Les « nationaux-populistes » mondiaux
Petite analyse comparative : C’est tout de même
un phénomène politique et sociétal nouveau, nouveau par sa montée en puissance toujours
plus forte alors qu’on pensait que ses porte-drapeaux et autres supporters
avaient retenus les leçons de l’Histoire, la grande, celle écrite en lettres de
sang et de douleur…
La chute des démocraties semblent vouloir évoluer doucement, lentement, doctement, mais irrésistiblement vers la « démocrature » qui débouchent sur des autocraties. Est-ce vraiment inéluctable ?
Car en comparant le premier quart du premier siècle du
troisième millénaire de l’ère chrétienne, avec l’avant dernier tiers du siècle
précédent, les années 1930, on se surprend souvent à parler de « retour » des
années 30, avec une approche cyclique de l’histoire. Or, ce retour évoque un
phénomène automatique ou quasi naturel – retour de la marée ou retour des
saisons – un peu comme si l’Histoire bégayait.
Il vaudrait mieux parler de « récidive » des années 1930. C’est un concept juridique qui renvoie à des acteurs, avec leur liberté, leur responsabilité et leurs choix. Car aujourd’hui, les générations passent et se renouvellent, et on peut effectivement parler de récidive dans la mesure où des acteurs majeurs au pouvoir politique et économique se réfèrent explicitement à cette période.
Ainsi, on peut citer « Must » et son salut nazi. Ou encore « McDo-Trompe » qui a soutenu les néonazis américains, défilant à Charlottesville en 2017 et qui hurlaient « mort aux Juifs » : « Trompe » avait alors déclaré qu’il s’agissait de « gens très bien ».
Au fond, pour les extrêmes droâtes mondiales soutenues
par « Must », « Trompe », « Mil-&-i » ou « Bol-so-Naro »,
le IIIème Reich « Teuton » reste une référence
indépassable : Les nazis, c’est l’extrême droâte qui a triomphé en conquérant
un continent, en éliminant un peuple entier, en léguant à la postérité des
images (défilés au cordeau, congrès spectaculaires, cinéma de propagande…)
conçues pour être fascinantes.
C’est aussi une référence incontournable pour d’autres autocrates qui empruntent ses outils, meurtres, déportation, censure, oukase et agression armée qui soutiennent, justement comme « Poux-tine », combattre les « nazis ».
Il n’y a vraiment que la « Ritalie » qui échappe à cette « coagulation » pour avoir à vénérer son propre Duce, alors que l’Hispanie qui a fait son deuil du franquisme. « L’Empire du milieu » et la « Korée-du-nord » font toujours référence au « parti-unique » et au culte de la personnalité depuis plusieurs décennies qui aura été la clé du pouvoir personnel des autocrates de Moscou à Minsk, New Delhi, les monarchies de la péninsule arabique et depuis Nuremberg.
C’est du même bois !
Cette référence au nazisme est parfois honteuse en
raison des crimes de masse, mais la honte s’efface, grâce à une légitimation
assurée par des maîtres du monde. Ainsi, vous aurez remarqué que les références
au nazisme et au IIIème Reich se sont multipliées ces dernières
années, engendrant une véritable épidémie mondiale de saluts nazis et jusqu’aux
« quenelles » de quelques « comiques » qui s’imaginent être
drôles.
Quand on y regarde d’un peu plus près pour mieux
prendre de la hauteur, ce qui est finalement frappant, c’est la disjonction
entre démocratie et capitalisme. On constate que le lien entre libéralisme
économique et libéralisme politique, démocratie et croissance capitaliste
n’était probablement que conjoncturel. Dès que les choses deviennent sérieuses,
ceux qui font du profit abandonnent très vite le droit international, les
droits humains, et finalement, la démocratie.
Rappelons que c’est le 6 janvier 2021 que le président « Trompe » a présidé à un coup d’État.
En 2025, le coup d’État est désormais numérique : Des hommes de « Must » armés de clés USB siphonnent les données de l’administration américaine en toute tranquillité et impunité, et déjà hier on a oublié ce pillage de données, ce véritable hold-up !
