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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 novembre 2023

Lactalis ne perd pas le Nord

Et réclame un milliard d’euros de dédommagement…
… Pour son lait infantile contaminé, au laboratoire d’analyse.
 
Je la trouve très forte, celle-là !
L’actionnaire (un autre « Manu ») cantonné à Laval et privé de Tour Montparnasse pour cause de travaux de décontamination à l’amiante (une opération qui dure depuis des années), s’en prend donc à ses exécutants.
Normal, quand on est un géant et numéro un ou un-bis de l’agroalimentaire avec une croissance (quasi-exclusivement externe) à deux chiffres, dommage qu’il ne soit pas côté, parce que j’aurai bien acheté quelques actions, vu que « l’actionnaire » et sa famille ne vivent que sur les dividendes versés par la boutique : Aucun salaire, pas de cotisation de retraite et même pas de jeton de présence pour ses administrateurs…
 
Il faut dire aussi que déjà en 2018, le groupe Lactalis avait mis en doute les tests pratiqués sur ses produits par le laboratoire Eurofins. Il a franchi un cap en début d'année, puisqu'il a déposé une assignation au tribunal de commerce, visant deux filiales de ce dernier et leurs assureurs. Objectif affiché, obtenir la réparation d'un dommage estimée à 1,07 milliard d’euros, rien de moins…
 
On se rappelle que plusieurs dizaines de nourrissons avaient été atteints, fin 2017 en « Gauloisie-laitière », de salmonellose.
Ces intoxications alimentaires peuvent s’avérer très graves chez les plus faibles. Lactalis dénombre 37 enfants victimes.
Le lien avait été fait avec la consommation d’un produit pour enfants, essentiellement de marques Milumel ou Picot, issu de l’usine de Craon (Mayenne).
Une usine rachetée à Nestlé…
Six ans après le scandale de cette contamination aux salmonelles de laits infantiles, l’affaire rebondit enfin. 
 
Selon « L’Informé », Lactalis réclame en justice plus d’un milliard d’euros au laboratoire Eurofins, estimant qu’il n’avait pas mené correctement ses analyses.
Selon le site spécialisé, le géant mondial du lait aurait déposé à cette fin et fin mars une assignation au tribunal de commerce de « Paris-sur-la-Seine ».
Dans le détail, elle vise deux filiales du laboratoire Eurofins (Eurofins laboratoire de microbiologie Ouest et Eurofins NDSC Food France) et leurs assureurs, XL Insurance et HDI Global.
Lactalis estime dans son assignation que les deux filiales d’Eurofins sont « responsables du dommage subi (par Lactalis) consécutif à l’absence de détection par ces dernières de la contamination des produits à salmonella agona », préjudice subi évalué par les juristes du groupe laitier à 1,07 milliard d’euros.
 
Sollicité par l’AFP, Lactalis a indiqué ne faire, comme à son accoutumée, « aucun commentaire sur les pièces figurant au dossier judiciaire ». Également contacté, Eurofins n’a pas réagi dans l’immédiat, mais ça va venir.
Si cette procédure était confirmée, elle viendrait souligner la position de Lactalis, il y a quelques années déjà.
En effet, dans un entretien aux « z’Échos-du-matin » début 2018, « l’actionnaire » de Lactalis s’en était déjà pris à Eurofins, sans le nommer directement. Il avait alors mis en doute la fiabilité des analyses qu’un « laboratoire extérieur de référence » avait effectuées à Craon.
Oui, ça ne fait pas sérieux, finalement…
« Nous avons beaucoup de mal à comprendre comment 16.000 analyses réalisées en 2017 ont pu ne rien révéler. Nous avons des doutes sur la fiabilité de ces tests », avait-il alors déclaré.
 
