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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 16 novembre 2023

Ces catastrophes humanitaires dont personne ne parle

On ne parle beaucoup que de certains conflits
 
Pour faire les unes de nos « journaleux », je ne sais pas si vous avez pu remarquer que dès lors que les « intérêts stratégiques » de nos alliés « ricains » et plus généralement occidentaux sont de près ou de loin mis en jeu, les agences de communication déversent des flots ininterrompus de « papiers » destinés à être repris par la presse « d’information », voire (un gros-mot ?) « d’opinion ».
En revanche, quand il n’y a pas d’enjeu, la souffrance et le désespoir de mes frères les humains (du genre homo sapiens-sapiens) n’intéressent plus personne.
Et curieusement, mais nous verrons cela une autre fois, l’origine de ces souffrances émane souvent de notre « grand ami Poux-tine » qui s’abrite derrière son monde « multipolaire » pour réduire l’impérialisme « ricain ».
Il faut dire que son pays comme le leur ont été les grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale, mais l’un s’est effondré sur lui-même et pas l’autre…
 
Pour revenir à mon constat du jour, c’est par exemple le cas du drame du Soudan. Une guerre civile entre les forces armées soudanaises et un groupe paramilitaire appelé Force de soutien rapide (RSF) qui compte environ 100.000 combattants issues de la milice Janjaweed employée par l’ancien président soudanais Omar al-Bashir contre la « rébellion » dans la région du Darfour dans les années 2000, sans même vous parler des milices du groupe russe Wagner qui œuvrent sur le territoire, entre actuellement dans son septième mois sans qu’aucune issue ne soit en vue.
Et on ne vous en  dit rien…
Depuis que le conflit a éclaté, Washington n’a lancé que quelques appels symboliques à la cessation des hostilités, tout en fournissant une aide insuffisante à des millions de soudanais désespérés.
L’aide apportée s’est avérée microscopique en comparaison des considérables ressources humanitaire, économique et militaire que leur gouvernement a déversées sur l’Ukraine, elle aussi déchirée par la guerre… entre « slaves orthodoxes ».
 
Au cours des cinq premiers mois de combats intenses au Soudan, 5.000 civils ont été tués et au moins 12.000 ont été blessés, deux chiffres considérés comme largement sous-estimés pour certains.
Entre-temps, plus d’un million de gens ont fui le pays, tandis qu’un nombre impressionnant de 7,1 millions de personnes ont été déplacées au sein de leur propre pays.
Selon l’Office international des migrations, ce chiffre est « le plus élevé en ce qui concerne les populations déplacées dans le monde, en tenant compte aussi de la Syrie, de l’Ukraine et de la République démocratique du Congo ».
Human Rights Watch rapporte que « plus de 20 millions de gens, soit 42 % de la population soudanaise, sont confrontés à une insécurité alimentaire aiguë et 6 millions sont au bord de la famine ».
Et tout persiste à aller bien au pays des bisounours où on préfère s’étriper sur des querelles de clocher autour des « migrants », des tags antisémites et des intempéries météorologiques.
 
Essayez d’y réfléchir un instant et demandez-vous, tant que vous y êtes, pourquoi vous entendez si peu (voire pas du tout !) parler d’une tragédie humanitaire d’une telle ampleur.
Le Soudan est, en fait, au centre d’une région qui s’étend du Moyen-Orient jusqu’au fin fond de l’Afrique et qui compte des pays confrontés à certaines des pires situations d’urgence humanitaire au monde, mais qui sont largement ignorés par nos opinions publiques…
Pourtant la nourriture est tout particulièrement rare à Khartoum, parce les déplacements pour rentrer et sortir de la ville sont très dangereux pour les fournisseurs habituels : « La plupart des magasins ont été pillés, cependant dans certaines zones, du pain et d’autres produits alimentaires sont disponibles chaque semaine, pendant quelques heures par jour. Mais il n’y a pas d’horaire fixe. »
Pire encore, partout où les combats ont cours, l’électricité et l’eau sont généralement coupées. « Il y a des gens qui ont de l’électricité pendant des semaines, tandis que d’autres n’en auront pas pour la même période de temps ». Certains ingénieurs sont courageusement restés à Khartoum pour essayer de maintenir l’approvisionnement en eau et en électricité, mais c’est souvent une mission désespérée.
 
