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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 6 novembre 2023

L’avenir s’écrit-il toujours en Californie ?

Ou quand la lutte antiraciste vire au racisme…
 
Il y a lieu de s’inquiéter, finalement.
Si la jeunesse de Californie aura emballé la planète avec son mouvement étudiant contre la guerre au Vietnam qui aura dégénéré jusqu’en Europe avec « Mai 68 », jeunesse subversive qui aura inventé la libération sexuelle, puis l’informatique et maintenant l’Intelligence artificielle, la nouvelle politique DEI (Diversity, Equity, Inclusion) serait un nouvel avatar d’un antiracisme devenu fou, au point de devenir une nouvelle forme de racisme…
Il n’y a pas à dire : Même les luttes bien intentionnées peuvent mal finir. Érigé en norme après la Seconde guerre mondiale, l’antiracisme est en passe de sombrer dans un véritable chaos idéologique, et les universités nord-américaines ne sont pas en reste dans ce travail de sape.
 
Le journal « Le Monde » (ce torchon) vient de révéler un document stupéfiant, émis par la direction du California Community Colleges (CCC), l’organisme qui gère les cycles courts de l’enseignement supérieur public en Californie.
Ce document est destiné à mettre en œuvre la politique DEI. Pour ce faire, tous les personnels « doivent démontrer qu’ils travaillent, enseignent et dirigent dans un environnement diversifié qui célèbre et inclut la diversité ».
Un engagement individuel est attendu.
Il ne s’agit pas d’une simple recommandation, puisque les personnels seront évalués sur leurs compétences et résultats en matière de DEI.
Le ton est très vite donné : Il est notamment précisé qu’ils doivent être conscients que les identités sont « diverses et fluides », fondamentales pour les individus, et qu’elles sont à l’origine des « structures d’oppressions et de marginalisation ».
C’est du pur « communautarisme » poussé bien plus loin que par nos « intellectuels de gôche » actuellement en faillite idéologique, philosophique et même politique…
 
Le plus navrant c’est que le document est accompagné d’un glossaire qui est un monument en soi. Tout le vocabulaire woke y figure : Racisme structurel, identité de genre, privilège blanc, discrimination, racisme voilé, inclusion, micro-agression, etc.
Sa lecture serait vivement conseillée pour qui souhaite disposer d’un condensé de l’idéologie woke : Il faudra que je m’y mette.
On peut y déceler cinq idées principales.
 
Le racisme est partout : C’est ce que soulignent notamment les articles sur le « racisme structurel » et le « racisme institutionnel ». Le racisme imprègne les institutions et les mentalités. Même s’il est difficile de localiser précisément la « domination blanche », celle-ci « se diffuse et infuse dans tous les aspects de la société ».
Elle est donc présente dans l’histoire, la culture, la vie politique et l’économie.
Admettons… Même si je ne suis pas bien certain d’en retrouver les mêmes impacts au Japon ou en chine…
 
Le racisme est à sens unique : Il concerne uniquement l’attitude des Blancs à l’égard des minorités de couleur. Aucune remarque ne concerne le racisme qui pourrait émaner des minorités vers la majorité, ou entre les minorités elles-mêmes. La notion de « privilège blanc » illustre bien ce caractère unidimensionnel du racisme.
Seuls les Blancs sont frappés par le mal : Tous les autres groupes en sont épargnés.
Là, c’est une grosse, une énorme konnerie !
J’ai pu le constater partout où j’ai traîné mes savates : Le racisme est bien partout, mais il est multiple et drôlement bigarré !
 
La population se divise en deux : Les racistes et les non-racistes. Ce qui est vrai.
Mais le texte l’affirme explicitement : Il n’existe donc ni situations intermédiaires ou équivoques ni attitudes contradictoires ou plurielles dans le rapport que chacun peut avoir avec autrui.
 
L’antiracisme nécessite d’effectuer une conversion personnelle : Il doit se traduire par un engagement total. Ceux qui prétendent être non-racistes sont dans le déni des problèmes.
Peut-être : Je ne sais pas.
Parce que ça va plus loin et je n’adhère pas du tout : Un antiraciste authentique est celui qui commence par confesser ses torts.
Il doit admettre qu’il a lui-même été raciste or je n’admets rien de la sorte.
Une fois converti, il doit mettre toute son énergie dans la lutte pour abattre le racisme systémique. Comme je ne suis pas un « converti », je m’exonère de ce procédé.
Un prosélytisme authentique est la seule manière de racheter ses errements passés et de montrer que l’on est passé du côté des purs.
Sauf que je n’ai pas eu d’errement, que je n’en suis pas plus pour autant un « pur » (qui me rappelle affreusement les « parfaits » des Cathares)…
Il ne faut pas exagérer non plus : Je n’ai qu’un seul neurone en activité (celui du nerf honteux).
 
