Discours de politique générale du 4 juillet.
Pendant que « nos potes les ricains »
fêtaient l’anniversaire de leur indépendance, notre « premier des
sinistres » discourait interminablement devant la « représentation
parlementaire » toute fraîche-élue.
Et nous – enfin… moi – j’ai tout compris (pour une
fois !) et du premier coup grâce à un lapsus assez révélateur.
Le quinquennat sera celui « des années disettes » !
Mais si.
Il l’a dit : En parlant de cette année, au lieu
de dire « Deux mille dix-sept », il prononce « Deux mille disettes ».
Gag !
Comme ça au moins, on est prévenus.
Notez que nous n’avons pas été nombreux à relever ce
programme-là.
Parce qu’évidemment, les médias, mais surtout les
« députacrouilles » qui ont voté la confiance aveuglément, ont encensé
le déballage de mesures.
Parmi les principales, on peut signaler celles ce qui
concernent les entreprises avec la suppression du RSI et la baisse de l’impôt
sur les sociétés (de 33 à 25 %).
Oui, très bien, mais « pas tout de suite ».
Seulement en 2022… enfin peut-être seulement : On
verra !
La jeunesse ? Un service national dont la forme
reste à définir.
Oui mais « pas tout de suite »…
D’ici la fin de l’année (de disette) pour ce qui est
seulement de la « définition ».
Après, on verra.
Pour « les-ducs-à-Sion » : Réforme du bac,
oui mais « pas toute de suite » !
« Pas tout de suite »…
D’ici 2021… et encore !
En ce qui concerne la justice ? Il nous promet
une procédure pénale simplifiée et plus rapide, des places en plus dans les
prisons, etc.
Quand ? On ne sait pas trop.
En tout cas
« pas tout de suite ».
L’immigration ? Il veut réduire les délais d’instruction
des demandes d’asile de 14 à 6 mois. Bien !
Mais quand ? On ne sait pas. Et avec quels moyens
pour écluser le stock des « en-cours » ?
On ne sait pas non plus…
Probablement « pas tout de suite ».
Votre santé ? Ah bé tiens, il va rendre obligatoire
tous les vaccins infantiles.
Quand ? Bé comme il s’agit de pognon à décaisser
par le konnard de citoyen qui vient de se reproduire, rapidement, probablement.
Les clopes ? 10 € le paquet, là, très rapidement
puisqu’il s’agit aussi de faire payer le konnard qui raccourcit son espérance
de vie, contribuant ainsi à l’équilibre du régime des retraites et à celui de
l’assurance-maladie.
On rappelle à cette occasion que ce qui coûte cher à
la sécu, c’est de supporter tous ces retraités (qui cotisent si peu) à
maintenir coûte que coûte en bonne santé. Enfin… à un niveau acceptable de
bonne santé.
Les autres, ils dégagent.
À l’occasion on rappelle également qu’un
« décédé-anticipé » (accident, suicide… « tout de suite »)
c’est une catastrophe financière : Non seulement ça coûte environ un
million d’euros en moyenne et tout confondu, mais surtout ça ne cotise pas
assez, pas assez longtemps, et ça n’a pas le temps de payer d’impôts… sur les
tabacs et autres clopes.
Perso, je m’en tamponne : Je fume de la pipe avec
du tabac à 200 €/kg. Et je tiens comme ça plus d’un mois sans me priver de ma
dose de nicotine !
« L’écolologie » ? Alignement fiscal
diesel/essence promis craché, juré.
Oui mais « pas tout de suite »… Seulement d’ici
2022.
Même si c’était déjà voté, programmé par « Ségololo ».
La suppression des charges salariales compensée par
hausse de la CSG confirmée mais, mais … là encore « pas tout de
suite »…
À mon sens, la hausse ne devrait pas trop tarder.
La suppression attendra encore un peu.
Pour la réforme de l’ISF, c’est également « pas
tout de suite ». Il espère en reporter la mise en œuvre en … 2019.
Quant à la transformation du CICE en allègement de
charges, c’est confirmé, mais c’est « pas tout de suite »…
également !
La suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des gaulosiens,
c’est également confirmé, mais là encore, ce n’est « pas tout de
suite ».
Seulement et peut-être « d’ici 2022 ».
C’est kon ça : Je vous avais préparé un post sur
le sujet, dont la mise en ligne a été repoussé déjà par 2 fois…
Vous l’aurez plus tard.
