Le
terrible aveu…
Péripatéticienne de gourgandine !
Quelle sortie !
Et ils ne sont pas nombreux à avoir
compris qu’il s’agit là d’un révélateur rare : Tout le monde parle de
« recadrage », de l’affirmation de l’autorité du chef de l’État, de
la prééminence institutionnelle sur le nombre d’étoiles sur la manche et le
képi, d’un exercice d’autoritarisme.
Les uns critiquent la forme, d’autres le
contenu du message. Les autres applaudissent et sont fiers de « leur
chef » élu par le peuple.
Oui, certes cette phrase, cette
« petite phrase » est tout ça aussi.
Il y a pourtant pire : L’aveu
d’impuissance, peut-être beaucoup plus, un aveu d’incompétence !
Dans ma courte vie – qui est déjà trop
longue, c’est moins de vue, personnel, forcément – des « chefs » j’en
ai croisé des dizaines. Et c’est une constante, à chaque fois que certains ont
pu me rappeler mes devoirs à leur égard de la sorte, vous pouviez être sûr que
c’était des « kons-dangereux »…
Impuissant, incompétent.
Des erreurs de casting.
Et à chaque fois, les événements à
suivre m’ont donné raison.
Il y a deux sortes de
« patron ». Le gars qui explique, qui fait adhérer, qui fait
comprendre, qui est « pédagogue », non pas pour se « faire bien
voir », devenir « complice », se faire aimer, mais parce qu’il
vaut infiniment mieux un collaborateur, subalterne informé et bien informé des
enjeux, de la tactique, de la stratégie qu’un ignorant à qui on confie, délègue
des responsabilités.
Soit il en fait son miel et vous saurez
que vous pouvez compter sur lui, qu’il assumera ses fonctions avec succès, soit
il vous met des bâtons dans les roues, soit il démissionne, va voir ailleurs.
L’idéal, dans ces deux derniers cas,
c’est qu’il vous explique pour quelles raisons.
Ce n’est pas toujours facile, mais
parfois ça permet de détecter les raisons d’un malaise et d’une cause d’échec
de vos décisions que vous n’aviez pas vue préalablement.
Au mieux, on corrige le tir, au pire on
a raté une occasion de s’enrichir et de s’améliorer.
Parce que bon, vos erreurs, vous les
verrez bien arriver assez tôt… de toute façon.
En revanche la seconde espèce de
« boss », celle qui joue de son autorité, se rend autiste à
l’intelligence d’autrui, il est mort.
Il va ou ira droit au mur et ne pourra
jamais en prendre conscience.
Il ne pourra jamais s’améliorer,
s’enrichir et la « boîte » qu’il conduit va mourir des mauvaises
décisions qu’il aura à prendre à tort.
Un classique du management, que l’on
rencontre souvent, d’autant mieux que dans un de mes métiers qui consiste à
redresser des entreprises. Si je débarque parfois dans des
« boutiques » en perdition, jouant les « Zorro » du
management, c’est parce qu’elles sont jugées être dans un état pitoyable,
souvent au bord de la faillite et de la disparition.
Moi, ça m’a toujours fendu le cœur que
d’entrer dans une entreprise qui a eu son heure de gloire, pour laquelle les
personnels se sont parfois arraché les tripes durant des années et ne pas
comprendre comment ils en sont arrivés à être « bons pour
l’équarrissage ».
Naturellement, ils réfléchissent,
puisqu’ils connaissent leurs métiers bien mieux que vous et depuis bien plus
longtemps que vous, et vous propose des diagnostics parfois intelligents et
parfois accompagnés de solutions tout autant intelligentes.
Mais au démarrage des difficultés,
forcément il y a les dérapages propres à un « chef » qui n’a pas su
faire face.
J’ai appris tout ça au fil de mon
parcours professionnel, mais dès « mes classes » d’appelé sous les
drapeaux, j’avais sous le nez une vaste application de ce que la hiérarchologie
est capable d’apporter au management.
