Trentième-et-unième
chapitre : La bataille des 100 heures.
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
1 h 00 : Il est 4 heures du matin (1 h 00 GMT)
dans le Golfe, le jour se lève. Le plus grand déploiement de troupes depuis la
Seconde Guerre Mondiale passe à l'action. Plus d'un million de soldats de
toutes nationalités, des dizaines de milliers de chars, d'avions, de blindés et
de canons ouvrent le feu. Le ciel est totalement noir de fumée, à cause des
bombardements intensifs sur Bagdad et Bassora et des centaines de puits de
pétrole incendiés.
Les Américains pénètrent le territoire koweïtien sans
grande difficultés et avancent vers la capitale avec les forces arabes de la
coalition, alors que les gros canons des cuirassés Wisconsin et Missouri,
situés à 15 km des côtes koweïtiennes, tirent sur les fortifications
irakiennes.
L'état-major irakien, qui a repéré les dizaines de
navires alliés au large de l'émirat, est persuadé que les Alliés tenteront un
débarquement digne du 6 juin 1944 sur les plages koweïtiennes, et a donc donné
l'ordre à ses troupes d'y prendre position.
Mais la division Daguet, les 7ème et 8ème
corps américains, et les « Rats du désert » britanniques profitent de
cette diversion pour foncer vers le nord de l'Irak, jusqu'à l'Euphrate pour
encercler les soldats irakiens installés au Koweït et les couper des 150.000
gardes républicains déployés à Bassora.
1 h 40 : la
chaîne de télévision américaine CBS est la première chaîne au monde à annoncer
que les troupes américaines et alliées ont pénétré les territoires irakien et
koweïtien.
1 h 44 : nouvelle alerte au SCUD en Arabie Saoudite.
Le missile irakien est abattu par deux Patriot américains dans le ciel de
Riyad.
1 H 50 : la chaîne de télévision La Cinq interrompt
ses programmes pour un flash spécial qui durera plus de 13 heures. C'est la
première chaîne française à annoncer le déclenchement de l'offensive terrestre.
2 h 00 : la chaîne de télévision française TF1 lance
un flash spécial qui durera plus de 36 heures, sans aucune interruption, et
annonce que le président français a donné l'ordre aux troupes françaises
d'entrer en territoire irakien.
3 h 00 : discours de George Bush. Le président des USA
y annonce que les forces de la coalition sont « entrées dans la dernière phase ».
4 h 00 : les soldats koweïtiens quittent leur cantonnement
de Khafji et pénètrent les premiers en territoire koweïtien. La mission des
soldats Koweïtiens qui avaient réussi à se réfugier en Arabie Saoudite lors de
l'invasion de l'émirat est de traverser le champ pétrolifère d'Umm Qadeer et de
foncer vers al-Jahra, une petite ville située à 40 km au Sud-Ouest de
Koweït-City.
Ils sont équipés de matériels et d'uniformes
occidentaux. Leurs armes ayant été abandonnées au Koweït lors de l'invasion.
L'armée américaine s'est également chargée de poursuivre l'entraînement de ces
Koweïtiens désireux de libérer leur pays.
Partis bien avant l'aube de la région de Khafji
(nord-est de l'Arabie Saoudite), 4.000 soldats koweïtiens arrivent les premiers
sur le sol de leur pays vers 4 h 00 du matin. Ces soldats ont d'abord traversé
la route goudronnée Tapline, qui longe la frontière koweïto-saoudienne d'Est en
Ouest. Ils ont également dû emprunter des rampes de sable enjambant le
pipe-line qui, lui aussi, longe la frontière.
Les Irakiens, qui avaient semé des milliers de mines
et une « tranchée de feu » (un fossé rempli de fûts de pétrole qu'on
incendie à l'arrivée de l'ennemi) le long de la frontière, sont très peu
nombreux. Les champs de mines sont neutralisés à l'aide du système Miclic
américain qui, en catapultant un long cordon d'explosifs, ouvre un passage de
14 m de large. Puis, après avoir prié sur le sol de leur patrie retrouvée, les
soldats koweïtiens traversent le champ pétrolifère d'Umm Qadeer.
