Vingt-septième
chapitre : Offensive irakienne
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
C’est le 29 janvier que l’Allemagne annonce un
renforcement de sa participation financière à l'effort de guerre avec une aide
de 5,5 milliards de dollars, qui vient s'ajouter aux 5,3 milliards de dollars
déjà transférés à Washington durant l'été 1990. Helmut Kohl annonce également
une aide militaire octroyée à Israël : la livraison de 2 sous-marins, de 10
hélicoptères CH-53, d'une batterie de Patriot, de 200 fusées Hawk et de 200 missiles
Stinger. 400 hommes et des batteries de missiles renforcent aussi les troupes
allemandes présentes en Turquie.
Le même jour, des hélicoptères Lynx de la Royal Navy
attaquent avec leurs missiles Sea Skua, 17 vedettes irakiennes au large de
l'île de Bubiyan. Ils en détruisent 5, dont 2 lance-missiles du type OSA.
Attaquant seule, la marine britannique, dont les contre-torpilleurs HMS
Gloucester et HMS Cardiff, a ensuite reçu du renfort d'unités alliées, avec
entres autres des navires américains, utilisant des Ahip, et saoudiens qui ont
utilisé des Dauphin, de fabrication française.
Les USA repoussent pour la 3ème fois, avec
l'accord de leurs alliés, un débat sur la guerre au Conseil de sécurité de l’ONU, malgré la démarche des 5 pays de
l'Union du Maghreb.
Les autorités irakiennes déclarent qu’un des sept
pilotes alliés capturés est mort à Bagdad, dans le Ministère de l'Industrie
bombardé par les Alliés.
L’Irak, par l'intermédiaire de la télévision
officielle, annonce le succès de 3 raids
contre la base aérienne d'Arar en Arabie Saoudite et aurait infligé de
sérieuses pertes aux Alliés. Selon les Américains, 12 soldats irakiens
seulement auraient réussi à franchir la frontière. L'officier qui les
commandait aurait été tué au cours d'un accrochage.
Mercredi 30 janvier : l’aviation alliée effectue
3.000 sorties, soit 30.600 sorties depuis le 17 janvier.
Une vedette irakienne est coulée. Dans une offensive
qui a duré près de 12 heurs, 2 avions CF-18 Hornet canadiens ont détruit une
vedette rapide irakienne. « Nous
l'avons mise hors d'état de nuire au moment où elle s'apprêtait à tirer un
missile Exocet contre un bâtiment de la force multinationale » a
expliqué le colonel David Bartram, commandant en second des forces canadiennes
dans le Golfe. Plusieurs marins irakiens ont été faits prisonniers à bord de la
frégate canadienne Curtis. La coalition estime avoir porté un coup sévère à la
marine irakienne.
À Khafji, 12 Américains sont tués et 2 autres blessés,
24 chars et 13 blindés irakiens sont détruits.
Peu avant l'aube, 3 bataillons irakiens (1.500 soldats
et 80 chars) pénètrent par surprise le territoire saoudien et entrent dans la
ville de Khafji, où se trouve une grande raffinerie de pétrole. S'avançant
d'abord tourelle retournée pour donner l'illusion de se rendre, les chars irakiens
ont ensuite ouvert le feu. « C'était
plutôt affolant, les missiles anti-aériens SAM provoquaient des reflets rouges
dans mon cockpit » explique le pilote d'un OV-10 américain qui a
repéré la colonne de blindés fonçant vers Khafji.
Même si l'état-major allié reconnaît avoir soupçonné
une attaque surprise irakienne dans le but de déclencher prématurément
l'offensive terrestre, il ne s'attendait pas à une telle contre-attaque
irakienne. Quelques instants après cette incursion, des dizaines de blindés
saoudiens et qataris foncent vers Khafji, bientôt suivis par l'armada
américaine à bord, notamment, d'autocars saoudiens réquisitionnés pour
l'occasion.
Tous les journalistes sont expulsés de la zone de
combats, où de nombreux tirs d'artillerie ont lieu.
Alors que dans la journée, un épais nuage de fumée
surplombe la ville, les Américains craignant que les Irakiens ne poursuivent
leur incursion sur le sol saoudien, prennent position sur la seule route menant
à Khafji, ville entourée de marais infranchissables.
En cas de difficultés à défendre cet axe, l'état-major
allié a déjà prévu de le faire sauter plutôt que de le laisser aux mains des
Irakiens...
Dans le ciel, les hélicoptères de combat américains
Cobra effectuent un ballet incessant, croisant de nombreux hélicoptères sanitaires
alliés.
Les positions américaines se renforcent dans la
journée tout au long de la frontière koweïtienne, pour éviter de nouvelles
incursions irakiennes en territoire saoudien. Dans la soirée, alors qu'on ne
sait toujours pas qui contrôle réellement la ville, l'état-major américain
informe que 5 chars et 15 blindés de transports de troupes irakiens sont
toujours stationnés sur place.
