Vingt-quatrième
chapitre : Poursuite des opérations (1).
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Les fausses alertes à la bombe se multiplient en
Belgique depuis 2 jours. Après la centrale de Tihange et le centre de
recrutement de l'armée belge à Nederover-Hembeek il y a 2 jours, c'est
désormais autour de Bruxelles d'être victime des appels anonymes. Le siège de
la télévision RTBF, l'ambassade du Portugal, le parking du Parlement, le siège de
la compagnie israélienne El-Al, la gare du Midi et un avion de ligne américain
survolant la capitale sont la cible des alertes à la bombe.
Les écoles ne sont pas épargnées : des établissements
scolaires de Bruxelles, Schaerbeek et Anderlecht ont dû être évacués.
Face aux risques d'attentats, la sécurité se renforce
dans tout le pays, plus particulièrement à l'aéroport de Bruxelles, devant les
ambassades « sensibles » et au siège de l'OTAN. Des exercices
d'évacuation ont même lieu dans tous les hôtels belges de la chaîne britannique
Holiday Inn...
Suivant le modèle de Venise, Mayence (Allemagne)
décide d'annuler son carnaval prévu la semaine prochaine. Une centaine de bals,
défilés, et diverses manifestations dont la journée de la femme, sont annulés.
Au Canada et aux Pays-Bas, la population craint les
attaques chimiques perpétrées par des commandos pro-irakiens ou
pro-palestiniens. Les masques à gaz se vendent comme des petits pains, à tel
point qu'on n'en trouve plus dans les magasins de surplus militaires, ni à
Montréal ni à Rotterdam.
Les Américains, eux, restent confiants. À Riyad,
l'ambassade des USA ne juge pas nécessaire de distribuer des masques à gaz aux
Américains résidant toujours en Arabie. En revanche, dans la soirée, les
diplomates américains évacuent le Liban par hélicoptère vers Chypre. Les
autorités américaines craignent en effet des attentats, l'ambassadeur américain
à Beyrouth ayant reçu des menaces.
Depuis le déclenchement des hostilités, les incidents
se multiplient dans l'agglomération lilloise. On ne compte plus les tracts
anti-guerre distribués dans la rue, les appels soutenant Saddam Hussein sur les
ondes des radios locales ou les tags anti-occidentaux sur les murs.
Ce matin, une bagarre a éclaté à la sortie d'un
collège de Mons-en-Barœul, opposant fils de harkis anti-Saddam et Maghrébins
pro-Saddam. Mais c'est à Roubaix, où près de 50 % de la population est
originaire du Maghreb, que les autorités sont les plus inquiètes.
Les transports publics tournent au ralenti : les
chauffeurs de bus refusent de circuler dans certains quartiers pour ne plus
être caillassés aux cris de « vive Saddam Hussein » comme c'est le
cas depuis quelques jours. Dans leur majorité, les jeunes Arabes soutiennent
l'Irak.
Autre signe d'inquiétude : une rumeur persistante fait
état d'un stock important d'armes caché dans une mosquée de Roubaix. La police,
qui a fouillé toutes les mosquées de la ville, n'a rien trouvé. Mais la
population cherche à se protéger : une armurerie de la ville a vendu en 4 jours
autant de fusils de chasse et de munitions que normalement en un mois !
Et la période de chasse n'est pas encore ouverte...
Nouvelle alerte sur Jérusalem et Tel Aviv 2 heures
après la précédente alerte. La chute d'un satellite en feu dans l'atmosphère a
provoqué le déclenchement des sirènes. La panique s'empare de nouveau des
Israéliens.
Des avions AV-8 B des marines et des hélicoptères
Apache détruisent des positions d'artillerie irakiennes à la frontière du
Koweït et de l'Arabie Saoudite.
Une alerte retentit à Dhahran (Arabie Saoudite), où se
trouve la plus grande base américaine du pays. Un SCUD a été lancé, il est
intercepté par un missile Patriot américain.