Et le département d’État « ricain » a seulement émis un avertissement peu convaincant précisant que l’armée et les RSF « doivent se conformer à leurs obligations en vertu du droit humanitaire international, y compris celles liées à la protection des civils ».
C’est à peu près tout, hormis les quelques sanctions inefficaces prises à l’encontre du chef des RSF.
Pendant ce temps, les efforts internationaux pour arriver à une négociation pour mettre fin aux combats se sont soldés par un échec et les opérations d’aide humanitaire se sont désespérément enlisées.
Probablement à cause des Wagner, pilotés depuis le Kremlin par « Poux-tine ».
Qui doit y trouver un intérêt à persister…
De toute façon, qui a le temps de s’occuper du Soudan quand armer et soutenir les Ukrainiens et soutenir Israël (et indirectement les électeurs de confession feuj convoqués à des élections présidentielles l’année prochaine) retient l’attention de tous les acteurs importants aux États-Unis et en Europe ?
 
Notez tout de même que cette absence d’intérêt n’est pas réservée à la seule crise soudanaise. Ainsi, Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations-Unies, a récemment déclaré au cours d’une émission de This Week de la chaîne ABC qu’il n’y avait pas assez d’argent pour l’aide alimentaire à destination de l’Afghanistan, pays en proie au désespoir et peuplé de gens affamés.
En outre, le PAM a dû réduire l’aide alimentaire vers d’autres pays qui en ont pourtant cruellement besoin, notamment le Bangladesh, la République démocratique du Congo, Haïti, la Jordanie, la Palestine, le Sud-Soudan, la Somalie et la Syrie.
Et on ne parle toujours pas de la Libye…
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies (OCHA), son programme de prévention de la famine pour le Yémen, ravagé par la guerre, ne reçoit que 30 % des fonds nécessaires, ce qui met en danger des millions de Yéménites.
 
Deux ans après un cessez-le-feu dans cette guerre civile impitoyable attisée par l’Arabie saoudite (avec le soutien des États-Unis) d’un côté et de l’Iran de l’autre (avec le soutien des « non-alignés » et maintenant des BRICS), un conflit qui n’a reçu qu’une couverture médiatique des plus réduites dans notre pays, plus de la moitié des Yéménites, soit 17 millions de personnes, sont en situation d’insécurité alimentaire.
Les prévisionnistes de l’ONU estiment que sans une intervention de grande ampleur, un quart de ces personnes seront en « insécurité alimentaire aiguë » d’ici la fin de l’année, les trois quarts d’entre elles atteignant le « niveau famine ».
Or, une telle intervention n’est manifestement pas à l’ordre du jour, même si cette incurie persistante a des conséquences terribles.
 
Et c’est exactement la même chose pour le peuple syrien qui se bat pour se remettre de la guerre civile qui a éclaté en 2011 (soutenue par Moscou) et qui a finalement été suspendue par un cessez-le-feu en 2020, mais seulement après une décennie entière de guerre barbare et de terribles souffrances.
Comme les Soudanais et les Yéménites, ils passent largement sous les radars et sont ignorés des médias.
Outre les pénuries d’eau extrêmes, 55 % des Syriens se trouvent officiellement dans la phase dite de crise d’insécurité alimentaire aiguë.
Fin 2022, l’OCHA a indiqué que 69 % – oui, vous avez bien lu, plus des deux tiers ! – de la population du pays faisait face à des « conditions sévères, extrêmes ou catastrophiques ».
De plus, « les services de première nécessité et d’autres infrastructures essentielles sont sur le point de s’effondrer (…) Plus de 58 % des ménages interrogés ont déclaré n’avoir accès à l’électricité que pendant trois à huit heures par jour, tandis que près de sept millions de personnes n’ont eu accès à leur point d’eau principal que pendant 2 à 7 jours par mois. »
 