En bref, et que pour ces principaux points du
programme Jupitérien de « Mak-Rond », en 2017 il n’y a pas d’urgence.
2018, on aura pris le temps de réfléchir.
Pour des mesures à mettre en place rapidement ce sera
en … 2019 !
Et puis on se remet « à penser » à partir de
2020 pour préparer la fin du quinquennat situé aux alentours de 2022.
J’adore la perspective…
Conclusion qui s’impose, ce gars-là s’y voit encore en
2022.
Ou alors, son programme annoncé et énoncé, c’est du
vent puisqu’il sait déjà qu’il n’a aucune chance de mettre en œuvre cette
feuille de route (et son calendrier) pour se faire virer l’année prochaine (ou
la suivante).
Et ces « kons-de-députacrouilles » de lui
offrir une large majorité lui affirmant leur « confiance » !
Splendide…
Puisque même l’intéressé n’a aucune confiance dans ce
qu’il raconte.
C’est vous dire si tout cela m’amuse.
Ah et à propos, pour le fric, on fait comment ?
Vu notre dette et nos objectifs budgétaires, c'est
bien entendu la grande question.
Là, il a été clair : On ne peut plus accepter que
lorsque « l’État allemand perçoit
100 en impôt et dépense 98, la France perçoive 117 et dépense 125 ».
Je veux, mais ce n’est pas tout-à-fait ça. L’écart
n’est pas de 8 points, mais de 3,2 avec les dernières mesures de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » prises en douce.
On vous avait averti à l’époque où tout le monde
croyait encore qu’il allait se représenter et achetait la paix sociale après le
désastre de la loi « El-Konnerie » (et quelques autres qui ont
précédé…)
Passons : Question « calcul » tout le
monde n’a pas forcément la bosse des maths.
Et probablement qu’un député, au moins un, l’a…
Vous voyez de qui je parle, imagine-je.
Reste qu’il faut quand même qu’il trouve 4 à 5
milliards d’ici la fin du semestre.
Or, il annonce aussi pour le quinquennat une baisse de
3 points de la dépense publique et de 1 point de la pression fiscale (« pas
tout de suite », mais sur le quinquennat) et ajoute : « Les contribuables ne seront pas la variable d’ajustement du
budget ».
« Bling-bling » avait promis la même chose
il y a dix ans…
Que la vache, ça, ça serait de la rupture,
cré-vingt-dieux, si ça avait été crédible !
Mais concrètement 1 point de pression fiscale ça fait combien
?
D’après lui – il l’a annoncé – ça fait autour de 20
milliards d’euro sur 5 ans, donc 4 milliards sur un an.
Il va falloir non pas seulement réformer le bac, mais
apprendre à compter au plus grand nombre, même avec les doigts si nécessaire.
Réfléchissez un peu : On cherche de façon urgente
entre « 4 à 5 milliards » d’euros pour réduire le déficit public 2017
de 3,5 points du PIB à 3.
Un demi-point = 4 à 5 milliards. 1 point, c’est donc le
double (8 à 10)…
Et « trois points », ça fait 24 à 30 milliards…
Pas tout-à-fait ce qu’il a avancé.
Une grossière erreur de 20 à 50 %, pas plus, n’est-ce
pas.
Passons.
Ceci dit 1 point à 20 milliards de pression fiscale en
moins, c’est un petit peu moins de la moitié de ce qui a été prélevé en plus
sur les ménages depuis 2007 (44 milliards).
Comme m’en a déjà dit mon « boss-à-moi »
ravi hier au téléphone (et quelques autres par ailleurs) « très bon ça : On devrait continuer à ne
pas confondre avec Monaco »…
D’un autre côté, 3 points de dépenses publiques en
moins, toujours selon le « matheux » qui fait actuellement « premier-sinistre »
dans le civil, ça devrait faire du 60 milliards d’économie sur 5 ans (12 par
an).
Hein, il n’est pas « Juppettiste » pour
rien, ce gars-là pour être issu de la galaxie éponyme !
Finalement, ce n’est pas pour rien que sa langue « a
fourché » en parlant de « disette ».