Ceux qui parlent d’un « racisme inversé » avec la notion de « discrimination positive » sont dans l’erreur. Car forcément, la politique de traitement préférentiel est une bonne chose.
Si les opposants à la discrimination positive sont les vrais racistes, c’est parce qu’ils sont aveugles au « racisme structurel ».
Il en va de même pour la méritocratie, qui serait un concept fallacieux et pervers. Le mérite est une notion faussement neutre : Elle relève de « l’idéologie de la blanchité » (ideology of Whiteness) et ne fait que protéger le privilège blanc, donc le racisme systémique.
Euh, là… si on doit s’en remettre qu’à des crétins, je change de planète !
Quel que soit sa couleur d’épiderme ou sa banlieue d’origine…
 
Qu’un tel recadrage idéologique puisse intervenir au pays de la liberté, dans sa partie la plus riche et la plus avancée, ne peut donc manquer de surprendre…
Bien sûr, je comprends que la société américaine soit marquée par l’histoire de la ségrégation raciale et qu’elle peine à sortir de ses fractures.
Mais sachant que ces questions sont sensibles et âprement controversées, on aurait pu s’attendre à ce que leurs autorités universitaires fassent preuve de tact et de retenue, en tout cas qu’elles sortent des lectures dogmatiques, et proposent au minimum quelques arguments factuels.
Or, elles font exactement le contraire, ce qui est particulièrement inquiétant sur l’état des universités américaines.
 
Car la lutte contre le racisme ne justifie pas tout. Elle ne doit pas conduire à renoncer à l’objectivité et à la rigueur.
Un simple regard sur la composition des étudiants de l’UCLA (université de Californie) apporte un autre éclairage : Certes, les Noirs sont faiblement représentés (8 %), mais les Blancs sont devenus minoritaires (27 %). Ils sont largement devancés par les Asiatiques (38 %), et la part des Hispaniques ne cesse de progresser pour se situer juste derrière celle des Blancs (22 %).
On ne voit pas comment un système prétendument gangréné par le racisme des Blancs pourrait accepter une telle remise en cause de la prééminence de ses membres.
 
Dans le glossaire, la « Suprématie blanche » (White Supremacy) est présentée comme « un système d’exploitation et d’oppression à l’égard des nations et des peuples de couleur » qui a été instauré par « les nations blanches du continent européen dans le but de maintenir et défendre leur bien-être, leur pouvoir et leur privilège ».
C’est magnifique de crétinerie…
Ce raccourci historique, déjà plus que très discutable, laisse entendre que rien n’a changé, ce qui sous-entend que ce terrible système d’oppression est toujours en place.
Les étudiants sont donc invités à communier dans la détestation des Blancs.
Aussi déroutant que cela puisse paraître, tous les thèmes du discours raciste, qui sont dénoncés à juste titre, sont appliqués aux Blancs : L’essentialisation, la stigmatisation, la haine viscérale et la logique du bouc émissaire.
En somme, après avoir identifié les caractéristiques du racisme, le glossaire DEI les transpose sans difficultés aux Blancs.
Et cette évidente contradiction ne saute pas aux yeux des auteurs.
Au-delà de l’aspect stupéfiant de ce document, on se demande sur quoi peut déboucher une telle rhétorique ?
Quel programme d’action est-elle en mesure de tracer ?
Globalement, quel avenir assure-t-il à nos gamins ?
 
Si le racisme imprègne profondément les mentalités, on voit mal ce qui pourrait permettre d’y échapper.
Si le racisme est partout, à quoi bon agir ?
Le mouvement antiraciste est alors condamné à se radicaliser : Seule une lutte totale, de type révolutionnaire, peut être à la hauteur de la situation.
Ce faisant, le mouvement antiraciste est condamné à se refermer sur lui-même. Car curieusement, le glossaire commence par le mot « Allié ». Il indique que, dans le cas de la lutte contre l’oppression raciale, les alliés « sont souvent des Blancs qui travaillent à mettre fin à l’oppression systémique des gens de couleur ».
Mais comment convaincre les Blancs de rejoindre une cause qui les insulte et qui fait d’eux l’incarnation du mal ?
Du reste, les Blancs ne vont-ils pas se mettre à penser que l’antiracisme est devenu une nouvelle idéologie totalitaire et raciste qui menace la démocratie elle-même ?
 
L’hypothèse d’une régression intellectuelle de l’université doit donc être prise au sérieux (voire anticipée). Les manifestations de sympathie à l’égard du Hamas qui ont récemment été observées sur plusieurs campus, y compris à Harvard, ne sont pas faites pour rassurer.
Ce soutien à un mouvement terroriste a un mérite : Il fait tomber les masques.
Il dévoile toute l’hypocrisie qui se cache derrière le discours lénifiant sur la création d’un environnement bienveillant et inclusif à l’égard des étudiants.
La création de Safe space, le bannissement des prétendues « micro-agressions » et autres discours de haine n’empêche aucunement de laisser s’exprimer la haine à l’égard des juifs sans que les directions universitaires n’y trouvent rien à redire.
 
Certains ont pointé le rôle de la féminisation de l’enseignement supérieur en expliquant que les hommes ont moins peur du conflit et des idées offensantes, alors que les femmes sont surtout attachées à la compassion et à la protection des groupes vulnérables, mais il est évident que cette explication est insuffisante.
Toutes les universités américaines ne sont évidemment pas sur le même plan.
Il n’empêche que la Californie n’est pas n’importe quel État, et il se pourrait bien qu’elle représente de nouveau l’avant-garde d’un mouvement plus large.
L’enjeu est de savoir comment s’en protéger.
 
Finalement, « Poux-tine » et la clique des dictateurs qui le vénèrent, le soutiennent, qu’on retrouve d’ailleurs à ne pas condamner le terrorisme surtout s’il vient du Hamas palestinien (après celui de Daech) a peut-être raison : Hors le Coran, notre civilisation serait porté seulement par des dégénérés, des abrutis qui ne savent plus quoi inventer pour se flageller jusqu’à ce que mort s’en suive.
Y compris jusqu’à devenir ce qu’ils dénoncent, le « non-racisme » comme d’un nouveau racisme.
Il appréciera, car,
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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