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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 5 juillet 2017

Séance du Congrès…


Qu’est-ce qui était le plus important ?

Le choix du président, inédit en début de mandat, critiqué par plusieurs députés qui ont décidé de boycotter son discours, lundi à Versailles, pour dénoncer une dérive monarchique ?
Perso, j’aurai plutôt qualifié le « jupitérien » en « Bonapartiste » (seconde république qui débouchera sur le second empire).

Voler la vedette à son « premier sinistre » qui lui a fait le même exercice le lendemain, devant l’AN (discours lu au même moment au Sénat), avec motion de censure logiquement repoussée ?
Non, ils ne parlent pas de la même chose : L’un reste dans « la pensée complexe », l’autre gouverne, les mains dans le cambouis.

Que ce fut-ce un « discours sur l’état de l’Union » à la gauloisienne ?
Je rigole : On n’est pas dans une union d’États autonomes, ou alors Européenne.
De donner « un cap » général à tous les élus et notamment ses partisans ?
Là encore, on peut en rire : Il suffit de lire son programme et on en a assez (assez peu ? Trop peu ?) parlé.
Au chef de l’État « les grandes orientations », au premier ministre leur « mise en œuvre ».

Ce qu’il leur a dit ?
Des poncifs genre : « Les Français ont fait le choix d’un pays qui repart de l’avant, qui retrouve l’optimisme et l’espoir » souhaitant « retrouver de l’air, de la sérénité, de l’allant ».
Aïe ! Ça coûte combien ? 

La liste des réformes à venir ?
Encore un qui veut tout bousculer.
Même s’il aura fallu attendre trente minutes d’intervention pour une première mesure concrète qu’il entend prendre au cours de son mandat : « La réduction d’un tiers du nombre des membres de l’Assemblée nationale et du Sénat. »
Rien de nouveau…
« Un Parlement moins nombreux, mais renforcé dans ses moyens, c’est un Parlement où le travail devient plus fluide, où les parlementaires peuvent s’entourer de collaborateurs mieux formés et plus nombreux. C’est un Parlement qui travaille mieux ».
Ou couler sous la tâche…
Et combien ça va coûter en plus, au juste ?

« Mettre un terme à la prolifération législative » et produire moins de lois ?
« Abroger les lois qui auraient par le passé été trop vite adoptées, mal construites, ou dont l’existence aujourd’hui représenterait un frein à la bonne marche de la société française » ?
Punaise de gourgandine : Quel boulot à fournir… !

Introduire « une dose de proportionnelle », afin que « toutes les sensibilités y soient justement représentées » ?
Ou encore ce passage : « Trop de mes prédécesseurs se sont vus reprocher un manque de pédagogie, de n’avoir pas précisé le sens et le cap de nos mandats, trop ont pris des initiatives alors que le Parlement n’était pas informé pour que je me satisfasse de continuer cette méthode » et de présenter la solution miracle : « Tous les ans, je viendrai devant vous pour rendre compte. »
La vache, à un demi-million d’euros la séance de 90 minutes, ça va faire chaud au moment où on cherche des économies à faire…

Réviser le droit de pétition « afin que l’expression directe de nos citoyens soit mieux prise en compte » ?
Recourir au référendum pour valider ces réformes des institutions ?
Refonder du Conseil économique social et environnemental « trait d’union » entre la société civile et les instances politiques ?
Il se touche, là, ou quoi ?
Supprimer « une juridiction d’exception », la Cour de justice de la République, qui juge les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions ?

Lever de l’état d’urgence « à l’automne » ?
Pour rendre « aux Français leurs libertés » alors même que ce dernier état va être renouvelé ?
Entre-temps, on sait, parce qu’il l’a une nouvelle fois évoqué que le projet de loi antiterroriste présenté fin juin en conseil des ministres, sera adopté : « Le code pénal tel qu’il est, le pouvoir des magistrats tel qu’il est peuvent nous permettre d’anéantir nos adversaires ».
Personnellement, j’aurai parlé d’ennemis-à-abattre, puisqu’il s’agit de « légitime défense collective.
« Voter des dispositions nouvelles qui nous renforceront dans nos libertés. »
Je ne sais pas où, mais c’est à suivre…
En tout cas, il est sûr de lui.