On note aussi que les livres d’histoire rapporte qu’à
la fin des années 1920, le monde arrive à l’épuisement d’un système libéral
ultra-spéculatif, aboutissant au krach de 1929, puis à une dépression
économique massive.
La décision a alors été prise, dans une grande partie de l’Europe, d’abandonner les rêves de démocratie issus de la Première Guerre mondiale et d’instaurer un pouvoir plus fort pour le rétablissement de taux de profit maximaux.
C’était clairement la promesse d’Hitler, le 27 janvier 1932.
Il fait alors un discours devant plus d’un millier patrons au Club de l’industrie de Düsseldorf et leur annonce trois choses : D’abord, la revanche sur la République de Weimar ! Les patrons avaient, en 1918, beaucoup lâché – sur la journée de 8 heures, l’augmentation des salaires, ou la représentativité syndicale – en raison de la pression de mouvements révolutionnaires.
Hitler leur promet ce jour-là que le patron redeviendra à nouveau le « maître dans sa maison » et qu’une loi fera des patrons des « Führer d’entreprise ».
La deuxième promesse, c’est de rétablir le principe de
la hiérarchie le Führerprinzip, selon lequel la démocratie, ça ne vaut rien, ni
dans l’armée, ni dans l’entreprise, ni pour l’État.
Et troisièmement, il promet le rétablissement de taux de profit maximum par la conquête militaire. Son projet est d’arracher militairement les zones d’extraction d’énergie et de matières premières à d’autres États.
C’est la logique coloniale prédatrice qui a prévalu au XIXème siècle.
Or, manifestement « Trompe » ne dit pas autre chose !
S’il veut prendre le Groenland, c’est simplement parce qu’il en a besoin.
De même, « Zéle-en-ski » doit donner 500 milliards de dollars de terres rares dans un « deal » d’extorsion mafieuse !
Puisque dans un contexte de croissance baissière pour les pays anciennement industrialisés, il n’y a plus d’autres moyens de satisfaire les exigences des rendements financiers délirants, alors on revient aux bonnes vieilles méthodes de prédation : On va donc, à l’extérieur, saisir des territoires et, à l’intérieur, détruire l’État social et l’État de droit afin de revenir à une domination sans partage du patronat !
Avant que d’aller piller d’autres astres à proximité immédiate de la planète : C’est un projet si prometteur !
De ce point de vue-là, les choses sont donc très comparables aux années 1930.
Pourtant, la différence majeure, pour l’heure, c’est
la Grande Guerre avec ses 80 millions d’hommes sous l’uniforme et une vingtaine
de millions de morts.
Il s’agissait d’une promotion de la violence physique à un niveau jusqu’alors inégalé dans l’histoire.
Les sociétés européennes ont été marquées par cette survivance de la violence et du culte de la violence dans les sociétés civiles. Mais si on lisse ce paramètre-là, qui se traduisait notamment à l’extrême droâte par une grande violence, des combats de rue et des assassinats, on se rend compte que les analogies structurelles avec notre temps actuel sont bien là : Les fascistes d’aujourd’hui ne vont plus défiler en uniforme sur les Champs-Élysées, faire des ratonnades ou des pogroms, même si on assiste parfois à des descentes, ce n’est plus un phénomène de masse.
La violence contemporaine s’exprime surtout et avant tout avec des menaces et des insultes sur les réseaux sociaux, beaucoup moins dans la rue et une mise en scène permanente de la peur généralisée…
Par un journal télévisé sans parler de guerre, de catastrophes naturelles, de menaces bactériologiques et sanitaires, quand ce n’est tout simplement pas de la santé de la planète et des « petits-zoziaux-&-pâquerettes ».
On en vient à fouiller vos poubelles pour vous faire bien trier vos déchets ménagers.
On est bien obligé de constater par ailleurs que le
nazisme n’est pas un aérolithe qui a frappé la terre et qui s’est dissout. Ce
n’est pas une génération spontanée qui s’est rabougrie : C’est un
phénomène qui est issu d’une très longue temporalité culturelle, et pas
seulement « Teutonne ».
En effet, les éléments constitutifs du nazisme n’ont rien d’originellement « Teuton » : Le racisme n’est pas inventé par les nazis, pas plus que l’antisémitisme, le nationalisme, l’eugénisme ou le darwinisme social.
