Une IA surpasse les humains lors d’un test de Turing
1 – Dans une étude prépubliée sur arXiv, le modèle de
langage « GPT-4.5 », conçu par OpenAI, ne s’est pas contenté de
réussir le test de Turing : Il a, à plusieurs reprises, été jugé plus humain
que ses interlocuteurs réels !
Il faut le faire… eh bien ils l’ont fait !
Mais pour réussir cet exploit, ce sur quoi on n’insiste
pas, c’est que les « chercheurs » ont mis de côté les critères
techniques pour se concentrer sur la qualité des échanges.
Et alors, là, effectivement, le résultat est frappant : Dans 73 % des cas, l’IA a su incarner une personnalité crédible, franchissant largement le seuil des 50 % (nécessaire pour réussir le test de Turing)…
Les grandes firmes technologiques poursuivent leur
ambition de mettre au point l’Intelligence Artificielle Générale (IAG), capable
d’égaler, voire de dépasser, les facultés cognitives humaines dans de nombreux
domaines et les évaluations auxquelles sont soumis les modèles se font toujours
plus exigeantes.
Mais récemment, dans le cadre d’un test évaluant les capacités humaines — une épreuve visant à mesurer la capacité d’analyse des IA à un niveau d’expertise —, le modèle 01 d’OpenAI n’a recueilli qu’un modeste score de 8,5 %.
Décevant…
Mais les « spécialistes » se veulent optimistes, estimant que ces systèmes pourraient franchir le cap des 50 % d’ici la fin de l’année.
Et en parallèle, le test de Turing demeure une
référence incontournable. Conçu en 1950 par le mathématicien britannique Alan
Turing (celui qui aura craqué « Enigma » la machine à coder des
U-Boots nazi), ce protocole, connu comme le « jeu de l’imitation », interroge
la capacité d’une machine à adopter un comportement indiscernable de celui d’un
être humain.
Dans sa forme classique, un juge échange à l’aveugle avec deux interlocuteurs — l’un humain, l’autre machine — et doit les différencier.
Avec un crétin comme cobaye, pas sûr que ce soit si facile, finalement…
Une équipe de l’Université de Californie à San Diego
(UCSD) (La grande base navale de l’US Navy de la côte-Ouest) a entrepris en
2024 d’actualiser ce cadre.
Plus de 1.000 discussions tripartites ont été organisées, réunissant, en temps réel, des participants humains, des modèles d’intelligence artificielle et des interrogateurs humains.
Dès juin, une première série de tests avait livré des résultats éclairants : ELIZA, pionnier des chatbots conçu dans les années 1960, n’avait été identifié comme humain que dans 22 % des cas.
GPT-3.5 atteignait la barre des 50 %, tandis que GPT-4 culminait à 54 %.
Quant aux participants humains, ils n’avaient été reconnus comme tels que dans 67 % des échanges…
C’est vous dire le niveau.
2 – Rien à voir : Les récentes inondations en Europe
ne seraient pas inédites et l’Histoire !
Une analyse paléo-géologique couvrant plusieurs
millénaires révèle ainsi que les inondations survenues récemment en Europe ne
sont pas aussi inédites qu’on le pensait, contrairement aux apparences :
On les aurait tout simplement oubliées.
De nombreuses crues passées auraient même été bien plus extrêmes que celles observées ces dernières décennies.
Ces nouvelles données remettent en question la fiabilité des modèles de prévision actuels (et les tarifs offerts par les compagnies d’assurance) ce qui pourrait profondément influer sur les politiques d’adaptation au changement climatique.
Considérées parmi les catastrophes naturelles les plus
meurtrières et coûteuses, les inondations peuvent provoquer des pertes humaines
et économiques majeures.
Les inondations de 2022 au Pakistan, à titre d’exemple, ont causé plus de 1.700 décès et environ 15 milliards de dollars de pertes économiques.