Ou les critiques de la démarche ?
Certains en disent qu’il s’agit d’une humiliation (alors même qu’ils n’ont encore rien entendu). D’autres boycottent carrément.
Le président a « franchi un seuil dans la dimension pharaonique de la monarchie présidentielle » en ravalant son « premier sinistre » au rang de « collaborateur », aura réagi le président du groupe « LFI ».
Ce n’est pas une nouveauté, puisque les « droits d’auteur » sur la locution appartiennent à « Bling-bling ».

Ou encore le fait qu’après un début de discours d’une « complexe-nébulosité », il a souligné « l’impatience d’agir » et réclame une « transformation résolue et profonde » renvoyant dos à dos droâte et gôche, prônant « une voie radicalement nouvelle » ?
Une troisième voie, qui invoque à la fois des principes des uns et des autres ?
Vous savez quoi, voilà qui me fait bien rire : Tous ces abstentionnistes (57 % au second tour des législatives) qui oscillaient entre « dégagisme » et « renversement de table » pour espérer finalement vendre la république soit à « Marinella-tchi-tchi » (et là, on aurait vu ce qu’on verrait) soit à « Mes-Luches » (et là, on aurait vu ce qu’on verrait), se retrouvent avec un OPNI (Objet Politique Non-Identifié) qui va les faire caguer pendant au moins une demi-décennie.
Soit ils vont bicher et le bichonner, soit ils vont l’étriller pendant 5 ans.

« Je refuse de choisir entre l’ambition et l’esprit de justice. Je refuse ce dogme disant que pour bâtir l’égalité il faudrait renoncer à l’excellence. Pas plus que pour réussir il faudrait renoncer à donner une place à chacun. »
Ah oui, tiens donc ?
Et puis le voilà où je l’attendais qui vient à s’égarer sur trois principes : « L’efficacité, la représentativité et la responsabilité. »
D’accord et c’est quoi au juste ?
Une nouvelle devise de la République ?

Sans entrer dans les détails, et après son couplet contre le terrorisme, il a annoncé vouloir « réformer en profondeur » le système de l’asile, qui est « débordé de toutes parts », pour arriver à un « traitement humain et juste » des demandes des futurs réfugiés.
Il s’est également dit déterminé à « mieux endiguer ces grandes migrations par une politique de contrôle et de lutte des trafics de personnes », en appelant à une coordination européenne sur ce sujet.
« Il faut accueillir les réfugiés politiques, car cela appartient à nos valeurs, et ne pas les confondre avec les immigrés économiques. »
Ah oui, ah oui, c’est sûr et certain, je le conçois bien !
Et d’ajouter – après ou avant – qu’il « faut parler avec toutes les puissances ».
Même Assad-le-chimique ?
On verra… 

Et puis enfin un petit couplet sur la véritable Union, européenne celle-là : « La décennie qui vient de s’achever a été pour l’Europe une décennie cruelle. Nous avons géré des crises mais nous avons perdu le cap » et pour remédier à la désaffection des citoyens envers l’Union européenne, il souhaite lancer d’ici « la fin de l’année (c’est court…) des conventions démocratiques pour refonder l’Europe » afin de retrouver le « souffle premier de l’engagement européen ».
J’adore !
Il va faire ça tout seul sous le regard de la double douzaine de nos partenaires en espérant qu’ils vont tous fondre de bonheur comme par miracle ?

Mais ce n’est pas le plus important.
Ce qui l’est, à mon sens, c’est ce qu’il n’a pas dit !
Et là, la liste est longue entre « drame du chômage », « croissance atone », « déclassement social et économique », poids invraisemblable des prélèvements obligatoire (plus de la moitié du PIB) et j’en passe et des meilleurs.
(En rappelant que pour ce dernier point même Lénine n’y était pas parvenu durablement…)
Et, me semble-t-il – mais je peux me tromper – personne même pas moi n’a relevé ces « quelques-absences » majeures qui pourrissent au quotidien la vie de tous les « Gauloisiens ».
Notez qu’ils sont à peu près les trois-quarts à ne pas avoir suivi leur Président « jupitérien » sur ces « non-sujets ».

