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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 1 juillet 2017

Hommages, parmi d’autres !


Décès d’une immortelle 

« Momonne » n’est plus… C’est dans l’ordre « des choses de la vie ». Toutefois… ça fait quand même comme un pincement au cœur.
Une « grande bonne-femme » qui nous lâche, une de plus…

Elle avait été reçue sous la Coupole le 18 mars 2010, en présence de « Bling-bling » es-protecteurs de l’Académie, de « Giskar-A-labarre » et du « Chi », son épée d’Immortelle gravée du numéro matricule qui avait été inscrit sur son bras à Auschwitz (numéro 78651), ainsi que les devises de ma République française « liberté, égalité, fraternité » et de celle de l’Union européenne « unis dans la diversité », élue à le 20 novembre 2008…

Simone Veil, née Jacob, fille dYvonne Steinmetz, fille de fourreur parisien, le 13 juillet 1927 à Nice d’une famille dont le père est originaire de Bionville-sur-Nied, village de Lorraine…
Elle aura marqué son temps : De 1979 à 1982, elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel.
Elle aura été ministre d’État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, et « numéro deux » dans le gouvernement « Bat-la-mou », puis aura siégé au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007.

Une « feuj », certes, née dans une famille non-pratiquante et foncièrement laïque, ce qui lui vaudra tout de même une arrestation et une déportation de la barbarie « teutonne-&-nazie », cette horreur de la condition humaine.
Rescapée de cette invraisemblable Shoah, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire jusqu’à sa nomination comme ministre de la Santé, en mai 1974. 

Et là, à ce poste, elle fait notamment adopter la « loi Veil », promulguée le 17 janvier 1975, qui dépénalise le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse, l’IVG.
Né « papiste », j’ai eu du mal… La Vie, ce don irréfragable de Dieu, reste sacré en toutes circonstances.
Mais, d’une part je ne votais pas encore.
D’autres part et en revanche, né « kouillu », j’admets volontiers que si l’homme ne choisit pas ses paternités (sauf cas pathologiques) qui ne sont finalement que le résultat de hasards et de circonstances, la dignité de nos femmes impose qu’elles puissent « choisir » leurs maternités.

La médecine moderne le permet largement et heureusement. Mais, aux détours des hasards et circonstances, pénaliser une IVG, parce qu’il est « volontaire », et justement parce qu’il est volontaire et non plus le fait du hasard, était inadmissible pour ma conscience d’homo sapiens responsable.
L’irresponsabilité, c’est de ne pas entourer la femme qui avorte, naturellement : Pour elle, c’est un drame, une profonde blessure ineffaçable.
Je le sais.

Mais « Momonne », ce n’est pas qu’une loi.
C’est un parcours de vie « hors-normes », à la hauteur de la « bonne-femme » qui a assumé.

Déportée à Auschwitz-Birkenau, elle transite par le camp de Drancy. Son père et son frère Jean sont déportés en Lituanie. Elle ne les a jamais revus.
En juillet 1944, avec sa mère et sa sœur, elle est transférée à Bobrek, à cinq kilomètres de Birkenau. Peu avant la libération du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945, les Allemands emmènent leurs prisonniers dans la marche de la mort jusqu’au camp de Bergen-Belsen. Sa mère meurt du typhus en mars 1945. Sa sœur Madeleine, atteinte également, est sauvée de justesse grâce à l'arrivée des Alliés.
Bergen-Belsen est libéré par les troupes britanniques le 15 avril 1945.
Mais ce n’est pas qu’une rescapée…

Après son retour en mon pays (celui que j’aime tant et qui, à cette époque-là, a trahi tant de ses natifs), pour être restée la seule de toute l’Académie à avoir passé et obtenu son baccalauréat en mars 1944, la veille de son arrestation, elle s’inscrit à la faculté de droit de Paris et à l’Institut d’études politiques de Paris, où elle rencontre Antoine Veil (1926-2013), futur inspecteur des finances et chef d’entreprises, qu’elle épousera en octobre 1946.
Je ne sais plus si c’est elle ou son homonyme-philosophe qui parlait de son époux en de très beaux termes.
Ça m’avait touché…

Et c’est encore plus que ça : En 1956, elle passe le concours de la magistrature. Elle « fonctionne » en 1964 aux affaires civiles. Et en 1970, elle devient secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Dans ses mémoires, elle mentionne une action politique de sa part dès 1971 au conseil d’administration de l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF).
À ce poste, elle surprend en s’opposant notamment à la diffusion du documentaire sur l’Occupation qu’elle trouve « injuste ».

Elle est encore plus que ça : À la suite de la mort de « Pompon-pie-doux », elle soutient la candidature du « général-Chat-banc-Del-Masse », et après l’élection de son concurrent, elle est nommée ministre de la Santé dans le gouvernement du « Chi », poste qu’elle conserve encore sous les gouvernements « Raymond Barre-bi-tu-rique ».
Une retourneuse de veste ?
Non, déjà une incontournable, au-dessus de la mêlée politicarde.

