Ces analogies qui interrogent…

Là où « Cheminable » n’a pas tout compris…
 
Je vous avais prévenu, en fin de mois dernier (octobre, le « billet » de mardi 31/10 https://flibustier20260.blogspot.com/2023/10/gaza-encore-et-encore.html) que j’y reviendrai… Parce que bon, il s’agit de rester sérieux pour essayer de comprendre ce qui se passe réellement derrière les écrans de fumée de l’actualité.
C’est une sorte de nettoyage ethnique qui se déroule avec pour motivation essentielle, pour la « bonne bouche », le radicalisme antisioniste et antisémite, voire carrément anti-judaïque du Hamas.
Franchement, croyez-vous réellement que tous les gazaouis, du plus jeune au plus âgé, ne rêvent que d’une chose, la disparition des juifs de la surface de la planète ?
Mais non, bien évidemment : Il y a forcément autre chose, qu’on peut retrouver dans les livres d’Histoire, probablement, et la mémoire des plus anciens, mais également dans la lecture des cartes géologiques plus récentes…
 
D’ailleurs, ce qui devrait faire « tilt » dans le neurone de « Cheminable » ce sont ces « détails » qui sautent aux yeux.
Ne prenons que les faits, pas les opinions, et constatons ensemble, sans rien en conclure, qu’en septembre 2001 des militants islamistes d’Al-Qaïda arrivent à faire s’écrouler les Tours Jumelles et à toucher le Pentagone sans que la CIA n’ait eu vent de la préparation d’une attaque de cette ampleur.
Curieusement, en 2023 des militants islamistes du Hamas arrivent à pénétrer en masse en Israël, occupant plus de 20 centres habités, sans que le Mossad n’ait eu vent de la préparation d’une attaque de cette ampleur…
Une analogie qui interroge et autorise à gloser indéfiniment entre hasard et nécessité.
D’autant que certains affirment que le gouvernement de « Net-à-Yahoo » aurait été prévenu la veille…
 
En 2001, les Tours Jumelles s’écroulent comme dans une démolition contrôlée à cause de la chaleur développée par l’impact des avions et la Tour 7 s’écroule comme dans une démolition contrôlée sans avoir été touchée par le moindre avion ni le moindre incendie de carburant…
L’avion qui frappe le Pentagone pénètre entièrement à l’intérieur en ouvrant un trou circulaire comme dans du beurre.
En 2023 la barrière qui entoure Gaza – dotée des plus sophistiqués senseurs, radars, caméras et systèmes d’arme automatiques reliés à un centre de commandement – est enfoncée au bulldozer sans déclencher aucune alarme, chose techniquement incompréhensible.
Admettons, puisque c’est ce qu’on veut que nous retenions de l’épisode du 7 octobre dernier…
Il n’empêche, tous ces dollars dépensés pour rien, ça fait mal au cœur !
 
En 2001, pendant que les avions détournés sont en vol vers leurs objectifs, le système de défense anti-aérienne, parmi les plus pointus du monde à l’époque, fait preuve d’une catastrophique inefficacité en faisant décoller les chasseurs intercepteurs très en retard, telle qu’ils ne servent à rien et n’empêcheront rien, si tant est qu’ils l’eussent pu…
En 2023, pendant que les militants du Hamas attaquent les habitants et les participants à un festival musical, les forces spéciales israéliennes, parmi les plus performantes du monde, font preuve d’une même catastrophique inefficacité en intervenant en retard.
On veut bien croire, là encore, à des concours de circonstances hasardeux.
 
En 2001 l’attaque du 11 septembre et les victimes qu’elle provoque servent à justifier l’ouverture d’un vaste front de guerre avec l’invasion US de l’Afghanistan puis de l’Irak, dans des régions de première importance stratégique à l’encontre de Russie et Chine.
En 2023 l’attaque du 7 octobre et les victimes qu’elle provoque servent à justifier l’ouverture d’un vaste front de guerre dans la région stratégique du Moyen-Orient avec le double objectif d’effacer les Territoires palestiniens, en rendant impossible la création d’un État palestinien, et, peut-être, d’amorcer, en visant l’Iran, une réaction en chaîne de conflits dans un Moyen-Orient où les États-Unis, Israël et les puissances européennes perdent du terrain, comme le montre la prochaine entrée de l’Iran et de l’Arabie saoudite dans les BRICS aux côtés de la Russie et de la Chine.
D’ailleurs, dès le 8 octobre, la presse parlait déjà du « 11 septembre Israélien ».
Et puis plus rien : Ne surtout pas attirer l’attention du public sur ce va en découler…
 
Vous voilà prévenus.
Et je résume, naturellement, car ça peut encore se passer différemment, mais je trouve que les « faucons » bellicistes font très fort contre les « colombes » de la paix.
Le Donbass ne leur suffit plus, Taïwan ne démarre pas assez vite, l’Afrique sahélienne ne les intéresse pas ou quoi ?
 