Le ministre de la Défense français, en visite en
Arabie Saoudite, annonce que la frégate de lutte anti-sous-marine Jean de
Vienne a été placée sous commandement opérationnel américain. Le ministre met
également en garde contre « l'euphorie
technologique » dans cette « guerre
du missile et du couteau », à la fois sophistiquée et archaïque.
Dans la nuit du 17 au 18, un Tornado italien, piloté
par le capitaine Cocciolone, est abattu par la DCA irakienne. Le pilote est
capturé par des soldats irakiens.
À Wall Street, le prix du baril de pétrole brut
s'effondre et revient à 20,75 dollars, soit son niveau d'avant la crise du
Golfe, perdant 10 $ en une seule journée !
La presse américaine calcule déjà le coût de ces 2
premiers jours de guerre : 460 millions de dollars pour 36 heures de
bombardements. Soit moins que prévu.
En Allemagne, le centre culturel américain de Cologne
est saccagé. Toutes les fenêtres sont brisées.
En Inde, une bombe explose dans une agence de voyages,
faisant quelques dégâts.
Samedi 19 janvier, l’aviation alliée effectue 2.500
sorties, soit en moyenne 200 avions alliés en permanence en mission. 3 avions
alliés (dont un F-18 Hornet américain, des Tornado britannique et italien) sont
abattus. 5 aviateurs américains sont portés disparus lors de diverses missions.
Selon les Alliés, 3 vedettes et 8 avions irakiens sont détruits.
Selon Bagdad, 94 Irakiens sont morts sous les
bombardements alliés depuis le 17 janvier. Plus de 100 avions alliés auraient
été abattus, et 7 pilotes alliés sont capturés par les Irakiens.
De retour de leur 3ème mission (la
destruction d'un dépôt de munitions irakien à Ras al-Kulayah, au Sud-Est de
Koweït-City, où un avion français a été légèrement touché par la DCA
irakienne), les pilotes français sont accueillis à leur descente d'avion par le
ministre français de la Défense qui débute une visite de 2 jours à Al-Ahsa où
est basée l'aviation française. Son arrivée a été perturbée, 3 minutes à peine
après l'atterrissage de son Falcon, par une (fausse) alerte chimique avec
obligation de revêtir les combinaisons de protection SP3 et de gagner les abris.
Le ministre fut contraint de se réfugier dans un mobile-home (mieux à-même de
le protéger des gaz) et d'enfiler, avec difficultés et loin des objectifs des
journalistes, son masque à gaz. Une fois l'alerte terminée, il est allé saluer
les pilotes français de retour de mission.
Il ne tardera pas à démissionner de ses fonctions
ministérielles à l’issue de cette « expérience » in vivo…
L'armée israélienne met la ville de Jérusalem en état
d'alerte à la suite d'une explosion vers 2 h 50 GMT. Il s'agit de la 4ème
alerte cette nuit, après 3 fausses alertes. 3 SCUD irakiens (11 d'après
Radio-Bagdad) s'abattent peu après sur un gymnase et un local industriel à
Tel-Aviv. Un des SCUD est tombé à moins de 50 mètres d'une station-essence,
sans exploser. Les explosions font 16 blessés (dont 10 conduits à l'hôpital
Yicvhilov) d'après le gouvernement israélien, 30 d'après la chaîne américaine
CNN.
2 Israéliens ont également succombé des suites d'une
mauvaise utilisation de leurs masques à gaz.
L'alerte ne sera levée qu'à l'aube.
Avi Pazner, porte-parole du gouvernement israélien,
menace de nouveau Saddam Hussein de violentes représailles : « Nous allons répliquer et nous déciderons
comment, où et quand ». L'aviation israélienne prévoit déjà de
contourner, avec de gros risques, la Jordanie en survolant l'Arabie Saoudite
pour aller bombarder l'ouest de l'Irak où se trouvent probablement 25 rampes
mobiles de lancement de SCUD...
