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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 avril 2025

Le « kit de survie » ? Pathétique !

Stratégie de la peur et manipulation psychologique
 
Je continue d’incrémenter ma nouvelle rubrique de « La fine équipe des autocrates » qui se veulent être vos « guides suprêmes »…
On en verra d’autres « concepteurs » contemporains, mais ce qui m’a interloqué c’est d’apprendre – par ma « petite-sœur » dont le mari regarde la télé Grecque depuis son balcon sur les toits de « Paris-sur-la-Seine » – que si chez nous, tout le monde défile et prend position pour ou contre la guerre en Ukraine, pour ou contre « Jupiter » déguisé en « général troupes-au-sol » parce qu’il se voit chef de guerre[1]… depuis le « Conard-virus ».
Justement, le week-end dernier, je me suis retrouvé coincé dans un embouteillage créé de toutes pièces par un cortège non signalé de manifestants qui protestaient contre le projet d’envoyer la troupe maintenir la paix du côté de Kiev.
 
Je laisse mon « tas-de-boue-à-roulette » sur la chaussée, moteur arrêté (il s’arrête tout seul, maintenant), portières bouclées, carte de démarrage dans la poche, et je vais au-devant d’une manifestante avec sa petite pancarte pour l’interroger sur ce contre quoi elle défile dans le calme.
« Contre la guerre Monsieur ! »
« Ah très bien… La guerre contre qui ? Le Covid ? »
Elle me regarde bizarre comme si j’avais la peste ou rien derrière les yeux…
« Contre la Russie ! »
Ah bon, on est en guerre contre la Russie, maintenant…
« Non, mais Macron veut aller faire la guerre contre la Russie en Ukraine et nous on proteste ! »
C’est sûr qu’aller mourir pour les Ukrainiens, ce n’est pas le sort idéal et personne ne le souhaite !
Et puis, « Jupiter » faire la guerre, déjà contre ses propres opposants politiques, « Mes-Luches » ou « Marinella-tchi-tchi », il n’y parvient pas, alors contre « Poux-tine », je sais bien que lui non plus n’arrive pas à réduire les Ukrainiens après trois ans d’âpres combats à de simples autochtones soumis à sa puissance impériale, mais alors bon, il ne faut pas dékonner, non plus…
 
Et puis personne n’a envoyé des parachutistes et des blindés sur Moscou à ce que je sache…
Elle n’a pas l’air de comprendre…
« Je vais vous dire : Vous êtes un supporteur de l’Anschluss si je comprends bien ?
Vous approuvez que Poux-tine puisse entrer chez vous comme s’il était chez lui ? »
Pas du tout m’invective la grognasse : « Je suis contre la guerre ! »
Qu’elle aille donc manifester à Moscou ou devant l’ambassade parisienne, ça aura plus de signification.
Mais je n’insiste pas : Je suis contre la guerre, toutes les guerres, ici et ailleurs, partout. Je considère que c’est même une injure criminelle contre la condition humaine (qui n’est déjà pas facile) !
Je tourne les talons : « Finalement vous êtes un agent russe en soutenant Poux-tine ! C’est bien : Vous avez le droit puisqu’on est encore dans un pays libre ! » lui balance-je par-dessus l’épaule.
Libre, mais pas pour très longtemps…
 
Comment se fait-ce que ces gens-là, qui votent comme moâ, ne comprennent pas que « Jupiter » ne peut pas tenir un autre discours que de menacer les menaçants ?
Tu veux la paix, il faut préparer la guerre et le faire savoir haut et fort !
Ce que fait « Jupiter »… qui ne fait peur à personne tellement il est peu crédible : Ce qui permet à « Poux-tine » de continuer son invasion et de matraquer les civils Ukrainiens à coup d’obus, de bombes et de drones en tout impunité.
À peu près très exactement comme le fait « Net-à-Yahoo » avec les palestiniens qui restent des nains militaires malgré l’appui de l’Iran…
 
Et ma « petite-sœur » m’engueule au soir au téléphone, parce qu’à Athènes, ce n’est pas « Poux-tine » contre qui se préparerait la guerre, mais contre les Turcs (une vielle habitude des Hellènes) et contre les Serbes (ce qui est plus nouveau).
En bref, ce sont toujours les mêmes thèmes destinés à faire péter de trouille le citoyen lambda qui en fait dans son froc sans retenue, même hors échéances électorales, même si les sujets sont largement divergents, puisque chez nous, pas un mot sur les tensions balkaniques ou les manifestations monstres à Istanbul.  
En revanche on vous parlera volontiers des efforts de la Suède autour du « kit d’urgence » promu pas la Commission européenne ou du « livret jaune » que vous recevrez cet été (imprimé avec du pognon pas à nous)…
Ou quand la peur, instrumentalisée à outrance, devient une arme antidémocratique au service du pouvoir !
 