C’est simple, il y a les hommes du rang
encadrés par des sous-officiers. Eux, on ne leur demande pas de réfléchir, mais
d’obéir et de rapporter.
Simple et accessible à peu près par n’importe
qui d’un peu entraîné.
Il y a les sous-officiers eux-mêmes
encadrés par des officiers.
Là, on voit tout de suite la différence
entre un officier qui a appris à commander à l’ékole – celui qui est
disponible, écoute et sait expliquer à ses sous-officiers – et les officiers
sortis du rang des sous-officiers.
Ceux-là n’ont appris à commander qu’en
gueulant : Une vraie caricature !
Ils ne savent rien faire d’autre et
croient dur comme fer que l’autorité tient uniquement dans la vocalise la plus
puissante possible.
Dément…
Et puis il y a des officiers
supérieurs, futurs officiers généraux, qui ont eu quelques mérites à commander
avec succès en opération – ou non d’ailleurs – et qui ont su aller
au-delà : Non seulement ils savent se faire obéir sans plus d’autoritarisme
que ça, sans « gueuler » uniquement, et ils savent motiver leurs
officiers et sous-officiers.
Seuls ceux-là gagnent dans la bataille,
dans les difficultés, sous la grenaille et dans le bourbier des emmerdements
quotidiens.
Ceci dit, je ne me prends pas pour un
général étoilé, tout juste un capitaine (trois barrettes) qui a seulement
parfois, le rôle d’un colon (5 barrettes). Pas plus et je sais que c’est
toujours provisoire.
De toute façon, ça ne m’intéresse pas
de durer – j’en deviendrai trop vite un vieux kon, vieux j’y suis déjà, kon…
probablement aussi – et ça pourrait nuire « à la mission », à
l’entreprise à diriger et redresser.
Eh bien « Mak-Rond », il ne
sait pas tout ça et que j’en rigole. Il pense d’abord au coup de gueule, au
coup de menton.
Vous l’avez vu faire avec ses
ministres, même le premier d’entre eux, qu’ils traitent comme de vulgaires
collaborateurs incompétents, les remettant sur les rails de la
« pensée-complexe & jupitérienne » à tour de bras.
Après en avoir poussé d’autres – et pas
les moindres – à la démission.
D’ailleurs, ils ne savent pas, mais ils
sont tous des démissionnaires en puissance. Seul « le chef » est là
pour cinq ans, les autres, ils sont soumis par avance à la « clause de
résultat » promise à l’électeur…
Et alors, que va donc faire le général
« Deux-Villes-Liées » ?
Un, il obéit. L’un et l’autre de ces
protagonistes sont chacun dans leur rôle institutionnel.
Je ne suis pas dans la tête de
« Mak-Rond », mais je suis certain que le général « 5
étoiles » s’est fait une opinion très carré sur « son chef ».
L’option « normale » qui
s’offre au Chef d’état-major des armées n’est pas sorcière : Il n’en
qu’une.
Son devoir de militaire de carrière c’est de proposer des
solutions au problème – resté non expliqué – des impératifs budgétaires
imposées par les circonstances au Président élu.
Celui-là veut retrouver de la
crédibilité européenne en mettant toutes ses forces au respect du critère des 3
% de déficit budgétaire à la fin de l’année.
Il l’a dit et répété et il a raison.
Pour quelle raison il a raison ?
Mais tout simplement parce qu’avec le quinquennat précédent, où comme les grecs,
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » a affreusement triché pour avoir fait
voté un budget « insincère », il faut tourner la page pour pouvoir
« faire payer » l’Europe.
Après tout, seule la
« Gauloisie-rayonnante » assume sur le vieux continent l’essentiel de
la lutte antiterroriste internationale.
Sur son territoire avec l’opération
« Sentinelle », mais également sur le continent africain et en Syrie
avec ses nombreuses, coûteuses et longues OPEX.