La Maison Blanche estime que la guerre devrait
coûter au Trésor américain 50 milliards
de dollars d'ici à la fin de l'année.
D'après l'Iran, une frégate irakienne en feu se
trouverait dans les eaux territoriales iraniennes. L'équipage a été secouru par
les Iraniens.
À l'issue des entretiens Baker-Bessmertnykh, les USA
et l'URSS se disent « prêts à
l'instauration d'une paix durable au Moyen-Orient ». Cette initiative
va bien au-delà de la guerre du Golfe puisqu'ils s'engagent à « promouvoir la paix entre Israël et
les pays arabes », après le retrait irakien du Koweït.
Bassora, seconde plus grande ville d'Irak, subit de
nouveaux raids alliés dans l'après-midi.
À Beyrouth retentit une faible explosion à proximité
de l'ambassade du Koweït. Il n'y a ni victimes ni dégâts.
Jeudi 31 janvier : La première offensive terrestre
de la guerre du Golfe a été très dure. Il aura donc fallu plus de 36 heures aux
troupes de coalition, principalement américaines et saoudiennes, pour reprendre
Khafji, la petite station balnéaire saoudienne située près de la frontière
koweïtienne. Ces combats ont été les plus violents depuis le début du conflit.
Sur place, le chef de la coalition arabo-islamique, Khaled ben-Sultan, a
annoncé que ses soldats ont fait 350 prisonniers irakiens. De son côté, Bagdad
affirme avoir tué « un grand nombre
d'ennemis et détruit des quantités de leurs munitions et armements ».
Le général saoudien a précisé que ses forces ont perdu
6 hommes dans cet affrontement, qui aurait fait quelque 200 morts irakiens.
Côté américain, 12 marines auraient péri, et 2 soldats, dont une femme, sont
faits prisonniers, ce que le Pentagone tardera à confirmer.
Lancée hier matin avant l'aube, l'attaque irakienne
mettait en jeu 3.000 hommes appuyés par des chars russes T-55.
Les chasseurs Harrier et les hélicoptères Apache
tueurs de chars et de nombreux véhicules blindés ont eu beaucoup de mal à
ralentir la progression de la colonne irakienne. À Bagdad, la radio annonçait
dès hier soir que 3 bataillons avaient réussi à « enfoncer le front des mécréants ».
Les Alliés, Saoudiens en tête, ont dû se livrer à de
sanglants combats de rue pour déloger l'ennemi, tandis que les hélicoptères d’évacuation
sanitaire, venus chercher les morts et les blessés, sillonnaient le ciel.
En ville ce soir, les vestiges de la bataille sont
bien visibles, de nombreuses habitations ayant été pillées ou détruites.
Le spectacle est désolant : Khafji est devenue une
ville fantôme. Les combats n'ont pas cessé pour autant. Les bombardements et
les tirs d'artillerie se poursuivent dans la soirée, pour éviter un retour des
Irakiens...
Au matin, l'état-major allié est inquiet : l’Irak
vient de masser plusieurs divisions, soit environ 60.000 hommes au Sud du
Koweït.
L'Irak cherche de nouveau à reprendre l'initiative en
forçant les Alliés à lancer prématurément une offensive terrestre. Et dans la
journée, une gigantesque colonne de blindés irakiens, qui s'étend sur 17 km
dans le désert, se dirige vers la localité koweïtienne d'Al-Wafra, à 15 km
seulement de la frontière saoudienne. Dès qu'ils sont repérés, des dizaines d'hélicoptères
Cobra et Apache, et d'avions A-10 Thunderbolt bombardent les blindés dans un
déluge de feu. L'objectif allié est clair : aucun char irakien ne doit pénétrer
en territoire saoudien.
Profitant de la confusion générale qui règne à Khafji,
des soldats irakiens poursuivent leur incursion dans le territoire saoudien.
Mais avant d'être capturés par les troupes américaines après quelques heures
d'avancée, ces Irakiens téméraires auront eu le temps de voler des véhicules
américains et d'envoyer assez d'informations sur les positions alliées à
l'artillerie irakienne pour lui permettre d'ajuster ses tirs...
L'aviation alliée effectue 3.000 sorties. 2 GI's, dont
une femme, et 350 Irakiens sont faits prisonniers, 200 soldats irakiens et 18
soldats alliés sont tués.
Les autorités iraniennes organisent un sommet à
Téhéran, devenue pour Radio-Téhéran « un
centre pour éteindre la guerre ». Les diplomates iraniens y
rencontrent leurs homologues algériens et yéménites. Un envoyé spécial du
gouvernement français, François Scheer, Secrétaire général du Quai d'Orsay, est
également sur place. Le but de cette rencontre est d'inciter l'Algérie et le
Yémen à avoir un rôle plus grand en matière diplomatique, et de convaincre
l'Irak de demander un cessez-le-feu.