Traduisez-en ce que vous voulez, mais n’oubliez pas non plus que les trois gisements de gaz naturel sous-marin au large du Levantin (méditerranée orientale) sont en phase d’exploitation après d’innombrables négociations qui ont suivi leur récente découverte.
Six pays sont concernés : Du Nord au Sud, je cite la Turquie, Chypre, la Syrie, le Liban, Israël et l’Égypte… Et la bande de Gaza, dans tout ça ?
La Palestine a déjà disparu…
Curieux, n’est-ce pas ?
 
D’autant qu’on peut se demander à qui pouvait bien profiter, à moyen et long terme, cette attaque suicidaire du Hamas sans véritable espoir d’un succès quelconque.
Aux Occidentaux pour faire diversion face à leur échec en Ukraine ? Probablement pas.
À « Bibi-Net-à-Yahoo » pour faire oublier ses difficultés judiciaires et rassembler le pays derrière lui ? Possible, mais il a d’autres tours dans son sac.
À l’extrême droâte israélienne pour justifier une opération de nettoyage ethnique du territoire israélien ? Ils font feu de tout bois…
À l’Iran et aux Palestiniens pour réduire à néant les accords d’Abraham et rassembler l’Islam derrière la cause palestinienne ? Ce n’est pas gagné depuis tant d’années de lutte intestines.
En définitive, il n’y a pas encore de réponse claire, notamment si on ignore les problèmes autour des champs gaziers…
 
Signalons d’ailleurs que parmi les trois champs gaziers offshores celui de Tamar exploité par Chevron a été fermé.
La source produit 70 % du gaz nécessaire pour alimenter les besoins de production d’électricité d’Israël.
Or, pas un seul média anglo-américain n’a remarqué qu’Israël risquait de perdre sa principale source d’énergie à cause d’attaques de drones ou de missiles.
C’est comme si ça n’existait pas.
Curieux, non ?
 
« Après ce que les Américains et les Allemands ont fait pour faire sauter les gazoducs Nordstream », commente une source industrielle moscovite, « qu’est-ce qui empêche le Hamas de frapper Tamar, ou le Hezbollah d’autres gisements de gaz israéliens ? »
C’est que ce n’est pas si simple de faire sauter un gazoduc en pleine mer et les russes le savent parfaitement (puisqu’eux n’ont pas eu à opérer en mer…)
C’est vous dire que si mes analyses se confirment…
Mais c’est aussi constater que puisque les puits sont fermés, c’est qu’il y avait peut-être une raison préalable…
Laquelle, mystère pour l’heure.
 
Rappelons-nous également que le Mossad et les Israéliens sont incontestablement les champions du monde dans l’organisation de coups tordus ou d’attaques sous faux drapeau et dans la manipulation et/ou l’instrumentalisation de façon consciente ou inconsciente d’être manipulé.
On l’a bien vu dans leur chasse aux nazis et encore plus récemment dans le démantèlement des terroristes qui auront assassiné des athlètes juifs à Munich lors des jeux de 1972.
(Je m’en souviens encore, j’étais né mais ne votait pas encore…)
 
La vie de quelques milliers d’individus de leur camp et du camp adverse n’a dès lors que peu d’importance au regard d’un projet de plus long terme : Israël, un État confessionnel auto-proclamé, ethniquement pur, le plus vaste possible. Le plan ultime des « ultras ».
Mais suspicion n’est pas raison…
Pas d’amalgame en l’état !
 
On notera simplement avec intérêt que tous les États partisans de la multipolarité prônée par « Poux-tine » (11 BRICS, 9 OCS, plus quelques-uns de leurs fans) ont reconnu l’État palestinien à l’ONU mais que seuls ceux qui s’accrochent encore au monde actuel refusent toujours de le faire.
Or, le clivage entre les États pour la reconnaissance de la Palestine est très similaire  à celui qui existe dans le bras de fer OTAN-Russie en Ukraine.
Là encore, quel hasard… nécessaire !
 