5 h 00 : les soldats français du dispositif Daguet
pénètre en territoire irakien. Leur objectif est la prise d'une base aérienne
irakienne : As-Salman et son nœud routier. Les marsouins reçoivent des cachets
de pyridostigmine (pour se prémunir de toute attaque chimique).
Les 12.000 Français sont aidés, entre autres, des 82ème
et 101ème Airbornes américaines. Ils doivent servir de tenaille en
coupant de Bagdad les troupes irakiennes installées au Koweït et à Bassora.
Pour atteindre cette bourgade irakienne (dont le nom
de code est White), 2 objectifs intermédiaires doivent être reconnus,
Rochambeau et Chambord. Derrière les troupes françaises se trouve les canons de
155 mm du bataillon américain qui pilonnent les positions irakiennes. Les obus
passent au-dessus de la tête des Français.
La 1ère compagnie du 3ème RIMa,
sous les ordres du capitaine Lancelot, passe la frontière en tête, en longeant
l'axe Est par le point Montcalm. D'autres unités franchissent la frontière par
les points Falcon et Natchez plus à l'Ouest.
6 h 40 : l'agence de presse koweïtienne Kuna affirme
qu'une opération de débarquement amphibie a commencé sur les côtes du pays.
7 h 00 : un communiqué de la Maison Blanche indique
que le jour J et l'heure H ont été programmés bien avant que le Kremlin n'ait
proposé son plan de paix. La décision de l'attaque a été prise après le 11
février, date de la visite en Arabie Saoudite de Dick Cheney et Colin Powell et
de leur rencontre avec le général Schwarzkopf.
7 h 20 : la chaîne de télévision américaine NBC
indique que le 8ème corps américain amorcerait un mouvement
d'enveloppement au nord-est de l'Irak avec les troupes françaises.
7 h 25 : les Gazelle françaises du 1er
RHC, parties en reconnaissance, donnent l'alerte au régiment pour signaler la
présence d'un fortin irakien à quelques kilomètres à peine des VAB du 3ème
RIMa en cours de progression.
La section de l'adjudant Delangle, de la 1ère
compagnie, est chargée de prendre la position irakienne. 35 hommes répartis
dans 4 VAB, et couverts par les Gazelle, se dirigent vers l'objectif. Les
soldats sortent de leurs véhicules, armes au poing. Ils s'approchent du fortin
(un amas de tôles posé sur le sable recouvrant plusieurs tranchées) et tirent
quelques rafales. Ne voyant aucune résistance, les Gazelle repartent. Aussitôt,
la tôle du fortin se soulève, 3 hommes sortent de leurs tranchées, et avancent
les bras en l'air. Ce sont les premiers prisonniers de l'offensive terrestre.
9 h 15 : l’agence de presse iranienne Irna affirme que
4 missiles viennent de s'abattre sur Bagdad. Il semble donc que les
bombardements alliés n'ont pas cessé sur la capitale malgré les opérations
terrestres au Sud du pays.
10 h 00 : la chaîne de télévision américaine CNN
annonce que des mouvements héliportés ont lieu sur Khafjak (Koweït) et Bassora.
Il s'agirait pour les Alliés de neutraliser les bases de commandement des
troupes irakiennes au Koweït. CNN précise que 11 soldats américains auraient
été tués aujourd'hui.
Après plus de 2 heures de combat, l'adjudant Delangle
rend compte par radio que la 1ère position irakienne sur la route de
Rochambeau et d'As-Salman est neutralisée.
11 h 00 : le gouvernement soviétique déclare
qu'il regrette l'offensive terrestre contre l'Irak et maintient qu'il y avait
encore une chance de règlement pacifique : « la logique de guerre l'emporte sur la raison ».
11 h 30 : l’Irak lance 2 missiles SCUD sur la ville
saoudienne d'Haffar al-Battin. Ils sont interceptés par des Patriot.
L'objectif Rochambeau est en vue. Trois A-10 Thunderbolt
américains survolent les troupes françaises pour bombarder l'objectif, des
bunkers irakiens, pendant plus de 45 minutes.
12 h 00 : d'après la chaîne de télévision française
Antenne 2, les Américains ont libéré un îlot à 15 km au large de Koweït-City.
Cette petite île, « capitale » dans la stratégie alliée, doit servir
de tête de pont à un débarquement allié au Koweït.