Tout ce qui structure l’univers mental nazi est généralement une denrée d’importation : Colonialisme, darwinisme social, racisme sont d’abord l’affaire des Britanniques et des « Gauloisiens-pathétiques » qui créent les deux premiers empires coloniaux, puis des « ricains » qui ont un empire colonial à domicile avec l’importation massive d’esclaves pendant des siècles.
Le nationalisme nazi, mais également franquiste ou « ritalien », est un phénomène qui est issu du cœur de l’Europe du XXème siècle et perdure pour prendre racine bien avant son éclosion « teutonne ».
Par ailleurs, il y a des échos du nazisme aujourd’hui,
car les composantes constitutives du nazisme ne se sont pas dissoutes après
1945. Le nazisme, le racisme ont continué à prospérer dans des empires
coloniaux.
Dans les manuels de géographie des ékoliers-gauloisiens du début des années 1960, on parlait encore de « races humaines ».
L’antisémitisme se porte bien et est réactivé à l’occasion par des gouvernements étrangers qui cherchent à créer le désordre sur nos boulevards.
Le darwinisme social triomphe partout, y compris dans la bouche de « Jupiter » qui distingue ceux qui ont réussi et sont « premier de cordée » et ceux qui « ne sont rien ».
Quant au colonialisme, l’impérialisme, le capitalisme, toutes ces idées se portent également très bien.
La clé du passé, le point de retournement des années
30, c’est quand les conservateurs se sont rapprochés de l’extrême droâte. L’arrivée
d’Hitler au pouvoir est liée, non à un vote populaire mais à une décision
politique cynique des libéraux-autoritaires. Ces derniers ont pensé que la
meilleure manière de se maintenir au pouvoir, c’était de s’allier avec les
nazis.
Or, cette décision a été prise dans un contexte d’effondrement du parti nazi qui aurait pu conduire à sa disparition.
Cette histoire montre que l’arrivée des nazis au pouvoir n’était pas inéluctable, tout comme des « nationaux-populistes » aujourd’hui.
Il n’y a pas de phénomènes géologiques à l’œuvre, il y a des acteurs politiques de chaque génération, avec leurs intérêts, leurs décisions, leurs responsabilités, qui sont à l’œuvre.
Ainsi les historiens notent qu’en 1932, c’est une mécanique de décisions désastreuses prises au nom d’intérêts sordides (les intérêts patrimoniaux, fiscaux et financiers de familles dirigeantes) qui conduit à la catastrophe.
L’histoire, en disent-ils, c’est l’indéfinition totale, avec un vaste champ des possibles toujours ouvert, une liberté des acteurs, et donc une responsabilité des acteurs.
Au fond, il s’agit d’une résignation générale face aux
difficultés. Dans les années 30 comme aujourd’hui, on entend le même raisonnement
: « Les extrêmes droites montent partout, ça va bientôt être notre tour. »
Or, il n’y a aucune nécessité historique à une quelconque marée qui n’existe pas.
En « Gauloisie-exceptionnelle », 27 instituts de sondage disaient ainsi que notre « Air-haine » allait obtenir la majorité absolue en juin 2024.
Or, c’est la gôche qui gagne aux élections législatives.
(Et ce n’est guère mieux pour le pays…)
L’avantage sur nos ancêtres des années 1930, c’est que
nous savons à quoi nous en tenir vis-à-vis de l’extrême droâte, nous savons ce
qu’elle signifie.
On entend parfois : « On n’a jamais essayé. » Mais si, précisément, on a essayé : Ça s’appelait « l’État français du maréchal Pétain », le fascisme en « Ritalie », le nazisme en « Teutonnie », le « Franquisme » en Ibérie, le PCC en Chine.
Chez les personnes un tant soit peu éduquées, on sait à quoi ça mène.
Cela éclaire et cela a suscité une réaction civique et politique majeure en juin 2024 face au risque d’un dirigeant « Air-haine » qui s’est cru arrivé à Matignon les doigts dans le nez.
Les citoyens tricolores tiennent, les institutions
tiennent aussi, parce qu’elles ont été pensées à la lumière de ce qui s’est
passé dans l’entre-deux-guerres.
