« François Ier » décède soudainement.
Le type est fabuleux : Il s’abstient du protocole
de la « messe des ténèbres » du mercredi saint pour raison de santé,
du lavement des pieds du jeudi saint et la bénédiction des canistrelli, de la
procession du vendredi saint avec son « catenacciu » qu’accompagne la
« granitula », au moins en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » si
ce n’est à Rome… Il vient saluer à Pâques et se paye même un bain de foule en
papamobile, et pof, il s’éteint le lendemain !
Quelle opportunité d’entrer dans l’éternité le lendemain de la célébration de la résurrection christique !
Magique…
J’admire.
Mais la suite n’aura pas été mal : On s’arrêtera
à ses funérailles où « Trompe » s’est dit « enthousiaste » à
l’idée de faire le déplacement afin d’y participer avec Melina, qu’il en aura
profité pour écarter « Jupiter » qui se tapait l’incruste sous les
ors de la basilique Saint-Pierre à l’occasion d’un tête-à-tête improvisé avec « Zèle-en-ski »…
Toujours en forme le Président « ricain » incapable de respecter le dress-code suggéré par les dernières volontés du défunt.
Notez qu’il n’aura tout de même pas mis de cravate rouge, ce qui aurait été interprété comme une injure par tout « bon chrétien », mais c’est tout juste…
J’étais naturellement requis à ces funérailles, mais comme ils n’ont pas été foutu de me dégoter un vol aller-retour sur jet militaire bi-sonique, je n’ai pas fait d’histoire et je me suis fait porter pâle pour l’occasion…
Il faut dire en revanche que ces funérailles du pape « François
Ier » furent la démonstration de la « romanité » de
l’Église catholique (romaine et apostolique). Couleurs, symboles, vêtements,
gestes, autant d’éléments qui témoignent de la présence et de la continuité de
Rome.
Et il faut comprendre : Née dans l’Empire romain, l’Église catholique en est l’héritière et la continuatrice.
Il vous faut savoir que dans l’Église catholique, les
funérailles sont normalement célébrées dans les couleurs violettes ou noires.
À l’exception des funérailles du pape, justement, où les célébrants sont en couleur rouge.
C’est une tradition byzantine, c’est-à-dire romaine grecque, où les funérailles étaient célébrées en rouge.
Le rouge est la couleur de l’Esprit Saint (celui qu’on va fêter le 8 juin prochain, le troisième personnage de la Sainte-Trinité pour être tombé sur la tronche des apôtres un peu traumatisés de la disparition de leur maître), qui guide l’Église, mais aussi la couleur du sang des martyrs.
Raison pour laquelle le pape porte des chaussures rouges, signifiant par là qu’il marche sur les pas des nombreux martyrs.
L’officiant était ici le cardinal Re, cardinal doyen
du Sacré Collège.
Il encense le cercueil. L’encens étant le symbole des suppliques des hommes qui montent vers le Ciel, portant les prières vers Dieu.
Un geste antique, qui symbolise les correspondances entre le monde terrestre et le monde céleste, entre les hommes et Dieu.
À côté du cercueil brûlait le cierge pascal, allumé
durant la nuit de Pâques, symbole de la lumière apportée par le Christ et de
l’espérance de la Résurrection.
Le cierge pascal, qui trouve lui aussi son origine dans la plus haute antiquité, dans la Bible d’une part et dans les traditions romaines, où des cierges étaient portés lors des fêtes des Lumières.
Rome est grecque en Orient, où le grec était la langue
la plus parlée. Saint Pierre, le premier des papes, parlait grec, étant
originaire de l’une des rares villes hellénophones de Galilée.
Mais Rome est aussi latine, le latin étant la langue de l’Occident.
La Méditerranée romaine, Mare nostrum, est un espace entre Orient et Occident, entre monde grec et monde latin.
Et on se rappelle qu’Énée, le lointain fondateur de Rome, n’est jamais qu’un prince de Troie, qui est une ville grecque.