Les autorités jordaniennes condamnent les
bombardements de la route Amman-Bagdad qui ont détruit 9 camions citernes
jordaniens et coûté la vie à 5 de leurs chauffeurs. Un témoin, d'origine
tunisienne, affirme même qu'un autobus jordanien a été pris pour cible à la frontière
jordanienne par l'aviation américaine, ses 45 occupants seraient morts
carbonisés.
Bruce Cheesman, un journaliste britannique
indépendant, considéré comme disparu depuis le début des bombardements sur
Bagdad, a été retrouvé. Il serait en route pour la Jordanie, a annoncé son
associé.
L'Irak lance de nouveau un SCUD sur Israël, le 27ème
depuis le début du conflit. Il retombe dans les Territoires occupés en faisant
aucune victime et peu de dégâts.
Lassés par 15 jours de bombardements, les diplomates
soviétiques encore présents à Bagdad quittent l'Irak pour rejoindre, par la
route, la Jordanie, où un avion les attend à Amman pour les ramener à Moscou.
Mais en termes de droit international, les relations soviéto-irakiennes ne sont
pas rompues.
La télévision américaine CBS annonce le crash d'un
AC-130 d'observation américain dans le désert irakien et la mort de ses 14
membres d'équipage. C'est la plus grosse perte alliée depuis le début de la
guerre.
La Grande-Bretagne autorise les États-Unis à se servir
de leur base militaire de Fairford, à 120 km de Londres. Une vingtaine de B-52
décolleront ainsi d'Angleterre, pour aller bombarder l'Irak et le Koweït. Cette
base avait déjà servi à l'US Air Force pour bombarder la Libye en avril 1986.
Le dragueur de mines belge Wandelaar retourne, après
sa mission dans le Golfe, au port belge de Zeebruge avec ses 161 marins.
Nouvelle mission de guerre de l'aviation française
(des Jaguar et des Mirage F-1 CR) contre des positions de la Garde républicaine
irakienne près de la frontière nord du Koweït. Désormais, l'effectif du
dispositif Daguet atteint 12.000 hommes.
À Amman, le centre culturel français est incendié.
L'acte est revendiqué par les Brigades du Jihad, une organisation inconnue à ce
jour.
Selon Washington, il y aurait eu, depuis le début du
conflit, 70 « actions terroristes » menées à travers le monde contre
des intérêts alliés.
Vendredi 1er février : l’aviation
alliée effectue 2.000 sorties.
D'après l'état-major américain, une colonne de blindés
irakiens de 20 km de longueur (de 800 à 1.000 chars et 65.000 hommes) se
dirigeant vers la frontière saoudienne sont interceptés par des bombardiers
américains B-52 (dont les tapis de bombes recouvrent en un seul passage une
superficie de 700 m sur 2.000 m), A-10 et des hélicoptères Cobra, entre les
villages koweïtiens d'Umm Hujuf et Wafra. D'après les Américains, les Irakiens,
mieux préparés à la guerre terrestre qu'aérienne, veulent déclencher
prématurément une offensive terrestre contre les Alliés.
Le général Jean Fleury, chef d'état-major de l'armée
de l'air française, arrive à Al-Ahsa (Arabie Saoudite) pour une visite
d'inspection. De son côté, le gouvernement français annonce le départ
prochainement de nouveaux renforts navals
pour le Golfe. Des chasseurs de mines vont partir dans 3 jours pour la
Mer Rouge, alors que le porte-avions Clemenceau (transformé en
porte-hélicoptères) prendra position en Méditerranée occidentale.
Des mesures de sécurité draconiennes ont été prises en
Grèce, à l'image du plan Vigipirate en France, depuis les attentats contre des
intérêts américains, britanniques et français, revendiqués jeudi par le groupe
terroriste 17-Novembre : interdiction formelle à toute personne sans billet
d'avion de pénétrer dans l'aéroport d'Athènes, survol quotidien de la capitale
par un hélicoptère de l'armée... De plus, 30 Arabes ont été reconduits à la
frontière la semaine précédente... pour la plupart des Irakiens.
Louis Le Pensec, porte-parole du gouvernement, devance
le Premier ministre, Michel Rocard, et annonce, en direct sur la chaîne de
télévision La Cinq, que la France autorise les B-52 américains à survoler son
territoire. Mais ces vols ne devront transporter que des armes conventionnelles
et les objectifs seront uniquement militaires. Beaucoup d'observateurs
remarquent cependant à quel point cette mesure est exceptionnelle : en 1986, le
gouvernement de Jacques Rakchi avait refusé le survol de la France par les
avions américains, les contraignant ainsi à de longs détours pour bombarder la
Libye.
