Trentième-troisième
chapitre : Cessez-le-feu le 28 février
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Lors de sa conférence de presse de la veille, alors
que le cessez-le-feu n'est pas encore ordonné, le général américain Norman
Schwarzkopf, qui a commandé la coalition internationale, donne ses premières
impressions sur le conflit.
Au désormais célèbre hôtel Hyatt de Riyad, le général sort
de sa réserve habituelle pour exprimer sa satisfaction devant le déroulement de
l'opération Tempête du désert. « L'opération
était absolument superbe, un modèle du genre qui sera étudié pendant des années
! »
Le commandant en chef américain a affirmé que si les
intentions des forces alliées avaient été de « prendre l'Irak et de détruire puis dominer le pays », ils
auraient pu le faire sans rencontrer d'opposition.
Le grand débarquement sur les côtes du Koweït n'a pas
eu lieu. Mais l'état-major irakien y aura cru. Tout comme la presse, que le
général Schwarzkopf a laissée largement évoquer l'imminence d'une attaque par
mer.
« Les 1ère
et 2ème divisions de Marines ont attiré l'attention par des
manœuvres amphibies. Au début de l'offensive, des tirs effectués par la marine
ont complété l'intoxication. Résultat : les unités irakiennes sont restées
fixées à l'est. »
Sur le dictateur irakien : « Ce n'est ni un stratège, ni un homme versé
dans les arts de la guerre, ni un tacticien, ni un général, ni un bon soldat.
Mais à part ça, c'est un grand militaire ! »
Le vainqueur du Golfe ironise sur les qualités du président
irakien ! Un chef de guerre qui n'a déjoué aucune des deux ruses imaginées
par les Alliés : la fausse menace de débarquement et le basculement des forces
vers l'ouest pour prendre à revers les troupes irakiennes.
Le général a tout particulièrement rendu hommage aux
troupes françaises, qui ont agi sous leur propre commandement. « Elles ont atteint tous leurs objectifs. Un
superbe boulot ! »
Il a expliqué que la mission des Français était de
protéger le flanc gauche du dispositif et de servir d'écran : « Ils continuent d'accomplir cette mission et
le font extraordinairement bien. Ils n'ont pas cessé le combat. »
De la bouche de l'homme qui a dirigé la plus puissante
armée du monde, ce compliment a fait plaisir à beaucoup...
1 h 00 : les combats se poursuivent.
Des accrochages ont lieu entre la Garde républicaine
irakienne et les blindés américains.
Les bombardements nocturnes de Bagdad et de Bassora se
poursuivent. L'état-major allié annonce que plus de 50.000 prisonniers irakiens
sont rassemblés dans des camps. Plusieurs milliers d'entre eux ne
souhaiteraient pas retourner en Irak. Mais sur le terrain, les militaires ont
dû renoncer à tenir un compte exact des prisonniers.
L'aviation alliée a largué plus de 4 millions de
tracts au-dessus des lignes irakiennes les invitant à se rendre.
2 h 00 : l’Irak accepte toutes les résolutions de
l'ONU.
Le Président du conseil de sécurité de l'ONU
(l'ambassadeur du Zimbabwe) et le secrétaire général de l'ONU, Javier Perez de
Cuellar, reçoivent une lettre historique.
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Tarek
Aziz, y affirme que son pays accepte « sans
condition » les 12 résolutions du Conseil de sécurité.
Une lettre qui aura certainement son rôle dans la
décision prise par George Bush d'arrêter le conflit. Par contre, c'est par
Radio-Bagdad que viendra plus tard la réponse au cessez-le-feu décrété par
Washington. La télévision irakienne annoncera que « les forces armées irakiennes (...) ont reçu l'ordre de cesser le combat ».