On aura pu aussi voir les patriarches orientaux, qui
sont des gréco-catholiques, c’est-à-dire des catholiques de tradition grecque
et les catholiques latins ont des vêtements différents : Les vêtements
liturgiques des gréco-catholiques, ce que l’on appelle la paramentique, sont
directement issus de l’Empire byzantin, quand ceux des prêtres latins viennent
de l’Empire romain d’Occident.
À la fin de la messe, deux chants ont résonné, celui de la litanie des saints, la supplique de l’Église romaine, où plus d’une centaine de saints sont invoqués pour assurer la protection et le salut de l’âme du défunt, et la supplique de l’Église orientale, qui tient son origine dans la liturgie byzantine.
À la messe de l’installation du nouveau pape, l’Évangile sera d’ailleurs lu en deux langues : En latin et en grec, là aussi pour matérialiser l’alliance des Grecs et des Latins autour de Rome.
Le maître des cérémonies pontificales et un servant se
sont prosternés devant le cercueil du pape.
Ils effectuent ainsi ce que les Grecs appellent la « proskynèse », c’est-à-dire la génuflexion devant l’autorité supérieure, en signe de respect et de reconnaissance de l’autorité.
Ce geste de la proskynèse remonte à Alexandre le Grand : C’est lui qui, envahissant la Perse, découvre ce geste.
Séduit, il l’introduit à sa cour, non sans provoquer de vives oppositions au sein de ses camarades d’armes.
Mais le geste, de soumission, est resté et continue de se pratiquer.
Sauf pour moâ : J’ai une excroissance sur la rotule qui saigne à tout va dès qu’elle est mal menée… Même face « Poux-tine » armé jusqu’aux dents, je resterai donc debout.
Le rituel de la mise en bière reprend lui aussi de nombreux éléments issus de l’Antiquité romaine.
Ces funérailles papales furent grandioses notamment du
fait de la procession du cercueil dans les rues de Rome pour se rendre jusqu’à
la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Heureusement en voiture automobile, parce que les porteurs, notamment celui situé au premier rang à gauche face à la caméra, était manifestement « en difficulté » : Soit il s’était fait engueuler au matin par madame ou alors il avait des chaussures trop petites…
Bref, on le sentait « mal à l’aise », presqu’en perdition (mais il a tenu…).
Or, on a beaucoup parlé de sobriété ou de
simplification pour ces obsèques.
En réalité c’est le même rituel que celui qui fut suivi pour les obsèques de Jean-Paul II.
Le premier pape à avoir des funérailles sur la place Saint-Pierre est Paul VI (1978), avant lui, elles se tenaient à l’intérieur de la basilique.
Elles furent organisées sur le parvis afin de pouvoir être mieux retransmises à la télévision et également de pouvoir accueillir plus de monde, notamment des chefs d’État.
La place elle-même peut accueillir 200.000 personnes : Un grand stade !
En pariant sur un chaud soleil sur fond de courant d’air frais… qui étaient au rendez-vous !
Parce que s’il avait plu…
Enfin, passons !
C’est à partir des funérailles de Jean-Paul II (2005)
que des délégations nombreuses de chefs d’État et de chef de gouvernement sont
présentes.
Avant lui, il n’y a quasiment aucun chef d’État, laïcité oblige.
Éventuellement des ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, quelques ministres venus à titre privé, mais sans plus.
Les funérailles de Jean-Paul II ont été l’occasion d’un événement diplomatique mondial sans précédent, que l’on retrouve uniquement dans les funérailles de « François Ier », puisque celles de Benoît XVI se tinrent dans une grande sobriété.
Le cercueil dans les rues de Rome est là aussi une
nouveauté.
La dernière translation du corps d’un pape remonte à 1924.
Il s’agissait de Léon XIII, décédé en 1903, qui souhaitait être enterré dans la cathédrale Saint-Jean de Latran, mais qui fut enterré provisoirement à Saint-Pierre, avant que son corps ne soit changé de lieu 20 ans plus tard.
Il y aussi le cas de Pie IX (1846-1878) qui a d’abord été enterré à Saint Pierre avant d’être transféré en 1881 à la basilique Saint-Laurent hors les murs.
