Vingt-sixième
chapitre : Démission du ministre de la défense.
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Pour la première fois depuis 1945, le Japon décide
l'envoi de forces à l'extérieur de l'archipel. Il s'agit d'avions militaires
affectés au transport des réfugiés du Golfe.
Les bombardements se poursuivent en Irak. Un bâtiment
de la défense civile est détruit, une mosquée et de nombreuses maisons sont
endommagées. Les autorités de Bagdad accusent donc les Alliés de
systématiquement bombarder des zones civiles...
Départ aujourd'hui d'engagés français accompagnés de 2
batteries d'artillerie de 6 canons chacune pour l'Arabie Saoudite. D'après
l'état-major français, il s'agit d'une simple relève. D'après des spécialistes,
il s'agit de nouveaux renforts pour
préparer une prochaine offensive terrestre...
En Arabie Saoudite, 4 journalistes de la télévision américaine CBS sont portés
disparus.
Le gouvernement en exil du Koweït débloque 13,5
milliards de dollars pour soutenir l'effort de guerre, ce qui porte à 18,5
milliards de dollars sa contribution depuis le début des opérations.
Les Jaguar français effectuent un nouveau raid à la
frontière irako-koweïtienne contre la Garde républicaine irakienne. Aucun
appareil n'est touché par les tirs de DCA irakienne.
Samedi 26 janvier : l’aviation alliée effectue
2.300 sorties. Trois MIG-23 irakiens sont abattus par des F-15 américains. 7
avions irakiens se réfugient en Iran.
« J'exprime
ma solidarité avec ceux qui, en Israël, ont pâti de bombardements regrettables ».
Malgré ces propos tenu aujourd'hui à Rome, le pape Jean-Paul II est victime de
nombreuses critiques en Israël depuis le début du mois de janvier. Après avoir
reçu au Vatican le chef de l'OLP, Yasser Arafat, allié de Saddam Hussein, en
véritable chef d'État, et s'être entretenu avec Monseigneur Bidalid, patriarche
de Bagdad, la veille du déclenchement des hostilités, la population israélienne
reproche au Saint-Père d'avoir attendu la troisième attaque irakienne sur
Israël pour intervenir. Choqué par le silence pesant du Vatican sur les
bombardements en Israël, le Parlement italien réclame de nouveau au Saint-Siège
qu'il reconnaisse officiellement l'État d'Israël, ce qui serait la meilleure
façon de condamner ces bombardements. Il est vrai que 43 ans après la fondation
de l'État d'Israël, le Vatican reste le seul État d'Occident à nier son
existence...
La télévision japonaise Fuji-TV révèle que les
autorités iraniennes abritent 7 avions de combat irakiens qui se sont posés sur
leur territoire. Il y en aurait désormais 39. Information confirmée par un
communiqué du Conseil suprême de sécurité nationale, diffusé sur Radio-Téhéran.
Deux nouveaux navires français jettent l'ancre au
large des côtes saoudiennes. L'un transporte 500 soldats, le second, du
matériel militaire. De leur côté, les Mirage F-1CR français et qataris sont
entrés en action. Depuis le début de la guerre, ils étaient restés rivés à leur
base saoudienne de crainte d'être l'objet d'une dangereuse méprise avec les
Mirage F-1EQ5 livrés par la France à l'Irak. Mais aujourd'hui, « le ciel est à nous et le risque est limité »,
déclare un porte-parole. Le nombre des appareils qui ont décollé de concert
avec des Jaguar n'a pas été communiqué. Ils ont participé à 2 raids, l'un
contre la garde républicaine près de la frontière koweïtienne, l'autre près des
unités mécanisées au sud du Koweït.
Les Irakiens ont apparemment ouvert il y a quelques
jours les vannes du terminal koweïtien de Sea Island, laissant s'écouler des
milliers de tonnes de pétrole dans la mer. Les Occidentaux voient en ce geste
une tentative désespérée d'empêcher un quelconque débarquement allié sur les plages
koweïtiennes. Les écologistes s'accordent à penser que la nappe de pétrole de
15 km de long et de 10 km de large qui vient souiller les côtes koweïtiennes et
saoudiennes est d'une telle ampleur qu'elle pourrait bien résister à toutes les
tentatives de nettoyage. La marée noire, qui serait douze fois plus importante
que celle provoquée par l'Exxon Valdez en Alaska ou l'Amoco Cadiz en Bretagne,
menace les usines de dessalement en Arabie Saoudite et aux Émirats Arabes Unis,
provoquant l'inquiétude de leurs services sanitaires, l'eau douce n'existant
pas en quantité suffisante dans ces pays. Les États-Unis prévoient déjà de
faire sauter le pipe-line en question, ou de disperser dans la mer des
bactéries mangeuses de pétrole...