Durant l’hiver 2023-2024, des précipitations exceptionnellement intenses ont frappé l’Europe occidentale et centrale, provoquant des inondations étendues et des dégâts matériels chiffrés en milliards de dollars à l’échelle du continent.
À l’été 2023 la Méditerranée n’a pas épargnée : Des crues violentes ont ravagé plusieurs régions, tandis qu’à l’automne, la région de Valence, dans l’Est de l’Espagne, a été durement touchée par des crues soudaines.
Le bilan a été lourd : Au moins 224 morts, près de 22 milliards de dollars de pertes et l’interruption de quelque 92.000 emplois.
Ces épisodes ont relancé le débat classique parmi les
décideurs politiques, soucieux de déterminer dans quelle mesure les émissions
anthropiques de gaz à effet de serre (GES) pourraient accentuer la fréquence et
la violence de ces phénomènes.
Certaines études récentes ont suggéré que les émissions de GES et le réchauffement global qui en résulte intensifient en fait les précipitations extrêmes, et par conséquent, les inondations.
Ainsi, la tempête Bernd, qui en 2021 a bouleversé les bassins affluents de la Meuse et du Rhin, aurait vu son intensité augmentée de + 3 à 19 %, devenant entre 1,2 et 9 fois plus probable en raison du changement climatique d’origine humaine de ce qu’on en a dit.
La tempête Daniel aurait été amplifiée de + 50 % et rendue cinquante fois plus probable.
Quant aux pluies intenses qui ont frappé Valence en 2024, elles auraient été aggravées de + 12 à 15 % à cause des effets du réchauffement climatique…
Qui a bon dos : A une époque pas si lointaine, on accusait les Spoutniks de dérégler les saisons, et encore plus récemment, on mettait tout sur le dos de l’Europe qui n’y connaissait rien…
Heureusement, une récente étude codirigée par
l’Université d’Exeter remet en question l’attribution systématique de ces
événements au changement climatique anthropique : « Nous avançons que
les précédentes analyses ont sous-estimé la fréquence et l’ampleur réelles des
crues historiques, survenues à une époque où le forçage anthropique par les GES
était faible », précisent les auteurs dans leur article publié dans la
revue Climatic Change.
Ainsi, les « trouveurs » ont exploré les archives de paléo-inondations du Bas-Rhin (Teutonnie et Plat-pays), du Haut-Severn (Royaume-Uni) et des rivières environnant Valence (Ibérie).
Le terme « paléo-inondation » désigne en fait des crues anciennes, antérieures à toute observation humaine directe, c’est-à-dire avant la fin du Moyen Âge en Europe, et le XVIIème siècle en Amérique du Nord.
Et pour reconstituer ces événements extrêmes, les scientifiques s’appuient sur des données géologiques incontournables : Sédiments alluviaux, datation de grains de sable, ou encore déplacement de blocs rocheux.
Ainsi, dans le Rhin, des archives s’étendant sur 8.000
ans font état d’au moins douze crues dont les pics auraient été supérieurs à
ceux mesurés aujourd’hui.
Côté britannique, les relevés paléo-hydrologiques du Severn révèlent que les 72 dernières années n’ont rien d’exceptionnel, à l’échelle des 4.000 dernières années. La crue la plus marquante aurait eu lieu vers 250 avant notre ère, avec un débit de pointe supérieur de + 50 % à celui enregistré en 2000.
Malgré l’impact spectaculaire des récentes inondations en « Teutonnie » et en « Hispanie », ces travaux tendent à relativiser leur caractère exceptionnel : « Nous montrons que l’ampleur des crues était nettement plus importante avant le XXème siècle, alors même que les émissions humaines de gaz à effet de serre étaient quasi inexistantes », affirment les auteurs.
L’intégration de ces données anciennes dans les modèles climatiques s’avère donc cruciale.