La translation de la sépulture fut d’ailleurs le moment d’intenses batailles politiques, des mouvements anticatholiques cherchant à s’en emparer pour la jeter dans le Tibre !
Quant à Pie XII (1958) et Paul VI (1978), ils
décédèrent tous les deux à Castel Gandolfo. Il fallut donc rapatrier leur corps
au Vatican, ce qui donna lieu à des manifestations de soutien populaire tout au
long du trajet.
Le lieu de sépulture des papes, les circuits du trajet sont ainsi autant de façon de marquer la romanité dans des lieux et de l’inscrire dans l’espace urbain de Rome.
Cérémonie impeccable, dispositif de sécurité
impitoyable, tout s’est déroulé sans surprise.
Si on a même vu « Zèle-en-ski » (toujours par monts et par vaux à travers la planète), « Poux-tine » n’a pas osé faire le déplacement, risquant l’arrestation en posant le pied sur le tarmac…
Et « Mélodie-Giorginetta » n’en aura pas rajouté.
Désormais, le pays (et oui, le Vatican est un pays,
enclavé certes, mais un pays, avec ses timbres et son armée de mercenaires helvètes)
est en deuil avant l’ouverture du conclave (quel oxymore !!!) d’où devrait être élu le prochain pape…
S’ils parviennent à en désigner un, parce qu’à force d’entendre dire de sources sûres (Malachie, qui n’a jamais été saint, et Michel de Notre-Dame, dit Nostradamus) que c’était le dernier depuis au moins « Pierre II » qui devait succéder à « JP2 » (et être black ou feuj) qu’on a eu « B16 » et « François Ier », je commence à désespérer des augures et faux-prophètes !
Bref, que l’argentin, venu d’un continent qui n’existait
pas du temps de Malachie, justement, repose enfin en paix.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Quelle opportunité d’entrer dans l’éternité le lendemain de la célébration de la résurrection christique !
Magique…
J’admire.
Toujours en forme le Président « ricain » incapable de respecter le dress-code suggéré par les dernières volontés du défunt.
Notez qu’il n’aura tout de même pas mis de cravate rouge, ce qui aurait été interprété comme une injure par tout « bon chrétien », mais c’est tout juste…
J’étais naturellement requis à ces funérailles, mais comme ils n’ont pas été foutu de me dégoter un vol aller-retour sur jet militaire bi-sonique, je n’ai pas fait d’histoire et je me suis fait porter pâle pour l’occasion…
Et il faut comprendre : Née dans l’Empire romain, l’Église catholique en est l’héritière et la continuatrice.
À l’exception des funérailles du pape, justement, où les célébrants sont en couleur rouge.
C’est une tradition byzantine, c’est-à-dire romaine grecque, où les funérailles étaient célébrées en rouge.
Le rouge est la couleur de l’Esprit Saint (celui qu’on va fêter le 8 juin prochain, le troisième personnage de la Sainte-Trinité pour être tombé sur la tronche des apôtres un peu traumatisés de la disparition de leur maître), qui guide l’Église, mais aussi la couleur du sang des martyrs.
Raison pour laquelle le pape porte des chaussures rouges, signifiant par là qu’il marche sur les pas des nombreux martyrs.
Il encense le cercueil. L’encens étant le symbole des suppliques des hommes qui montent vers le Ciel, portant les prières vers Dieu.
Un geste antique, qui symbolise les correspondances entre le monde terrestre et le monde céleste, entre les hommes et Dieu.
Le cierge pascal, qui trouve lui aussi son origine dans la plus haute antiquité, dans la Bible d’une part et dans les traditions romaines, où des cierges étaient portés lors des fêtes des Lumières.
Mais Rome est aussi latine, le latin étant la langue de l’Occident.
La Méditerranée romaine, Mare nostrum, est un espace entre Orient et Occident, entre monde grec et monde latin.
Et on se rappelle qu’Énée, le lointain fondateur de Rome, n’est jamais qu’un prince de Troie, qui est une ville grecque.
À la fin de la messe, deux chants ont résonné, celui de la litanie des saints, la supplique de l’Église romaine, où plus d’une centaine de saints sont invoqués pour assurer la protection et le salut de l’âme du défunt, et la supplique de l’Église orientale, qui tient son origine dans la liturgie byzantine.
