Ce
soir, je lève l’ancre.
Ou peut-être seulement demain à l’aube.
Je pars enfin en vacances, sans même quelques « histoires d’en
rire » !
Pas eu le temps de les préparer.
Je suis à bord du voilier qui m’a accueilli il y a de ça deux ans et
m’attend patiemment à Portoferraio, veillant sur la tranquillité de la maison
de mon aïeul (le « cousin » Napoléon) alors qu’il y était en exil
pour la première fois…
Lui, il administrait l’île et recevait ses visiteurs, moi j’ai dû en faire
le tour une fois, à la voile et je suis reçu en visiteur par une population que
je vous recommande.
Première étape, Macinaggio, juste pour fouler la « terra-Corsa »
encore une fois avant de mourir, puis Calvi pour visiter les
« cousins-balaninais » avec peut-être un détour en mouillage forain
sur une des plages du désert des Agriates, avant de filer vers Port Mahon,
faire un tour jusqu’à Minorque, que je ne connais pas, puis passer un long
moment autour de Palma de Majorque, que je ne connais pas non plus.
Si le vent est favorable, je pousserai jusqu’à Eivissa, puis j’irai caboter
depuis Valence en Espagne, jusqu’à Barcelone, que je connais déjà.
Là, j’y ai quelques amis…
Le mois d’août sera avancé et on tracera sur le retour jusqu’à Monaco à la
recherche d’un anneau d’accueil et pousser peut-être plus tard vers San Remo,
une jolie ville que je ne vois habituellement que le soir tombé, Alassio
(souvenirs d’enfance…), Savona, Portofino, et retour par La Spezia, la Marina
di Carrare, Livourne et, après quelques escales en mouillage forain si la mer
le permet, retour à Portoferraio fin août, début septembre, je ne sais pas
encore.
Un long tour qui me plaît bien, à l’allure « pépère sous
brise-légère », sous le soleil qui me permettrait de revenir à Venise
début septembre seulement.
Le temps de réparer les quelques bricoles qui auraient pu souffrir de
quelques coups de vent au large de Marseille et son fameux Mistral et de mettre
en état d’hiverner correctement ledit voilier…
Mais bon, il faudrait que je trouve l’occasion de le ramener du côté de
Monaco. L’essai, l’année d’avant, de le poser à Venise soi-même n’était pas
mal, mais je n’en profitais pas plus que ça.
Même si ça m’avait permis de faire un « grand-tour » en
Adriatique, un peu à la va-vite : Il faudra que « j’approfondisse »
les côtes Yougoslaves lors d’un été prochain…
Juste un projet.
En attendant, vous êtes peut-être déjà sur les plages ensoleillées, dans
la cohue des embouteillages de retour de plage, ailleurs en train de turbiner
sous les chaleurs épaisses et estivales, à moins que vous soyez « au
frais » à siroter une « pastaga-sous-tonnelle », je ne sais pas.
Mais pour moi, c’est « coupure estivale ».
Là où même les portables ne passent pas et que je ne suis pas sûr de
pouvoir surfer sur internet pour suivre l’épuisante actualité de ce mois-ci.
Je devais d’ailleurs partir plus tôt, mais il fallait boucler quelques
dossiers « qui n’attendaient pas », alors je rentre plus tard.
On en reparlera à la rentrée…
Si je ne disparais pas à l’occasion d’une « fortune de
mer » : De toute façon, mes toubibs m’attendent à l’arrivée, c’est
dire leur optimisme !
Pour ne pas laisser des « blancs », à partir de demain, je vous
ai programmé un « chapitre jour » des aventures de
« Charlotte » : Vous n’êtes pas obligé de lire (comme tous les
ans à pareille époque : Vous avez d’autres choses plus sympathiques à
faire, présume-je).
Mais c’est pour l’Histoire, celle de la guerre Irak/Koweït de
1990/1991 : Pas très passionnant (et difficile à écrire, finalement…), afin de
rebondir à notre époque vers la fin août et début septembre.
Je vous avertis tout de suite : Ce roman-là n’est pas terminé au moment où je le
mets en ligne et lève l’ancre !
Il y en a juste assez pour que je reprenne le relai le 6 septembre
prochain avec quelques « humeurs d’estive » et les rubriques
habituelles…
Il y a deux raisons pour cela :
– Mes contraintes contrariantes de calendrier qui m’obligent à m’adapter
« à l’arraché » ;
– Le fait que je ne sais pas comment cette aventure-là doit se
terminer !
J’attends son épilogue pour octobre 2016…
Il va surgir, là, à l’improviste, dans le cours de l’actualité de cet été
ou de cet automne, je ne sais pas encore…
Alors, on reprendra notre rythme des « mises en ligne » des
dimanches, peut-être des week-ends entiers, qui vont peut-être nous conduire
jusqu’au mois de novembre histoire de conclure.
« Laudato si… », en reprise de l’encyclique papale à vocation
« écologique ».
Effectivement, le texte du 24 mai 2015 est sous-titré « sur la sauvegarde de la maison commune »
et il est question de l’homme et de son environnement (de toute nature).
Très complet.
C’est vrai que pour « les nains » qui font l’opinion en général
et participent à l’abrutissement des masses, le Pape « François Ier »
a voulu rendre un hommage.
Un hommage à Saint-François d’Assise, dont il porte le nom : « Laudato si’, mi’ Signore », « Loué sois-tu, mon Seigneur » tiré du
latin, « Loué soit mon Seigneur »
en italien (là, j’en sais assez pour en être sûr).
L’ambiguïté des termes…
Car en italien « Laudato si… » veut dire et se traduit par
« Loué sois-tu… ».
Un faux-ami repris en boucle par la presse mondiale, même s’il y a
effectivement matière à reprendre le message.
Parce qu’en latin, une des langues officielles du Vatican, ça veut dire
« Loué soit… »
« Soit » qui ou quoi, pour savoir, il faut lire le texte et
c’est Dieu qui est loué.
Et vous aurez noté qu’il ne s’agit pas du vocable inverse qui, en thème
latin, se traduirait simplement pas « Laudate… », ou de « loué
sois-tu » qui se traduirait plutôt par « Benedictus tu… », ni
« Benedictus es… » si le texte s’adressait à Dieu (celui des
« papistes »).
Voire même les classiques « Gloria », « Gloriam »,
« Gloria Dei », « Gloria tibi » ou encore « et gloria »…
Je ne suis pas un latiniste distingué, loin de là, mais mes quelques
notions m’ont interpelé : Pourquoi cette forme-là de la part d’un pape
appuyé par les services de la Curie ?
Et à travers Dieu, qu’est-ce qui « enchante » le pape ?
Eh bien sa créature, l’homme, et sa création, l’univers et la planète
Terre, le jardin d’Éden, tout simplement.
À travers ce titre, c’est aussi ce que l’on va découvrir, de façon bien épiphénomènique
reconnais-je, il s’agit d’un pari sur l’avenir et la formidable capacité
d’adaptation de l’intelligence humaine qui génère à la fois l’avenir et la
civilisation.
Et là, il fait « très fort » le pape.
Du coup, ce titre s’imposait : Il s’agit de rendre hommage à l’avenir,
en le préparant au mieux, en ne saccageant pas la planète, en préservant l’homme,
ni plus ni moins.
Et moi, depuis « Mains
invisible tome II », l’avenir m’interpelle.
D’ailleurs, j’emporte de la lecture pour mes quarts de navigation et comprendre un peu mieux le
mécanisme de la flèche du temps, écrit par quelques « spécialistes »
qui se heurtent à cette absurdité logique-là : Ce n’est même plus de la « super-symétrie »
des physiciens-cosmologistes et/ou quantiques, mais carrément de « l’hyper-symétrie »
où se trouve nichée, peut-être, la « théorie du tout ».
Enfin bref, nous y reviendrons (si j’y pense).
En attendant, je brode et vous ai pondu cette nouvelle, rien que pour vos
yeux !
Alors, bonne lecture et bien à vous toutes et tous,
Bon retour aux juilletistes (on vous confie la planète, alors ne dékonnez pas trop avec) et bonnes vacances
aux aoûtiens !
I3
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