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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 7 novembre 2023

On ne parle que de ça depuis quelques temps.

L’IA pourrait dépasser l’être humain en 2028
 
Rien que ça… Et ça n’arrête plus depuis qu’« Élan-Must » a prévenu son monde que la machine allait détruire des emplois…
Moâ, je demande à voir…
Je l’ai toujours affirmé : L’intelligence, c’est la capacité à faire une relation nouvelle entre deux concepts nouveaux.
Autrement dit, en faire preuve est assez rare…
En revanche, la bêtise universelle, ça on connaît…
Alors la bêtise artificielle, ça promet !
 
Il faut dire qu’après Chat-GPT et Bard, voici Grok, l’intelligence artificielle générant du texte créé par les équipes d’« Élan-Must ». Cette IA sera disponible aux abonnés payant du réseau social, et aurait un « sens du sarcasme », indique son créateur.
Elle a été modelée d’après le roman « Le Guide du voyageur galactique », et elle aurait un côté rebelle.
 
En exemple, « Élan-Must » a partagé une conversation avec l’IA conversationnelle, où un utilisateur lui demandait comment produire de la cocaïne. Grok, liste alors les quatre étapes qui lui semblent importantes, comme l’obtention d’un diplôme de chimiste ou la création d’un laboratoire clandestin, avant de préciser qu’elle « plaisante », et que la fabrication de la drogue est « illégale, dangereuse », et quelque chose qu’elle « n’encouragerait jamais à faire ».
Et pourquoi donc est-elle illégale, ça l’IA n’a pas encore compris, semble-t-il…
 
Au-delà de son côté – plus ou moins – drôle, la fierté des développeurs de Grok est qu’elle serait aujourd’hui la seule IA ayant accès à des informations en temps réel, – Chat GPT n’a que des connaissances limitées des évènements après 2021, par exemple – puisqu’elle est connectée à la plateforme X (ex-Fesse-Bouc).
Une connexion qui peut tout de même interroger, connaissant la montée de la désinformation sur le réseau social, et les coupes drastiques qu’« Élan-Must » a infligée aux équipes en charge de lutter contre ce fléau.
IA ou Bêtise artificielle, finalement ?
 
Pour mémoire, une intelligence artificielle générale est une IA capable d’apprendre n’importe quelle tâche cognitive, à la manière d’un animal ou d’un humain, mais évidemment bien plus vite (sans ça, ça n’a aucun intérêt).
En résumé, elle doit pouvoir planifier, comprendre des concepts abstraits, résoudre des problèmes, prendre des décisions en tenant compte de l’incertitude, communiquer en langage naturel, faire preuve de créativité et bien entendu apprendre.
Selon Futurism, qui a écouté une interview de Shane Legg avec attention, celui-ci estime qu’il y a 50 % de chances pour que Google DeepMind arrive à obtenir une telle IA dans les cinq ans à venir.
Un plan visiblement sans accroc, puisque dès la fin de l'année 2011, l’entrepreneur néo-zélandais évoquait déjà 2028 comme l’année où tout se jouerait probablement.
 
C’est la lecture de « The Age of Spiritual Machines », livre publié en 1999 par le chercheur Ray Kurzweil, l’une des têtes pensantes de Google en matière d’IA, qui a achevé de convaincre Shane Legg que l’avenir passerait par la conception d’intelligences artificielles superhumaines. « Il y a deux points vraiment très importants dans son livre (…) : le fait que la pensée computationnelle allait connaître une croissance exponentielle pendant au moins quelques décennies. Même chose pour la quantité de données dans le monde. »
 
Si la probabilité avancée par le cofondateur de Google DeepMind n’est que de 50 %, c’est en partie parce que la définition même de ce qu’est une IAG dépend notamment de la façon dont on définit l’intelligence humaine elle-même.
L’idée est qu’on ne peut pas définir « de façon exhaustive l’ensemble de ce que les gens sont capables de faire », résume-t-il.
Vous ne pouvez même pas demander à l’IA de Google de « respirer un grand coup » pour qu’elle soit plus efficace… Elle ne comprendrait pas !
Et lorsque Dwarkesh Patel lui demande s’il existe un test qui permettra de savoir à quel moment on aura atteint le stade de l’IAG, Shane Legg tient à être clair : « Une telle chose ne peut pas exister. (…) On parle d’intelligence générale. Il faudrait avoir la certitude (qu’un système d’intelligence artificielle) puisse faire des tas et des tas de choses différentes, sans aucun manque. »
On n’en aurait pas assez de l’éternité pour examiner cette possibilité.
 