Discours de George Bush : « Le Koweït est libéré. Nos objectifs militaires sont atteints. Le Koweït
est à nouveau dans les mains des Koweïtiens, qui contrôlent maintenant leur
propre destin. »
Il est 21 heures à Washington, 3 heures du matin le
jeudi 28 février à Paris et 5 heures du matin dans le Golfe.
George Bush prend la parole en direct de son bureau
ovale à la Maison Blanche pour annoncer « avec plaisir » le cessez-le-feu. Il s'agit du direct le plus
regardé de la planète.
À minuit à Washington, exactement 100 heures après le
déclenchement de l'offensive terrestre et 6 semaines après le début de
l'opération Tempête du désert, les forces alliées cesseront le combat.
Cependant, pas de triomphalisme exagéré dans le
discours de George Bush, qui ne manquera pas de souhaiter une « très bonne nuit » à ses
concitoyens...
Radio-Bagdad, qui cherche à transformer la défaite
irakienne en victoire, n'annonce le cessez-le-feu que 3 heures après les
télévisions du monde.
Partout dans le monde, c'est l'euphorie.
Alors qu'au sein de l'armée française, le clairon
sonne le cessez-le-feu (tradition napoléonienne oblige) pour la première fois
depuis la Seconde Guerre Mondiale, les Israéliens descendent dans les rues de
Tel-Aviv pour exprimer leur joie.
Désormais, les abris anti-chimiques sont devenus inutiles.
Les Koweïtiens défilent, bannière étoilée à la main,
en qualifiant Bush, Tiersmirant, Major et Fahd de grands dirigeants !
De nombreux coups de feu retentissent dans les rues de
Bagdad pour célébrer la fin de la guerre, et les Américains attendent le retour
de leurs héros avec impatience.
Seul bémol : les Jordaniens, déçus par la défaite
irakienne, manifestent à Amman contre ce que le roi Hussein de Jordanie appelle
« l'arrogance américaine ».
8 h 00 : Radio-Bagdad fait savoir que les troupes
irakiennes ont reçu l'ordre de cessez-le-feu : « Vous avez combattu avec courage, désormais faites retraite ».
Le présentateur déclare que l'Irak accepte, par écrit et sans condition, toutes
les résolutions de l'ONU.
Les rumeurs de cessez-le-feu parviennent jusqu'aux
troupes britanniques en poste en Irak.
Ils reçoivent l'ordre de foncer vers l'autoroute qui
relie Koweït-City à Bassora. Après 45 km parcouru en 90 minutes, les chars
Challenger ont accompli leur mission.
Une mission de surveillance débute pour les Mirage
2000 français.
Ils ont totalisé 2.472 sorties sur zones dont 1.387
missions de guerre.
Il n'y a eu aucune perte d'appareil durant le conflit.
Quant à la marine française, elle a effectué 7.000 reconnaissances de bateaux
durant les 6 mois d'embargo maritime, dont 135 avec visite.
Au Koweït, une maman donne à son bébé le nom du
premier Américain qu'elle a rencontré dans les rues de Koweït-City : Chris
Edges, correspondant du quotidien américain New York Times.
Quelques heures après le cessez-le-feu, le
porte-parole de la Maison Blanche Marlin Fitzwater téléphone à la situation
room pour savoir si le cessez-le-feu est respecté.
Il tient également à féliciter l'URSS pour le rôle
qu'elle a joué pour préserver la paix dans le Golfe.
Un membre du bureau politique du FLN, parti au pouvoir
en Algérie, déclare que l'Irak a remporté une victoire politique. Selon lui,
l'essentiel de l'appareil politique et militaire irakien est intact.
À Londres, l'opposition au gouvernement irakien
établit son quartier général. Elle est surtout constituée de Kurdes et de
Chiites.
Le président français se rend à Bayonne pour rendre
hommage, sur la télévision régionale FR3 Bordeaux, aux deux soldats français de
la ville tués en Irak.
Depuis le début du conflit le 17 janvier, l'aviation
italienne, avec ses 10 Tornado déployés dans le Golfe, a effectué plus de 250
sorties.