Ça a un coût qu’elle assume sans
soutien autre que logistique et seulement anglo-saxon. Teutons, Ritaliens,
Polaks, Ibériques et autres sont absents, notamment au plan des financements
indispensables.
Bon, il faut dire, qui prêterait de
l’argent à une nation de « paniers-percés » ?
À part aux grecs, bien sûr…
D’où la sortie par le haut qui se
dessine : Une défense commune, un ministre de la finance commun, qui va
pouvoir se rendre compte qu’on ne peut pas mégoter sur la sécurité intérieure
(ça, il sait déjà) et extérieure (là, il faut qu’il découvre combien ça coûte) s’il
est teuton.
Tout général qu’il est
« Deux-Villes-Liées » sait tout ça. Il a compris qu’on ampute
aujourd’hui, là pendant 6 mois, ses budgets alors qu’il est déjà « à
l’os », pour lui en redonner des fameux dès 2018… dans 6 mois.
Il n’est pas kon, il a entendu comme
tout le monde et il aura compris.
Oui mais alors, deux, pourquoi
« sa sortie » devant la commission de la défense ?
Mais attendez, il est très exactement
dans sa mission, son rôle que d’avertir la représentation nationale qui l’interroge
légitimement qu’on ne peut pas perpétuellement vouloir le beurre sans l’argent
du beurre et que la crémière, toute mignonne qu’elle peut être, elle n’en peut
plus de se faire baiser par tous les orifices par tous les ministres et
présidents qui passent et repassent.
C’est simple, si l’armée est la
variable d’ajustement budgétaire depuis des décennies, il faut réduire ses
missions au lieu de les alourdir.
Aussi bête que ça.
Et au pouvoir politique (« le
chef ») de faire les arbitrages.
On
va savoir vendredi s’il en est capable.
Soit « Deux-Villes-liées »
parvient à lui expliquer clairement la situation et, dans les prochains jours,
on aura l’annonce de la réduction des dispositifs d’OPEX – sachant que l’opération
Sentinelle prendra fin avec la fin de l’état d’urgence le 1er
novembre prochain – et le chef d’état-major reste encore pour l’année en cours
à son commandement.
Soit, il considère avoir affaire à un
« autiste » et il démissionne considérant qu’il n’a plus les moyens
de remplir sa mission.
À ses successeurs de se démerder pour
remettre la piqûre autant de temps qu’il faudra.
Aussi simple que cela.
En fait, tout le reste est bavardage
inutile.
Et moi, je saurai pouvoir vous dire si
« le chef » que vous vous êtes choisi, il est ou non définitivement
« mauvais ».
Pour l’heure, j’en reste à ce qui
apparaît le plus flagrant : Cet incroyable aveu de faiblesse du bonhomme.
Ce terrible aveu…
Accessoirement, je pourrai vous dire
s’il va planter le pays ou non.
Nous y reviendrons demain, sous un
autre angle d’analyse : Pour l’heure, « l’autoritarisme » de
« Mak-Rond » supporte bien la structuration de son pouvoir personnel.
Ce qui reste intéressant, c’est de
comprendre comment il fonctionne.
Sachant que l’organe crée la fonction
et que la fonction peut dépendre d’un « organe-dédié ».
À demain !
Capitaine, Ô mon Capitaine, merci...
RépondreSupprimerJ'attendais justement un début d'explications sur le sujet et vous nous les apportez sur un plateau !
A demain alors...
ComtesseÔPiedNu
Un début seulement.
SupprimerLa suite, enfin "une" suite, demain.
Toute aussi inquiétante.
Quant à la synthèse, un peu plus tard... Car je ne sais qu'en penser.
Quant au pronostic, je m'y plongerai cet été pour un petit-post pour la rentrée, imagine-je.
Si je reviens sur mes jambes.
Bien à vous Ô Comtesse-au-pied-dénudé !
I-Cube
Le chef d'état-major des armées sur sa page fessebook : « Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu'on vous l'accorde ou que vous l'accordiez. Parce que tout le monde a ses insuffisances, personne ne mérite d'être aveuglément suivi ».
