Un gros foutage de gueule…
Là, franchement, c’est à en tomber de son tabouret, la
rate explosée de rire !
Pensez donc, « Hue-l’Haut », qui n’en a au
mieux que pour quelques années, peut-être seulement quelques mois à la tête de
son ministère de la transition « écololo », il « pense
long-terme »…
Minimum 23 ans, pas loin du quart de siècle !
On s’était foutu de sa tronche à la « coupe au
bol » encore
récemment, et les médias s’en sont également donnés à cœur-joie en vous
révélant ce que je vous en présumais, avec ses 290 K€/an de salaire (et
quelques 66 K€/an de dividende) pour vous vendre de la poudre de perlimpinpin
sous forme de gel cancérigène et allergène dans des flacons-plastiques
absolument irrécupérables pour l’environnement, après avoir déversé plusieurs centaines
de millier de tonnes de CO2 dans l’atmosphère à parcourir la planète
en tous sens depuis de si nombreuses décennies !
J’admire…
Pour faire simple, les principales mesures qu’il a annoncées
la semaine dernière décoiffent furieusement.
D’abord un vaste plan de rénovation des bâtiments.
Objectif : éradiquer les « passoires
thermiques » d’ici 10 ans.
Une bonne idée, mais ça va vous être particulièrement
coûteux.
Il s’en fout, ce n’est pas son fric (il en a si peu
pour ses si immenses mérites bien mérités) et on ne manque pas du tout de
logements au pays : Il n’y a plus de SDF dans les rues.
Ceux qui existent encore sont tous comme lui,
pense-t-il : SDF = Dans Difficulté Financière !
Fée-électricité : Il veut vous faire passer la part du
nucléaire à 50 % en 2025 contre 76 % actuellement.
On va démanteler à tour de bras : Là encore j’adore, parce que ça va encore vous coûter chaud, très chaud même !
Car en plus, il n’y aura plus de centrale au charbon
en 2022, contre seulement 2 % actuellement.
Là, ça devrait aller…
On passera à la centrale au lignite, à la tourbe, au
charbon de bois… ?
Ah bé non justement !
Il veut mettre fin de l’importation des produits
contribuant à la déforestation dans le monde.
Le mek, il a tout compris : En général, quand on
abat un arbre adulte, on en plante un plus jeune pour le remplacer.
C’est kon, ça, on ne pourra plus les abattre, donc
plus en replanter, notamment dans les zones où ils poussent bien pour cause de
réchauffement accéléré et dégazage de CO2, dont les végétaux se
nourrissent.
D’autant qu’au-delà d’être des puits au gaz
carbonique, ça reste du « renouvelable ».
Et puis on en aura besoin pour nos besoins en énergie
et une population toujours plus nombreuse.
Peu importe, en fait, reste dans le viseur uniquement l’huile
de palme (faites donc des stocks de Nutella, ça va valoir une fortune…) !
Je te demande un peu où ça va se nicher que de vouloir
ôter de la bouche de vos nichées cette gourmandise-dégueulasse et une ressource
de devises pour des populations déshéritées des « peuples du sud »
qui n’en demandent pas tant.
Mais il y a mieux encore : « La fin de la vente des voitures à essence et
diesel d’ici 2040 ».
Là, y’a pas à dire : C’est magnifique !
Franchement, j’adore la perspective de ce
paradis-écololo qu’on vous promet.
(Pas à moi : Je serai mort, atteint par la limite
d’âge où l’on acceptera encore de vous soigner des dégâts de la vieillerie
avancée !
Pour l’heure, c’est 80 ans : Ma
« môman-à-moâ » vient d’en faire les frais dans un centre de santé
conventionné à « Paris-sur-la-plage » : « Dégagez, je ne soigne pas les vieux ! »
s’est-elle entendue répondre par un toubib diplômé qui ne voulait rien entendre
de ses « petits-bobos » qui lui gâchent sa fin de vie…).