Edward Gnehm est le nouvel ambassadeur américain au
Koweït arrive dans l'émirat dans le courant de la journée.
C'est un paysage de désolation que montrent toutes les
télévisions du monde au Koweït. Puits de pétrole en feu, habitations détruites,
magasins pillés, règlements de compte entre résistants et collaborateurs…
Rues dévastées, boutiques pillées, entreprises rasées,
champs pétrolifères en feu, l'émirat est totalement dévasté par 7 mois
d'occupation irakienne. Le gouvernement de l'émir Jaber doit rétablir l'eau,
l'électricité, les communications, remettre en état les installations de
l'aéroport international de Koweït City.
Mais pour l'heure, le gouvernement en exil tarde à
rentrer.
La résistance koweïtienne se retrouve seule au
pouvoir. Elle essaie cependant d'assurer un minimum de sécurité, de rassembler
les armes et équipements abandonnés sur place par les irakiens. Des volontaires
traquent les soldats du raïs qui se cacheraient encore dans la capitale.
Cette pagaille qui suit chaque libération s'accompagne
aussi de sordides règlements de compte réalisés par des résistants de la
dernière heure. Les lynchages et exécutions sommaires de soldats irakiens se
multiplient.
Ressortissants palestiniens et jordaniens sont presque
systématiquement accusés de collaboration. Malgré le cessez-le-feu, la terreur
règne toujours au Koweït...
Comme promis, ce sont les armées arabes (Égypte,
Qatar, Arabie, Émirats, Oman, Bahreïn) qui sont entrées les premières dans la
capitale koweïtienne. De ce fait, on aperçoit quasiment pas de soldats
américains dans l'émirat, excepté devant l'ambassade des USA.
Il n'y a pas eu de combats pour Koweït-City, car les
soldats irakiens « sont partis
comme, ils sont venus, précipitamment » raconte le directeur adjoint
du mensuel Al Arabi.
« Le 25 à
minuit, j'ai vu des colonnes de chars partir vers Bassora. Au matin, il ne
restait que quelques soldats vers les faubourgs ».
Les Américains bloquent l'accès à la ville. Dans
certains endroits, on peut voir des GI's surarmés tenir en respect des soldats
irakiens allongés sur le sol, mains sur la tête.
Les civils n'ont pas l'autorisation, d'entrer en
ville, conséquence de l'état d'alerte décrété au début de la crise. Seuls
quelques journalistes peuvent s'aventurer en ville.
Dans les faubourgs, une
centaine de bus de transports en commun de Riyad ont traversé le désert pour
embarquer des centaines de prisonniers assis sur les bords des routes.
Dans le centre de Koweït-City, les grands hôtels,
comme le Sheraton ou le Méridien, sont en flamme. « Ils ont tiré dessus au canon dès le début de l'offensive terrestre »
explique-t-on.
Les centrales électriques de l'émirat brûlent
toujours, tout comme les belles villas en bord de mer et la plupart des
ministères et bâtiments officiels.
À l'Hôpital central, les irakiens ont terrorisé les
médecins en torturant durant 2 semaines l'un des leurs, Hisham al-Obeidan,
avant de l'exécuter. « Ils ont volé
tout notre laboratoire de recherche génétique » dit un médecin
égyptien.
En ville, plus aucun magasin n'est approvisionné en
nourriture depuis des jours. Mais les pénuries ne se sont pas fait trop
ressentir : « nous avions des stocks »
explique le vice-président de la Bourse de Koweït-City qui, comme pour prouver
ses propos, invite des journalistes français à dîner.
Les premières images, impressionnantes, de « l'autoroute
de la mort », Bassora-Koweït-City, inondent les écrans de télévision du
monde entier. Sur 2 km à 4 voies et alentours, l'autoroute n'est plus qu'un
immense champ de ruines.