Suite au bombardement d'hier soir sur Israël, 20
personnes sont toujours hospitalisées. L'US Air Force affirme avoir bombardé
des positions irakiennes à 10 km à l'intérieur du Koweït. Au même moment, les
sirènes d'alerte retentissent à Dhahran et à Riyad, en Arabie Saoudite.
Les 6 SCUD irakiens lancés sont abattus.
D'après le témoignage de Peter Arnett, correspondant à
Bagdad de la chaîne américaine CNN, la ville sainte de Nadjaf a été bombardée
par les Alliés.
Le roi du Maroc Hassan II, dont le pays participe au
conflit aux côtés des Alliés, s'entretient avec Yasser Arafat, chef de l'OLP,
qui soutient Saddam Hussein. Rien n'a filtré de leurs conversations.
Nouvelle alerte aux SCUD à 3 h 35 heure locale en
Arabie Saoudite. Les sirènes retentissent à Dhahran et Riyad. Des témoins font
état de 7 explosions à Dhahran, dont 3 provoquées par des missiles
anti-missiles Patriot.
Le gouvernement saoudien s'engage à fournir 13,5
milliards de dollars supplémentaires à la force multinationale.
À 5 heures du matin, une explosion souffle le hall et le
rez-de-chaussée des locaux du quotidien Libération, à Paris. La charge a été
déposée à l'extérieur, devant le rideau de fer. Un tract retrouvé parmi les
décombres importants ne fait pas d'allusions directes à la guerre du Golfe,
mais l'attentat semble y être lié. L'explosion a eu lieu cinq minutes avant
l'heure de l'embauche. Deux veilleurs de nuit et un standardiste ont été
commotionnés.
Dimanche 27 janvier : l’aviation alliée effectue
2.000 sorties. Un AV-8 Harrier américain est abattu. Selon Bagdad, la DCA
irakienne a abattu 200 avions et missiles alliés depuis le 17 janvier. Les
attaques alliées auraient tué 215 Irakiens, dont 125 civils.
Le débat fait rage au sein de la presse américaine
concernant le rôle de l'URSS vis-à-vis de son ancien allié irakien. Alors que
Dick Cheney explique sur la chaîne américaine NBC que « Moscou tient parole après avoir retiré son
personnel d'Irak et arrêté toute livraison d'armes », le quotidien
américain Washington Post révélait quelques heures plus tôt que l'URSS poursuivait
ses livraisons d'armes et de munitions à l'Irak, via le Yémen, la Libye et
l'Iran. Les renseignements obtenus par les cosmonautes soviétiques ou par photo-satellites
de l'URSS au-dessus de l'Irak et du Koweït seraient même répercutés à Bagdad...
Arrivée au port Roi Fahd de Yanbu, en Arabie Saoudite,
de 3 navires français de renforts, dont le navire-hôpital La Rance, qui
transporte 100 lits, 2 blocs opératoires, une banque du sang, un équipement
radiologique, un dispositif pour le traitement des grands brûlés et une unité
de lutte contre les attaques chimiques. Ainsi, avec cette arrivée, il y aura 20
médecins français et près de 900 lits disponibles. Au total, ce sont 150
soldats et 60 véhicules qui viennent aujourd'hui prêter main forte aux soldats
de la coalition.
Suite à l'étendue de la marée noire, l'usine de
dessalement de Khafji approvisionnant le nord de l'Arabie Saoudite en eau
douce, cesse ses activités. D'après le général américain Norman Schwarzkopf,
commandant en chef de la coalition, la marée noire est due aux Irakiens, et non
aux bombardements alliés.
Dans la soirée, l'Irak lance plusieurs SCUD. Ils sont
tous abattus par des missiles américains.
Lundi 28 janvier : l’aviation alliée effectue
2.500 sorties, franchissant le cap des 25.000 sorties depuis le 17 janvier. Un
avion à décollage vertical AV-8 Harrier des marines a été abattu, portant à 25
le nombre d'appareils alliés perdus depuis le début du conflit. Selon Bagdad,
203 avions ou missiles alliés ont été abattus depuis le 17 janvier, 90 soldats
et 324 civils irakiens auraient été tués.
Alors que le monde s'interroge sur l'origine de la
marée noire dans le Golfe (sabotage de 5 pétroliers par les Irakiens ou
bombardements intensifs des Alliés sur un terminal koweïtien ?), des F-111 de
l'US Air Force larguent des bombes à guidage laser GBU-15 sur les terminaux
pétroliers du Koweït, pour tenter d'arrêter la marée noire. Malgré la présence
d'un navire irakien en flammes, incendié par un raid allié, la mission s'est
bien déroulée. Mais il reste toujours une nappe de pétrole de 750 km² dérivant
en direction des usines de dessalement de l’Arabie Saoudite, du Bahreïn et
d'Iran. Face à l'urgence de la situation, Téhéran lance un appel aux
organisations internationales spécialisées dans la lutte contre les marées
noires.