En visite à Londres, le vice-président américain, Dan
Quayle, n'exclut pas le recours à l'utilisation de l'arme nucléaire, si
l'ennemi employait des armes chimiques.
Les pertes irakiennes
semblent avoir été très lourdes lors de la bataille de Khafji. En effet,
plus de 300 soldats de Saddam Hussein ont trouvé la mort dans ces affrontements
violents, et plus de 600 ont été faits prisonniers.
À Istanbul, en Turquie, de nombreux manifestants
défilent contre la guerre, les USA et Israël. Il s'agit de la 2ème manifestation
de ce type dans le pays depuis le déclenchement des hostilités : cette
opposition à la guerre étant minoritaire dans ce pays musulman.
Washington accuse Bagdad de graves violations des
Droits de l'Homme au Koweït occupé et la Jordanie de violer l'embargo en
important du pétrole irakien.
Les autorités israéliennes suspendent l'accréditation
du chef du bureau de l'hebdomadaire américain Newsweek à Jérusalem pour
violation des règles de la censure militaire.
Le Kremlin fait savoir à Paris et Washington que
l'ambassadeur soviétique en poste à Bagdad est le seul diplomate toujours en
contact régulier avec Saddam Hussein.
L'aviation française effectue 2 raids contre la Garde
républicaine irakienne. Au total, l'aviation française a effectué plus de 300
missions depuis le début de la guerre.
Samedi 2
février : l’aviation alliée effectue 2.600 sorties. Selon les
Alliés, 3 avions de la coalition (12 avions et missiles selon les Irakiens)
sont abattus.
Un B-52 américain n'est pas rentré à sa base de Diego
Garcia. Il s'est abîmé en mer après une mission de nuit en Irak. 3 des 6
occupants de l'appareil sont récupérés sains et saufs.
La Corée du Sud accorde aux Alliés une aide de 280
millions de dollars supplémentaires, ce qui porte à 500 millions de dollars sa
contribution à l'effort de guerre.
L’aviation américaine a détruit un radar mobile...
américain. Les Irakiens disposent en fait du même type de radars que ceux
servant dans l'US Army. Les 2 servants américains s'en sont tirés avec de légères
blessures.
Nouveaux tirs de missiles SCUD sur Israël. Le premier
est intercepté par un missile Patriot américain, le second s'écrase en
Cisjordanie sans faire de victime.
Pour la première fois, l'aviation française lance 3
raids simultanés, dont 2 sur l'Irak.
Un attentat à la bombe vise les locaux de l'ambassade
de France à Sanna (Yémen). Il n'y a que des dégâts mineurs dans les jardins de
la chancellerie.
Dimanche 3 février : L'aviation alliée effectue
3.000 sorties. 4 soldats américains sont portés disparus, et 4 autres sont tués
dans des accidents.
Un hélicoptère Cobra américain s'écrase dans le désert
saoudien.
25 unités de la flotte irakienne sont
« neutralisées ».
300.000 personnes manifestent à Rabat (Maroc) pour
exprimer leur soutien à l'Irak.
L'Irak lance un missile SCUD sur l'Arabie Saoudite.
C'est le 14ème depuis le début de la guerre et le premier depuis 4
jours. Il est intercepté par un missile Patriot. Mais les débris causés par
leur destruction retombent sur un quartier résidentiel de Riyad, faisant 29
blessés. 2 maisons sont détruites et des pans entiers des murs des bâtiments
voisins se sont effondrés.
18 jours après le début de l'opération Tempête du
Désert, les Alliés franchissent le cap des 41.000 sorties aériennes, soit en moyenne
2.270 sorties quotidiennes. Près de 800 soldats irakiens ont été faits
prisonniers. Le Pentagone reconnaît également 10 soldats alliés aux mains des
Irakiens : 7 Américains, 2 Britanniques et 1 Italien.
Par crainte d'attaques chimiques, le gouvernement
britannique ordonne la vaccination immédiate de ses 30.000 soldats contre... la
peste ! Un médecin de l'armée de Sa Majesté précise : « Chaque militaire est libre de se soumettre
ou non à la piqûre. Je n'aurais jamais imaginé qu'en cette fin du XXème
siècle je serais en train de vacciner des hommes contre la peste ! »
Réunion à Bahreïn d'experts occidentaux pour étudier
les moyens de lutter contre la marée noire. Selon leurs estimations, le volume
total du brut déversé serait de 500.000 tonnes, soit deux fois l'Amoco Cadiz.
Selon des officiers américains qui souhaitent rester
anonymes, la force de frappe des Irakiens a été réduite de beaucoup grâce à
l'efficacité des patrouilles anti-SCUD qui sont en permanence au-dessus de
l'Irak et attaquent les rampes de lancement quand elles sont repérées.
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