L'aviation alliée a stoppé, hier, l'une des plus
puissantes colonnes irakiennes en fuite. Les chars de la Tigers Brigade ont
fait le reste.
Des centaines de blindés, transports de troupes,
camions et voitures civiles ont été déchiquetés et carbonisés. Dans les coffres
des véhicules, le butin de 7 mois d'occupation du Koweït.
L'attaque finale s'est produite à la tombée de la nuit
: un jeu d'enfant pour les tankistes américains avec leurs équipements de
vision de nuit. Ceux qui avaient échappé aux bombardements aériens ont été
victimes des chars américains. L'état-major avait prévenu : toutes les unités
ennemies doivent déposer les armes. Celles qui battront en retraite seront
considérées comme une menace et traitées en conséquence...
Ali Salim Al-Ali, neveu du cheikh Jaber, sort enfin de
sa cachette où il a attendu la fin des combats durant 7 mois. Sa première
destination est le palais de l'émir, où il se rend en compagnie de journalistes
occidentaux. C'est un spectacle de désolation qui l'attend. Des carcasses de
voitures désossées, les bâtiments royaux pillés, les lambris des murs lacérés,
les baies vitrées pulvérisées, des douilles de munitions jonchant le sol...
Le palais de l'émir a servi de campement à une
compagnie irakienne. Autour du vaste bâtiment, tout montre que la fuite des
Irakiens a été précipitée. Devant l'entrée, une voiture japonaise,
maladroitement peinte en kaki, semble encore attendre ses occupants : un
téléviseur repose sur la banquette arrière avec 2 casques irakiens et une
liasse de papiers marqués « top secret » qui décrit la mise en place
de la défense aérienne.
Le neveu de l'émir explique : « Les dégâts matériels, c'est rien. Mais je ne
peux pas me réjouir quand 20.000 Koweïtiens ont été emmenés en Irak, dont
10.000 ces 2 dernières semaines. Ils ont été raflés à la sortie des mosquées ou
dans la rue... »
Il fait nuit en plein jour ! Des centaines de puits de
pétrole sont en feu. De 150 à 600 selon les sources de renseignement (en fait
1.154). La production koweïtienne est paralysée. Pour de longs mois. Les
épaisses fumées dégagées par ces incendies peuvent avoir de graves
répercussions sur la santé des Koweïtiens, mais aussi sur l'économie du pays.
Éteindre un puits de pétrole par forage d'un puits dévié demande en moyenne 3
mois de travail et coûte 6 millions de francs (1 million d'€), si la profondeur
n'excède pas 1.600 mètres !
En Irak, des familles se nourrissent d'un peu de pain
et d'un peu de thé chaque jour, explique un jeune Irakien aux journalistes de
CNN toujours présents en Irak. « Elles
sont prêtes à continuer pour ne pas devenir les agents de l'Amérique. »
Mais comme dans le reste du pays, la vie est paralysée
à Bagdad. La circulation est réduite, faute de carburant. Les principales
denrées alimentaires sont introuvables. L'eau, le gaz et l'électricité sont
coupés dans beaucoup d'endroits. La télévision et la radio n'émettent que
difficilement, par intermittence.
Paradoxalement, les Américains, pourtant à l'autre
bout de la planète, en savent beaucoup plus sur la situation en Irak que les
Irakiens eux-mêmes. Les quartiers commerçants sont déserts, beaucoup de
boutiques ont fermé dès le 17 janvier, tout comme les écoles et les bureaux de
poste.
La capitale était bombardée chaque nuit, si bien que
les habitants ont appris à vivre dans les caves et les abris, desquels beaucoup
ne sortent plus.
Des autorités du Croissant Rouge (dépendant du CICR)
ont révélé que des milliers de personnes présentent les premiers symptômes du
choléra.
Les Jordaniens, majoritairement pro-irakiens, n'en
reviennent pas. Jamais ils n'auraient imaginé que l'armée de leur héros
s'effondrerait de cette façon. Alors, ils reportent leur hargne sur les USA.