Ce qui donne espoir, c’est finalement que les valeurs de la population générale, ce n’est pas écraser la gueule du voisin, faire des tags à croix gammée, des pogroms ou des ratonnades et de gagner des tonnes d’argent au mépris de l’environnement.
Non, les valeurs, communément partagées, ce sont la solidarité, l’accueil, la tolérance, le respect d’autrui et de la nature.
C’est un miroir inversé de ce que l’on voit dans les médias de « Beau-l’Orée » qui sont au service d’intérêts privés bien connus. Il est ainsi frappant de constater les similarités du système médiatique actuel et celui du magnat des médias Alfred Hugenberg dans la « Teutonnie » des années 1930. Notamment à travers l’utilisation de « paniques morales » destinées à cliver la société : À l’époque, c’était le « bolchévisme culturel », désormais c’est le « wokisme » !
Mais le schéma et le mécanisme restent les mêmes…
Et puis les gens qui tiennent les institutions ont
changé, notamment la justice.
La magistrature « Teutonne » de l’entre-deux-guerres est marquée à l’extrême droâte. Il s’agit de magistrats d’ancien régime.
Pour eux, la Constitution de Weimar était scandaleuse, il s’agissait d’une « invention des juifs », d’une « importation française », d’un « crime contre la race », etc.
Par ailleurs, la magistrature de l’époque était issue du 1 % de la population qui avait fait des études supérieures.
Aujourd’hui, la massification de l’enseignement a fait son œuvre et les gens qui sont garants des institutions n’ont plus rien à voir avec leurs aînés.
Désormais, en « Gauloisie-contestataire », l’une des lignes qui tient – de l’autoroute 69 à Sainte-Soline, en passant par les droits des migrants, les droits des femmes, les droits des enfants –, c’est la justice.
Or, on note qu’aux États-Unis, « Trompe », comme lors du premier mandat, se heurte à la justice qu’il tente à tout prix de mettre au pas !
En bref, si nous voulons être optimiste, nous vivons
la fin d’une ère, celle de la contre-révolution conservatrice ouverte dans les
années 1970 et théorisée par des néolibéraux « ricains ».
Cela s’est traduit par l’élection de « Riz-gagne » et sa politique de dérégulation, de financiarisation, de destruction de l’État social, d’agitation ultranationaliste, etc.
La fin de cette histoire est violente, dans un contexte d’absence de croissance et de pression effrénée de la part des investisseurs financiers. C’est ce qui fait qu’elle nous inquiète…
Car désormais, certains acteurs – notamment le gouvernement et les grandes entreprises « ricaines » – ont décidé de ne plus faire semblant : Ils cognent, brutalement, dans les mots, dans les images, et dans les actes.
Pourtant, là encore, on peut parier sur l’incompétence de « Trompe » et de sa clique : Après deux mois de présidence, « Trompe » chute déjà dans les sondages il est rappelé à l’ordre par les marchés et par les industriels à propos des droits de douane !
C’est le retour de manivelle d’un monde qui n’est pas mort celui d’avant qui jette ses dernières force dans la bataille qui va vers le « monde d’après ».
Cela veut dire qu’il faut garder son sang-froid et ne
pas tomber dans le premier piège que tend l’extrême droâte : Faire peur,
sidérer.
Steve Bannon, l’un des téhoricien du chaos « nationalpopuliste » a appelé à une stratégie de « flood the zone » : Inonder la zone de mensonges, d’insultes, de n’importe quoi…
C’est aussi ce qu’ont fait les nazis : Ils ont frappé tellement fort que personne n’a d’abord su comment répondre.
Ces gens sont conjoncturellement en mesure de faire
des dégâts, mais pas structurellement.
Rappelons que « Trompe » a été élu avec presque le même nombre d’électeurs que lorsqu’il a perdu en 2020.
Les électeurs démocrates ne se sont tout simplement pas déplacés pour « Karambar-Harissa » : Il a gagné par défaut, mais il pouvait aussi bien perdre.
La chute des démocraties semblent vouloir évoluer doucement, lentement, doctement, mais irrésistiblement vers la « démocrature » qui débouchent sur des autocraties. Est-ce vraiment inéluctable ?
