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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 21 novembre 2023

Terreur sur la Pampa : « Janvier-Mille-et-i » a remporté les élections.

Plus de 55 % des voix pour l’anarcho-capitaliste
 
Et je ne sais toujours pas ce que c’est !
C’est dire mon sentiment de désespération !
« Janvier-Mille-et-i » devance même assez largement le candidat centriste, ancien ministre de l’Économie, « Sergio Massage ».
« Janvier-Mille-et-i » aura depuis annoncé que la reconstruction de l’Argentine avait commencé et que c’était la fin de la décadence.
Durant sa campagne, il avait promis de « tronçonner » l’« État-ennemi » et de dollariser l’économie, alors que l’inflation sur un an est de 143 %.
Et il veut se débarrasser de la « caste dominante ».
Tout en se disant « climato-sceptique ».
Jusque-là, ça va…
Mais sans surprise les premiers messages de félicitations ont été ceux de « McDo-Trompe » et de « Jarre-Bol-sot-a-narco ».
C’est que je n’ai peut-être pas tout compris…
 
L’Argentine aura donc choisi dimanche de changer radicalement de direction.
L’euphorie a envahi l’extérieur du QG de campagne de « Janvier-Mille-et-i », où quelques milliers de partisans ont chanté et scandé deux des slogans fétiches du candidat : « La caste tiene miedo » (La caste a peur !) « Viva la libertad, carajo ! » (Vive la liberté bordel !). « Qu’ils s’en aillent tous, qu’il n’en reste pas un seul ! »,
Le président brésilien « Lola » a souhaité « bonne chance et succès » au nouveau gouvernement argentin, dans un message sur « Twister » dans lequel il n’a pas mentionné une seule fois le nom de « Janvier-Mille-et-i ».
« L’Argentine est un grand pays qui mérite tout notre respect. Le Brésil sera toujours disponible pour travailler avec nos frères argentins », a-t-il écrit.
 
Plus que le résultat, c’est surtout l’ampleur de l’écart qui surprend. Des sondeurs lui avaient ces dernières semaines donné un léger avantage, mais nombre d’analystes prédisaient un résultat se jouant « au vote près », dans une élection crispée et indécise comme rarement en quarante ans depuis le retour de la démocratie.
Comme quoi, non seulement les sondages persistent à se tromper, mais désormais même les « experts » et les analystes de « Chat-j’ai-pété » font partis des « effectifs » qui se plantent lourdement.
 
Finalement, « l’outsider » qui promettait de dégager la « caste politique parasite », les gouvernements péronistes et libéraux se succédant depuis vingt ans, a renversé la politique argentine par un petit raz-de-marée, à hauteur du ras-le-bol d’Argentins éreintés par une économie à genoux.
Une inflation chronique, désormais à trois chiffres (143 % sur un an, de quoi en rire avec notre poussif taux qui ne parvient pas à faire deux chiffres), quatre Argentins sur dix sous le seuil de pauvreté (presqu’autant que chez nous si on écoute l’abbé Pierre, notre parti-pro-stalinien, les analystes de « gôche » et les statistiques officielles, un endettement pathologique au moins autant que le nôtre et une monnaie qui dévisse… ça, on n’a pas depuis qu’on a abandonné le « Franc-Pinay ») dressaient le paysage de ce second tour pour lequel 36 millions d’Argentins étaient appelés à se prononcer.
 
« Janvier-Mille-et-i », économiste « anarcho-capitaliste » comme il se décrit lui-même, est un polémiste de plateaux TV surgi en politique il y a deux ans.
À 53 ans, celui qui est économiste de formation n’a pas fini de faire parler de lui. Son franc-parler et sa coupe en bataille (à la « BoJo ») ont marqué les esprits tout au long de sa campagne présidentielle mouvementée.
Ce « dégagiste » contre la « caste parasite », c’est le « Trompe de la Pampa » ultra-conservateur.
Admirateur des courants libertariens, il a fait campagne en fustigeant la « caste des politiciens, ces voleurs corrompus ». Il a réussi à convaincre les Argentins en pointant du doigt l’errance économique qui touche le pays et l’inflation qui en découle depuis des années.
Lors de sa campagne, il a promis de supprimer la banque centrale et de remplacer le peso par le dollar !
Nous, on fait mieux : On adosse l’Euro sur le billet-vert, avec quelques aléas parasites.
Il entend également mener des coupes brutales dans la dépense publique, et souhaite supprimer plusieurs ministères, dont celui du tourisme ou encore des droits des femmes.
C’est vrai, ça, à quoi ça sert, des touristes, au juste ?
Ils ont le foot et c’est largement suffisant…
 
Il aura également marqué les esprits pour ses idées ultra-conservatrices sur le plan sociétal : Opposé à l’avortement, pro-armes, climatosceptique, ce populiste est régulièrement comparé à l’ex-président brésilien « Bol-à-sona-rôt ».
Côté diplomatie, le populiste vante l’alignement sur les États-Unis et sur Israël.
Assez drôle pour un pays d’accueil de « nazis-cachés »…
En revanche, il souhaite couper les ponts avec les pays communistes, comme « la Russie », « la Chine » et « le Brésil », dont il déteste le président « Lola », qu’il définit comme « un corrompu », aura-t-il affirmé durant sa campagne.
 