Se limiter aux relevés modernes — qui couvrent rarement plus d’un siècle — expose à des prévisions erronées : « La connaissance du passé est essentielle pour comprendre le présent et anticiper l’avenir », insiste l’auteur principal de cette étude, dans un communiqué de l’Université d’Exeter.
Évidemment, tout cela n’est pas très « politiquement correct »… vous n’en entendrez donc pas parler avant quelques années d’obscurantisme.
Toutefois, il convient néanmoins de nuancer les
conclusions : Si les émissions de GES n’expliquent donc pas entièrement les
crues récentes, elles pourraient tout de même aggraver celles à venir. « La
combinaison des extrêmes passés et de la pression climatique actuelle, induite
par l’activité humaine, pourrait provoquer des inondations d’une ampleur
inégalée », avertit l’auteur pour rester « politiquement correct »
(on ne sait jamais, il a peut-être encore une carrière à financer devant lui…)
Les infrastructures modernes – logements, routes, digues – sont généralement conçues pour résister à des crues centennales ou bicentenales, sur la base de modèles à court terme. Mais « si nos prévisions ne s’appuient que sur des séries de données limitées dans le temps, nous risquons de sous-estimer la fréquence réelle des événements extrêmes – et de construire des ouvrages bien moins résilients qu’on ne l’imagine », conclut le, coauteur de l’étude et chercheur à l’Université de Lincoln, il peut y avoir comme un problème…
Il faut dire que déjà, les tempêtes décennales se succèdent à un rythme quinquennal et c’est à mon sens le vrai souci des dérèglements climatiques !
La faute aux Spoutniks… en disait ma grand-mère (qui
vient d’un village où on ne croit toujours pas qu’on ait pu marcher sur la Lune
il y a de ça… un long bail emphytéotique !)
Bon début de semaine Pasquale à toutes et tous !
I3
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A
ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA
DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE »
!
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Et alors, là, effectivement, le résultat est frappant : Dans 73 % des cas, l’IA a su incarner une personnalité crédible, franchissant largement le seuil des 50 % (nécessaire pour réussir le test de Turing)…
Mais récemment, dans le cadre d’un test évaluant les capacités humaines — une épreuve visant à mesurer la capacité d’analyse des IA à un niveau d’expertise —, le modèle 01 d’OpenAI n’a recueilli qu’un modeste score de 8,5 %.
Décevant…
Mais les « spécialistes » se veulent optimistes, estimant que ces systèmes pourraient franchir le cap des 50 % d’ici la fin de l’année.
Dans sa forme classique, un juge échange à l’aveugle avec deux interlocuteurs — l’un humain, l’autre machine — et doit les différencier.
Avec un crétin comme cobaye, pas sûr que ce soit si facile, finalement…
Plus de 1.000 discussions tripartites ont été organisées, réunissant, en temps réel, des participants humains, des modèles d’intelligence artificielle et des interrogateurs humains.
Dès juin, une première série de tests avait livré des résultats éclairants : ELIZA, pionnier des chatbots conçu dans les années 1960, n’avait été identifié comme humain que dans 22 % des cas.
GPT-3.5 atteignait la barre des 50 %, tandis que GPT-4 culminait à 54 %.
Quant aux participants humains, ils n’avaient été reconnus comme tels que dans 67 % des échanges…
C’est vous dire le niveau.
De nombreuses crues passées auraient même été bien plus extrêmes que celles observées ces dernières décennies.
Ces nouvelles données remettent en question la fiabilité des modèles de prévision actuels (et les tarifs offerts par les compagnies d’assurance) ce qui pourrait profondément influer sur les politiques d’adaptation au changement climatique.
Les inondations de 2022 au Pakistan, à titre d’exemple, ont causé plus de 1.700 décès et environ 15 milliards de dollars de pertes économiques.
Durant l’hiver 2023-2024, des précipitations exceptionnellement intenses ont frappé l’Europe occidentale et centrale, provoquant des inondations étendues et des dégâts matériels chiffrés en milliards de dollars à l’échelle du continent.