À la messe de l’installation du nouveau pape, l’Évangile sera d’ailleurs lu en deux langues : En latin et en grec, là aussi pour matérialiser l’alliance des Grecs et des Latins autour de Rome.
Ils effectuent ainsi ce que les Grecs appellent la « proskynèse », c’est-à-dire la génuflexion devant l’autorité supérieure, en signe de respect et de reconnaissance de l’autorité.
Ce geste de la proskynèse remonte à Alexandre le Grand : C’est lui qui, envahissant la Perse, découvre ce geste.
Séduit, il l’introduit à sa cour, non sans provoquer de vives oppositions au sein de ses camarades d’armes.
Mais le geste, de soumission, est resté et continue de se pratiquer.
Sauf pour moâ : J’ai une excroissance sur la rotule qui saigne à tout va dès qu’elle est mal menée… Même face « Poux-tine » armé jusqu’aux dents, je resterai donc debout.
Le rituel de la mise en bière reprend lui aussi de nombreux éléments issus de l’Antiquité romaine.
Heureusement en voiture automobile, parce que les porteurs, notamment celui situé au premier rang à gauche face à la caméra, était manifestement « en difficulté » : Soit il s’était fait engueuler au matin par madame ou alors il avait des chaussures trop petites…
Bref, on le sentait « mal à l’aise », presqu’en perdition (mais il a tenu…).
En réalité c’est le même rituel que celui qui fut suivi pour les obsèques de Jean-Paul II.
Le premier pape à avoir des funérailles sur la place Saint-Pierre est Paul VI (1978), avant lui, elles se tenaient à l’intérieur de la basilique.
Elles furent organisées sur le parvis afin de pouvoir être mieux retransmises à la télévision et également de pouvoir accueillir plus de monde, notamment des chefs d’État.
La place elle-même peut accueillir 200.000 personnes : Un grand stade !
En pariant sur un chaud soleil sur fond de courant d’air frais… qui étaient au rendez-vous !
Parce que s’il avait plu…
Enfin, passons !
Avant lui, il n’y a quasiment aucun chef d’État, laïcité oblige.
Éventuellement des ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, quelques ministres venus à titre privé, mais sans plus.
Les funérailles de Jean-Paul II ont été l’occasion d’un événement diplomatique mondial sans précédent, que l’on retrouve uniquement dans les funérailles de « François Ier », puisque celles de Benoît XVI se tinrent dans une grande sobriété.
La dernière translation du corps d’un pape remonte à 1924.
Il s’agissait de Léon XIII, décédé en 1903, qui souhaitait être enterré dans la cathédrale Saint-Jean de Latran, mais qui fut enterré provisoirement à Saint-Pierre, avant que son corps ne soit changé de lieu 20 ans plus tard.
Il y aussi le cas de Pie IX (1846-1878) qui a d’abord été enterré à Saint Pierre avant d’être transféré en 1881 à la basilique Saint-Laurent hors les murs.
La translation de la sépulture fut d’ailleurs le moment d’intenses batailles politiques, des mouvements anticatholiques cherchant à s’en emparer pour la jeter dans le Tibre !
Le lieu de sépulture des papes, les circuits du trajet sont ainsi autant de façon de marquer la romanité dans des lieux et de l’inscrire dans l’espace urbain de Rome.
Si on a même vu « Zèle-en-ski » (toujours par monts et par vaux à travers la planète), « Poux-tine » n’a pas osé faire le déplacement, risquant l’arrestation en posant le pied sur le tarmac…
Et « Mélodie-Giorginetta » n’en aura pas rajouté.
S’ils parviennent à en désigner un, parce qu’à force d’entendre dire de sources sûres (Malachie, qui n’a jamais été saint, et Michel de Notre-Dame, dit Nostradamus) que c’était le dernier depuis au moins « Pierre II » qui devait succéder à « JP2 » (et être black ou feuj) qu’on a eu « B16 » et « François Ier », je commence à désespérer des augures et faux-prophètes !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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