La stratégie palestinienne contre Israël vise clairement à détruire la capacité d’Israël à survivre dans son état actuel pour que l’État juif s’effondre et disparaisse : Tout le monde sait ça (puisque c’est revendiqué).
Cela signifie qu’il convient de s’attaquer à l’invincibilité des Forces de défense israéliennes (FDI) et à leur appareil défensif du Dôme de fer.
Cela a commencé avec l’offensive transfrontalière du 7 octobre et se poursuit avec des attaques quotidiennes de drones et d’artillerie contre des cibles en Israël, ainsi qu’avec la résistance aux incursions de Tsahal à Gaza.
Ce plan implique également de dénoncer la faiblesse des infrastructures et de l’économie de l’État, étendre le champ de bataille sur tout le territoire israélien – les ports, les centrales électriques et le réseau électrique, les communications et les marchés financiers – rendant le coût de l’occupation des territoires arabes absolument insupportable.
Dans une guerre longue, deux des principales exportations d’Israël, qui représentent plus de 40 % du commerce de l’État – les diamants et le tourisme – seraient alors menacées de ruine.
Les exportations israéliennes de machines de haute technologie et de produits pharmaceutiques pourraient également être affectées si l’approvisionnement en électricité, les réseaux Internet et les transports sont endommagés.
C’est probablement un mauvais calcul mais c’est ce qui semble se passer.
 
Les ports maritimes israéliens sont également constamment attaqués. Ashkelon, qui est la ville la plus proche de Gaza, a fermé son port. Eilat a peut-être été la cible de la frappe de missiles. Ashdod, qui représente environ ces 40 % du commerce maritime israélien entrant et sortant, et le port de Tel-Aviv ont été ciblés.
Le résultat est une multiplication par dix de l’assurance contre les risques de guerre pour les navires et les cargaisons, et une réduction des mouvements internationaux de navires entrant et sortant des ports israéliens.
Déjà, certains rapports indiquent que le transport maritime est en baisse de 30 % à Ashdod par rapport au volume d’avant-guerre.
Evergreen, la compagnie maritime taïwanaise de transport de conteneurs, a déclaré l’état de force majeure pour Ashdod le 17 octobre, a détourné un navire vers Haïfa et a interrompu les futures expéditions vers les deux ports.
« Nous conseillons d’évaluer chaque escale en Israël au cas par cas et de mettre en œuvre les précautions appropriées dans les plans d’urgence des navires », recommande un bulletin d’alerte de l’industrie maritime.
Or, la voie maritime reste la plus « souveraine » pour l’État d’Israël, surtout si la 6^ème flotte US croise dans les environs…
 
Soi-disant que, « les Israéliens ne peuvent pas résister à un an de combat dans une guerre », avait déclaré à son époque l’irakien Saddam Hussein à son état-major en 1983 lors d’une discussion sur la planification d’une guerre régionale des Arabes contre Israël.
Au cours des quarante années qui ont suivi, l’évolution de la technologie et des tactiques militaires ont accru le pouvoir de petites armées de libération nationale comme le Hamas, le Hezbollah et les Houthis, de mandataires principaux comme l’Iran et le rôle d’équilibrage stratégique par la Russie et la Chine.
Leur combinaison a désormais réduit la résistance de l’État sioniste dans une longue guerre, ainsi que celle de son principal mandataire, les États-Unis.
Qui eux peuvent résister sur plusieurs décennies et une multitude de fronts « en même temps^® »…
 
Aussi, les Israéliens et la diaspora juive de comprendre, à contrecœur, que pour eux, une guerre courte doit être encore plus courte.
Ce qui signifie le génocide d’au moins un million de Palestiniens en vies humaines et en déplacements forcés : Le véritable objectif ultime ?
À savoir régler la question Palestinienne, façon « solution finale » et évincer définitivement le partage et les menaces palestiniennes sur les champs gaziers.
Et la censure et la propagande des médias menées par Israël et les États-Unis cachent probablement l’ampleur de l’impact du plan de guerre en Palestine et ses faiblesses militaires et économiques du pays.
 
C’est tout ça que devait nous raconter « Cheminable » : Une guerre qui ne pouvait qu’éclater entre deux communautés qui se haïssent toujours un peu plus au fil du temps, l’une voulant la destruction de l’autre et réciproquement.
Le tout sur fond d’intérêts pétrolier (une fois de plus), de souveraineté énergétique et des montagnes de dollars que cela doit produire.
Mais là, ce qui est remarquable, c’est que personne ne l’évoque ouvertement alors même que le déroulé a déjà été vu il y a 22 ans dans un autre fuseau horaire.
(Et personne de s’en rendre compte, ce qui m’étonne le plus, finalement…)
On nous prend vraiment pour des kons nés de la dernière pluie que s’en est écœurant.
 
Enfin passons : On connaît hélas la suite. Une guerre sans fin, sans vainqueur, toujours renouvelée, avec des vies, des villes, des pays, des économies détruites qu’il faudra inlassablement rebâtir, après.
Une façon comme une autre de faire tourner la « boutique », d’échapper à la ruine financière en créant toujours plus d’argent pour faire la guerre, puis le cessez-le-feu : Les banquiers adorent autant le canon que le clairon.
Mais sans l’un, l’autre n’aurait pas vocation à exister.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !