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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 13 novembre 2023

Surprenant, une fois de plus : « Jupiter » et les francs-maçons.

C’était la semaine dernière, le 8 novembre
 
Le chef de l’État se rend, pour la première fois en tant que président (parce qu’il y aura été avant d’avoir été élu), au siège du Grand Orient, rue Cadet à « Paris-rive-droâte ».
Jamais il n’était entré – officiellement – dans un temple maçonnique depuis son élection en 2017.
Il s’y était rendu avant, comme d’autres candidats à l’élection présidentielle, pour y « faire ses devoirs ». Mais pas depuis sa prise de fonction à l’Élysée.
Mieux, « Jupiter » sera seulement le troisième président à accomplir un tel voyage, depuis la proclamation de la République le 4 septembre 1878, après Émile Loubet au début du XXème siècle et, plus récemment, « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
D’autres sont passés « sous le bandeau » avant lui, mais dans des obédiences de la Grande Loge de « Gauloisie »… une obédience de « frères concurrents ».
Il n’empêche, que le soir de sa première victoire aux présidentielles de 2017, il a été le seul à remercier, sous les auspices de la « Grand-pyramide » du Louvres (tout un symbole bien « franc-Mac », tous ses soutiens, en « leurs grades et fonctions », un vocabulaire typique des loges, toutes obédiences confondues.
Ça et « la veuve et l’orphelin », ça ne trompe plus personne.
 
À l’occasion du 250ème anniversaire de l’appellation « Grand Orient de France », il s’agissait « de manifester la reconnaissance de la République à l’égard du Grand Orient de France et de ce qu’il représente dans l’histoire de notre pays ».
Rien que ça ?
À l'intérieur, deux visites de temples « emblématiques » de la maçonnerie étaient au programme : L’un célèbre le marquis de La Fayette, héros des révolutions Gauloisienne et américaine. L’autre, dit « Corneloup », a été choisi expressément par l’Élysée parce qu’il aurait servi de décor à un film de propagande du régime de Vichy intitulé « Forces occultes », visant à dénoncer ce qu’il appelait « le pouvoir judéo-maçonnique ».
Ce qui n’est pas totalement dénué de bon sens, mais c’est un peu exagéré, même si on est bien dans le sillage du « Protocole des sages de Sion », ce fake créé par les services spéciaux du Tsar de « toutes les Russies » éternelles (et autres)…
Symbole fort surtout dans le contexte actuel, même si, pour les initiés francs-maçons, le tournage en ce lieu serait paraît-il légendaire.
Je n’en sais rien : Je n’étais pas né et je ne suis toujours pas initié.
 
Pour « Jupiter », qui soigne ses relations avec les représentants religieux (comme si le « Grand-Orient » était une religion, eux qui ont toujours été à la pointe de la laïcité, voire sont carrément agnostiques, contrairement à la « Grande Loge » où il faut être impérativement « croyant » pour y accéder), il s’agissait de resserrer les liens avec une famille de pensée, qui reste influente dans les cercles du pouvoir (c’est le moins qu’on puisse dire…), et dont il avait profondément heurté nombre des membres en promettant de « réparer le lien » entre l’Église catholique et la République, dans son discours devant la communauté chrétienne au collège des Bernardins de 2018.
Beaucoup n’ont pas oublié…
 
« Les relations historiques du président avec la franc-maçonnerie sont empreintes de complexité », observe un essayiste lui-même franc-maçon.
« Par penchant personnel, et en raison de son tropisme "deuxième gauche", Emmanuel Macron, enfant de Paul Ricœur et du modèle anglo-saxon, a été longtemps largement éloigné du "républicanisme" d’affirmation inhérent aux différentes obédiences.
Depuis la réévaluation de l’importance des questions régaliennes dans sa matrice politique, il apparaît beaucoup plus sensible à la défense nette et sans ambiguïté des principes républicains et de la laïcité que porte le Grand Orient. C’est ce que j’ai appelé la "vallsisation du macronisme". »
Bien vu de la part d’un « frangins-trois-points » (qui ne regroupent pas nécessairement que des nains du neurone…)
Et puis j’aime bien l’expression « Valse-sization » du nom d’un « premier sinistre » (« soce ») entré dans les poubelles de l’Histoire par la petite porte de service.
 
Ce déplacement officiel du chef de l’État a été finalement et très probablement placé aussi sous un signe éminemment politique. Car, au cours d’un déjeuner avec les Grands maîtres – et une Grande maîtresse – des différentes obédiences maçonniques, puis dans un discours prononcé à 14 heures, il a été question des dossiers bioéthiques, et notamment celui de la fin de vie sur lequel la position – ou l’absence de position – du président était attendue.
Un dossier très défendu dans les loges, et depuis longtemps : L’ancien « sinistre » et sénateur Henri Caillavet, haute figure chez les frères, a été le premier à proposer une loi destinée à mettre fin à l’acharnement thérapeutique, en 1978 – vingt-sept ans avant la loi Léonetti – et fut à l’origine de l’Association pour mourir dans la dignité, dont il fut le président, et qui mène aujourd’hui le combat pour la légalisation de l’euthanasie.
 