Mais il y en a au moins deux autres : Indéniablement « Mak-Rond » est une machine de guerre politique parfaitement bien huilée, très bien cornaquée, bien préparée. Mais elle a des « bugs ».
Le premier, c’était durant la campagne, quand il est allé draguer le « vote-algérien » et son fameux « génocide »…
Une lecture curieuse de l’histoire de nos harkis et autres « pieds noirs ».
Le second est plus récent et comme le premier, n’a toujours pas reçu d’explication : « Les gens qui ne sont rien… »
Là, j’admire : Ça ne me serait jamais venu à l’esprit !
C’est quoi au juste ?

Et évidemment, cette petite-phrase n’ayant rien d’un « dérapage », puisque exprimant la pensée profonde et « complexe » d’un Jupiter ayant négligé de lire Aristote, a eu tôt fait de faire twister les réseaux sociaux lesquels pointent un indubitable mépris de classe, un indicible manque d’empathie pour le genre humain.
Confirmation qu’il n’est qu’une machine… de guerre ?

Suis-je concerné ? Qui sont « ces gens qui ne sont rien » ?
La phrase reste sans précision utile. Relisons-la : « Ne pensez pas une seule seconde que si, demain, vous réussissez vos investissements ou votre start-up, la chose est faite. Non, parce que vous aurez appris dans une gare, et une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien, parce que c’est un lieu où on passe, parce que c’est un lieu qu’on partage », expliquait le chef de l’État dans le hub de chez « free ».
Bon : Pas trop concerné, finalement, puisqu’à part les gares de Venise et de Mestre, j’évite d’y perdre mon temps.

Mais, mais, mais… quarante-huit heures plus tard, en déplacement au Mali, il emploie une nouvelle fois cette expression et semble en donner une définition.
En parlant des ravisseurs de l’otage gauloisienne, il promet la fermeté avec ces mots : « Ces gens ne sont rien, ce sont des terroristes, des voyous et des assassins, et nous mettrons toute notre énergie à les éradiquer. »
Aïe !
Notez que les médias n’ont pas vraiment cherché à relayer la « pensée-complexe-jupitérienne » sur cette seconde saillie bien sentie.
Faut-il en déduire que dans les gares de « Gauloisie-ferroviaire » on ne croise que « des terroristes, des voyous et des assassins » ?
Je ne vois que ça de logique.

D’ailleurs, pour en justifier, il a déjà décidé de prolonger l’état d'urgence…
Et tout cela le week-end où l’on inaugurait les fameuses lignes à grande vitesse censées raccourcir de 40 minutes le temps de trajet entre Paris et Rennes, et d’une heure à destination de Bordeaux ou de Toulouse.
La SNCF appréciera le coup de pouce : Il va lui falloir aller toujours plus vite mais supprimer toutes ses gares…
Et puis après on passera à la suppression des aérogares et des stations de métro et de RER.
Si encore on vous supprimait les gares-de-péage des autoroutes…
Mais non, rassurez-vous : Vous êtes nés pour payer, être rackettés sans vergogne.
Et encore, vous serez priés de dire « merci » !

J’adore puisque c’est beau comme un camion-neuf et à ne pas louper de la « pensée-complexe-jupitérienne » décidément inaccessible au commun des mortels…
D’ailleurs, passez votre chemin, on n’en parle déjà même plus.
Et moi, je reste sur ma faim, ne me sentant pas particulièrement « terroristes, voyous, assassins » ni même une personne « qui réussit » : J’accumule tellement d’échecs accrochés à mon passif, que je ne les compte plus.
Et à vous croiser parfois, je sais ne pas être seul dans ce cas.
D’ailleurs, nos plus belles réussites sont celles de nos échecs qui nous ont permis de grandir.

Bien sûr, Jupiter n’a pas à savoir tout ça de la condition humaine : Il a juste bouffé son père.
Vous me direz qu’il n’a pas épousé sa mère non plus…

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