RépondreSupprimerRemarquable !...
Il sait ce qu’est un « contre-pouvoir » et son utilité pour le fonctionnement d’une démocratie.
D’autant plus remarquable que cela vient d’un militaire qui montre une ouverture d’esprit d’ailleurs tout à fait en phase avec le règlement des armées qui stipule qu’un militaire doit refuser un ordre qui est contre sa conscience.
J’aurais aimé entendre le même type de réflexion de la part de « Micron »…
Effectivement quel aveu d’impuissance et d’incompétence.
Il va falloir lui donner des idées.
Quant à créer un ministère de la défense européen, comment l’Allemagne et les autres pays européens pourraient-ils financer notre armement nucléaire qui va représenter « à l’horizon 2030 d’un effort absolument colossal au milieu de la décennie, de l’ordre du six milliards d’euros par an » soit une hausse de plus de 60 % d’après un colloque à l’X en septembre dernier ?...
Pour que les autres missions de la défense ne soient pas en reste, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, a carrément plaidé pour que les 32,7 milliards du budget prévu pour 2017 passent à 41 milliards dès 2020. « Je vous vends un modèle d’armée à 2 % (du PIB) qui est bon et qui assurera la protection des Français. C’est le prix de la paix, l’effort de guerre. Moi, je ne discute pas du prix de la guerre », a-t-il exposé.
Pour ma part, je vais écrire à « Micron » pour lui proposer de reprendre l’idée de Rogozyne, vice-ministre de la défense de la Russie, retenu par l’ONU, qui consiste à développer un projet planétaire de protection de la planète d’une collision avec un astéroïde ou une comète et à réduire sérieusement les programmes de « guerre atomique »
Bien à vous !...
Haddock
Je n'avais pas lu sont "twist" sur fesses-book quand j'ai écrit ce post.
SupprimerEt c'est clair que lui au moins s'y connaît et connaît tout autant les faiblesses humaines.
Parfois, un "boss" doit en jouer, mais doit toujours en tenir compte.
Pour la défense européenne, n'envisagez pas une seule seconde que les européens ne soient pas ravi de disposer de deux parapluies nucléaire de dissuasion plutôt qu'un seul, quand ils découvrent les foucades de "Trompe".
Idem pour ce qui est d'un porte-avions de "projection" : C'est bien utile et ça le sera toujours plus dans l'avenir.
Mais vous avez raison, ça peut être une "ligne à part".
Non, la vraie avancée, ça reste un ministère européen de la finance : Ca c'est nouveau (parce que la défense européenne, c'est une vieille vessie percée...).
Bien à vous !
I-Cube
Les Européens seraient intéressés par un double parapluie nucléaire ?...
SupprimerPas sûr…
Un traité a été signé à l’ONU, le 7 juillet 2017, par 122 pays, sauf les Pays-Bas et les neuf puissances nucléaires, pour interdire les armes atomiques. Il est vrai qu’avec 15.000 têtes nucléaires opérationnelles, il vaut mieux que personne ne commence un conflit nucléaire.
Pour l’Europe, il faudrait trois porte-avions de façon à en avoir toujours deux à la mer comme me l’a expliqué un amiral quand je faisais président (des Clippers de Normandie). Mais ce que j’en dis…
Effectivement, un ministère européen des Finances serait pas mal mais à la condition d’harmoniser pour les 27 pays de l’Union… Quel boulot !...
Et puis qui va accepter de payer pour une défense nucléaire européenne ?...
Alors, l’idée de Rogozyne d’une protection d’une menace spatiale de type astéroïde et comète est encore ce qui serait le mieux :
« En avril 2013, il a été divulgué lors d’une conférence en Allemagne que Dimitri Rogozyne avait proposé à Vladimir Poutine que le prochain sommet du G-20 soit en priorité consacré à la prévention des menaces venant de l’espace !...