Elle est chargée de présenter au Parlement le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans un discours devant les députés, elle soutient que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ».
À ce poste, elle revoit aussi la « carte hospitalière » en fermant notamment des établissements à trop faible activité, rééquilibre une première fois les comptes de l’Institut Pasteur et met en place des aides financières à destination des mères d’enfants en bas-âge.
Elle met en échec, avec d’autres membres du gouvernement, le projet de retours forcés de 100.000 Algériens par an prôné par « Giscard-A-la-barre », dont la politique d’aides financières au retour échoue.

Là où elle entre encore plus profondément dans « la légende », c’est en 1979, quand à la demande du président gauloisien, elle conduit la liste UDF aux élections européennes, les premières au suffrage universel.
Le 17 juillet 1979, elle est élue présidente du Parlement européen au troisième tour, avec 192 voix, contre 133 au socialiste Mario Zagari et 47 au communiste Giorgio Amendola.
Au début de l’année 1982, elle est sollicitée pour briguer un second mandat, mais ne bénéficiant pas du soutien des députés RPR, elle retire sa candidature avant le troisième tour de scrutin afin de ne pas faciliter l’élection du candidat soce, qui l’emportera tout de même.
En 1981, elle reçoit le Prix International Charlemagne.

Résolument anti-soce, elle impose à l’opposition une liste unique aux élections européennes de 1984. La liste qu’elle conduit obtient 43,02 % des voix et 41 sièges de députés européens le 17 juin. Elle préside alors le groupe libéral au Parlement européen pendant toute la législature. Mais lors des élections européennes de 1989, elle présente une liste centriste distincte de la liste d'union RPR/UDF : Erreur, celle-ci recueille 8,43 % des voix et sept députés européens.
Aux législatives de 1988, alors que certaines personnalités de l’UDF, notamment « Jean-Cloclo Gogo-Dain » à Marseille, passent des accords de désistements locaux avec le FN et que le « cousin-Pasquale » (RPR) évoque des « préoccupations » et des « valeurs » semblables, elle déclare qu’« entre un Front national et un socialiste, (elle votera) pour un socialiste », elle l’anti-soce qui sait où ils mènent invariablement.
Merci : Je poursuis, pour ma part !

Début 1990, elle qualifie d’« inadmissible » la création de fichiers informatisés des Renseignements généraux, décidée par le gouvernement « Roro-card ». Le projet est retiré en mars 1990 et promulgué, sous une forme nouvelle, par le gouvernement « Salade-de-Cresson » l’année suivante.
Depuis « Tagada-à-la-fraise-des-bois » nous en aura fait deux autres lois, plus l’état-d’urgence renouvelé, avant que son lointain avatar de « Mak-Rond » ne le rende perpétuel !
Ses leçons n’auront pas suffi à ouvrir les yeux de mes contemporains : C’est pour cette raison que je vis en exil, protégé par mon statut de métèque en « Ritalie »…

Au passage, elle aura été membre du Conseil constitutionnel, entre mars 1998 et jusqu’en mars 2007. Elle sort une fois de son devoir de réserve en 2005, pour appeler à voter « oui » au référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe.
Pas vraiment entendue…
En février 2008, elle s’oppose à l’idée « Bling-blinguesque », qu’elle a pourtant soutenu pendant la campagne, de confier la mémoire d’un enfant juif de « Gauloisie-des-lumières » mort durant la Shoah à chaque élève de CM2 : « C’est inimaginable, insoutenable, dramatique et, surtout, injuste ».
Parfaitement d’accord.
Injurieux de dérision, oserai-je rajouter…

Mes hommages, Madame.

2 commentaires:

  1. Simone…

    Elle a croisé mon oncle, Jacques Eponville, à Bergen-Belsen.
    Il était marié à Raymonde, une cousine de ma mère, et avait été déporté pour des faits de résistance.
    Quand il est rentré d’Allemagne, il pesait 35 kg et avait mis deux ans à récupérer.

    C’était chez lui, chaque année, pendant plus de 50 ans, que toute la famille se réunissait, des cousins aux petits cousins, pour fêter le Nouvel an dans une ambiance chaleureuse et bien arrosée.

    Il a fait ensuite une carrière dans l’armée et avait été en charge des télécommunications à Tana.

    Une époque terrible, à ne jamais oublier.
    Et merci à tous ceux-là pour leurs efforts, leurs sacrifices.

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    Réponses
    1. Un grand salut à tous ceux-là !
      On leur doit tant...

      Et à leurs parents qui sont allés il y a un siècle maintenant défendre Verdun et quelques autres villes et villages, pour finalement reprendre ce qui avait été volé au "Gauloisiens"...

      Tout est lié.
      Simone en était malgré elle l'héritière, au moins autant que nous aujourd'hui, nos gosses demain et les leurs après-demain.
      La longue chaîne de l'Histoire...

      Pas sûr d'en être digne à mon tour, en tout cas pas à la hauteur de "Momonne".

      Bien à vous !

      I-Cube

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