Vous
vous en foutez, mais…
« Mon boss-à-moi », au moins encore pour quelques temps, il m’a
refilé sur le bureau une étude économique sur le diabète…
Personnellement, en ce qui me concerne, la faculté des sciences considère
que j’en suis guéri.
Je ne sais pas trop comment on peut guérir d’une maladie incurable,
réputée être une « affection de longue durée » (et pas
particulièrement coûteuse, mais bon…), mais mon taux d’hémoglobine-glycquée est
revenu depuis plusieurs mois dans la fourchette des normes admissibles et généralement
admises.
Alors hein, j’ai arrêté de me piquer à jeun, je fais moins gaffe à ce que
je mange (et surtout ingurgite en boisson), je me suis simplement mis au thé
noir histoire d’avoir un bol alimentaire rempli de flotte plutôt que d’affreux
glucides et autres dérivés gras, saturés et non-saturés.
Comme ça, je ne reprends pas trop de poids.
Ne prenant pas trop de poids, ce n’est pas compliqué, je ne suis plus
« insulino-résistant », puisque le pancréas n’a plus à charrier quantité
de glucose (et autre « ose » comme le fructose qui indique une charge
en sucre) dans le sang que rejette systématiquement mes cellules adipeuses
devenues rachitiques.
D’ailleurs, ça soulage le foie qui n’a plus à convertir le tout en
glycogène qui justement se stocke dans les fameuses cellules adipeuses qui
faisaient tout mon attrait de « double-quintal ».
Bref, une autre ère et c’est mon « tas de boue à roulette » qui
s’en donne à cœur-joie, surtout dans les montées…
C’est que le diabète serait, d’après cette étude, non seulement une
catastrophe sanitaire publique, mais aussi un frein à l'évolution de la
carrière des salariés !
Ça, je ne savais pas : Je n’ai pas pu le vérifier…
Un quart des diabétiques évoquent une discrimination au cours de leur
carrière à cause de leur diabète.
Plusieurs acteurs de la santé ont évoqué lors d’un colloque « le
poids du diabète » dans le monde du travail et la nécessité pour les
entreprises de s’adapter à cette maladie qui toucherait plus de 1,3 million
d’actifs.
On entend souvent parler de mauvaise gestion en management, mais beaucoup
moins de mauvaise gestion des maladies chroniques dans le monde du travail.
Le 15 juin dernier, donc, des
représentants de la Mutualité de la fonction publique (MFP) Services, l’association
de sociétés Santé en entreprises, la Fédération gauloisienne des diabétiques ou
encore la CFDT se sont réunis lors d’un colloque à Paris pour débattre sur le
sujet.
Et elles ont évoqué les difficultés de concilier cette maladie chronique
avec le monde du travail et notamment débattu sur les effets nuisibles de la
maladie pour l’emploi des salariés et la santé économique des entreprises, mais
aussi sur les problèmes dus à la méconnaissance de la pathologie.
Bon, c’est sûr que de suer, d’aller pisser toutes les deux heures, même la
nuit (je sais, j’ai fait) et boire jusqu’à trois litres de liquide (pas
toujours inoffensifs pour le caractère et le reste), ce n’est pas le panard du
confort absolu.
Je reconnais.
Mais ça reste supportable et n’influe pas vraiment, en ce qui me concerne,
sur « mes performances » au boulot.
« On compte plus de 1,3 million
de travailleurs diabétiques » en gauloisie-diabétique, exposait Claire
Desforges, pour la Fédération des diabétiques, qui se base sur une étude de la
London School of Economics sur l’impact de la maladie dans cinq États de l’Union
européenne parue en… 2012.
Elle dékonne : À voir le nombre de personnes en surpoids, ses données
datent curieusement…
Le taux de prévalence grimpe ainsi à 5 % parmi les actifs.
En fait, ça dépend de l’âge.
Plus on se nourrit mal (trop de féculents), plus on développe de
l’insulino-résistance.
C’est une « maladie de pôvre ».
Les meks « argentés » (et pas que du cheveu) peuvent se payer de
la nourriture équilibrée, pas les autres…
Pâtes, patates, pain, riz, les quatre « bases » de
l’alimentation à proscrire. Tout le monde vous dira qu’il faut « 5 fruits
& légumes » frais par jour, bio tant qu’à faire, pour éviter de se
faire empoisonner par les OGM et autres pesticides ou métaux lourds &
nanoparticules, et ce n’est pas à la portée de toutes les bourses, tous les
jours…
Plus récemment, le MFP s’est intéressé à sa prévalence dans les fonctions
publiques d’État, territoriale et hospitalière. Parmi les 1,2 million d’employés
recensés, l’institution a recensé 58.116 diabétiques (4,7 %), rapporte le
baromètre santé 2017 du MFP, exposé ce jour-là par un « sachant ».
On serait donc « dans les clous » des 5 % avancés ci-avant, sauf
que là, la plupart ne becquettent pas au « Mac-MoDem-do » du coin,
mais au moins un repas par jour à la cantine-locale.
Voire deux quand ils emportent aussi leurs restes pour le soir…
Vous savez, la démarche « écololo » de lutte contre le gâchis.
En revanche, le coût total de l’absentéisme dû à cette maladie serait particulièrement
important en « Gauloisie-diabétique ».
Il atteindrait 6,3 milliards d’euros, selon la London School of Economics,
soit plus de 4.700 euros par diabétique et par an.