« Ce projet humanitaire au bénéfice de la civilisation repousse la composante militaire au second plan et place sous un jour différent le rôle des Nations unies qui pourraient devenir leur « parrain politique ». Une Initiative de défense de la Terre pourrait devenir un facteur stimulant majeur pour la recherche internationale et la coopération militaro-industrielle entre les pays d’Occident et les BRICS. La Russie y jouerait un rôle de premier plan ».
Grâce aux efforts soutenus de l’association des explorateurs de l’espace, et à l’engagement russe, l’Assemblée générale des Nations-Unies a approuvé, en octobre 2013, la création d’un « Groupe international d’urgence astéroïde » (International Asteroid Warning Group) pour détecter les objets stellaires qui pourraient menacer la Terre ».
Source : http://www.sciences-exopolitiques.com/2014/08/d%C3%A9mocratie-directe-et-s%C3%A9curit%C3%A9-ext%C3%A9rieure-iv.html
Bien à vous !...
Haddock
Naturellement qu'un double ou un triple parapluie nucléaire reste toujours intéressant.
SupprimerSans ça, ils ne resteraient pas dans l'Otan qui, en principe et depuis la disparition du Pacte de Varsovie, a perdu sa raison première.
Logique.
Et justement, c'est le coût de celui des "Gauloisiens" qui pose problème. Mais il peut être "sanctuarisé", isolé, pour participer au reste.
Ceci dit, soyez logique à votre tour : Si la menace nucléaire s'estompe - ce qui reste à démontrer, même avec cette résolution de l'ONU en en interdisant la disposition - expliquez-moi comment "politiquement" on assume des dépenses auprès des citoyens qui payent, pour développer un système de défense contre les astéroïdes dont le risque est encore plus aléatoire, même étalé sur des siècles et des siècles ?
D'autant qu'il n'y a rien de crédible : Un "géo-croiseur" tel qu'Apophis, au mieux il est dévié, mais reviendra.
Au pire il est "dispersé" par une succession de tirs et en partie vaporisé. Mais alors quid des morceaux qui poursuivront leur course convergente vers la planète ?
Er là, plus rien ne peut les arrêter !
L'atmosphère ne fera que d'en réduire les conséquences des impacts : Pas grand-chose...
Mais il y aura saturation et souvenez-vous du 11 septembre 2001 : Les avions percutant les Twins et le Pentagone, ce n'est pas ce qui a détruit les cibles. D'ailleurs le Pentagone est resté debout !
Ce sont les incendies qui ont fragilisé les structure en acier...
Bien à vous !
I-Cube
Notre planète est loin d’être pacifiée et les risques totalitaires, en particulier religieux, sont loin d’avoir disparus.
SupprimerImaginez un pays technologiquement développé qui bascule dans un totalitarisme religieux et se mette à construire des armes de destruction massive et qui a l’intention de les utiliser contre les « mécréants »…
Qu’aurait fait Daesh s’ils avaient eu des armes atomiques ?...
Là, il faudra pouvoir faire la guerre d’une façon classique, mais aussi, dans le pire des cas, avec des mininukes capables de frapper précisément, avec beaucoup de puissance, si l’ennemi est prêt à frapper à l’arme atomique.
Epouvantable hypothèse.
Et que l’on ne me dise pas que ne cela peut arriver compte-tenu que notre pays – celui des Lumières – après avoir sombré dans un totalitarisme mafieux se dirige droit vers une « dictature douce ».
Aussi, la dénucléarisation de la planète ne peut être que progressive et pourrait être compensée par un programme nucléaire spatial qui sera surtout destiné aux comètes.
Car, si on connaîtra à l’avenir les orbites des principaux astéroïdes qui croisent l’orbite de la Terre mais restent malgré tout proches de l’écliptique et ainsi relativement facile à dévier (voile solaire, moteur de fusée), ce sera quasiment impossible pour les comètes, des « grosses boules de neige sales » qui peuvent venir de n’importe point du ciel, en provenance du nuage de Ort, avec des vitesses et des masses bien supérieures aux astéroïdes géo-croiseurs.
