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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 17 avril 2025

Quid de l’efficacité de la fiscalité dite « comportementale » (3)…

Un comportement individuel est-il une affaire d’État ?
 
« Le bon vivant n’a plus la cote. Il est désormais pisté, corrigé, culpabilisé par un bataillon de spécialistes qui, chaque semaine, clouent au pilori le gras, la viande, les sauces, les vaches, dont les flatulences dans les prés menacent la couche d’ozone ; le vin, dont les barbares ne voient pas la différence avec l’éthanol des liquides pour lave-glace.
Il doit picorer des graines, bouffer des vieux légumes fibreux que, même sous l’Occupation, nos aïeux abhorraient, s’enthousiasmer pour un gâteau 100 % courgette, s’enflammer pour un steak au tofu. »
Une tribune du « Figue-à-rot » demandait que l’on arrête de « culpabiliser les amateurs de vin »
L’auteur s’en prenait à « Certaines voix autorisées – par qui ? – (qui) s’élèvent aujourd’hui pour stigmatiser la consommation d’alcool et culpabiliser le buveur à chaque fois qu’il s’apprête à caresser les flancs d’un verre avant de le porter à ses lèvres » et visait les associations militant pour un « mois sans alcool » en janvier.
Euh, ce sont les conséquences de la loi Evin (n° 91-32 du 10 janvier 1991), si je ne m’abuse.
« Depuis quelques décennies, je m’inquiète de l’inquiétude dont les politiques font preuve à mon égard. Ils se soucient sans cesse de ma santé et de mon intégrité physique, et paraissent conspirer, en dignes successeurs des grotesques médecins de Molière, à m’amener jusqu’à ma mort en parfaite santé.
Commencer à interdire, c’est interdire tout court, et à jamais. On commence par un mois, mais un mois, c’est le début de l’éternité. Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas imaginer aussi un mois sans sexe, un mois sans sport, un mois sans paroles, un mois sans pensées, un mois sans imagination, tant on sait combien ces différentes activités peuvent se révéler parfois dangereuses et toxiques pour qui les pratique ? »
Cette inquiétude légitime devant les interdits en tout genre qui se multiplient, et qui n’ont fait que s’accumuler pendant la pandémie de « Conard-virus », nous rappelle combien l’État (nous, quoi, par délégation) a la prétention de s’immiscer dans les moindres recoins de notre vie privée.
C’est ainsi qu’il entend faire notre bien, y compris malgré nous, et s’autorise à taxer tout ce qu’il juge moralement et « sanitairement » condamnable. Car les taxes comportementales sont bien des taxes sur les comportements estimés « vicieux ».
Ces taxes ne se traduisent-elles pas d’ailleurs « sin taxes » en anglais, c’est-à-dire littéralement « taxes sur le péché » ?
Rappelons que les vices ne sont pas des crimes : « Les vices sont des actes par lesquels un homme nuit à sa propre personne ou à ses biens. Les crimes sont des actes par lesquels un homme nuit à la personne ou aux biens d’autrui.
Les vices sont simplement les erreurs que commet un homme dans la recherche de son bonheur personnel. Contrairement aux crimes, ils n’impliquent aucune intention criminelle envers autrui, ni aucune atteinte à sa personne ou à ses biens.
En matière de vice, ce qui constitue le crime – c’est-à-dire l’intention de nuire à la personne ou aux biens d’autrui – fait défaut. »
 
Traduction juridique : Il n’y a pas de crime sans intention criminelle, c’est-à-dire sans intention de porter atteinte à la personne ou aux biens d’autrui. D’ailleurs le sujet dont le discernement a été aboli ne peut pas être condamné pour son crime… faute d’intention.
D’autant personne ne d’adonne jamais à un vice avec une telle intention criminelle. Un homme s’adonne à son vice uniquement pour son propre bonheur, et sans aucune intention malveillante envers autrui.
« Tant qu’une distinction entre les vices et les crimes ne sera pas clairement établie et reconnue par les lois, il ne pourra exister sur terre aucun droit, liberté ou propriété individuels ; rien qui ressemble de près ou de loin au droit d’un homme de contrôler sa propre personne et ses biens, ni aux droits correspondants et équivalents d’un autre à disposer librement de sa personne et de ses biens.
Pour un gouvernement, déclarer qu’un vice est un crime et le punir en tant que tel constitue une tentative de falsifier la nature même des choses. C’est tout aussi absurde que s’il déclarait que la vérité devient mensonge, ou le mensonge vérité. »
(Et pourtant, avec le règne des « fakes-news » et la réécriture des livres d’Histoire à leur avantage par quelques despotes dictatoriaux issus des rangs « Nationaux-populistes », notre époque n’est décidément pas avare de ce genre d’absurdité !)
 