Des étudiants ont organisé des manifestations où sont exhibés des drapeaux
irakiens. Les slogans, nombreux, sont brutaux : « Mort aux Américains et à leurs alliés ! ».
Lors d'une houleuse session parlementaire, quelques
députés demandent que les liens diplomatiques avec Washington et les pays
occidentaux et arabes de la coalition soient rompus. Ils reprochent au Conseil
de sécurité de l'ONU de poursuivre d'autres buts que la libération du
Koweït.
Selon certains, Saddam Hussein, en ne cessant de
limoger ses officiers supérieurs, aurait passablement affaibli ses forces armées
et décapité ses troupes. « La chaîne
de commandement est devenue totalement pyramidale », explique un
diplomate occidental.
« Tous les
ordres sont pris au sommet par Saddam Hussein et répercutés à tous les échelons
qui n'ont plus aucune autonomie de décision et qui tremblent en les
appliquant ».
C'est la guerre contre l'Iran qui a marqué le début de
la vague d'épuration. Et de constater que, depuis le début de la guerre du
Golfe, aucun des généraux irakiens les plus célèbres ne s'est illustré. Salah
Abboud, qui dirige le 3ème corps d'armée, n'est pas répertorié parmi
les officiers bien qu'il se soit illustré au cours de la guerre Iran-Irak.
Ce 3ème corps, réputé regrouper les troupes
les plus aguerries, était jusqu'en 1988 dirigé par Maher Abdel Rachid, héros
national et beau-fils de Saddam Hussein.
Il a mystérieusement disparu de la vie publique depuis
18 mois... De même, d'autres généraux ont été écartés de leurs responsabilités
ou victimes d'accidents inexpliqués...
Mais on s’interroge aussi au sein de la
coalition : les soldats britanniques, les « rats du désert »,
sont débordés avec leurs prisonniers ! Plus d'un millier, qu'il a fallu
interroger, fouiller et surveiller sur la position Lead.
Parmi eux, de nombreux généraux et commandants de
bataillons irakiens, mais aussi un commissaire spécial du parti Baas au pouvoir
en Irak. Il était chargé d'exécuter les soldats qui menaçaient de déserter.
En pleine nuit, sur un front large de 10 km, la 7ème
brigade blindée du général Patrick Cordingley s'est remise en marche. Direction
plein est : le Koweït. La frontière est à moins de 20 km. Devant, les
renseignements des Alliés indiquent la présence de ce qui doit rester de 3
compagnies irakiennes en retraite. Elles seraient situées juste avant le Wadi
al-Batin, qui sépare l'Irak du Koweït.
Or, dans leurs mouvements, les Britanniques ne
craignent qu'une chose : être de nouveau pris pour cible par l'US Air Force !
Les plans de l'état-major avaient tout prévu, sauf une avance aussi rapide à
travers les meilleures réserves de l'armée irakienne. Seulement 3 jours au lieu
des 10 prévus initialement !
Maintenant, les Britanniques foncent vers des
positions tenues par les colonnes de la 1ère division blindée américaine.
La 4ème brigade est regroupée à l'est du Wadi al-Batin.
Elle attend, car les derniers ordres sont
contradictoires. Le 7ème corps US vient d'envoyer deux messages
contradictoires : « Attaquer les
colonnes irakiennes qui quittent Koweït-City, donc direction nord-est. »
Quelques minutes plus tard : « Nettoyer
ce qui reste comme poches ennemies dans le Wadi al-Batin, direction ouest. »
Ils ignorent en fait que cette zone est déjà
contrôlée. La 7ème brigade y fait circuler depuis les dernières
heures de la bataille tout son échelon logistique.
Devant, elle a atteint Varsity où elle a installé son
QG.
Cet arrêt des combats va aussi permettre aux hommes de
se reposer pour la première fois depuis 3 jours.
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