Voilà donc qui est assez fabuleux : Même derrière la bienveillance de façade de la Commission européenne se profilent une mécanique et une propagande inquiétantes, celle de la « stratégie de la peur » orchestrée pour manipuler les consciences, renforcer le pouvoir en place, voire saper les fondements mêmes de la démocratie et m’emmerder dans les rues de « Paris-la-sauvage » quand je me fais piéger par un embouteillage non-programmé.
C’est en mars 2025 que la Commission européenne a lancé cette initiative qui, sous des dehors pragmatiques, soulève des questions troublantes : Elle appelle finalement les États membres de l’Union européenne à encourager leurs populations à se doter d’un « kit d’urgence » pour faire face aux crises futures.
Et officiellement, cette mesure vise à préparer les citoyens à des scénarios catastrophes – guerres, pandémies, catastrophes climatiques – dans un monde jugé de plus en plus instable.
Comme si je n’avais pas déjà assez de conserve dans mes placards…
Une stratégie de communication assise sur la peur, alors que les États ont été créés que pour assurer la sécurité des citoyens, sans ça il n’a aucune raison d’exister. Clamer de la sorte sa propre faillite, c’est que c’est manifestement orchestrée que pour manipuler les consciences, et donc renforcer le pouvoir en place et saper les fondements mêmes de notre démocratie vacillante.
 
Rappelons que l’idée que la peur puisse être utilisée comme levier de manipulation de masse n’est pas nouvelle. Dès 1928, un neveu de Sigmund Freud et pionnier des relations publiques, posait les bases de cette stratégie dans son ouvrage Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie.
Bernays, puisqu’il s’agit de lui comme chacun aura pu le deviner, y expliquait comment les gouvernants, en s’appuyant sur les ressorts psychologiques de la foule, pouvaient façonner les perceptions pour imposer des mesures autrement inacceptables : « La manipulation consciente et intelligente des opinions et des habitudes organisées des masses est un élément essentiel dans une société démocratique », écrivait-il, soulignant que la peur, en tant qu’émotion brute, était particulièrement efficace pour court-circuiter la raison.
C’est tout de même plus fort que « Le prince » de Machiavel…
 
Plus récemment, des sociologues avaient analysé comment les démocraties modernes exploitent les « cultures de la peur » pour légitimer leur autorité : Les gouvernements amplifient délibérément les menaces – qu’il s’agisse de terrorisme, de pandémies ou de crises environnementales – pour maintenir les populations dans un état de dépendance émotionnelle. On les a vu faire avec le « Conard-virus » qui va marquer les jeunes générations, alors que la mienne était tétanisée par « l’hiver-nucléaire » promis par les prophètes de la « guerre froide » !
Cette dépendance conduit les citoyens à céder leurs libertés en échange d’une promesse de sécurité, un troc que Benjamin Franklin avait déjà dénoncé au XVIIIème siècle : « Ceux qui troquent leur liberté en échange d’une sécurité temporaire ne méritent ni l’une ni l’autre » en avait-il conclue.
 
Forcément, l’appel de la Commission européenne à constituer des kits d’urgence s’inscrit dans cette lignée : En surface, il s’agit bien d’une mesure de précaution qui pourrait sembler rationnelle (quelques vivres, une lampe de poche, une trousse de secours, des objets anodins pour affronter l’imprévu et un peu d’eau).
Mais le sous-texte est clair : Les crises futures ne sont pas une hypothèse, elles sont devenues une certitude !
L’incertitude ne réside non pas dans le quoi ou le comment, mais seulement dans le quand…
Guerres, virus mortels, effondrement climatique, la rhétorique officielle est formidable parce qu’elle ne se donne même pas la peine de préciser la nature exacte de la menace qui est seulement esquissée, pour nourrir ainsi librement l’imagination collective.
Et cette ambiguïté est une arme puissante : Elle transforme une recommandation pratique en un message subliminal de peur diffuse, ancrant l’idée que le danger est imminent et omniprésent !
 
En 2021 on notait déjà à la suite de la crise du « Conard-virus » que « la peur, dans ce cas-ci d’un virus inconnu, a été fondamentale » pour faire obéir les populations aux restrictions sanitaires (55 jours de garde-à-vue domiciliaire… et on était en plus prié d’applaudir à 20 heures à nos balcons !).
Les campagnes de communication, saturées d’images de lits d’hôpitaux débordés et de courbes exponentielles, ont joué sur l’émotion plutôt que sur la pédagogie.
Le résultat ? Une adhésion massive, souvent irrationnelle, à des mesures parfois contestables, comme les confinements prolongés ou les passeports sanitaires.
Or, la Commission européenne semble aujourd’hui dupliquer ce schéma, élargissant le spectre de la menace pour englober tous les possibles.
 
Et un des aspects cruciaux de cette manipulation réside dans son effet sur la popularité des gouvernants. Les sondages le montrent depuis des décennies : Lorsque les populations se sentent menacées, elles se tournent instinctivement vers le pouvoir en place, perçu comme un rempart contre le chaos.
En « Gauloisie-jupitérienne », le président « Tagada-à-la-fraise-des-bois » avait vu sa cote de popularité bondir après les attentats de 2015, passant de 13 % à 21 % en quelques semaines.
De même, au plus fort de la crise du « Conard-virus », les dirigeants européens, y compris « Jupiter », ont bénéficié d’un regain de confiance temporaire, malgré des gestions critiquées.
 