Spooner fait là référence à la Déclaration d’indépendance des États-Unis qui, dans ses premières lignes, affirme que « les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur » : « Alors, puisqu’il est si difficile, et pratiquement impossible dans la plupart des cas, de déterminer ce qui est, et ce qui n’est pas, un vice ; puisqu’il est tellement difficile, dans quasiment tous les cas, de déterminer où s’arrête la vertu, et où commence le vice, ces questions, auxquelles personne ne peut vraiment répondre avec sincérité pour qui que ce soit hormis pour lui-même, doivent être laissées libres et ouvertes à l’expérimentation de chacun, sinon chaque individu est privé du plus important de tous ses droits en tant qu’être humain, à savoir : de s’informer, d’enquêter, de raisonner, d’expérimenter, de juger et d’affirmer pour lui-même, ce qui est, à ses yeux, la vertu, et ce qui est, à ses yeux, le vice ; en d’autres termes : ce qui, dans l’ensemble, conduit à son bonheur, et ce qui, dans l’ensemble, tend vers son malheur.
Si ce droit fondamental n’est pas laissé libre et ouvert à tous, alors la totalité du droit de chaque homme, en tant qu’être humain doué de raison, à ‘‘la liberté et à la quête du bonheur’’ lui est déniée ». ».
Plus largement même, profiter de petits plaisirs, n’est-ce pas simplement vivre ?
« Vivre sans plaisir et sans joie, sans lumière et sans fête, sans soleil et sans feu, sans mémoire et sans histoire, est-ce vivre ? » (Je rajouterai comme Friedrich Nietzsche que : « Sans la musique, la vie serait une erreur », mais bon…).
 
Des propos qui font écho à ceux du professeur Khayat (oncologue réputé de la « Salpé » qui aura soigné ma « petite-sœur ») qui en dit que « la vie sans gras, sans charcuterie, ça doit être long… » (Et encore, il oublie les délices de Bacchus…).
Il fustige lui aussi l’évolution que nous connaissons vers « une société totalement hygiéniste et stérilisée ». Un climat qui s’explique, selon lui, parce que « nous avons peur de tout, à commencer par la mort. (…) Aujourd’hui, on demande à la médecine de l’abolir. On voudrait ne plus mourir, ou tellement vieux qu’on ne s’en rendrait plus compte ». Et il poursuit de côté : « Une société qui n’accepte plus la mort et une société qui va mal, car ce qui rend la vie si belle, c’est sa finitude ».
Il en dit encore : « La santé, c’est d’être bien dans son corps et être capable de faire ce que l’on a envie de faire. Mais l’extrême santé, c’est un hygiénisme qui méprise la vie ».
Et Dieu sait s’il en voit passer des « futurs cadavres » dans son service…
 
« S’il faut combattre la malbouffe sans flancher, s’il est indispensable de réapprendre à manger en respectant les saisons et la géographie, s’il n’est meilleure façon de se nourrir que de se connaître et s’écouter, il faut aussi accepter que vivre abîme » en dit une iranienne.
Mais il semble que le sort désormais réservé à l’Homme soit de mourir en bonne santé. Et tout est mis en œuvre pour atteindre cet objectif.
Y compris, ce qui peut paraître inconoclaste, en matière fiscale !
 