Il vaudrait mieux parler de « récidive » des années 1930. C’est un concept juridique qui renvoie à des acteurs, avec leur liberté, leur responsabilité et leurs choix. Car aujourd’hui, les générations passent et se renouvellent, et on peut effectivement parler de récidive dans la mesure où des acteurs majeurs au pouvoir politique et économique se réfèrent explicitement à cette période.
Ainsi, on peut citer « Must » et son salut nazi. Ou encore « McDo-Trompe » qui a soutenu les néonazis américains, défilant à Charlottesville en 2017 et qui hurlaient « mort aux Juifs » : « Trompe » avait alors déclaré qu’il s’agissait de « gens très bien ».
C’est aussi une référence incontournable pour d’autres autocrates qui empruntent ses outils, meurtres, déportation, censure, oukase et agression armée qui soutiennent, justement comme « Poux-tine », combattre les « nazis ».
Il n’y a vraiment que la « Ritalie » qui échappe à cette « coagulation » pour avoir à vénérer son propre Duce, alors que l’Hispanie qui a fait son deuil du franquisme. « L’Empire du milieu » et la « Korée-du-nord » font toujours référence au « parti-unique » et au culte de la personnalité depuis plusieurs décennies qui aura été la clé du pouvoir personnel des autocrates de Moscou à Minsk, New Delhi, les monarchies de la péninsule arabique et depuis Nuremberg.
C’est du même bois !
Rappelons que c’est le 6 janvier 2021 que le président « Trompe » a présidé à un coup d’État.
En 2025, le coup d’État est désormais numérique : Des hommes de « Must » armés de clés USB siphonnent les données de l’administration américaine en toute tranquillité et impunité, et déjà hier on a oublié ce pillage de données, ce véritable hold-up !
La décision a alors été prise, dans une grande partie de l’Europe, d’abandonner les rêves de démocratie issus de la Première Guerre mondiale et d’instaurer un pouvoir plus fort pour le rétablissement de taux de profit maximaux.
C’était clairement la promesse d’Hitler, le 27 janvier 1932.
Il fait alors un discours devant plus d’un millier patrons au Club de l’industrie de Düsseldorf et leur annonce trois choses : D’abord, la revanche sur la République de Weimar ! Les patrons avaient, en 1918, beaucoup lâché – sur la journée de 8 heures, l’augmentation des salaires, ou la représentativité syndicale – en raison de la pression de mouvements révolutionnaires.
Hitler leur promet ce jour-là que le patron redeviendra à nouveau le « maître dans sa maison » et qu’une loi fera des patrons des « Führer d’entreprise ».
Et troisièmement, il promet le rétablissement de taux de profit maximum par la conquête militaire. Son projet est d’arracher militairement les zones d’extraction d’énergie et de matières premières à d’autres États.
C’est la logique coloniale prédatrice qui a prévalu au XIXème siècle.
Or, manifestement « Trompe » ne dit pas autre chose !
S’il veut prendre le Groenland, c’est simplement parce qu’il en a besoin.
De même, « Zéle-en-ski » doit donner 500 milliards de dollars de terres rares dans un « deal » d’extorsion mafieuse !
Puisque dans un contexte de croissance baissière pour les pays anciennement industrialisés, il n’y a plus d’autres moyens de satisfaire les exigences des rendements financiers délirants, alors on revient aux bonnes vieilles méthodes de prédation : On va donc, à l’extérieur, saisir des territoires et, à l’intérieur, détruire l’État social et l’État de droit afin de revenir à une domination sans partage du patronat !
Avant que d’aller piller d’autres astres à proximité immédiate de la planète : C’est un projet si prometteur !
De ce point de vue-là, les choses sont donc très comparables aux années 1930.
Il s’agissait d’une promotion de la violence physique à un niveau jusqu’alors inégalé dans l’histoire.
Les sociétés européennes ont été marquées par cette survivance de la violence et du culte de la violence dans les sociétés civiles. Mais si on lisse ce paramètre-là, qui se traduisait notamment à l’extrême droâte par une grande violence, des combats de rue et des assassinats, on se rend compte que les analogies structurelles avec notre temps actuel sont bien là : Les fascistes d’aujourd’hui ne vont plus défiler en uniforme sur les Champs-Élysées, faire des ratonnades ou des pogroms, même si on assiste parfois à des descentes, ce n’est plus un phénomène de masse.