Ce phénomène repose sur un mécanisme simple : La peur désoriente, fragilise et pousse les citoyens à chercher un sauveur !
Les élites politiques, conscientes de cet effet, n’hésitent plus à le surexploiter.
L’initiative du kit d’urgence est donc une tentative de maintenir les populations dans cet état de vigilance permanente, où le pouvoir apparaît comme le garant ultime de leur survie. Et en période de crise, les critiques s’effacent, les oppositions s’affaiblissent, et les mesures autoritaires passent plus facilement.
Elle intervient d’ailleurs quelques jours seulement après l’allocution pour le moins alarmante de « Jupiter », qui vise à préparer les « sans-dents » qui défilaient contre une éventuelle guerre face à la Russie, et qui lui a valu une hausse de popularité dans les sondages ou là il ne faut donc pas y voir l’effet d’un quelconque hasard.
Sauf que « ma grognasse », elle était trop nombreuse pour que je lui roule dessus et que son message était clair : « Macron démission ! », « Macron, la guerre c’est non ! »
Derrière l’intention, le mot d’ordre était de dire qu’elle n’était pas dupe de la manœuvre, même si elle ne savait pas me l’expliquer…
 
Curieusement, les cambriolages, les vols violents, les violences faites à nos jeunes (et seniors) ainsi que les dégradations volontaires explosent partout au pays (même en Balagne – « Corsica-Bella-Tchi-tchi »), avec des faits divers quotidiens qui alimentent une insécurité bien palpable mais dont personne ne parle qu’à la rubrique des chiens écrasés des journaux de province.
Cette peur-là n’a pourtant rien d’irrationnel : Elle est ancrée dans le vécu des citoyens, étayée par des chiffres concrets et des drames bien réels.
Pourtant, étrangement, cette menace intérieure, bien plus immédiate et tangible qu’une guerre hypothétique, ne bénéficie pas du même traitement alarmiste…
Au contraire, elle est souvent minimisée, camouflée derrière des discours lénifiants ou des statistiques interprétées avec prudence, comme si reconnaître son ampleur fragiliserait davantage l’autorité en place.
Alors que la peur d’un ennemi extérieur peut être orchestrée pour unir et soumettre, l’insécurité intérieure, elle, révèle les failles d’un système incapable de protéger ses citoyens – une vérité autrement plus dérangeante.
 
Ce recours systématique à la peur est de plus profondément antidémocratique. La démocratie repose sur la délibération rationnelle, sur la capacité des citoyens à évaluer les politiques publiques avec discernement. Or, la peur court-circuite ce processus.
Les gouvernements qui instrumentalisent les émotions pour asseoir leur légitimité trahissent en réalité l’idéal démocratique en remplaçant le débat par la soumission.
En agitant des menaces vagues – guerres hypothétiques, virus incertains – sans jamais les contextualiser avec des données objectives, la Commission européenne prive à son tour les citoyens de leur libre-arbitre, les réduisant à des sujets passifs, manipulables à volonté.
Fascinant…
 
C’est tout de même extraordinaire que depuis avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les responsables européens multiplient les mises en garde contre un conflit élargi sans rien en décider que récemment (en augmentant les dépenses dans l’achat de matériels létaux).
Le kit d’urgence s’inscrit dans ce narratif, suggérant que chaque foyer doit se préparer à l’impensable, pire qu’en Helvétie ou en Finlande (mais eux, depuis des décennies, ils ont pris l’habitude de relativiser au moins autant que les Islandais et leurs volcans).
Cette surenchère détourne l’attention d’autres enjeux – insécurité, immigration, crise sociale au sein même de nos frontières – au profit d’un narratif belliqueux qui renforce manifestement le contrôle étatique.
L’appel au « kit d’urgence » normalise l’idée d’un état d’exception permanent, où les libertés individuelles seraient subordonnées à une prétendue « résilience collective » imposée d’en haut.
Le « kit d’urgence » est donc tout un symbole de cette soumission déguisée en prudence.
 
Figurez-vous que d’« Athènes-la-philosophe » à « Paris-des-Lumières », cette « politique de la peur » n’a donc rien d’accidentelle. Face à cela, la réponse ne peut être que la vigilance.
Refuser de céder à la panique, refuser de défiler sur les boulevards, privilégier la réflexion sur l’émotion : Tels sont les antidotes à cette manipulation.
Car si la peur peut doper la popularité des gouvernants à court terme, elle finit toujours par se retourner contre eux dès que les citoyens reprennent leurs esprits.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] J’ai eu dans ma carrière de fiscaliste un ancien inspecteur des impôts qui m’aura appris deux ou trois « trucs »… fiscaux qu’on ne trouve dans aucun bouquin universitaire et mis le pied à l’étrier. Il se nommait Chefdeguerre… Et une de mes voisines s’appelle bien Deguerre. Mais c’est la « petite-sœur » de Chantal Goya, celle des petits-lapins…


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