Les défenseurs de l’intervention de la puissance publique dans le domaine de la santé sont pourtant nombreux quand ils se promènent avec leurs dogmes appris à l’ékole des « ÂNE » et leur calculette. Pour eux, l’État doit se mêler des choix individuels quand ceux-ci engendrent des externalités négatives, en l’occurrence des dépenses de santé supplémentaires supportées par la collectivité.
Qu’au passage, on devrait leur faire savoir que la « collectivité » ne se finance jamais qu’à travers la sommation de nos créations de richesses individuelles et personnelles : On n’existerait pas, il n’y aurait pas de coût, mais pas plus de recettes pour y faire face…
 
Certains, à l’instar de l’ancien « sinistre-soce » (Le Guen, un « spécialiste » de la santé publique), défendent l’idée que l’État a « une légitimité à édicter des règles d’environnement d’une part, d’éducation au comportement de l’autre » afin de garantir « la promotion des individus, la valorisation des ressources et des potentiels humains ».
L’intervention publique, selon cette thèse, en particulier en matière de santé, viserait donc « à permettre aux citoyens de devenir indépendants » (et donc libres et sains ?)
Sauf que se pose alors la question de savoir si cette « indépendance » des citoyens passe systématiquement par la privation de liberté et/ou la taxation, et plus largement par la réglementation.
Dans le temps, on nous affirmait que 54 % de nos concitoyens seraient ainsi favorables à la hausse du prix du paquet de cigarettes. Parce qu’au prix de 10 euros le paquet de 20 clopes, 50 % des fumeurs indiquaient qu’ils seraient prêts à arrêter de fumer.
Or, à ce jour, alors que le paquet de cigarettes est vendu dix euros depuis le 1er mars 2020, et il ne semble pas que le nombre de fumeurs ait baissé de moitié. Comme quoi il y a loin de la coupe aux lèvres…
 
Un autre sondage réalisé en 2017 montrait qu’un peu plus de 50 % des personnes interrogées étaient favorables à une hausse de la taxe sur les boissons sucrées quand 43 % y étaient défavorables.
Mais seulement 48 % de ces mêmes personnes envisageaient d’acheter moins de boissons sucrées après la hausse. Et la même enquête révélait que 49 % des sondés se déclaraient favorables à l’alourdissement de la taxation des alcools de plus de 15 degrés, contre 44 % qui se déclaraient défavorables. Mais 53 % des sondés affirmaient qu’ils ne réduiraient pas leur consommation si la hausse entrait en vigueur.
Paradoxal ?
Pas du tout : Simplement non probant !
 
Une étude de l’Ifop de mars 2019, commandée par le groupe Union centriste du Sénat sur la fiscalité, est en revanche sans appel : Seules 8 % des personnes interrogées pensent que l’impôt doit orienter le comportement et les modes de consommation des contribuables !
Fin de la fiscalité comportementaliste ?
Eh bien non : Nos « sachants » (les autistes-trisomiques qui nous pourrissent la vie pour notre plus grand bonheur) en concluent seulement que, par conséquent, l’État (l’État c’est eux dans leur langage) ne bénéficie pas vraiment d’un large soutien populaire pour faire changer, par la fiscalité, le comportement des citoyens.
Dans une démocratie, ne doit-on pas se préoccuper de retrouver l’assentiment de ses administrés pour agir ?
Dans le domaine qui nous préoccupe ici, il semble qu’on ne devrait intervenir qu’en prenant de multiples précautions pour éviter de tomber dans le piège de l’hygiénisme et du paternalisme outranciers.
Bref, on devrait faire preuve d’humilité et d’agilité, en évaluant constamment, et honnêtement, les mesures mises en place, en s’inspirant des expériences menées dans d’autres pays, en tenant compte des avancées scientifiques et des innovations, en ne craignant pas de reconnaître ses erreurs et ses échecs et de changer de politique, en avançant petits pas par petits pas et en misant sur la responsabilisation des citoyens.
Bref, ils n’ont pour l’heure aucune honte à revenir à la charge et en justifie de la sorte…
 
Parce qu’une telle approche – innovante, voire humble, et pourquoi pas agile… – pourrait offrir de meilleurs résultats qu’une politique basée sur les restrictions et la taxation, on pourrait s’inspirer de ce qui se fait de mieux « par ailleurs ».
C’est pour répondre à cette question qu’il s’agit de s’intéresser aux exemples étrangers variés tant en termes de pays que de produits, et faire un peu de « droit comparé ».
Mais nous verrons cela une prochaine fois…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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