La violence contemporaine s’exprime surtout et avant tout avec des menaces et des insultes sur les réseaux sociaux, beaucoup moins dans la rue et une mise en scène permanente de la peur généralisée…
Par un journal télévisé sans parler de guerre, de catastrophes naturelles, de menaces bactériologiques et sanitaires, quand ce n’est tout simplement pas de la santé de la planète et des « petits-zoziaux-&-pâquerettes ».
On en vient à fouiller vos poubelles pour vous faire bien trier vos déchets ménagers.
En effet, les éléments constitutifs du nazisme n’ont rien d’originellement « Teuton » : Le racisme n’est pas inventé par les nazis, pas plus que l’antisémitisme, le nationalisme, l’eugénisme ou le darwinisme social.
Tout ce qui structure l’univers mental nazi est généralement une denrée d’importation : Colonialisme, darwinisme social, racisme sont d’abord l’affaire des Britanniques et des « Gauloisiens-pathétiques » qui créent les deux premiers empires coloniaux, puis des « ricains » qui ont un empire colonial à domicile avec l’importation massive d’esclaves pendant des siècles.
Le nationalisme nazi, mais également franquiste ou « ritalien », est un phénomène qui est issu du cœur de l’Europe du XXème siècle et perdure pour prendre racine bien avant son éclosion « teutonne ».
Dans les manuels de géographie des ékoliers-gauloisiens du début des années 1960, on parlait encore de « races humaines ».
L’antisémitisme se porte bien et est réactivé à l’occasion par des gouvernements étrangers qui cherchent à créer le désordre sur nos boulevards.
Le darwinisme social triomphe partout, y compris dans la bouche de « Jupiter » qui distingue ceux qui ont réussi et sont « premier de cordée » et ceux qui « ne sont rien ».
Quant au colonialisme, l’impérialisme, le capitalisme, toutes ces idées se portent également très bien.
Or, cette décision a été prise dans un contexte d’effondrement du parti nazi qui aurait pu conduire à sa disparition.
Cette histoire montre que l’arrivée des nazis au pouvoir n’était pas inéluctable, tout comme des « nationaux-populistes » aujourd’hui.
Il n’y a pas de phénomènes géologiques à l’œuvre, il y a des acteurs politiques de chaque génération, avec leurs intérêts, leurs décisions, leurs responsabilités, qui sont à l’œuvre.
Ainsi les historiens notent qu’en 1932, c’est une mécanique de décisions désastreuses prises au nom d’intérêts sordides (les intérêts patrimoniaux, fiscaux et financiers de familles dirigeantes) qui conduit à la catastrophe.
L’histoire, en disent-ils, c’est l’indéfinition totale, avec un vaste champ des possibles toujours ouvert, une liberté des acteurs, et donc une responsabilité des acteurs.
Or, il n’y a aucune nécessité historique à une quelconque marée qui n’existe pas.
En « Gauloisie-exceptionnelle », 27 instituts de sondage disaient ainsi que notre « Air-haine » allait obtenir la majorité absolue en juin 2024.
Or, c’est la gôche qui gagne aux élections législatives.
(Et ce n’est guère mieux pour le pays…)
On entend parfois : « On n’a jamais essayé. » Mais si, précisément, on a essayé : Ça s’appelait « l’État français du maréchal Pétain », le fascisme en « Ritalie », le nazisme en « Teutonnie », le « Franquisme » en Ibérie, le PCC en Chine.
Chez les personnes un tant soit peu éduquées, on sait à quoi ça mène.
Cela éclaire et cela a suscité une réaction civique et politique majeure en juin 2024 face au risque d’un dirigeant « Air-haine » qui s’est cru arrivé à Matignon les doigts dans le nez.
Ce qui donne espoir, c’est finalement que les valeurs de la population générale, ce n’est pas écraser la gueule du voisin, faire des tags à croix gammée, des pogroms ou des ratonnades et de gagner des tonnes d’argent au mépris de l’environnement.