Le Président américain décide d’envoyer des missiles
Patriot en Israël : Un pont aérien entre l'Allemagne, les USA et Israël
est donc organisé par plusieurs dizaines d'avions C-5 Galaxy, un avion atterrissant
toutes les 15 minutes en Israël. C’est le plus grand pont aérien entre les USA
et Israël depuis la guerre du Kippour en 1973. Des instructeurs américains
accompagnent ce matériel. C'est la 1ère fois depuis la création de
l'État hébreu en 1948 que des soldats américains vont être chargés d'assurer sa
défense.
Le Pentagone révèle que l'armée de l'air irakienne
pourrait être presque intacte. Sur les 700 appareils dont dispose l'Irak, les
Américains ne confirment la destruction que de 11 avions et de 10 lanceurs
mobiles de SCUD. Côté allié, on reconnaît la perte de 8 avions et 14 pilotes
sont portés disparus (7 Américains, 4 Britanniques, 2 Italiens et 1 Koweïtien).
Selon le colonel David Sawyer, commandant du 32ème escadron tactique
de chasse, les A-10 américains ont déjà détruit 8 missiles SCUD irakiens. Cela
n'empêche pas l'US Navy de poursuivre ses missions. Alors que 216 missiles
Tomahawk ont déjà été tirés, des attaques pour la conquête de 9 plateformes
pétrolières au large des côtes koweïtiennes se sont succédées toute la journée.
Elles ont été appuyées par des hélicoptères Apache. Des raids de F-111
américains décollant de Turquie ont également lieu au nord de l'Irak.
Les journalistes étrangers, jugés indésirables,
quittent la capitale irakienne pour Riyad. Les autorités irakiennes ont en
effet décidé d'expulser les journalistes étrangers de leur territoire. Les
envoyés spéciaux de la presse mondiale regagnent donc la capitale saoudienne,
après avoir reçu l'ordre de laisser leur matériel en Irak. Certains en Occident
estiment qu'il s'agit, pour les Irakiens, de taire les dégâts considérables que
provoquent les bombardements alliés. Et les témoignages des correspondants de
guerre deviennent précieux pour connaître la vie quotidienne des Irakiens sous
les bombes. Selon un journaliste de la télévision américaine CBS, « la population de Bagdad est en état de choc »
à cause de l'offensive aérienne des Alliés.
Un reporter du quotidien britannique The Independent
précise : « Dans les rues, les
soldats, les réservistes, tentent de réquisitionner des véhicules pour leurs
unités. Un Palestinien a déclaré que, dans sa rue, tout le monde a fui, à l'exception
de 3 vieilles femmes ». Seule une équipe de CNN est encore tolérée en
Irak. Elle est chargée de recueillir, seule, des informations au nom des médias
du monde entier.
Les autorités irakiennes expliquent cette mise à
l'écart de la presse mondiale par le fait que « les conditions ne sont pas adéquates » pour rester en Irak. De
quoi favoriser la diffusion de la propagande irakienne sur le terrain, et le
contrôle des informations à destination de l'Occident...
Une Américaine a obtenu de la société Safetex
Corporation en Virginie qu'elle fasse parvenir à son mari, soldat dans le
Golfe, ainsi qu'à ses compagnons, plus d'un millier de préservatifs. Ces bouts
de latex ne sont bien sûr pas destinés à l'usage qu'on en fait habituellement.
Ils sont destinés à servir de protection au canon des fusils des GI's contre le
sable qui pourrait en gripper le mécanisme.
Le secrétaire américain à la Défense Dick Cheney
autorise le rappel de 200.000 réservistes supplémentaires, et annonce que,
désormais, 181 avions civils contre 29 auparavant peuvent être réquisitionnés
par l'armée. De son côté, George Bush
autorise la CIA à participer à la campagne psychologique de déstabilisation de
Saddam Hussein lancée par le Pentagone avec l'aide d'opposants irakiens en
exil. Quant au Pentagone, il demande aux familles de GI's stationnés dans le
Golfe de ne plus expédier de colis en Arabie Saoudite, la priorité étant donnée
au matériel militaire et aux munitions.