D’autant qu’on l’attend au tournant de l’exécution
budgétaire 2017 (sans collectif du même nom, vous avait-on précisé), puisqu’il
s’agit de redresser la barre d’ici la fin de l’année, « 4 à 5 milliards »
sur le semestre qui s’engage, soit un effort annuel de 8 à 10.
Il va falloir drôlement cravacher la monture, là.
D’autant qu’ils ont été nombreux avant lui (y compris « Juppette »
en son temps, mais en franc-gauloisien) a essayé et à finalement se planter
lamentablement.
À suivre.
Ceci dit, pour une fois, je crois que j’ai tout
compris.
Naturellement je vous renvoie à vos médias habituels
pour suivre les développements de ce discours-là jusque dans les détails, mais
l’essentiel est là : Disette !
« On rappelle à cette occasion que ce qui coûte cher à la sécu, c’est de supporter tous ces retraités (qui cotisent si peu) à maintenir coûte que coûte en bonne santé. Enfin… à un niveau acceptable de bonne santé. »
RépondreSupprimerLà, je me sens vraiment concerné vu ce que je coûte à la sécu pour soigner un crabe.
C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai proposé à notre « président-jupitérien » de créer une cotisation sociale sur les produits manufacturés (CSPM), mais, manifestement, je ne suis pas écouté :
http://www.alerte-ethique.com/2017/05/lettre-ouverte-%C3%A0-emmanuel-macron-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique.html
Comme d’habitude… ni pour cela, ni pour le reste…
Bien à vous !...
Haddock
Oui enfin, faites donc le calcul : Pas sûr que vous coûtiez si cher que ça, surtout si on le rapporte à tout ce que vous avez pu cotiser depuis vos "jeunes-années".
SupprimerOn s'en fait une montagne (des cotisations, c'est sûr et certain) des coûts, mais là, c'est moins évident.
Personnellement, pour une de mes affections équivalente à la vôtre (le crabe du rein), j'ai dû décaisser autour de 7.000 euros et la prise en charge n'a été que de 3.000 euros. Soit un peu plus de 6 mois de "mes" cotisations obligatoires (plus les autres dites "complémentaires").
Mais j'étais comme un coq en pâte...
Pas en pleine forme pour ne pas avoir pu en profiter, mais tout de même.
Depuis, je coûte 118,19 € par an en examen de contrôle, plus l'ordonnance du toubib prescripteur (une lettre CS + 80 euros de ma poche) : une misère !
Mes deux autres ALD (le diabète type 2 et l'hypertension, c'est trois consultations par an, plus 60 euros de ma poche. Une autre misère.
Auxquels il faut rajouter les médocs tous les mois d'une valeur facturée de 38 euros/mois.
Bref pas grand-chose.
Alors certes, il y a des pathologies beaucoup plus lourdes et coûteuses qu'il faut aussi assumer.
Vous, c'est de la gnognotte, même en chimio accélérée !
Ce ne sont pas les soins qui coûtent à la sécu - sauf les vieux qui font du nomadisme-médical : par exemple ma "môman-à-moâ" qui consulte 3 à 4 fois par semaine, hors ses vacances...
Ce sont les IJ !
Personnellement, j'en n'ai jamais pris. Je me suis fait opéré sur des congés légitimes.
Et ça fait plus de 40 ans que c'est comme ça.
En revanche, pour un actif, lui assurer 80 % de ses revenus en remplacement, avec une cotisation égale à 25 % desdits revenus de référence, là ça fait chaud.
Quant aux "seniors", c'est le service de la pension de retraite qui coûte une blinde : Assurer ne serait-ce que 50 % du salaire ex-ante, et dans le meilleur des cas, pendant 20 à 30 ans avec une cotisation de l'ordre de 16 % (20 en comptant tout) sur 40 ans, bé y'a du boulot.
Heureusement qu'on leur en repique au titre de l'IR, de la CSG, de la CRDS et encore un peu pour le reste, sans ça les déficits enregistrés ne seraient pas au niveau où ils sont...
Un système virtuellement en faillite depuis des décennies.
Mais ça va s'améliorer une fois qu'ils seront tous six pieds sous terre, c'est une évidence.
Bien à vous et ne vous bilez pas : C'est mal foutu, mais on l'enseignait déjà dans nos facultés il y a au moins un demi-siècle et les "ceux-ce" qui ont tenté de réformer le système se sont cassés les dents.
Pas touche à ce qui fait vivre un bon quart de la population !
I-Cube