Gros foutage de gueule, parce que si l’Inde a annoncé
il y a quelques semaines que les voitures à essence/diesel cesseraient d’être
commercialisées sur son territoire, ce serait à partir de 2030, soit avec 10
ans de d’avance sur « Hue-l’Haut ».
Et les Teutons étudient la même mesure à l'horizon également
de 2030.
Par ailleurs, vous aurez noté comme moi que le
constructeur Volvo vient d’annoncer le passage progressif à des modèles 100 %
électriques.
PSA, Renault et quelques autres ont déjà une
proto-gamme à présenter au chaland.
Et vous aurez noté que s’il on va encore dépenser
plein de pognon (le vôtre et à hauteur de 4 milliards d’euros/an… Je sais, vous
ne les avez pas encore en poche !), c’est qu’il n’est pas encore question
de vous vendre des chars à voile, des chars à bœufs, des carrosses à chevaux.
Ah la bonne odeur des excréments à gaz méthane-sulfuré
(un bonheur écolologique pour la planète) répandue le long de nos trajets sur vos
chaussées, dans les embouteillages, aux gares de péages de vos
autoroutes !
Décidément, j’adore déjà votre avenir…
Pas plus que des moteurs réhabilitant les gazogènes,
d’ailleurs.
Au mieux, des vélos électriques – des trottinettes,
des skate-boards et plein d’engins à mono-roue propres à vous faire vous casser
la gueule – le tout électrique, alors même qu’on va vous rationner en termes de
production électrique… (nucléaire).
Peut-être que vous finirez tous « à
pédale », je ne sais pas.
Hors les bus, autocars, camions, camionnettes, en mobylette
ou motos…
Et les avions à pédales, à propos ?
Tout cela est bien de la fumisterie, du vent. Car selon
les prévisions des meilleurs cabinets d’expertise, les véhicules 100 %
électriques ne pèseront en effet pas plus de 10 % du marché auto mondial à…
horizon 2030 !
Pis, on estime même que 70 % des voitures familiales
rouleront encore au gazole en Europe vers 2030 et 55 % des voitures compactes !
Justement les études de PSA prévoient pour leur part
que, en 2025, 85 à 90 % des véhicules seront encore thermiques (essence ou
diesel) dans l’Union européenne.
Ce pourcentage se monterait à 95 % aux États-Unis ou
en Chine, 100 % en Inde ou Amérique latine.
Comme quoi, ils ne sont pas près de vendre leurs
productions autochtones, ceux-là…
Notez aussi que toute l'ambiguïté de l’annonce du
« sinistre-à-vent-dans-sa-tête » est là : Tous ces véhicules
thermiques seront… en partie électrifiés.
C’est-à-dire qu’ils embarqueront aussi un (ou
plusieurs) moteur(s) électrique(s) destiné(s) à suppléer le moteur thermique.
Il s’agira donc au sens propre du terme des véhicules hybrides, pas de
« toute électrique ». Avec une offre de technologies, allant d’une
hybridation légère, où l’énergie électrique ne vient qu’en appoint au moteur à
essence ou diesel, à des systèmes beaucoup sophistiqués de type hybride
rechargeable.
Le sujet est complexe, le spectre est large jusqu’à la
luxueuse Tesla de Musk.
Ces systèmes plus ou moins hybrides équiperont 40 à 45
% des modèles dits thermiques en 2025 en Europe, toujours d’après PSA, voire 50
% aux États-Unis, 35-40 % en Chine, 15 à 20 % en Amérique latine.
Comme quoi, le « paradis-écolologiste », il
est déjà anticipé par les bureaux d’études et ne cassera pas trois pattes à un
canard.
En revanche, on sera tous à la pastille « Crit’air
0 »…
Et avec du pognon capté ici pour être redistribué là…
dans la poche des industriels.
Mais non, ils n’ont pas « que du vent » dans
le crâne, même s’il souffle très fort entre les oreilles, là, derrière les
yeux !
PSA promet ainsi que 80 % de son offre automobile sera électrifiée en 2023, c’est-à-dire constituée de voitures avec des éléments d’hybridation, des hybrides rechargeables ou des véhicules 100 % électriques. Le suédois Volvo a créé l’événement en annonçant de son côté que, à partir de 2019, tous ses nouveaux modèles feraient l’objet d’une hybridation comme dit ci-avant indiqué, voire seraient sur certaines versions 100 % électriques.
PSA promet ainsi que 80 % de son offre automobile sera électrifiée en 2023, c’est-à-dire constituée de voitures avec des éléments d’hybridation, des hybrides rechargeables ou des véhicules 100 % électriques. Le suédois Volvo a créé l’événement en annonçant de son côté que, à partir de 2019, tous ses nouveaux modèles feraient l’objet d’une hybridation comme dit ci-avant indiqué, voire seraient sur certaines versions 100 % électriques.
La cause est donc entendue : Si « Hue-l’Haut »
veut dire qu’en 2040 il n’y aura plus de nouveaux véhicules thermiques sans
assistance électrique, cela relève de l’évidence. Au mieux, il enfonce les portes
ouvertes avec délectation.
Mais comme le ridicule ne tue plus depuis belle
lurette…
Si en revanche il entend au contraire par là qu’il s’agira
de seuls modèles électriques sans thermie, cela relève de l’utopie ubuesque,
au vu des études actuelles et des projections sur l’état des techniques à cet
horizon.
Car les défis sont considérables.
D’abord, piller les réserves mondiales de lithium sans
vergogne pour équiper le plus grand nombre n’aura qu’un temps.
Ensuite, ces batteries (ou les futurs condensateurs,
voire les piles à hydrogène), même modernes, ne produisent rien : Elles
stockent seulement.
Il faudra bien produire et transporter l’électricité à
un moment ou à un autre.
Sans les centrales nucléaires, sans les centrales à
charbon, à gaz, à fioul, au lignite ou la tourbe, au bois ou aux algues, on va
avoir du mal à assumer, là !
À moins de couvrir la planète de champs
photovoltaïques, mais là, on va encore nous reprocher de ne pas pouvoir nourrir
tout le monde correctement.
Notamment pas les chevaux et autres bovins de traits
pour les futurs véhicules « modernes » et de
« remplacement » (en cas de temps couvert et si peu venteux) pour les
urgences.
Faudra faire des choix : Bouffer et pédaler, ou
crever la dalle et se chauffer un peu à la mauvaise saison…
Magnifique !
Ou alors, on va planter des éoliennes-splendides un
peu partout. Le problème, c’est que ça coûte cher à tout le monde, ce n’est pas
rentable, c’est laid et anxiogène, néfaste pour la santé, mais en plus il y
aurait déjà plus de 20.000 contentieux dans « nos plaines et
campagnes » (et les mers côtières) qui empêchent les Teutons de vendre
leurs bidules à hélices à nos électriciens-nationaux, et en plus ça tue environ
une trentaine de petits-z’osiaux par an et par bidule (une moyenne bien
entendue : z’ont qu’à pas aller là, aussi !) dont des espèces
protégées…
Pas très écolologique que tout ça…
À moins d’une future « rupture technologique »
toujours possible, car ça progresse sur le sujet à force d’y songer : Nous
y reviendrons peut-être.
Restera à régler la « distribution ».
Finies les longues queues devant les stations-services
qui vont disparaître du paysage ?
Les reconvertir en distributeurs d’électricité ?
Notez que la « Zoé » vous prend en charge l’usure
de la batterie, parce qu’on ne sait pas bien en combien de temps ça peut s’user,
mais qu’il vous fait une prise de courant dans le jardin, un abonnement et un
compteur loué.
D’accord, mais le temps de charge ?
La nuit, là où le soleil a disparu ne pouvant plus vous fournir de courant électrique.
La décharge ? À peine deux ou trois heures, ça
dépend de votre façon de rouler.
Globalement tous les 200 à 300 km.
J’adore là encore : On vous a toujours dit de
faire la pause toutes les deux heures sur les longs parcours.
Là, vous y passera la nuit…
Ils pensent décidément à tout, « ces-experts-là » !
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