« C’est un chiffre qui peut
faire peur aux entreprises, mais des actions de prévention, d’amélioration de
condition de travail, cela peut diminuer efficacement l’absentéisme au travail »,
avance la même « experte » citée ci-avant.
« Il est primordial de réduire
les complications dues à la maladie, notamment. Cela passe par une meilleure
prise en charge dans les entreprises », renchérit un directeur de
Santé en entreprise.
Son organisation propose, à travers une charte, que les entreprises
luttent contre la discrimination des diabétiques et s’engagent à effectuer des
actions de prévention et d’adaptation du travail, en particulier.
J’en reste scotché…
À part les cas graves qui se dégradent en hypertension, AVC et tout le
reste, se promener dans les couloirs d’usine avec 3 grammes de sucre par litre
de sang, hors le cheminement pour aller pisser, ça ne coûte pas 4.700 euros/an
par tête de pipe, en pense-je.
Ou alors, je reste un indécrottable ignorant du problème ou il suffit de
rapprocher les chiottes et le pipitier…
« L’expert » estime quant à lui que la lutte contre le diabète
doit d’abord passer par « des
actions de préventions, de sensibilisation, des ateliers au sein des métiers de
la fonction publique notamment où ça n'existe pas » pour prévenir de
nouveaux cas de diabètes de type 2.
Les « types 1 » de ceux qui ne fabriquent pas d’insuline et
laisse leur cerveau sans « nourriture » jusqu’à en tomber dans les
pommes… on n’en parle même pas.
Bref, encore un qui plaide pour bosser plus avec le pognon des autres…
Ceci dit, mon premier réflexe à ce stade-là de ma lecture aura été de
réclamer une augmentation de salaire de 400 €/mois.
« Mon boss-à-moi », il a en rigolé très fort : « Avec tout ce que tu nous fais gagner depuis
que tu es là, ce serait te faire l’aumône ! »
Raté… mais de bon présage : Encore un qui veut me garder, des fois
qu’un autre te me le pique…
Alors j’ai continué : Selon une enquête réalisée par la Fédération gauloisienne
des diabétiques, 7 % des diabétiques seraient en plus victimes de
discrimination à l’embauche à cause de leur maladie.
Bon, 7 % de 5 %, l’urgence ne me semble pas être là : Il y a des
« quartiers » ou des couleurs de peau, des patronymes, des
« genres » sont quand même nettement plus « discriminés »
sans raison objective.
Et puis depuis que « Mak-Rond » est au pouvoir, tout s’emballe,
même le nombre de chômeur !
Il paraît que de nombreux métiers sont inaccessibles aux diabétiques : Ils
ne peuvent pas travailler dans la police, la gendarmerie, ou encore être
contrôleur SNCF.
Bé oui : Ça foutrait trop la trouille aux quidams, tiens donc !
« Toi, bouge pas : Je suis
diabétique ! »
Arg : « Non, non, pas
ça ! Pas ça ! »
Les deux principales associations gauloisiennes de patients diabétiques
ont d’ailleurs lancé une pétition à ce sujet en janvier, pour réclamer « la fin de la discrimination ».
Selon un autre, Erick Maville, cela résulte souvent « d’une méconnaissance de la maladie. La
vision que beaucoup d’entreprises ont du diabète est celle du siècle dernier ».
Le « pipi-confiture » ?
Je rigole…
Par ailleurs, tous les Français ne sont pas égaux face à cette maladie.
Manquerait plus que ça, puisqu’on répète que c’est une maladie de
« pôvre ».
La preuve : En comparant une carte de la prévalence du diabète dans
les départements en 2014 avec une carte du taux de chômage, on remarque une
corrélation : La pathologie est beaucoup plus prégnante dans les régions au
plus fort taux de chômage.
Ce que je vous disais, n’est-ce pas…
Le diabète est aussi un frein à l’évolution de la carrière des salariés.
Un quart des diabétiques évoquent une discrimination au cours de leur carrière
à cause de leur diabète, selon une enquête de la Fédération gauloisienne des
diabétiques.
Évoquer, le joli mot…
« Le risque est que les
personnes le cachent, cela peut aggraver la maladie car elles seraient moins
suivies, et entraîner un coût pour le salarié et l’employeur », avance
Claire Desforges, la « sachante ».
Moi, là, je ne comprends pas : Si ça coûte, pour être une ALD (je
sais, j’ai !) ça coûte seulement à la « sék-sok ».
Rien au malade et encore moins à « son boss ».
Mais il paraît qu’un mauvais suivi de la maladie peut entraîner de graves
complications, allant de problèmes de vue (jusqu’à la cécité) à des maladies
cardiovasculaires (l’AVC), comme il vient d’être dit.
Là d’accord, c’est le risque inventorié.
Ça plus des pieds dégueulasses qui peuvent entraîner des amputations.
Pas si nombreuses que ça, mais quand même.
Résultat : Selon la London School of Economics, on recense au total près
de 496.000 diabétiques sortis du marché du travail de manière anticipée en
raison de leur maladie dans l’Hexagone.
Une goutte d’eau quand le chômage touche 15 fois plus de personne.
Ceci dit, heureusement que nous avons un « gouvernement
d’experts » soutenu par un Parlement « aux ordres » : Sûr
et certain qu’ils vont trouver la solution à cette épidémie…
Et rapidement en plus !
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