12 h 20 : les hommes du 3ème RIMa
prennent la relève, appuyés par l'artillerie et l'aviation américaines. Le
colonel Thorette ordonne l'assaut. Le capitaine Gaillard monte à l'assaut de
Rochambeau. Les chars lourds du 4ème Dragons progressent sur la
droite en canonnant l'objectif. Les Irakiens ripostent à la mitrailleuse. Les
soldats ouvrent le feu avec toutes les armes dont ils disposent
(lance-roquettes, grenades, fusils mitrailleurs...) pour montrer à l'armée de
Saddam Hussein la supériorité militaire des Alliés, et contraindre ainsi les
Irakiens à se rendre. La compagnie du capitaine Gaillard capture d'ailleurs 108
Irakiens, un tel nombre de prisonniers ralentit la progression des Français.
Ils sont aussitôt confiés aux Américains de la 82ème Airborne,
agissant sous le commandement de l'armée française.
12 h 42 : discours de Saddam Hussein. Bagdad assure
que ses troupes ont repoussé l'assaut allié et qu'elles ont la situation « bien en main ».
14 h 35 : la chaîne de télévision américaine CBS
indique que des parachutistes américains se trouveraient dans Koweït-City.
17 h 30 : le dernier bunker gardant la route
Texas, seule route goudronnée menant à As-Salman et baptisée ainsi par les
Alliés, est pris par les Français. Mais 3 chars irakiens T-62, faisant route
vers la position Rochambeau, sont signalés. Ils sont détruits quelques minutes
plus tard avec l'intervention des VAB du 3ème RIMa, et leurs fameux
missiles Milan, arme réputée infaillible sur une distance de 600 à 1.900
mètres.
Aussitôt après avoir informé l'état-major du succès de
l'opération, le 3ème RIMa redémarre, sans s'être reposer, pour
atteindre le second objectif avant la nuit : Chambord.
18 h 00 : le second point stratégique est atteint
au moment même où les soldats français doivent faire face à une tempête de
sable, sans que l'on sache s'il s'agit d'un phénomène naturel (qui durera quand
même plus de 2 heures !), ou de la combinaison des tirs d'artillerie et des
raids d'avions alliés qui pilonnent les positions irakiennes à 3 km du bivouac
du 3ème RIMa en soulevant énormément de sable.
18 h 25 : sur Radio-Bagdad, l'état-major irakien
explique que leurs soldats ont « décimé » une unité aéroportée qui se
trouvait derrière les lignes de défense irakiennes, à Manaqish, au sud-ouest de
Koweït-City. Les 1ère et 3ème divisions ont également « réussi à brûler et détruire des centaines de
chars et à tuer et blesser de nombreux soldats désespérés ».
19 h 00 : interview du président : La guerre se
déroule mieux que prévu.
Il confirme les propos de son état-major, à savoir que
les troupes françaises ont avancé de 50 km à l'intérieur du territoire irakien,
les autres forces ayant dépassé toutes les prévisions par leur rapidité.
21 h 15 : le général Norman Schwarzkopf, commandant en
chef de la coalition, donne l'ordre d'accélérer le rythme.
23 h 00 : Marlin Fitzwater, porte-parole de la Maison
Blanche annonce que « notre conclusion générale est que l'ensemble
de l'opération jusqu'à présent a été un grand succès. »
Le Pentagone annonce que des accrochages très violents
ont eu lieu entre des Marines et des Irakiens autour du champ pétrolifère d'Umm
Qasr, peu avant le début de l'offensive. Mais les autorités militaires se
refusent à communiquer le bilan des victimes civiles et militaires.
L'état-major américain demande aux forces alliées de
peindre un grand V inversé sur chaque côté de leurs véhicules et d'y fixer un
bout de tissu rouge vif pour permettre aux aviateurs de distinguer « les bons des méchants », et éviter
de renouveler les tirs amis survenus à
Khafji.
Désormais, ce sont 183 puits de pétrole qui sont en
feu au Koweït.