Concernant les « catastrophes cosmiques », il faut compter en milliers d’années.
L’événement récent le plus effroyable est une comète qui a percuté la Baie d’Hudson au Canada il y a 13.000 ans et a laissé un impact de 300 miles.
Le grand nord canadien était couvert d’une calotte glaciaire et des icebergs de plus d’un km ont été propulsés dans la stratosphère pour atterrir en Caroline du Nord, etc… (ref : The Cycle of Cosmic Catastrophe).
Le dernier évènement visible est la comète Shoemaker-Levy qui a percuté Jupiter en 1994. Un cataclysme cosmique en direct !...
Pour anéantir une comète, il faudra vraisemblablement créer « trois sphères de protection », dotées chacune d’armes nucléaires.
Au Pif… j’envisage un premier tir d’une base au-delà de l’orbite de Jupiter, puis une salve tirée entre Jupiter et Mars sur les morceaux restant et pour finir une salve entre Mars et la Terre pour volatiliser ceux qui restent.
Mise en place du système : au moins un siècle.
Coût : astronomique
Nombre de missiles dans des centaines de bases spatiales : des milliers malgré l’interdiction d’armes atomiques dans l’espace qui devra être levée pour ce cas précis.
Participants : tous les pays du Globe en fonction de leurs capacités financières.
Les citoyens sont tout à fait conscients de ces risques. S’ils pouvaient décider de l’affectation de leurs impôts (par une déclaration d’impôt avec des « cases à cocher ») on saurait s’ils soutiennent d’abord l’armement atomique ou un programme spatial de protection de la Terre…
Bien à vous !...
Haddock
Dénucléariser la planète, je n'y crois pas du tout. Il faudrait "oublier" des équations qui sont dans les bouquins de physiques des élèves de terminale...
SupprimerSu Internet, ce doit être encore plus facilement être accessible.
Il est évident qu'el Qaïda disposant d'une charge, et le 11 septembre 2001, on basculait tous dans "autre chose"...
Une hypothèse déjà romancée pour ma part ici :
http://flibustier20260.blogspot.fr/2013/09/parcours-olympiques-sommaire.html !
Je ne vous ai pas attendu.
Pour le reste - "une case à cocher" - faites donc !
Revenez sur Terre et décrochez donc auprès du public, même déductible à 100 % des impôts (ils ne sont plus très nombreux à les payer, paraît-il...) de quoi financer votre premier "Grand Voilier" pour la paix et la jeunesse et on en reparlera pour mettre en place 3 boucliers spatiaux.
Ok ?
Et puis arrêtez de vous imaginer que notre système solaire peut se résumer à un disque planétaire plus ou moins aplati.
C'est une sphère.
Vous prenez un terrain de foot, vous posez le ballon au centre, c'est la taille relative du soleil : Parfait.
Vous êtes sur le bac de touche : C'est la terre et il faut 8 minutes à la lumière de votre "ballon" pour arriver sur le banc de touche OK ?
Et si vous cherchez Pluton, c'est une tête d'épingle posée quelle que part sur la parking du stade...
Cherchez bien, vous allez trouver.
Bien à vous !
I-Cube
Oulàlà !... C’est compliqué çà… des équations des élèves de terminales…
SupprimerMis à part une évocation de la cave du Château il n’y a pas grand-chose qui puisse me faire bouger.
Je n’ai pas vos talents d’écrivain.
D’ailleurs, c’est dommage que vous n’ayez pas édité vos romans parce qu’il y a de quoi intéresser des lecteurs et développer des scénarios de films.
Et puis, il faut que je sois logique jusqu’au bout.
Parce que pour l’instant je n’ai rien réussi : ni le projet de voiliers, ni une « Divulgation » des affaires et encore moins virer les sénateurs pour instituer un tirage au sort parmi des citoyens volontaires… et sans compter les cases à cocher pour les impôts !...
