Ce blog pourrait devenir inactif dans un avenir prochain !
Je nous le souhaite et ça devrait vous réjouir !
Souvenez-vous : Celui-ci et le précédent vous ont
toujours accueilli avec ce mot de présentation (c’est marqué partout comme ça sur
« les réseaux » et moteurs de recherche du Web) :
« La seule
question à laquelle personne ne sait répondre reste : la place de l’État. Quel
est son rôle ultime ?
Le
reste n'est alors que dérives quotidiennes pour soi-disant, le "bonheur
des autres" avec "le pognon des autres". Bonne lecture ».
Je n’invente rien : C’est comme ça – et ça n’a
pas changé – depuis près de 11 ans.
Eh bien ça va peut-être changer…
Et je m’en félicite, car le ministre de « l’Action
et des Comptes publics » (Gégé-Dard-ma-nain) a tenu la semaine dernière les
« états généraux des comptes de la Nation » et a annoncé … une
stabilisation de la dépense publique dès 2018 !
Fabuleux, non ?
Jusque-là, souvenez-vous, même quand « ils se
réduisaient », les comptes publics augmentaient.
Ça aura été l’enfumage total de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » pendant 5 ans, destiné à faire fuir
les abeilles, mais celles-ci ont envoyé son
« clone-soce-démocratouille » le remplacer.
Souvenez-vous encore de « Bling-bling »
(quelques-uns d’entre vous étaient déjà nés). Lui, il avait promis plein de
baisses de prélèvements obligatoires, mais il n’a jamais réussi à réduire les
dépenses publiques.
Autrement dit, il dansait sur un seul pied…
« Le Chi » avant lui avait laissé filer les
comptes, celui de « l’argent des autres ».
Seul « Tonton-Yoyo », son second
« premier sinistre » (il y a une éternité de ça) avait fait des
efforts – certes insuffisants – pour ralentir la progression des dépenses dites
publiques, mais il avait surtout réussi à calmer l’endettement public.
Avant le « Chi », du temps de
« Mythe-errant », les dépenses avaient explosé.
Et il faut remonter à près de 40 ans en arrière pour
se souvenir des « politiques de rigueur » de
« Raie-Mont-Babar-iturique » sous « Giskar-A-la-barre » qui
avaient tenté de calmer le monstre phagocyteur de vos efforts, sueurs et
avoirs…
Avec l’insuccès que vous savez.
C’est simple, depuis que je suis né à la
« chose-publique », il va y avoir presqu’un demi-siècle, j’en ai
toujours entendu parler, mais je n’ai jamais rien vu de positif sur le sujet.
Qu’on se rende compte un peu : Si le PIB a pu
faire du yoyo au cours du temps, à quelques exceptions près, il a toujours été
en croissance, parfois alimenté par l’inflation (pendant de longues périodes
récurrentes : On ne comptait pas avec le même étalon d’une année sur
l’autre, faussant ainsi le thermomètre…).
En revanche, tant en valeur absolue, même
« déflatée », qu’en proportion (les pourcentages) la part
« nationalisée » de l’activité du pays – pour être prélevée d’autorité
et redistribuée comme « le politique » en décidait – n’a cessé
d’augmenter.
Et comme toujours, à chaque fois on vous expliquait
doctement que c’était la preuve de la pertinence (et de la réussite) des
politiques keynésiennes « de relance ».
Au pire moment – c’était « Chri-Chri-la-garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas »
du temps de « Bling-bling » – on vous avait même inventé un mot
nouveau : La « rilance ».
Une contraction (jamais approuvée par l’académie des
belles-lettres « franciliennes ») des mots de « Rigueur »
et « Relance ».
C’est dire si ça dékonnait sévère sous les meilleurs
crânes…
Au moins, avec
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » on appelait un porc un cochon même si
la baisse (virtuelle) des dépenses publiques se traduisait par des
augmentations (réelles). Un autre mot avait été inventé : la
« stagflation » des dépenses publiques…
Pendant ce temps-là, j’étais probablement un des rares
(même si parfois je suis nombreux dans certains cercles de
« sachants ») à tenter de vous expliquer qu’avec des taux de
« nationalisation » de l’économie qui passent de 30 % à 57 % en
quelques décennies, il y a comme un problème.
D’abord parce que c’est à ce taux-là que l’URSS
stalinienne s’est effondrée sans tirer un seul coup de feu.