« L'offensive terrestre sera chimique dès les
premières heures » avait menacé le colonel Sam Reines, commandant la 7ème
brigade du génie de l'US Army. Quelques heures après le début de l'assaut, les
soldats d'une unité de reconnaissance repère une étrange fumée grise. L'alerte
aux gaz est donc donnée sur la partie Est du front koweïtien. Les soldats
enfilent rapidement leur combinaison N.B.C. Mais c'est une fausse alerte, il
pourrait s'agir de grenades au cyanure tirées par des lance-roquettes.
Lundi 25
février : les forces aériennes alliées effectuent 3 raids sur Bagdad dans
la nuit et 6 dans la journée. Les forces britanniques ont détruit un site de
missiles Silkworm après une attaque contre le cuirassé américain Missouri.
1 h 30 : nouveau tir de SCUD sur Israël. 2 SCUD
irakiens tombent dans le sud d'Israël, sans faire de dégâts ni de victimes.
4 h 00 : mission annulée pour les Jaguar français.
Arrivé à hauteur de l'aéroport de Tallil, les pilotes alliés doivent faire face
à une météo exécrable. Les caméras de visée des Jaguar ne donnent aucune image.
Impossible de déceler quoi que ce soit, et encore moins de repérer une cible.
L'état-major allié se résigne donc à annuler la mission.
4 h 30 : la télévision irakienne affirme que l'Irak a
repoussé l'assaut allié, « les
glorieuses forces de Saddam Hussein ont repoussé l'offensive ».
5 h 00 : les Irakiens lancent depuis la côte Sud de
l'Irak 2 missiles antinavires Silkworm, de fabrication chinoise, sur le
cuirassé USS Missouri. Le navire se trouve près de l'île de Faylakah. Le
destroyer HMS Gloucester de la Royal Navy lance 2 missiles défensifs Sea Dart
et détruit un missile irakien 30 secondes avant l'impact sur le navire
américain, alors que l'autre s'abîme en mer.
5 h 35 : le bataillon d'artillerie américain qui
appuie la division Daguet entre en action. Les obus américains passent
au-dessus des têtes des soldats français pour aller frapper les positions
ennemies quelques kilomètres plus loin. Les départs de LRM (Lance-Roquettes
Multiples) et les coups de 155 mm sont extrêmement violents, et les bruits des
explosions se mêlent au tonnerre de l'orage qui se lève. Les soldats français
se préparent à la hâte pour les combats, tandis que la radio de l'opération
Daguet diffuse un message rappelant d'avaler un comprimé de pyridostigmine en
prévention d'une intoxication chimique. Ce message est lancé toutes les 8
heures.
7 h 40 : selon un porte-parole militaire, les troupes
alliées auraient fait au moins 14.000 prisonniers lors des premières 24 heures
de l'offensive terrestre.
12 h 20 : après avoir pénétré le territoire
irakien durant plusieurs heures, le 3ème RIMa s'arrête pour céder la
place à sa Section de Mortiers Lourds (SML).
Une « batterie flash » : en 4 minutes, les 6
tubes de 120 mm sont prêts à envoyer leurs obus à 13 km, avec une grande
précision. Et cette section n'est dans le Golfe que depuis 3 jours seulement !
14 h 30 : les canons de 155 mm du 11ème
RAM ouvrent le feu sur l'aérodrome irakien d'As-Salman. Ils vont pilonner leur
cible pendant plus de 2 heures. Le ciel nuageux et la pluie fine ont réduit la
visibilité, provoquant l'annulation de l'appui des aviations française et
américaine.
16h00 : l’ensemble de la division Daguet, qui
encercle la base aérienne, est enfin prêt à attaquer.
16 h 20 : les 2 SML du 2ème REI
bombardent à leur tour la base aérienne. Le 2ème REI est le seul
régiment de France à posséder 2 SML. Les 6 mortiers de 120 mm de la SML 1 du
lieutenant Hourregue effectuent des « tirs d'emblée », c'est-à-dire
sans réglages mais à partir des coordonnées, sur des dépôts de munitions. C'est
la première fois que ses légionnaires utilisent la charge 10, charge maximale
qui est interdite à l'entraînement en France. Les obus F-2 à propulsion
additionnelle, qui permettent d'allonger la portée de 8 à 13 km, sont également
tirés pour la première fois. Le bilan de l'artillerie française est
impressionnant : plus de 700 obus de 155 mm et plus de 300 de mortiers ont été
tirés en 2 heures !