Les bombardements se poursuivent sans relâche sur
l'Irak. Selon certaines sources américaines, Bagdad serait désormais privée
d'eau et d'électricité et il n'y aurait quasiment plus de téléphone. Un épais
nuage de fumée noire surplombe le Koweït. Des installations pétrolières
seraient en feu à 50 km de Koweït-City, sans que l'on sache si ces feux sont
dus aux Irakiens, pour empêcher les bombardements alliés, ou aux bombardements
intensifs des Alliés.
Ce ne sera que le début…
Dans le désert irakien, l'aviation britannique
bombarde des rampes de lancement de SCUD dont les bases mobiles n'avaient pas
été détectées auparavant.
Les Américains ont lancé une opération militaire
contre 9 plates-formes pétrolières au large du Koweït, sur lesquelles étaient
installées des batteries de DCA irakiennes. La frégate USS Nicholas est
également intervenue, appuyée par des hélicoptères. L'opération est un succès :
12 soldats irakiens se sont rendus aux GI's.
D'après la radio française RMC, les capitales
européennes expulsent de nombreux employés de leur ambassade d'Irak. La France
expulse 13 personnes pour des raisons de sécurité, les autorités craignant un
rôle actif des services secrets irakiens sur le sol européen.
Selon le général Maurice Schmitt, chef d'état-major de
l'armée française, Saddam Hussein disposerait toujours d'une trentaine de
lanceurs mobiles de SCUD. Le conflit pourrait, d'après lui, encore durer
« 2 à 3 mois ».
Alors qu'une alerte chimique est déclenchée à
l'état-major français, 3 missiles sol-air de défense aérienne sont tirés depuis
Riyad.
Le roi du Maroc, Hassan II, propose à Saddam Hussein
l'envoi d'une force d'interposition maghrébine au Koweït. L'Irak ne répond pas
à cette demande.
Le quotidien japonais Yomiuri Shimbun révèle que le
Japon va augmenter de 5 milliards de dollars sa contribution financière à la
guerre du Golfe.
Le dimanche 20 janvier : l'aviation alliée
effectue 2.400 sorties. 3 avions alliés et 5 avions irakiens sont abattus.
Selon les Alliés, 23 Irakiens sont capturés. Selon Bagdad, 154 avions alliés
ont été abattus depuis le 17 janvier et plusieurs aviateurs occidentaux
capturés.
Les forces américaines récupèrent les 2 pilotes du
Wild Weasel, un avion antiradar américain porté disparu dans le désert
saoudien. De son côté, l'état-major américain s'étonne et se réjouit du peu de
pertes qu'ont subi les forces coalisées depuis le début de la guerre. En 4
jours et 7.000 sorties aériennes, seuls 14 avions, dont 8 américains et 3
britanniques, ont été abattus. Et depuis hier, ce sont plus de 300 missiles
Tomahawk qui ont été tirés.
L'aviation française s'attend à affronter durement
l'aviation irakienne. Ce qui explique pourquoi les avions français tournent au
ralenti. « Nos pilotes sont
seulement à 30 % de leurs possibilités », explique un
lieutenant-colonel qui souhaite rester anonyme. Ils pourraient effectuer 48
missions quotidiennes à raison de 2 sorties par jour et par appareil, à
condition que la mécanique de ces vieux chasseurs à l'armement hypermoderne
tienne le coup. Une éventualité en cas de retour en force de l'aviation
irakienne dont les appareils sont cachés dans des « abris durcis, probablement sous le sable ».
Des prisonniers de guerre alliés sont exhibés sur
Radio-Bagdad.