De vous à moâ, à celui-là, on n’a rien demandé.
Mourir dans la dignité, d’accord, mais la médecine a réussi à prolonger ma « pov’Môman » à moa-même durant deux ans et c’est elle qui a renoncé à poursuivre, ce qui a demandé encore 5 jours d’agonie, alors que pour mon « pov’Papa » à moa-même, elle n’a rien pu faire et que ça aura été réglé en même 30 minutes de souffrances.
Quant à ma « petite-sœur », ça fait plus d’un quart de siècle qu’elle est prolongée, son mari pas encore autant et vous devez aux progrès de la médecine (et pas mal de chance) de me supporter depuis de trop nombreuses années (Cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2015/11/hommages-mon-ange-gardien.html)
Alors on se calme s’il vous plait : Les échéances arrivent de toute façon toutes « à maturité » à qui sait attendre.
Pas besoin de loi pour avancer…
 
Mais justement, « Jupiter » qui se mêle lui aussi du « bonheur des autres » (du moment que c’est avec leur pognon) et à qui on n’a rien demandé non plus, avait promis, lors de la dernière élection présidentielle, de présenter un texte sur la fin de vie, qui n’existe toujours pas : Certes il continue à avancer sur le sujet mais avec une prudence de Sioux sur un terrain épineux et piégeux.
Avant le lancement de la grande consultation nationale, il indiquait que : « Sur le sujet de la fin de vie, j’en ai parlé d’initiative au pape, en lui disant que je n’aimais pas le mot euthanasie. »
La belle affaire que voilà : Abattage, épuration, ça serait mieux ?
« La mort, c’est un moment de vie, ce n’est pas un acte technique. Je ne veux pas préempter le débat, parfois simplifié. On l’a vu dans la campagne présidentielle, y compris dans notre propre majorité.
Ma mort m’appartient-elle ? C’est une question intimidante, je ne suis pas sûr d’avoir la réponse. »
Personne n’a la réponse : Elle appartient à l’assassin, au terroriste, au flic et au militaire qui fait feu, serine, ou explose sa victime, au camé qui conduit dans un état second, là en revanche, on en est sûr !
 
« Le chemin que propose le comité d’éthique est intéressant. Pour des personnes atteintes de maladies incurables, qui sont frappées de désespérance et de déchéance, celles par exemple frappées par la maladie de Charcot, c’est une vraie question. »
Il n’y a pas que Charcot, dans la vie : Car la vie c’est une longue succession de souffrances et de terreurs plus indicibles les unes que les autres.
Dieu, s’Il existe, Il a besoin d’âmes pures, formées au pire, pour combattre les démons à travers la galaxie…
Et la prudence est toujours de mise, d’autant que les religieux, toutes confessions confondues (hors les salafistes qui appellent au martyr), sont vent debout contre une éventuelle nouvelle loi sur la fin de vie.
Or, « le président ne veut pas que les sujets de bioéthique fracturent la société », rappelle « le château ».
 
À ceux qui affirment qu’un président n’a à se mêler ni de spiritualité ni de croyance on rappellera que la religion est, avec l’Antiquité, l’origine même de nos croyances et de notre morale.
Et depuis le début de son mandat, en vieillissant, en maturant, il opère un revirement subtil, mesuré, indécis aussi mais constant dans la doctrine de la « Gauloisie-chrétienne » à l’endroit des religions en général, et de ses rapports avec l’Église en particulier.
La stratégie est politiquement rentable : L’annonce de sa participation à la messe donnée par le pape « François 1er » à Marseille et la collecte pour le patrimoine religieux sont les dernières manifestations d’une entreprise commencée il y a plusieurs années.
 
Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, avec sincérité ou par hypocrisie – on ne le saura jamais –, « Jupiter » concevrait sa mission comme une responsabilité fondée sur une métaphysique au lieu d’un ordre rationnel. Délirant, mais fort probable, alors que personne, là non plus ne le lui demandait et que ce n’est de toute façon pas dans son programme, celui sur lequel il a pu être élu (en fait, il y a trois fois rien dans ledit programme : Sa mission c’était de faire barrage au « Air-Haine » et de « bouger » sur la réforme des retraites.
Le goût de la provocation ne suffit pas à expliquer ces phrases prononcées lors d’un entretien donné quand il était seulement « sinistre des Finances » : « La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même. (…) La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là. On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléoniens et gaullistes. »
Or, « Jupiter » est d’abord une divinité avant que d’être un mythe de la mythologie antique.
C’est dire l’ambition du bonhomme à ce moment-là !
Et pourtant il cague comme tout le monde, les fesses ouvertes…
 
Il semble être en réalité le contraire de ce qu’il a l’air d’être : Son prétendu libéralisme, froid et pragmatique – pour parler comme les extrêmes –, est teinté d’un mysticisme officiellement renié par Louis XIV à la fin du XVIIème siècle mais dont le pays ne s’est en fait jamais départi.
Ce n’est ni un fou de Dieu ni un intégriste, mais un individu convaincu que la raison ne borde ni le pouvoir, ni son exercice, ni d’ailleurs la vie.
Si tel était le cas, les gens raisonnables dirigeraient le monde depuis belle lurette ! L’influence d’une religion ou d’une puissance transcendante – le rêve en est une, l’imagination une autre – ne dépend pas plus d’une réglementation.
On pourra répéter le mot « laïcité », le corriger, le définir, on ne touchera alors qu’à une part de l’humanité, à savoir l’organisation de sa coexistence.
 