16 h 30 : l’escadron De Kersabiec ouvre le feu.
Appartenant au RICM et rattachés au 2ème REI, les équipages de ces
AMX-10RC sont les seuls marsouins intégrés à la Légion. Au canon de 105 mm, les
blindés tirent sur des hangars, des emplacements de combat et des pièces
d'artillerie afin de protéger les sapeurs du REG qui tentent d'ouvrir une
brèche dans la clôture. Les flammes des dépôts de munitions pris pour cibles
par les mortiers percent une obscurité autant due au mauvais temps qu'à la nuit
qui tombe. Des renseignements indiquent que des éléments d'une division
d'infanterie irakienne évoluent dans la zone.
17 h 20 : le grillage clôturant l'aéroport
résistant, le sous-groupement De Kersabiec-Thiébault le franchit en l'écrasant.
Un char irakien T-59 embossé (protégé par des levées de terre) est détruit par
le feu des AMX-10RC du 4ème peloton. Le 4ème escadron du
1er REC détruit 6 pièces d'artillerie avec ses missiles Hot. Dix
minutes plus tard, c'est au tour du sous-groupement
Dumont-Saint-Priest-Chavancy de pénétrer sur le terrain par la brèche que les
sapeurs ont réussi à aménager.
Ses sections prennent pied dans les bâtiments situés à
l'Est. Presque au même moment, l'escadron Yakovleff et la compagnie De Reviers
franchissent également pour prendre position au centre de l'aérodrome.
La route Texas est complètement bouchée. Les véhicules
français et américains, immobilisés, occupent les 2 voies et les bas-côtés. Une
cible facile pour l'armée irakienne, si l'US Air Force ne surveillait pas les
environs. « À école, on nous
répétait sans cesse : pas un pas sans appui. Maintenant je comprends ce que
cela veut dire » explique avec un sourire le commandant Pierrotti
alors que des chars irakiens brûlent à quelques kilomètres de là. Sur le réseau
radio du régiment, le chef de corps s'adresse à tout le régiment. « La division Daguet a rempli sa mission.
L'axe MSR (Main Supply Road) Texas est ouvert. »
C'est l'heure des retrouvailles entre les hommes des
différentes unités circulant sur la route Texas, devenue glissante à cause de
la pluie.
Au soir, les AMX-10RC et les VAB s'arrêtent en haut
d'une crête. Face à eux, à 2 km à peine, se dressent les maisons et le fort
d'As-Salman, encerclés par les Alliés. Ce qui intéresse le patron du 3ème
RIMa, qui doit prendre le village à l'aube, c'est de savoir qui l'occupe
encore. Impossible de savoir si les hommes et l'état-major de la 45ème
division d'infanterie irakienne se trouvent encore dans le village. Pas plus
que le nombre de civils restés dans leurs maisons. Réponse à l'aube, quand ils
entreront dans les rues d'As-Salman...
18 h 00 : l’aérodrome d'As-Salman est conquis.
Les légionnaires ratissent la zone avec attention.
18 h 40 : 29
GI's tués par un SCUD irakien. Un SCUD
lancé sur l'Arabie Saoudite est intercepté par un Patriot. Son ogive, chargée
d'une tonne d'explosifs, n'a pas été détruite, et retombe sur le toit d'une
caserne de Khobar, près de Dhahran, provoquant un incendie.
22 h 00 : l’agence de presse soviétique Tass informe
que le Kremlin a présenté de nouvelles propositions pour mettre fin aux
combats au Conseil de sécurité des
Nations Unies.
Les hommes de la 24ème division
d'infanterie de l'US Army se sont battus pendant plus de 4 heures pour
s'emparer de l'aéroport de Tallil, au Sud de Nasiriyah, et protégé par un
commando irakien. Cet aéroport, baptisé Cobra par les Alliés, est destiné à
ravitailler les forces alliées en munitions, et surtout en carburant.
Selon la télévision américaine CNN, les satellites américains auraient détecté le retrait d'un certain nombre de blindés irakiens.
Selon la télévision américaine CNN, les satellites américains auraient détecté le retrait d'un certain nombre de blindés irakiens.
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