Alerte aux SCUD en Arabie Saoudite : la base
saoudienne de Dhahran, la plus importante du dispositif « Tempête du
Désert », est la cible de 3 missiles irakiens, lancés depuis la région de Bassora
et interceptés par des Patriot. D'autres tirs ont également été interceptés
au-dessus de Riyad à 21 h 52, heure locale, devant les caméras des télévisions
américaines. Et d'après le colonel Ahmad al-Rubayane, de l'armée de terre
saoudienne, 2 ou 3 missiles irakiens Frog sont tombés dans le désert saoudien.
Ce qui prouve que malgré l'intensification des bombardements, les rampes de
lancement de missiles irakiennes sont intactes. D'après le Pentagone, elles
seraient camouflées le jour dans des zones très peuplées.
Dans la soirée, les USA informent que les 4 batteries
de missiles anti-missiles Patriot implantées en Israël sont désormais
opérationnelles. Bien que l'Irak n'ait tiré aucun SCUD aujourd'hui (mais
plusieurs missiles Frog à la frontière entre l'Arabie Saoudite et le Koweït),
les USA annoncent également le départ d'un 7ème porte-avions pour le
Golfe : l'USS Forrestal. Escorté de 6 navires de guerre, il apporte 5.840
membres d'équipage et 80 avions de combat en renfort pour la coalition. Il sera
chargé de la défense d'Israël. Quant aux forces aériennes de la coalition,
elles sont placées sous contrôle tactique de CENTAF (Central Air Force).
Nouvelle mission de guerre pour les Jaguar de
l'aviation française. Mais suite au mauvais temps, aucun des 16 Jaguar n'a eu
l'occasion de tirer un seul missile. De son côté, l'état-major français signe
avec son homologue américain le protocole de mise sous OPCON (Contrôle
Opérationnel) du 18ème Corps américain de la division Daguet.
Alors que des missiles irakiens s'abattent sur
l'Arabie Saoudite, Doha (Qatar) est réveillée par les sirènes et les tirs de
DCA : un SCUD vient de s'abattre au large des côtes de l'émirat.
Les raids américains au départ de la base militaire
d'Incirlik en Turquie s'intensifient. Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20
janvier, ce sont 77 chasseurs et bombardiers qui se sont envolés vers l'Irak.
Le Premier ministre turc, Yildirim Akbulut, confirme l'utilisation de cette
base américaine, provoquant la colère de nombreux Turcs.
À 21 h 00, heure locale, un 4ème Tornado
britannique est porté disparu dans le désert irakien. Selon les services de
renseignements britanniques, l'aviation irakienne serait presque intacte.
La ville frontalière saoudienne de Khafji, désertée
par ses habitants, subit depuis 2 jours d'intenses échanges de tirs
d'artillerie entre Américains et Irakiens. Un commandant des Marines, blessé
par un tir de roquette, « est le
premier blessé des forces terrestres américaines depuis le début de la guerre ».
Lundi 21 janvier : l’aviation alliée effectue
1.100 sorties. 3 avions alliés et 2 avions irakiens sont abattus. Depuis le 17
janvier, 50 avions irakiens auraient été abattus lors de combats aériens et 15
autres au sol.
À Paris, 12 diplomates irakiens et leurs familles sont
expulsés. L'ambassadeur Abdoul Razzak al-Hachimi reste cependant en France avec
ses 4 collaborateurs.
Alerte aux SCUD en Arabie Saoudite : 7 blessés. Sur la
salve de 10 SCUD lancée par l'Irak, 4 visaient Riyad et 6 Dhahran. 9 ont été
détruits en vol par des Patriot et le dernier s'est abîmé en mer. Mais dans le
ciel de Riyad, l'un des missiles anti-missiles américains rate sa cible et
retombe sur la capitale saoudienne. Bilan : 7 blessés.
Le ministre iranien des Affaires étrangères réaffirme
la neutralité de son pays dans le conflit tout en critiquant les bombardements
sur l'Irak pour ne pas se couper des fondamentalistes religieux iraniens.
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