À l’été 2023 la Méditerranée n’a pas épargnée : Des crues violentes ont ravagé plusieurs régions, tandis qu’à l’automne, la région de Valence, dans l’Est de l’Espagne, a été durement touchée par des crues soudaines.
Le bilan a été lourd : Au moins 224 morts, près de 22 milliards de dollars de pertes et l’interruption de quelque 92.000 emplois.
Certaines études récentes ont suggéré que les émissions de GES et le réchauffement global qui en résulte intensifient en fait les précipitations extrêmes, et par conséquent, les inondations.
Ainsi, la tempête Bernd, qui en 2021 a bouleversé les bassins affluents de la Meuse et du Rhin, aurait vu son intensité augmentée de + 3 à 19 %, devenant entre 1,2 et 9 fois plus probable en raison du changement climatique d’origine humaine de ce qu’on en a dit.
La tempête Daniel aurait été amplifiée de + 50 % et rendue cinquante fois plus probable.
Quant aux pluies intenses qui ont frappé Valence en 2024, elles auraient été aggravées de + 12 à 15 % à cause des effets du réchauffement climatique…
Qui a bon dos : A une époque pas si lointaine, on accusait les Spoutniks de dérégler les saisons, et encore plus récemment, on mettait tout sur le dos de l’Europe qui n’y connaissait rien…
Ainsi, les « trouveurs » ont exploré les archives de paléo-inondations du Bas-Rhin (Teutonnie et Plat-pays), du Haut-Severn (Royaume-Uni) et des rivières environnant Valence (Ibérie).
Le terme « paléo-inondation » désigne en fait des crues anciennes, antérieures à toute observation humaine directe, c’est-à-dire avant la fin du Moyen Âge en Europe, et le XVIIème siècle en Amérique du Nord.
Et pour reconstituer ces événements extrêmes, les scientifiques s’appuient sur des données géologiques incontournables : Sédiments alluviaux, datation de grains de sable, ou encore déplacement de blocs rocheux.
Côté britannique, les relevés paléo-hydrologiques du Severn révèlent que les 72 dernières années n’ont rien d’exceptionnel, à l’échelle des 4.000 dernières années. La crue la plus marquante aurait eu lieu vers 250 avant notre ère, avec un débit de pointe supérieur de + 50 % à celui enregistré en 2000.
Malgré l’impact spectaculaire des récentes inondations en « Teutonnie » et en « Hispanie », ces travaux tendent à relativiser leur caractère exceptionnel : « Nous montrons que l’ampleur des crues était nettement plus importante avant le XXème siècle, alors même que les émissions humaines de gaz à effet de serre étaient quasi inexistantes », affirment les auteurs.
L’intégration de ces données anciennes dans les modèles climatiques s’avère donc cruciale.
Se limiter aux relevés modernes — qui couvrent rarement plus d’un siècle — expose à des prévisions erronées : « La connaissance du passé est essentielle pour comprendre le présent et anticiper l’avenir », insiste l’auteur principal de cette étude, dans un communiqué de l’Université d’Exeter.
Évidemment, tout cela n’est pas très « politiquement correct »… vous n’en entendrez donc pas parler avant quelques années d’obscurantisme.
Les infrastructures modernes – logements, routes, digues – sont généralement conçues pour résister à des crues centennales ou bicentenales, sur la base de modèles à court terme. Mais « si nos prévisions ne s’appuient que sur des séries de données limitées dans le temps, nous risquons de sous-estimer la fréquence réelle des événements extrêmes – et de construire des ouvrages bien moins résilients qu’on ne l’imagine », conclut le, coauteur de l’étude et chercheur à l’Université de Lincoln, il peut y avoir comme un problème…
Il faut dire que déjà, les tempêtes décennales se succèdent à un rythme quinquennal et c’est à mon sens le vrai souci des dérèglements climatiques !
Bon début de semaine Pasquale à toutes et tous !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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