Mais eux avaient fait le chemin inverse : Partie
de l’idéal doctrinal de 100 %, le pays n’avait atteint que des taux de 90 % au
meilleur des collectivisations.
Puis sous la pression des pénuries endémiques
engendrées par l’inefficacité redoutable des « plans quinquennaux »,
ce taux avait diminué au fil du temps.
Jusqu’à 60 %, moment de son implosion…
Quand vous dépasserez ces fameux « 60 % »
pour aller au-delà, naturellement, vous aurez à subir le même sort d’une
paupérisation généralisée à marche-forcée.
C’est d’ailleurs en cours, puisque même les classes
moyennes voient leur niveau de vie se dégrader d’année en année.
La raison est très simple et
« mécanique » pour plusieurs raisons :
– Un État ne peut pas se remettre en question :
Il est éternel. Vous, vous êtes mortels.
– Mais c’est aussi le plus mauvais investisseur qui
soit : Il paraît qu’en à peine quelques décennies, les « plus
riches », ceux qui ont encore les moyens d’investir pour le
futur-immédiat, de faire ce qu’ils veulent avec leurs gains, se sont enrichis à
raison d’au moins 20 % (30 % en disent certains). Alors que l’État a vu la
valeur de ses « participations » et autres investissements
« productifs » fondre à raison de plus de 20 %…
Scandaleusement mauvais.
Par ailleurs on vous trompe. L’équation du PIB d’un
pays est normalisée de telle sorte qu’on peut compter « par le haut »
(l’addition de toutes les créations de valeur-ajoutée) et « par le
bas » (l’addition de toutes les dépenses de la période).
Et il y a égalité.
La raison est très simple : Les dépenses de la
« chose publique » sont agrégées dans le calcul « par le
bas » et se retrouvent dans la catégorie « prélèvements » dans
l’équation « par le haut ». Et il y a bien égalité.
Or, c’est faux pour deux raisons conceptuelles :
– La VA, ce n’est pas la recette, mais de la création
de valeur, pour simplifier les « produits de l’activité » moins les
« charges extérieures » engendrées par l’activité ; donc certaines
charges, pas toutes, puisque par exemple un salaire ou un dividende payé est
considéré comme une « utilisation de la VA ».
Or, si recette de l’État = dépense de l’État – ce qui
est normalement le cas dans une comptabilité de caisse (celle des ménages,
celle originelle de « la chose publique ») – la dépense qui se
retrouve en recette par ailleurs, on devrait donc pouvoir annuler ces sommes
dans les deux branches de l’équation « Par le bas » = « Par le
haut » !
Catastrophe, le PIB ne serait plus de 100, mais de
43 !
Vous imaginez un peu les conséquences… ?
On en viendrait à faire croire que « la chose
publique » n’a aucune raison économique d’exister.
Ce que d’ailleurs certains économistes libétariens
n’hésitent pas à affirmer.
À tort à mon sens.
– La seconde tombe sous le sens commun : La
puissance publique, si elle dépense bien 57 du PIB total, elle ne prélève qu’au
mieux 54 sur le reste de l’économie : La différence, ce sont les 3 % de
déficit autorisé par le traité de Maastricht !
Quand on y arrive… peu ou prou et avec
difficultés !
Autrement dit, on a « inventé » 3 points de
PIB, sortis de nulle part, mais empruntés sur les marchés, qu’on ne retrouve
pas dans « la croissance » du PIB…
Une fabuleuse tricherie qui ne se voit pas dans la
mesure où une dette, même étatique, n’est rien d’autre qu’une
« marchandise » qui s’échange sur « les marchés », comme
n’importe quel autre marché des « choses ».
Et tant qu’il y a des montagnes d’argent qui se
promènent entre les frontières, avec les QE britanniques, puis ceux de la FED,
puis ceux du Japon, puis ceux de la BCE, ça ne se voit effectivement pas.
Et ça casse le thermomètre des PIB…
D’autant que le jour où on comptera sans additionner
des choux et des carottes, avec la même monnaie d’une année sur l’autre,
exemptée d’inflation, le poussif point de croissance aura disparu !
Pas pour rien que vos banquiers-centraux et autres
« politiques » veulent garder 2 % d’inflation…
En plus, ça leur permet de rembourser avec des
monnaies dévaluées, dans longtemps, puisqu’ils empruntent de plus en plus
souvent à 30, 50 ans et même 100 ans.