Rappelons qu’en 2018, devant la Conférence des évêques de Gauloisie au collège des Bernardins, le chef de l’État rapportait que : « nos contemporains ont besoin, qu’ils croient ou ne croient pas, d’entendre parler d’une autre perspective sur l’homme que la perspective matérielle.
Ils ont besoin d’étancher une autre soif, qui est une soif d’absolu.
Il ne s’agit pas ici de conversion, mais d’une voix qui, avec d’autres, ose encore parler de l’homme comme d’un vivant doté d’esprit.
Qui ose parler d’autre chose que du temporel mais sans abdiquer la raison ni le réel. »
Et avec ça, il a retrouvé des « frangins » dans leur temple…
De qui se moque-t-on au juste ?
 
En réalité, il exerce une fonction déterminée dans le temps et dans l’espace. Et l’émotion est à l’ordre du jour. Elle gagne du terrain sur la première de ses concurrentes, la raison, la démonstration, les règles du contradictoire héritées d’Aristote.
Les chefs d’État, du moins les bons, sont plus ou moins à l’image de leur société.
On en dira aussi qu’un président de la République n’a à se mêler ni de spiritualité ni de croyance, ce qui, d’un point de vue légal, est vrai.
C’est oublier un peu vite l’influence de la culture sur les affects : La religion est, avec l’Antiquité, à l’origine de nos croyances, de nos réflexes, de notre morale, ou de l’idée qu’on s’en fait.
« La manière dont quelqu’un parle de Dieu est la manière dont il parle de l’homme. Tous les principes politiques d’aujourd’hui sont des principes théologiques sécularisés » en théorise un historien qui aura pris du recul.
 
« Jupiter » a donc l’obligation de s’occuper de la laïcité, d’en maintenir les principes, d’en assurer la rigoureuse application et c’est même devenu une urgence. (Face à l’offensive par la bande de « Poux-tine » et de ses tags d’étoile de David sur les murs parigots, par exemple…)
Mais la question religieuse implique des champs de l’intelligence et de la sensibilité plus larges, décisifs même, infiniment complexes car ils touchent au cœur des tempéraments individuels et collectifs.
En allant rendre une visite de courtoisie aux « frangins-trois-points » de la rue Cadet, « Jupiter » aura fait le pari de l’irrationnel parce qu’il fait le pari de son époque ?
 
Personnellement, je n’aurai pas fait ça comme ça : J’aurai bien scindé les deux notions, la loi d’un côté, le principe de laïcité et le besoin des praticiens d’avoir un cadre adapté pour alléger la souffrance de leurs patients sans prendre de risque (je leur fais confiance : Ils soignent et quand ils ne peuvent plus, ils le disent), et de l’autre la dimension « irrationnelle » des croyances et cultes des religieux et laïcards fussent-ils avec des liturgies à « trois-points ».
Ça c’est du domaine de l’intime, du personnel.
Rien à voir avec la sphère publique.
Mais je ne suis ni franc-maçon, ni Président de la République…
Alors que l’actuel aille se conforter auprès des premiers, ça ne me gêne pas.
Et la seule question, jusque-là, qui peut se poser, c’est pourquoi a-t-il besoin que sa démarche se sache ?
Là, j’ai un souci… car il y a nettement plus important dans ce monde qui se déchire tous les jours un peu plus, me semble-t-il.
 
D’autant que finalement et très curieusement, plus personne n’a parlé de cet épisode-là, silence radio absolu sur ce qui s’est dit, puisque « Jupiter » aura enchaîné avec une conférence demandant un cessez-le-feu immédiat et humanitaire sur la bande de Gaza.
Les villes ukrainiennes sur la mer d’Azov n’ont pas eu ce privilège, l’année dernière.
C’est que donc, d’autres points, pas encore « mûrs » ont été abordés lors de cette visite du temple maçonnique.
On va savoir dans quelques temps, juste le délai nécessaire pour « boucler » la prochaine « offensive » dans l’opinion publique visant à faire aboutir le projet dont il aura été question hors la vue des journaleux et de leurs micros indiscrets (même si « on est en famille » avec ces gens-là).
On prend les paris ?
 
Je rappelle que pour « Dumè », frère de Balagne depuis des décennies, qui ne se trompe pas souvent en matière de consensus politique (et en art culinaire), reste persuadé que « Jupiter » fera un troisième mandat, alors que l’impétrant a déjà annoncé qu’il fera tout autre chose à l’issue de son présent mandat (de la téléréalité, de la pêche aux crustacés… on n’en sait pas plus.)
Mais pour ça, il faut modifier la constitution en faisant disparaître le deuxième alinéa de l’article 6 du texte, bêtement modifié le 23 juillet 2008.
Après tout, « Vlad-Poux-tine » l’a bien fait en 2021…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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