Le monde y prête-t-il pour autant une attention ?
Il y a un point sur lequel la Syrie a plus de chance que le Soudan ou le Yémen, puisqu’elle bénéficie de sa propre conférence annuelle des pays donateurs : Mais lors de la conférence de juin dernier, organisée par l’Union européenne, les donateurs ont promis une augmentation de l’aide totale, mais il manquait encore 800 millions de dollars pour atteindre les objectifs fixés par les Nations-Unies pour ce pays.
Pire encore, juste avant le début de la conférence, le Programme alimentaire mondial a annoncé qu’il réduirait l’aide alimentaire pour près de la moitié des 5,5 millions de bénéficiaires actuels de la Syrie, au moment même où ils en ont le plus besoin !
 
La République démocratique du Congo, un autre pays en grande détresse, se retrouve sous les feux de la rampe, mais pas en raison des souffrances qu’endure sa population : Ses énormes gisements de cobalt, de cuivre et d’autres éléments minéraux essentiels aux futures économies fondées sur les énergies renouvelables « écolologiques » ont finalement attiré l’attention.
Cependant, nos pays industriels, fascinés par ces minéraux inestimables, sont restés remarquablement aveugles face à la vague de misère humanitaire qui déferle actuellement sur le Congo.
Le mois dernier, le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, de retour d’un voyage sur place, a déclaré à Democracy Now : « C’est la pire catastrophe alimentaire de la planète. Nulle part ailleurs dans le monde on ne trouve plus de 25 millions de personnes en proie à la violence, à la faim, à la maladie et au manque de soins. Et nulle part ailleurs dans le monde il n’y a une réponse internationale aussi dérisoire pour aider, secourir et mettre fin à toutes ces souffrances. »
Aujourd’hui quelque 150 groupes armés se disputent le pouvoir dans la partie orientale du pays, riche en cobalt.
Au début des années 2000, le cobalt était recherché pour son utilisation dans les téléphones et les ordinateurs portables. Aujourd’hui, les enjeux sont encore bien plus importants, dans la mesure où il en faut des quantités bien plus grandes pour produire les batteries lithium-ion essentielles au développement de nouveaux réseaux électriques tentaculaires et d’un vaste parc mondial de véhicules électriques (et « écolologiques », la pierre angulaire incontournable de toutes les pensées « progressistes »).
On préfère sauver la planète et laisser crever les plus pov’ de ses habitants : C’est vous dire le sens des priorités de nos « sachants »…
Et ça se dit le plus souvent « humaniste » et « éclairé »…
 
La violence actuelle au Congo engendre des dommages collatéraux dont une crise de la faim, une épidémie d’agressions sexuelles commises par des combattants et dont sont victimes des dizaines de milliers de femmes civiles, et tellement plus encore.
Pour 2023, les Nations-Unies ont réclamé 2,3 milliards de dollars d’aide humanitaire pour le Congo. Elle n’a cependant reçu qu’un maigre tiers de cette somme, de quoi aider seulement une personne sur 18 actuellement dans une situation désespérée.
Pour Democracy Now, le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés a mis le doigt sur les terribles calculs de l’économie et de la diplomatie mondiales : « Le Congo n’est pas ignoré par ceux qui veulent en extraire les richesses, mais il est ignoré par le reste du monde. En tant qu’humanité, nous sommes vraiment en train de laisser tomber le Congo actuellement, parce que ce n’est pas l’Ukraine, ce n’est pas le Moyen-Orient. »
Qu’on ne se méprenne pas non plus : Il ne s’agit pas de laisser tomber l’Ukraine, ou le Moyen-Orient…
 