Là encore, en vous rappelant que le Tsar l’avait
osé : Vous connaissez la suite pour être écrites noir sur blanc dans tous les livre d’histoire…
Donc, devenu « sinistre » des Comptes
publics, le gaulliste-social s’est soudain métamorphosé contempteur de « l’addiction à la dépense publique » dans
la foulée de « Mak-Rond » et de son discours
devant le Congrès et le sillage de « son-boss-à-lui » et
son discours
de politique générale de la semaine dernière.
Là j’adore : Il soutient désormais qu’il s’agit
même d’un « ennemi de la démocratie »
(l’exemple de la démocratie de l’URSS-stalinienne est là pour nous le
rappeler), y voyant « une des raisons de
la rupture de confiance entre les Français et leurs élus ».
Pour réfléchir aux moyens de sortir de cette « aliénation », il a tenu jeudi dernier à
Bercy des états généraux des comptes de la nation, où l’invité vedette était le
premier Président de la Cour des comptes qui s’est employé à convaincre que le
niveau de la dette et de la dépense publique avait atteint en « Gauloisie-splendide »
un tel niveau que le gouvernement devra, pour y faire face, opérer sur le plan
budgétaire une « rupture sans précédent
».
Yes ! Là c’est sûr…
Devant plusieurs parlementaires, élus locaux et responsables
syndicaux, le ministre a confirmé que cela passe par « la stabilisation »
de la dépense publique dès 2018. Un objectif fixé par le « Premier des sinistres »
dans sa déclaration de politique générale. Il n’a pas caché la difficulté de
cet exercice, mettant l’accent sur le fait que ça n’avait jamais été tenté par
les précédents gouvernements.
En effet, la dépense publique augmente spontanément de
1,6 % par an (en
raison notamment du vieillissement de la population) de sorte que ce gel des
dépenses exigerait plus d’une vingtaine de milliards d’euros d’économies en
2018.
Et d’analyser quand même que l’héritier de la
tradition séguiniste, comme son mentor « Xav’-Berre-trans », le
nouveau locataire de Bercy, milite sans état d’âme – et même avec emphase
– pour la
limitation des déficits publics sous le seuil des 3 %, imposé par le traité de
Maastricht.
« Il s’agit de la parole de la France ! » s’est-il exclamé, en réponse à une question
d’un participant.
Il aura ainsi expliqué que sa croisade contre la dette
est d’abord un « combat patriotique ». Dans son discours conclusif,
il convoque même De Gaulle – « sans l’effort de mise
en ordre avec les sacrifices qu’il requiert (…) nous
resterions un pays à la traîne, perpétuellement oscillant entre le drame et la médiocrité » – mais aussi
Mendès France pour qui une nation dont les comptes sont « en désordre » n’est qu’« une nation qui s’abandonne ».
Oh punaise ! Des références qui n’auront probablement
pas suffi à convaincre les représentants des
fonctionnaires présents, fort contrariés d’apprendre le rétablissement
du jour de carence dans la fonction publique. À quoi s’ajoutent le gel du point
d’indice et les futures suppressions de postes de fonctionnaires, mais qui
m’ont fait frémir.
Et si au-delà des mots, on passait enfin aux
actes ?
Sans rentrer dans les détails, le ministre des Comptes
publics a confirmé que des « mesures
réglementaires » allaient « rapidement
» être annoncées pour boucler le budget 2017 sans dépasser le seuil des 3 %. Il s’agit d’environ « 5 milliards d’euros » manquants,
dont le président de la Cour des comptes a expliqué qu’ils résultaient de « l’insincérité » du précédent
exercice budgétaire. Non pas, comme à la fin du quinquennat de
« Bling-bling », parce que les recettes auraient été surestimées
mais, plus impardonnablement encore aux yeux du magistrat, car les dépenses ont
été « sous-évaluées » par le dernier
gouvernement.
Ceux-là, on ne les regrettera décidément pas…
Comme pour montrer l’exemple, le ministre a alors annoncé
que 120 millions d’euros d’économies seront imposés, d’ici fin 2017, au
périmètre de son propre ministère.
Dites donc, dites donc. Et si pour une fois ce n’était
pas que du vent ?
Bon, rassurez-vous tout de suite : Ce blog va durer encore un
petit-peu.
Demain, on va aborder le cas « Hue-l’Haut », parce que
celui-là, pour vous vendre du vent, il a fait très fort, repoussant une fois de
plus mon post sur la réforme de la taxe d’habitation et autres commérages.
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