En réponse, le PDG d’Eurofins avait rétorqué que la stratégie de défense de Lactalis consistant à « se défausser » sur Eurofins était « extrêmement malheureuse ».
Il avait alors défendu la « fiabilité » des analyses de ses gars.
J’aurai fait pareil, mais j’aurai également diligenté une enquête interne et aurait passé quelques sérieux savons aux équipes responsables.
L’encadrement seulement, incapables de contrôler correctement le travail des subordonnés.
Car il y avait bien des salmonelles là où les réactifs de la boutique ne détectaient absolument rien : Pas normal, pas du tout normal !
 
Et on se rappelle également que, par ailleurs, Lactalis a été mis en examen en février dernier, notamment pour tromperie aggravée et blessures involontaires, dans une procédure séparée.
« Défaut d’hygiène », consommateurs « trompés », déficit de « réaction »…
En mettant en examen en début d’année le numéro un tricolore de l’agroalimentaire Lactalis pour le scandale du lait contaminé de 2017, les juges d’instruction avaient énoncé une large liste de charges.
Selon des éléments de l’enquête dont l’AFP avait eu connaissance l’été dernier (c’est comme ça que je sais), le groupe qui a intégré en 2022 le top 10 mondial de l’agroalimentaire, et qui vend les beurres et camemberts Président, la mozzarella Galbani ou le fromage à trous Leerdammer (et le lait Lactel), est poursuivi pour trois infractions, à la satisfaction des parties civiles, parmi lesquelles l’Association des familles de victimes du lait contaminé aux salmonelles (AFVLCS).
 
Selon ces éléments rapportés par l’AFP, ces infections valent d’abord à la société une mise en examen pour blessures involontaires sur au moins 28 enfants, par « violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité ». 
L’entreprise avait évoqué comme cause de la contamination des « travaux réalisés courant 1er semestre 2017 ».
Mais c’est en fait plus compliqué que ça…
Car le site de Craon avait déjà subi une précédente contamination à la salmonelle en 2005, affectant 146 nourrissons, alors qu’il n’appartenait pas encore à Lactalis.
 
L’Institut Pasteur avait ensuite conclu que la bactérie présente à Craon avait subsisté entre 2005 et 2017, ce qu’un rapport d’octobre 2022 a semblé corroborer, évoquant une « probable (…) souche résidente dans un ou plusieurs points du site ».
Un site damné…
Mais pour les experts auteurs du document, restreindre la contamination à un seul événement épisodique « est certainement abusif ».
Ils privilégiaient « une dégradation progressive de la maîtrise de l’hygiène ».
Le document pointe un « manque de vigilance voire de clairvoyance » de l’entreprise « vis-à-vis des signaux négatifs répétés qui alertaient sur une perte de sécurité de fabrication » et « des plans d’actions/réactions peu lisibles et n’ayant pas permis le rétablissement de cette maîtrise ».
 
Les juges les ont suivis : Ils reprochent au groupe de n’avoir pas pris « les mesures nécessaires pour identifier les causes » et « corriger » les problèmes d’hygiène détectés en 2017.
Ils mettent donc en cause Lactalis pour tromperie aggravée, deuxième délit, notamment sur « les risques inhérents à l’utilisation » de certaines poudres de lait fabriquées à Craon.
Car pour les juges, la troisième infraction, Lactalis n’a « pas engagé immédiatement les procédures de retrait » de lots fabriqués à Craon, et ce, malgré « des raisons de penser que ceux-ci étaient préjudiciables à la santé ».
Le processus de retrait avait été chaotique.
Le 2 décembre 2017, les autorités sanitaires avaient rappelé douze références de laits infantiles fabriqués dans l’usine de Mayenne, puis Bercy avait publié le 10 décembre une liste de plus de 600 lots rappelés, interdits à la consommation et à l’exportation.
 
Après plusieurs semaines de crise, le groupe, réputé pour sa culture du secret, avait retiré mi-janvier 2018 la totalité de ses laits infantiles produits à Craon.
La production avait été suspendue pendant plus de six mois.
Devant les juges en février, le directeur juridique du groupe a assuré que Lactalis était « pleinement conscient du préjudice subi par les enfants et leurs parents », pour « la plupart (… déjà) indemnisés ».
« Nous souhaitons, tout autant que ces victimes, que la vérité soit faite sur les causes et origines » de cette contamination, avait ajouté le groupe.
Mais Lactalis a aussi critiqué les deux des principales pièces à charge, les rapports de 2018 et 2019 de la Répression des fraudes (DGCCRF), les estimant dépourvus des « explications » des « techniciens mis en cause ».
 
« Lactalis n’a jamais mis sur le marché un produit qu’elle savait contaminé », a ajouté le « DJ » (Directeur des affaires juridiques), ajoutant qu’il demeurait dans l’enquête « un travail sur la preuve important à réaliser ».
Contacté début juillet, Lactalis avait indiqué à l’AFP que « l’enjeu » de l’enquête était « de permettre la manifestation de la vérité scientifique dans un dossier industriel particulièrement complexe ».
Le groupe n’a « pas exercé de recours concernant sa mise en examen » mais écarte encore à ce stade sa « responsabilité pénale ».
 
De mon côté, moa je note qu’il est tout de même impossible de réagir quand les tests pratiqués ne révèlent rien d’anormal.
On se souvient que les sondes « pipeau » du vol Rio/Paris ne fonctionnaient plus et qu’à défaut de mesure, les trois pilotes ne savaient pas ce qui se passait à leur bord.
Même que l’océan pas plus tel qu’il en a fait un saut hors de l’eau de quelques 13 kilomètres de haut…
Dans la chaîne des responsabilités, on a viré les sondes « pipeau », mais ni les pilotes, ni le constructeur de l’avion ou le moindre ingénieur concepteur, ni le PDG de la compagnie (et encore moins les instructeurs).
Je comprends donc que « l’actionnaire » l’ai mauvaise…
 
D’un autre côté, il faut tout de même se rappeler que l’usine, au moment de la première contamination celle « qui aurait survécu » de nombreuses années sans que personne ne s’en rende compte et malgré les tsunamis de javel et de désinfectant de toutes sortes, était la propriété du groupe Nestlé, un autre géant de l’agroalimentaire.
Et lui, c’est presque un spécialiste que l’empoisonnement alimentaire avec ses pizzas surgelées Buitoni aux résidus bactériologiques, à « Caudry-sur-la-plage ».
Curieusement, les repreneurs de cette activité-là ne se sont pas précipités pour reprendre le site (les machines, tunnels de surgélation et accessoirement le « petit-personnel » qui y était enchaîné) qui aura fermé avant d’avoir été racheté récemment par un « rital » (Italpizza) : Fin décembre 2022, on constatait qu’après neuf mois d’inactivité, une partie des 180 salariés de la société produits aliments Caudry avait repris le travail.
Un redémarrage partiel, seule la ligne numéro 2 a été remise en service, celle qui fabrique les pizzas Fiesta, Grandiosa et Four à Pierre pour le marché Gauloisien.
En revanche, aucune date de reprise n’était prévue pour la ligne numéro 1 qui fabriquait les pizzas Fraich’up, Buitoni n’ayant pas reçu d’autorisation pour redémarrer.
On se souvient que la pizza Fraich’up avait été mise en cause dans la mort de deux enfants et la contamination à la bactérie E-Coli de 56 personnes.
L’enquête reste en cours.
 
En attendant, les salaires avaient été maintenus par le groupe Nestlé, ce que n’a pas fait « l’actionnaire » quand il a fallu fermer l’activité de son site de poudre de lait infantile.
Et « Manu-Beignet » se souvient parfaitement du scandale du lait chinois frelaté de 2008 (en plein JO) : Quatre personnes auraient été condamnées à mort ou à la perpétuité, dont deux auraient été exécutées…
Ça ne rigole pas dans l’empire du milieu !
Aussi sert-il les fesses et s’en prend à son sous-traitant en analyse bactériologique regrettant peut-être d’avoir dû assumer ses factures pour un résultat si décevant : On ne sait jamais !
Mieux vaut se munir d’un parachute, même troué, dans le gros temps…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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