienne affirme que l'Irak a lancé une « offensive terrestre
majeure » et a capturé de nombreux soldats américains. Le Pentagone dément
en affirmant que deux soldats américains seulement ont été blessés et six
Irakiens ont été capturés.
Le commandement britannique décide de changer de
tactique. Cinq Tornado GR-1 ont été détruits lors de raids à très basse
altitude. Les britanniques ont, en proportion, perdu plus d'avions que les
Américains.
L'Irak lance 2 missiles SCUD sur Israël. L'un tombe
dans une région inhabitée, l'autre est intercepté par un missile Patriot au
nord du pays.
Dans la soirée, les sirènes retentissent de nouveau à Dhahran
où se trouve le quartier général américain. Cinq SCUD sont abattus par des Patriot.
Jeudi 24 janvier : l’aviation alliée effectue
3.000 sorties. 4 avions alliés sont abattus par la DCA irakienne, et 2
chasseurs irakiens abattus par un pilote saoudien. 2 dragueurs de mines
irakiens sont coulés. Selon les Alliés, 51 Irakiens sont faits prisonniers.
Selon Bagdad, 91 Irakiens, dont 32 civils, sont tués par les bombardements.
Depuis le 17 janvier, 180 avions et missiles auraient été abattus par les
Irakiens et 20 soldats occidentaux capturés.
Les soldats américains libèrent l'îlot de Qurah, à
quelques kilomètres des côtes, tuent 3 soldats irakiens et en capturent 51
autres. L'affrontement a éclaté lorsqu'un avion A-6 Intruder américain a coulé
2 dragueurs de mines irakiens au large de l'île. Dépêché sur les lieux pour
tenter de sauver les équipages, un hélicoptère de la frégate USS Curts a alors
essuyé des tirs venant de l'îlot, avant de riposter à la mitrailleuse lourde.
L'aviation américaine, grâce à ses 3 bases installées
en Turquie, peut bombarder le nord irakien. L'Irak menace donc la Turquie de
représailles si elle autorise encore les départs de bombardiers depuis son
territoire. Le président turc Turgut Ozal fait savoir à son homologue de Bagdad
que la Turquie n'entrera en guerre que si elle est attaquée. Toujours est-il
que la tension est très vive au sein de la population turque, qui craint d'être
victime de SCUD chargés d'ogives nucléaires ou chimiques. Les sirènes ont
d'ailleurs retentit à Incirlik aujourd'hui lors d'une nouvelle fausse alerte,
provoquant le lancement prématuré de deux Patriot américains, qui seront
détruits en vol.
Dans la journée, 8 Jaguar français, protégés par 4
Mirage-2000, effectuent leur première mission de bombardements dans le ciel
irakien, mettant ainsi un terme à la polémique concernant le rôle de l'armée
française dans la guerre. L'objectif des pilotes français était de détruire des
unités mécanisées de la garde républicaine irakienne. Tous les appareils
français sont rentrés intacts à leur base d'Al-Ahsa. « Ils font un travail risqué, mais ils ont les
nerfs solides » a expliqué avec fierté l'officier de ces pilotes.
De nombreux mouvements de troupe ont lieu en Arabie
Saoudite. Des milliers de véhicules, de blindés et de chars américains,
saoudiens, français et britanniques montent vers la frontière irakienne.
Beaucoup de spécialistes militaires y voient les ultimes préparatifs de
l'offensive terrestre...
Un pilote saoudien a abattu 2 avions irakiens. Le
capitaine Ayed al-Shamrani, de la Royal Saudi Air Force, est désormais un héros
national. Il est le premier pilote de la guerre du Golfe à avoir abattu 2
chasseurs irakiens. Lors d'un vol de patrouille à bord de son F-15 Eagle, il
intercepte 3 avions volant à basse altitude vers l'espace aérien saoudien. Il
s'agit de 2 Mirage F-1 et d'un MIG-23. Shamrani tire un missile et abat le
premier Mirage. Il tire à nouveau et touche le second. Le MIG, quant à lui,
rebrousse chemin et s'enfuit vers le nord.
D'après la chaîne britannique BBC, l'aviation
irakienne lance sa première attaque depuis le début de la guerre contre la
marine alliée. Plusieurs missiles Exocet irakiens de fabrication française sont
tirés.