Il a affirmé dimanche dernier au soir dans son discours de victoire qu’« aujourd’hui commence la fin de la décadence » et la « reconstruction de l’Argentine ».
« C’est une nuit historique pour l’Argentine », a-t-il lancé à plusieurs milliers de partisans électrisés et en délire, à son QG de campagne à Buenos Aires.
« C’en est fini du modèle appauvrissant de la caste, aujourd’hui nous adoptons le modèle de la liberté, pour redevenir une puissance mondiale ».
« Qu’ils s’en aillent tous, qu’il n’en reste pas un seul ! »
Pendant ce temps-là, hasard des calendriers, je visionnais un film de Visconti que je n’arrivais pas à télécharger, qui fait dire à Alain Delon : « Il faut que tout change pour que rien ne change ! »
Significatif, d’autant qu’on l’a bien revécu avec « Jupiter » arrivé à la tête de la Nation… et renouvelé depuis, pour que « rien ne change »…
 
Pas bégueule ni rancunier, « Lola da Silva » écrit donc : « Je souhaite bonne chance et succès au nouveau gouvernement. L’Argentine est un grand pays qui mérite tout notre respect. Le Brésil sera toujours disponible pour travailler avec nos frères argentins ».
Quand l’ex-président « ricain », « McDo-Trompe », l’aura félicité sur son réseau social « Truth Social », estimant qu’il allait « transformer » son pays : « Je suis très fier de toi. Tu vas transformer ton pays et faire de l’Argentine à nouveau un grand pays »…
Soins longue durée ou thérapie de choc ?
La troisième économie d’Amérique latine, 36 millions d’Argentins étaient appelés à se prononcer entre projets d’avenir on ne peut plus antagoniques.
D’un côté, « Massage », politicien accompli, ministre de l’Économie depuis 16 mois d’un exécutif péroniste (centre gauche) dont il s’était distancié.
Et qui promettait un « gouvernement d’unité nationale », et un redressement économique graduel, préservant l’État-providence, crucial dans la culture argentine (mieux que pire qu’en « Gauloisie-natinalisée »).
Face à lui, cet économiste « anarcho-capitaliste » polémiste de plateaux TV surgi en politique il y a deux ans.
« Pascal Pro » ou « Zézé-amour » ?
Ça devrait leur donner des ailes…
 
Au milieu, des Argentins passés « de crise en crise, et au bord de la crise de nerfs », a résumé une politologue.
Éreintés par des prix qui grimpent de mois en mois, voire de semaine en semaine, quand les salaires décrochent, dont le salaire minimum à 146.000 pesos (400 dollars).
L’ingrédient indispensable pour y réussir une « aventure présidentielle »…
« Il faut voter pour le moins pire ».
« Beaucoup de gens ont peur de (« Janvier-Mille-et-i »), mais vu comment on va, un changement ne nous ferait pas de mal. Il faut parier ! ».
Exactement le raisonnement du « Air-Haine » et de « Marinella-tchi-tchi ».
« Janvier-Mille-et-i », « c’est comme Scaloni (le sélectionneur de l’Argentine championne du monde) : personne ne croyait en lui, et au final il a bien fait les choses ».
D’autres disent le contraire voire affirme qu’en glissant un bulletin ils ont « eu envie de pleurer, par peur que gagne Milei. Ses idées m’effraient ».
 
Leçon de l’Histoire ? « Janvier-Mille-et-i » a capté depuis deux ans un vote « bronca » (colère), mais sa rhétorique, sa volonté est d’assécher la dépense publique dans Argentine : Un pays où 51 % des Argentins reçoivent une aide sociale, ou son projet de « déréglementer le marché des armes à feu », ont aussi effrayé.
Aussi, le candidat « antisystème » a baissé le ton entre les deux tours. Moins d’apparitions, moins tranchées, et un message : « Votez sans peur, car la peur paralyse et bénéficie au statu quo ».
C’est que le pays est aussi sous la pression des objectifs de rééquilibrage budgétaire du Fonds monétaire international (FMI), auquel l’Argentine rembourse péniblement un prêt colossal de 44 milliards de dollars octroyé en 2018 (qui aura sauvé le pays de la cessation des paiements à ce moment-là).
« Quoi qu’il arrive, on ne voit pas un bel avenir. On s’attend à prendre des coups ».
 
Comme quoi, pas besoin des « trolls » de « Poux-tine » pour faire basculer un pays entre les mains d’un démagogue : C’est le sida des démocraties.
Nos démocraties ne savent pas résister ni aux « coups de force » (je me souviens encore des chars du IIIème Reich qui aura porté Pétain jusqu’à Vichy) ni aux démagogues qui en font leur beurre.
À la seule condition tout de même, que les populations aient peur.
Peur du déclassement, parce que le bien public est mal géré, mal financé, mal administré par une classe politique incompétente ou aux abois est des « sachants-trisomiques » encore plus nuls que leurs élus.
Ou peur sécuritaire parce que les « politiques » (et autres « sachants-autistes ») restent incapables de garantir le calme durable dans l’espace public de nos frontières, à coups de menton et en fermant les yeux sur les débordements de quelques minorités agissantes (et télécommandées) de plus en plus nombreuses.
Et une fois qu’ils sont au pouvoir, ces démagogues en deviennent « autocratiques », s’accrochent aux commandes et tout le monde accepte son sort de déshérité et d’exploité durant des décennies s’il le faut, bien content que ça ne deviennent pas pire !
De toute façon, que faire d’autre ?
 
En bref, pas de quoi s’extasier. Mais j’y reviendrai probablement.
Parce qu’une « politique anarcho-capitaliste », je ne sais toujours pas ce que c’est : Je vais peut-être apprendre encore quelque chose avant d’aller camper définitivement au cimetière « parigot » de Montparnasse…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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