« Si la guerre n’est pas circonscrite à Khartoum, il y a de fortes chances qu’elle s’étende et nous avons constaté récemment qu’elle s’étendait beaucoup, que ce soit à Port-Soudan, à Madani ou dans les villes avoisinantes. La violence fait également rage depuis des mois dans la région du Darfour, dans l’Ouest du Soudan. Le conflit pourrait également être considérablement prolongé par le désir des deux parties de contrôler les vastes gisements d’or du Nord-Est du Soudan, lesquels jouent un rôle analogue à celui du cobalt au Congo. »
En l’absence de tout secours en vue, les habitants de Khartoum comprennent que faute d’une véritable aide humanitaire, « on en revient à une aide de type plus communautaire. Avec nos ressources limitées, avec nos capacités limitées, nous trouvons toujours des gens qui se lèvent pour prendre soin les uns des autres ».
Néanmoins, pour les réfugiés : « Il n’y a que deux issues possibles : soit vous retournez vous battre pour votre pays et vous risquez de mourir, soit vous continuez de vivre et vous vous installez en dehors du Soudan. »
 
Tyrannie, guerre civile, effondrement du système – cela ne peut pas arriver chez nous, n’est-ce pas ?
Nous sommes « civilisés », nous, n’est-ce pas ?
Même dans nos banlieues et autres « no go zones »…
Ah oui, vraiment ?
Les privilégiés que nous sommes pensent encore que nous vivons dans des démocraties (« avancées » aurait ajouté « Giskar-A-la-Barre »), mais pour beaucoup, ce n’est déjà pas le cas.
En réalité, aux USA, 140 millions de de vrais pov’s et de travailleurs à bas salaires, noirs, latinos, asiatiques, insulaires du Pacifique et indigènes, ainsi qu’un tiers des blancs, vivent à la marge de notre « démocratie ».
Comme les habitants du Soudan, de la Syrie et du Yémen, ils rêvent de vivre dans un pays où règnerait l’égalité et la justice, et où la démocratie, si elle n’est pas totale n’est tout au moins pas en voie de disparition.
Les États-Unis en sont une caricature. Leurs médias foisonnent de scénarios dystopiques annonçant la fin de la démocratie et l’avènement du « McDo-Trompistan ».
Ils sont même paralysés de terreur à cette idée, et c’est un réel coup de poignard dans le dos quand ils réalisent que si leur démocratie était réellement fonctionnelle, il n’y aurait aucune chance pour qu’un tel homme, seul comme lui, puisse la renverser.
 
Chez nous en « Gauloisie-démocratique », nous percevons tous les jours l’emprise tentaculaire des « sachants » sur nos vies, qui vont jusqu’à vous dire de faire ci et pas ça, de manger de boire ça et pas autre chose, de taxer tout ce qui peut devenir « déviants » à l’orthodoxie de la doxa « écololo-prolo » et rêvent de vous dépouiller de tout pour vous faire vivre dans un bonheur démesuré du dénuement à votre corps défendant.
Et plus ça va et plus ça s’aggrave, sans pratiquement aucun contre-pouvoir efficace et jusqu’à vous taxer de « has been » ou de « boomeur » devant vos enfants, parfois même par vos gamins qui reprennent ce qu’ils entendent (alors qu’ils ne savent pourtant ni lire, ni écrire, ni compter, car surtout, il ne faut pas leur apprendre pour revivre un moyen-âge d’inculture et d’analphabétisme…).
C’est dire la réussite de la pieuvre : Ils ont été capables de vous mettre en garde-à-vue domiciliaire pendant 55 jours sans vous faire frémir le moindre du monde !!!
 
Demandez donc à un Soudanais, à un Syrien, à un Égyptien ou à un Afghan ce que veut dire vivre dans un régime autocratique.
Demandez ensuite à un « ricain » marginalisé ce que veut dire vivre aux confins de la démocratie.
Et allez donc jeter un œil dans les centres de « rétention » pour migrants illégaux.
Pour tous ceux-là, la démocratie est exactement comme l’or du Soudan et le cobalt du Congo : Il y en a peut-être en grande quantité, mais très peu y ont accès !
Mais de tout cela, on ne vous en parle pas pour éviter que vous y pensiez malgré tout.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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