D'après Radio-Bagdad, 2 pétroliers irakiens coulés par
l'aviation alliée sont à l'origine de la marée noire apparue aujourd'hui dans
le Golfe.
Des dirigeants de la résistance kurde annoncent que 2
à 3.000 combattants, au nord du pays, sont prêts à se battre contre les troupes
de Saddam Hussein.
Les avions F-18 canadiens entament leur première
mission offensive dans le conflit.
Le Premier ministre du Japon, Toshiki Kaifu, confirme
que son pays versera 9 milliards de dollars
aux forces de la coalition, en plus des 4 milliards déjà promis. Pour
cela, une nouvelle taxe sera imposée à la population.
L'Irak lance de nouveau un missile SCUD sur Israël,
intercepté par un missile anti-missile Patriot américain.
Les Irakiens mettent le feu à des puits de pétrole au
Koweït pour gêner l'activité aérienne alliée.
Le Premier ministre du Japon, Toshiki Kaifu, confirme que son pays versera 9 milliards de dollars aux forces de la coalition, en plus des 4 milliards déjà promis. Pour cela, une nouvelle taxe sera imposée à la population.
Le Premier ministre du Japon, Toshiki Kaifu, confirme que son pays versera 9 milliards de dollars aux forces de la coalition, en plus des 4 milliards déjà promis. Pour cela, une nouvelle taxe sera imposée à la population.
Vendredi 25 janvier : L'aviation alliée effectue
2.700 sorties. 3 soldats alliés sont tués. Depuis le 17 janvier, 5 civils
israéliens ont été tués et 175 autres blessés par des tirs de missiles
irakiens. Les Alliés annoncent que sur les 41 avions de combat irakiens
détruits depuis le 17 janvier, 19 l'ont été lors de combats aériens.
2 missiles SCUD sont lancés dans la soirée vers
l'Arabie Saoudite. Le premier percute un Patriot et explose en vol. Le second
est lui aussi intercepté, mais son ogive n'est pas détruite et retombe près
d'un hôpital de Riyad. Bilan : 2 morts et 30 blessés.
À 20 h 10, heure locale, de nouveaux SCUD irakiens
s'abattent sur Israël. Sur une salve de 7 missiles al-Hussein (des SCUD-B
améliorés), 5 sont interceptés et 2 atteignent leurs cibles : Haïfa et un
quartier résidentiel de Tel-Aviv. Un immeuble s'effondre et plusieurs voitures
prennent feu. Bilan : une femme tuée et 70 blessés. Face à ces bombardements
répétitifs, plus de 30.000 personnes ont déjà fui Tel-Aviv pour trouver refuge
dans d'autres villes moins exposées, dont Jérusalem.
Le camouflage est devenu un véritable art militaire
qui fait appel à des technologies de pointe. Ce sont les Soviétiques qui l'ont
enseigné à l'armée irakienne, dont les leurres et le matériel de camouflage ont
été achetés en Grande-Bretagne, en France ou en Italie. Pour tromper l'aviation
ennemie et les satellites-espions, les Irakiens ont dispersés au front des
centaines de chars, de canons et de lanceurs de missiles, qui ne sont en fait
que des leurres grandeur nature fabriqués en bois, en plâtre ou en plastique.
Très bons rappels !...
RépondreSupprimerUne répétition :
"Un pilote saoudien a abattu 2 avions irakiens. Le capitaine Ayed al-Shamrani, de la Royal Saudi Air Force, est désormais un héros national. Il est le premier pilote de la guerre du Golfe à avoir abattu 2 chasseurs irakiens. Lors d'un vol de patrouille à bord de son F-15 Eagle, il intercepte 3 avions volant à basse altitude vers l'espace aérien saoudien. Il s'agit de 2 Mirage F-1 et d'un MIG-23. Shamrani tire un missile et abat le premier Mirage. Il tire à nouveau et touche le second. Le MIG, quant à lui, rebrousse chemin et s'enfuit vers le nord.
D'après la chaîne britannique BBC, l'aviation irakienne lance sa première attaque depuis le début de la guerre contre la marine alliée. Plusieurs missiles Exocet irakiens de fabrication française sont tirés. "
Bien à vous
Haddock
Exact !
SupprimerDésolé...
Je vais tenter de corriger.
Merci et bien à vous !
I-Cube