Pour que 2028 marque les grands débuts officiels de l’intelligence artificielle générale, il faudrait en outre débloquer un palier supérieur, explique Shane Legg : Celui qui consiste à « commencer à entraîner des modèles avec des volumes de données qui soient à l’échelle de ce qu’un humain peut expérimenter sur l’ensemble de sa vie ».
Ce qui lui semble faisable en l’état actuel des choses.
En bref, j’en conclue (provisoirement) qu’on est en plein dans le champ des annonces fantasmagoriques au mieux à vocation commerciale.
Rien de plus.
 
Premier point à définir, et loin de faire l’unanimité : Est-ce que l’intelligence naturelle et biologique est vraiment et seulement un ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle ?
Est-ce finalement l’aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances ?
Ou n’est-ce pas la capacité de saisir une chose par la pensée ?
 
D’autres « cerveaux » ont tenté d’illustrer sinon d’approcher une définition et nous aurons laissé quelques remarques pertinentes sur le sujet :
Émile Chartier, dit Alain : « Si on ne suppose pas que les hommes ont tous la même intelligence, et l’ont toute, il n’y a plus ni vérité ni erreur. »
Saint Augustin : « Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit. »
Henri Bergson : « Il y a des choses que l’intelligence seule est capable de chercher, mais que, par elle-même, elle ne trouvera jamais. Ces choses, l’instinct seul les trouverait ; mais il ne les cherchera jamais. »
« Instinct et intelligence représentent deux solutions divergentes, également élégantes, d’un seul et même problème. »
Ou encore : « L’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie. »
« L’intelligence ne se représente clairement que le discontinu. »
Hendrik Petrus Berlage : « L’art véritable n’est pas seulement l’expression d’un sentiment, mais aussi le résultat d’une vive intelligence. »
Ou Paul, dit Tristan Bernard : « Pour un homme intelligent, vous n’êtes pas si bête que ça. »
Jean Cocteau : « Je voudrais que l’intelligence fût reprise au démon et rendue à Dieu. »
Thomas Quincey : « Personne ne déploiera jamais les facultés de son intelligence s’il n’intercale, pour le moins, quelques moments de solitude dans sa vie. »
Léon-Paul Fargue : « L’intelligence est un capitaine qui est toujours en retard d’une bataille. Et qui discute après la bataille. »
Charles De Gaulle : « Parfois, les militaires, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir. »
André Gide : « Quand les gens intelligents se piquent de ne pas comprendre, il est constant qu’ils y réussissent mieux que les sots. »
Louis Poirier, dit Julien Gracq : « Que j’aimerais (…) qu’on serve les fatalités de sa nature avec intelligence : il n’y a pas d’autre génie. »
Le grand Sacha Guitry : « Il ne me paraît pas assez intelligent pour être fou. »
Horace Quintus Flaccus : « La force sans l’intelligence s’effondre sous sa propre masse. »
L’immense Victor Hugo : « La raison, c’est l’intelligence en exercice ; l’imagination c’est l’intelligence en érection. »
Marcel Jouhandeau : « Le cœur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas. »
Valéry Larbaud : « Ne rien trouver ridicule est le signe de l’intelligence complète. »
Paul Léautaud : « L’intelligence ? une question de chimie organique, rien de plus. On n’est pas plus responsable d’être intelligent que d’être bête. »
Jules Lemaitre : « La tolérance est la charité de l’intelligence. »
Claude Lévi-Strauss : « J’ai l'intelligence néolithique. »
Maurice Maeterlinck : « L’intelligence est la faculté à l’aide de laquelle nous comprenons finalement que tout est incompréhensible. »
André Malraux : « Connaître par l’intelligence, c’est la tentation vaine de se passer du temps. »
Maurice Martin du Gard : « Il y a des hommes si intelligents qu’on se demande si quelque chose peut encore les intéresser. »
Jules Renard : « L’amour tue l’intelligence. Le cerveau fait sablier avec le cœur. L’un ne se remplit que pour vider l’autre. »
Jacques Rivière : « Il n’y a rien dont on ne soit plus cruellement puni que d’avoir supposé de l’intelligence à un peintre. »
Antoine de Saint-Exupéry : « C’est l’esprit qui mène le monde et non l’intelligence. »
August Strindberg : « Le capital ne réside pas seulement dans le travail manuel ; l’intelligence est un capital et le zèle aussi. »
Paul Valéry : « Une femme intelligente est une femme avec laquelle on peut être aussi bête que l'on veut. »
« M. Teste, d’ailleurs, pense que l’amour consiste à pouvoir être bêtes ensemble – toute licence de niaiserie et de bestialité ».
Quand l’IA parviendra à d’aussi beaux raccourcis (probablement tous vécus), on en reparlera peut-être.
 