Nouvelle alerte sur tout le territoire israélien à 21 h
08 heure locale. Un SCUD visant Tel-Aviv tombe à 300 m d'un village
palestinien, où les habitants ne sont pas équipés de masques à gaz. D'après les
autorités de Cisjordanie, il n'y a aucune victime. Mais une rumeur se répand en
Israël. Les habitants, qui fuient Tel-Aviv par milliers, craignent que l'Irak,
qui a perdu la guerre conventionnelle, n'utilise des armes chimiques pour
provoquer l'entrée en guerre d'Israël et ainsi diviser la coalition
anti-irakienne.
Des équipes de Special Forces US appartenant au 5ème
SFG continuent l'entraînement d'unités koweïtiennes ayant réussi à s'échapper
après l'invasion irakienne du 2 août 1990. Les Américains forment ces unités en
vue de sabotages et de reconnaissances profondes, avant une attaque terrestre.
Car les Koweïtiens, malgré les patrouilles irakiennes et les 3 lignes de
défense, n'ont aucune difficulté à passer au travers et effectuer du
renseignement. Déguisés en Bédouins, ceux-ci fournissent également de l'argent
aux civils encore présents à Koweït-City pour leur permettre de s'acheter à
manger. C'est une nouvelle forme de résistance passive, la résistance ayant
cessé toute action, sur ordre du gouvernement en exil, depuis la mi-septembre. À
l'origine composée de 4 brigades, l'armée koweïtienne aligne seulement 2
brigades blindées, dont une n'a plus de chars. Aussi, les Koweïtiens viennent
de recevoir leurs premiers chars T-72 d'origine yougoslave, sur les 200
commandés.
Au lendemain de l'interview de l'amiral Lanxade sur
TF1, la chaîne française est de nouveau au centre d'une polémique en France. En
effet, un reportage sur le moral des troupes françaises est diffusé dans le
journal de 20 h 00 présenté par Patrick Poivre d'Arvor.
Aux questions posées par les journalistes, les réponses
fusent. La nourriture ? « Tous les
jours la même chose : mouton, haricots et ratatouille. » L'eau ? « On en manque, surtout pour les
douches. » L'information ? « L'angoisse,
c'est qu'on ne sait rien ».
À la question « Vous ne pouvez pas discuter avec vos officiers ? », un soldat
français répond : « Le soir où ça a
été déclenché, on ne l'a su que le lendemain ! Le capitaine ne nous l'a dit que
le lendemain ! » Quant aux buts de cette guerre, ils restent vagues : « Peut-être le pétrole, ou l'économie. »
Et un soldat conclut le reportage : « Moi
je pense qu'on n'a rien à faire ici... »
Un moral des troupes plutôt bas qui agace aussi bien
la hiérarchie militaire que le gouvernement français. Les sanctions à
l'encontre de ces soldats et de la chaîne de télévision ne devraient pas
tarder...
Les autorités de Téhéran proposent un plan de paix qui
insiste sur le retrait simultané des troupes irakiennes du Koweït et des
troupes occidentales du Golfe. L'Iran rappelle également sa neutralité dans le
conflit. Pourtant, d'après les dernières rumeurs, plus de 100 avions irakiens
(chasseurs, bombardiers et avions de transport) seraient en sécurité en Iran.
69 d'entre eux ont quitté l'Irak en 3 jours seulement. Saddam Hussein a
également ordonné aux pilotes civils de laisser leurs appareils sur des
aéroports commerciaux au Yémen, en Mauritanie et au Soudan. La thèse de la
désertion en masse de pilotes irakiens défendue par Washington paraît peu
plausible. La France voit plutôt en cet exode une mise à l'abri des avions ne
pouvant trouver place dans les bunkers souterrains. Le mystère demeure : l'Iran
s'est contenté de répondre que ces avions seront saisis jusqu'à la fin de la
guerre...
Durant la nuit, des chasseurs bombardiers américains
détruisent une colonne de 24 blindés irakiens. Des marines en reconnaissance
avaient repéré le mouvement le long de la frontière. C'est la première fois
qu'un mouvement important de troupes adverses a pu être interrompu dans sa progression.
L'état-major américain se réjouit déjà de la bonne coordination entre forces
terrestres et forces aériennes. Un succès qui donne confiance au Pentagone à la
veille d'une offensive terrestre de grande ampleur...
Les sirènes retentissent de nouveau à Riyad, et des
missiles anti-missiles Patriot sont tirés. Mais c'est une fausse alerte : aucun
missile irakien n'a été lancé.
Au Koweït, certains vols de la compagnie nationale
Kuwait Airways reprennent, après leur suspension survenue peu après l'invasion
de l'émirat.
D'après l'état-major américain, une trentaine de
soldats irakiens serait prête à se rendre aux Alliés sur l'îlot koweïtien d'Umm
al-Maradin, à quelques kilomètres de l'île de Qurah, libérée le 24 janvier par
les Américains.
Alors qu'un 5ème bateau belge, le dragueur
de mines Dianthus, part pour le Golfe, le gouvernement belge estime à plus de
80 millions de dollars le coût de la guerre pour son pays.
Mardi 29 janvier : l’aviation alliée effectue
2.600 sorties. 1 MIG-23 et 2 lanceurs de missiles antinavires Silkworm irakiens
sont détruits. 3 vedettes et 2 bâtiments lance-missiles irakiens sont coulés
par la Royal Navy.
Le ministre de la Défense français remet sa démission
à la veille du conseil des ministres. Il n'avait jamais été partisan d'un
engagement trop marqué aux côtés des USA. Il explique, dans sa lettre de
démission, qu'il redoute que « la
logique de guerre » évoquée par le Président
« Thiersmirant » au début du conflit n'éloigne la France « des objectifs fixés par les Nations Unies ».
Au cours de conversations privées, le Ministre est
aussi apparu fort préoccupé par les risques que l'offensive terrestre pourrait
représenter pour les forces françaises. Les raisons de son départ apparaissent
comme étant d'ordre plus politique que militaire.
L'intervention du conseiller militaire du chef de l'État,
l'amiral Lanxade, à l'émission 7 sur 7 sur TF1, l'a beaucoup irrité. Il n'a
d'ailleurs pas hésité à écrire au chef de l'État que c'est au nom « d'une certaine idée de la République »
qu'il a demandé à être déchargé de ses fonctions. Il a également fait ses
adieux aux soldats français « dont
la France peut être fière ».
Ces soldats « accompliront
tous avec détermination leur devoir (...) et rempliront avec honneur la mission qui leur a été confiée ».
Réagissant à cette démission, la Maison Blanche
affirme qu'il n'y a « jamais eu
d'obstacles » dans les relations franco-américaines dans le cadre de
cette guerre.
Personne ne saura jamais les vraies raisons de ce
départ. En réalité, après son retour précipité au deuxième jour du début des
bombardements de la coalition, il s’est réfugié à Doha où des troupes sont
stationnées en protection du Qatar, pour se faire confirmer de la bouche même
de l’ambassadeur sur place, ce qui s’y était passé début octobre.
De retour à Paris, il demande en vain un entretien
avec le Président de la République, mais parvient à avoir un aparté avec lui à
l’occasion du Conseil du 23, le premier auquel il assiste après son détour dans
la péninsule arabique, où il fait d’ailleurs un compte-rendu de sa visite.
Le président Thiersmirant ne veut pas lui parler, mais
il insiste. Il menace alors de compléter son rapport au Conseil suivant…
La menace est claire : où est passé le milliard
de dollars reçu du Koweït début août 1990 ?
Les deux hommes seront séparés presque « manu militari »…
Un conseiller présidentiel aura appelé entre-temps
pour passer le message devenu célèbre par la suite : « Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça
démissionne ! »
S’il démissionne, il ouvrira sa gueule.
C’est alors qu’on le menace : ce serait grave,
très grave.
« Il s’agit
d’un don de l’Émirat ! Ce sera précisé dans les jours qui viennent par les
autorités koweïtiennes elles-mêmes. »
Mais sa démission sera la bienvenue afin qu’on lui
trouve un successeur : ce sera Pierre Joxe !
Et il faudra attendre presqu’un mois d’efforts
diplomatiques pour connaître d’un communiqué passé complètement
inaperçu :
« Communiqué du ministère des affaires
étrangères en date du 25 février 1991 sur l'attribution à la France d'une aide
financière du Koweït.
Circonstances : Annonce, le 25 février
1991 par l'émir du Koweït, d'un don de 1 milliard de dollars à la France au
titre de son effort militaire dans le Golfe.
L'Émir du Koweït vient de faire savoir
au Président de la République française qu'il avait décidé de contribuer à
hauteur d'un milliard de dollars à l'effort militaire français pour la
libération de son pays.
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »
- Au moment où les soldats français sont engagés dans l'action terrestre destinée à mettre fin à une longue et cruelle occupation, la France apprécie hautement cette manifestation de solidarité. »
L’information sera reprise plus tard à l’occasion des
débats sur la loi de finances rectificative de 1991 devant Parlement.
L’incident n’est ainsi définitivement plus qu’un
souvenir perdu…
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