Non, les valeurs, communément partagées, ce sont la solidarité, l’accueil, la tolérance, le respect d’autrui et de la nature.
C’est un miroir inversé de ce que l’on voit dans les médias de « Beau-l’Orée » qui sont au service d’intérêts privés bien connus. Il est ainsi frappant de constater les similarités du système médiatique actuel et celui du magnat des médias Alfred Hugenberg dans la « Teutonnie » des années 1930. Notamment à travers l’utilisation de « paniques morales » destinées à cliver la société : À l’époque, c’était le « bolchévisme culturel », désormais c’est le « wokisme » !
Mais le schéma et le mécanisme restent les mêmes…
La magistrature « Teutonne » de l’entre-deux-guerres est marquée à l’extrême droâte. Il s’agit de magistrats d’ancien régime.
Pour eux, la Constitution de Weimar était scandaleuse, il s’agissait d’une « invention des juifs », d’une « importation française », d’un « crime contre la race », etc.
Par ailleurs, la magistrature de l’époque était issue du 1 % de la population qui avait fait des études supérieures.
Aujourd’hui, la massification de l’enseignement a fait son œuvre et les gens qui sont garants des institutions n’ont plus rien à voir avec leurs aînés.
Désormais, en « Gauloisie-contestataire », l’une des lignes qui tient – de l’autoroute 69 à Sainte-Soline, en passant par les droits des migrants, les droits des femmes, les droits des enfants –, c’est la justice.
Or, on note qu’aux États-Unis, « Trompe », comme lors du premier mandat, se heurte à la justice qu’il tente à tout prix de mettre au pas !
Cela s’est traduit par l’élection de « Riz-gagne » et sa politique de dérégulation, de financiarisation, de destruction de l’État social, d’agitation ultranationaliste, etc.
La fin de cette histoire est violente, dans un contexte d’absence de croissance et de pression effrénée de la part des investisseurs financiers. C’est ce qui fait qu’elle nous inquiète…
Car désormais, certains acteurs – notamment le gouvernement et les grandes entreprises « ricaines » – ont décidé de ne plus faire semblant : Ils cognent, brutalement, dans les mots, dans les images, et dans les actes.
Pourtant, là encore, on peut parier sur l’incompétence de « Trompe » et de sa clique : Après deux mois de présidence, « Trompe » chute déjà dans les sondages il est rappelé à l’ordre par les marchés et par les industriels à propos des droits de douane !
C’est le retour de manivelle d’un monde qui n’est pas mort celui d’avant qui jette ses dernières force dans la bataille qui va vers le « monde d’après ».
Steve Bannon, l’un des téhoricien du chaos « nationalpopuliste » a appelé à une stratégie de « flood the zone » : Inonder la zone de mensonges, d’insultes, de n’importe quoi…
C’est aussi ce qu’ont fait les nazis : Ils ont frappé tellement fort que personne n’a d’abord su comment répondre.
Rappelons que « Trompe » a été élu avec presque le même nombre d’électeurs que lorsqu’il a perdu en 2020.
Les électeurs démocrates ne se sont tout simplement pas déplacés pour « Karambar-Harissa » : Il a gagné par défaut, mais il pouvait aussi bien perdre.
Dans un an et demi avec les midterms, vu la pente dans
l’électorat « ricain », il va perdre sa majorité au congrès.
C’est tout ce qu’on souhaite à nos amis « ricains ».
Mais que de dégâts dans l’intermédiaire…
Ils seront donc nés seulement que pour en faire caguer un maximum, comme dans les années 30.
Et dans la démesure, ils ne peuvent pas durer : C’est l’histoire de la grenouille. Si on la cuit à feu doux, elle se ramollit. Si on la jette dans de l’eau bouillante, en un coup de patte réflexe, elle s’échappe…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
C’est tout ce qu’on souhaite à nos amis « ricains ».
Mais que de dégâts dans l’intermédiaire…
Ils seront donc nés seulement que pour en faire caguer un maximum, comme dans les années 30.
Et dans la démesure, ils ne peuvent pas durer : C’est l’histoire de la grenouille. Si on la cuit à feu doux, elle se ramollit. Si on la jette dans de l’eau bouillante, en un coup de patte réflexe, elle s’échappe…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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