Car l’intelligence est finalement l’ensemble des processus trouvés dans des systèmes, plus ou moins complexes, vivants ou non, qui permettent d’apprendre, de comprendre ou de s’adapter à des situations nouvelles.
Car la définition de l’intelligence ainsi que la question d’une faculté d’intelligence générale font l’objet de nombreuses discussions philosophiques et scientifiques. L’intelligence a ainsi été décrite comme une faculté d’adaptation (apprentissage pour s’adapter à l’environnement) ou au contraire, faculté de modifier l’environnement pour l’adapter à ses propres besoins.
Dans ce sens général, les animaux, les plantes (intelligence primaire faite d’[instinct] et de [réflexes] conditionnés) ou encore certains outils informatiques (apprentissage automatique, [intelligence artificielle]) font preuve d’intelligence.
Mais c’est réducteur, car l’acquisition de la parole articulée et de l’écriture, qui aident au développement du raisonnement, font de l’intelligence humaine la référence.
L’intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l’information pour atteindre des objectifs.
Encore faut-il être capable préalablement de conceptualiser et définir ces objectifs…
 
Notons que l’intelligence est étudiée, entre autres, par la psychologie cognitive, la psychologie du développement, l’anthropologie (évolution), l’éthologie cognitive (intelligence animale), les neurosciences (biologie) ou encore la génétique.
Pour repérer que chez les animaux, ce sont principalement les systèmes de communication endocriniens et neuronaux qui produisent l’intelligence.
 
Inversement, pour mieux comprendre l’intelligence, qu’est-ce au juste que la bêtise ?
Est-ce seulement l’ignorance, le manque d’instruction ?
Non, dans la langue courante est dit « bête », celui qui comme les animaux (les bêtes) manque d’intelligence (comme une machine ou ses pieds ?)
Cette définition est-elle acceptable ?
Derrière son apparente simplicité, la définition courante de la bêtise comme manque d’intelligence est lourde de présupposés : Elle amène à penser que la bêtise – comme l’intelligence – serait innée, et, plus grave, indépassable.
Indépassable parce que, si l’instruction doit développer l’intelligence, il n’en reste pas moins qu’elle la suppose en tant que capacité (on ne peut espérer instruire des pierres, et si on peut le faire des petits d’hommes, c’est parce qu’ils en ont en eux la capacité).
Quant à « instruire » la bêtise…
Un être dénué d’intelligence, un être bête serait donc inéducable, incapable de dépasser sa condition.
Il y a derrière cette trop simple définition de la bêtise, un innéisme et un élitisme toujours prêt à glisser dans l’inhumain…
 
Et si au lieu d’être un manque d’intelligence, la bêtise était l’ignorance de notre propre ignorance ?
N’y a-t-il pas une bêtise bien plus redoutable que le simple manque d’instruction, une bêtise qui justement consiste à croire ne manquer de rien, une assurance vide, une certitude purement psychologique qui croit pouvoir d’autant plus s’étendre à tout qu’elle a moins de contenu car moins on en sait plus on croit savoir ?
 
Finalement, le « bête » se fait fort de savoir interpréter tout événement et toute parole en les ramenant à ce qu’il estime déjà connu grâce à l’infaillible système clos de ses préjugés (et prérequis : Ça me fait penser à cette blague de l’ingénieur polytechnicien qui attend que l’eau de la casserole se refroidisse assez pour la chauffer à en cuire un œuf coq…) : Pour lui le savoir est d’abord un faire-valoir.
Le « bête » ainsi défini ramène toujours tout au même en le figeant dans le système de ses préjugés voire de son savoir, et pour lui « le bête c’est l’autre ».
Ainsi, croire qu’il y a des gens définitivement bêtes est peut-être le propre de la bêtise.
Et si on considère que l’on est rarement bête – au sens où on vient de la définir ci-avant – sans être méchant, on peut bien se demander si la bêtise, au lieu de l’être des bêtes, n’est pas le propre de l’homme.
 
Par conséquent, j’attends avec impatience les bêtises de l’IA pour espérer la qualifier d’intelligence…
Mais je reste persuadé, comme il vient d’être démontré, qu’ils seront nombreux ceux qui ne seront pas d’accord avec mon propos !
Passons !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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