Bref !... Je ne suis un « Rien » comment dirait « Jupiter-Mek-Rond » !...
Sniff !...
A moins que…
A moins que je réussisse une « Divulgation » et que les bases de la République tremblent comme le souhaitait d’ailleurs « Mythe-Errant ».
Dans ce cas-là, pas mal d’opportunités pourraient s’ouvrir.
Mais on n’en est pas là, sachant de toute façon qu’avec une chimio hebdomadaire mes capacités d’action sont franchement réduites.
J’ai parlé, dans mon commentaire précédent, du « Nuage de Ort » me semble-t-il.
C’est un gros ballon plein de boules de neige qui peuvent atteindre la taille de Pluton. Et, mis à part des armes nucléaires, peut-être même à antimatière, comment voulez-vous neutraliser une menace cosmique qui ne laisserait aucune chance à l’espèce humaine ?...
Et puis de toute façon, je ne fais que reprendre des propositions d’astronautes, de la Russie, et qui ont été retenues par l’ONU.
Par contre, aucun de nos dirigeants n’a eu l’idée de la reprendre !...
Des « Rien !...».
Bien à vous !...
Haddock
Là, j'entends bien : L'important ce n'est pas tant de "réussir", mais d'essayer et d'en laisser la trace.
SupprimerJe vous l'ai déjà affirmer.
Pour au moins que les générations suivantes sachent que nous n'étions pas dupes.
Beaucoup essayent, assez peu réussissent, même dans le monde des "start-up" qu'on vous vante à tous bouts de champs : Ce n'est qu'un miroir aux alouettes destiner à plumer le maximum de monde, par simple tromperie.
Ceci dit, un jour, si j'ai le temps, je publierai, mais là encore, je ne suis pas certain d'avoir le talent que vous dites que j'aie, loin de là.
Et je lis tellement d'âneries et de niaiseries, que je n'ai pas du tout envie de polluer encore plus le paysage culturel et livresque de mon pôvre pays qui n'a pas besoin de ça en plus...
Quant aux projets présentés, vous le savez : C'est uniquement pour "exister", faire un peu rêver, ou traumatiser, je ne sais pas et, mais alors très éventuellement, dégager du pognon, des budgets.
Regardez donc comment fait le GIEC : Vous croyez que c'est gratuit, vous ?
Pas du tout, c'est vous qui payez, mais on ne vous le dit pas.
Et que vous avez intérêt à la fermer, parce que c'est pour votre avenir : Suffisamment effrayant comme ça, non ?
Bien à vous !
I-Cube
Moi tout bêtement je me méfierais d'un chef des armées qui n'a pas fait de service militaire et qui n'hésite pas a proposer un service d'UN mois!
RépondreSupprimerCa, qui n'ait pas fait son service... C'est un peu comme d'avoir fait de la résistance ou encore la bataille de la Marne : Il y en aura de moins en moins...
SupprimerCeci dit, le "faites ce que je dis de faire (un service), pas ce que je fais", si encore c'était débattu, pourquoi pas, mais comme lui ça devient : "Je fais que ce que je veux", il va effectivement y avoir un gros problème d'ici quelques mois !
Mais bon, il est assis sur un système de "parti-unique" qui va lui permettre de rester encore un peu à faire caguer les uns et les autres et après on lui dira "Merci" !
(Cf. post du jour, après celui-là).
En attendant, bienvenu au club très élitiste des commentateurs, Allain !
Au plaisir de vous revoir sur "no lignes" !
I-Cube
Bon ben, il est parti le Général. Macrois ne me surprend pas. Nous avons l'élite au pouvoir. Toute une génération de génies sortis de l'ENA. Ils vont guider le peuple, même s'il n'est pas d'accord.
RépondreSupprimerProbablement ! ...
SupprimerDe toute façon c'est ce qu'elle croit d'elle-même.
Et c'est vrai qu'elle est bien formée.
Ceci dit, on en reparle dès après le premier coup de vent, d'accord ?
Bien à toi !
I-Cube