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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 juin 2023

Plus inspirants, ces sujets du bac philo 2023 (2/2)

Les sujets pour la voie technologique :
 
L’art nous apprend-il quelque chose ?
Ou
Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Quelles questions marrantes et… iconoclastes.
Peut-être que j’aurai dû œuvrer à devenir ingénieur en 2023, finalement…
 
L’art nous apprend-il quelque chose ?
Car on se demande souvent à quoi peut servir l’art (à part beurrer les tartines de confiture de Goebbels), parce que ça reste de la culture…
Certains ne voient dans les arts que de la distraction ou de l’ornement.
Personnellement, j’y vois également de la « création ».
(Mais pas tout le temps agréable à mon neurone…)
 
C’est d’ailleurs ainsi que les créations artistiques se présentent souvent dans notre société : D’un autre côté, l’art fait partie de la culture, au point que l’on identifie souvent culture et art.
Si on admet que la culture désigne tout ce qui permet de développer les germes de la connaissance qui existent naturellement dans l’être humain, en ce sens, l’art pourrait nous apprendre quelque chose et trouverait ainsi toute sa place dans les études des futurs bacheliers.
D’un autre côté, et au moins depuis le XVIIIème siècle, il semble que donner un but didactique à une œuvre est une façon de la dénaturer et de produire un art académique et stéréotypé.
(« Capitaine, ô mon capitaine », ce très beau film…)
Et puis on raconte souvent des konneries sur un ton docte autour d’une œuvre d’art ou d’un « mouvement artistique ».
Or, je sais, pour avoir lu (eh oui, il a aussi écrit…) Salvador Dali que l’art est parfois un trait qui résume, synthétise d’un coup, comme définitivement mûr (après un long travail de création) : Picasso n’a-t-il pas affirmé qu’il avait mis toute une vie à peindre comme un enfant ?
 
Mais pas seulement.
L’expérience du XXème siècle où les régimes totalitaires ont transformé l’art en moyen de propagande a renforcé le rejet de la finalité didactique de l’œuvre d’art.
Du coup, l’art ne nous apprendrait rien et ne viserait que l’émotion, la vibration intérieure de celui qui est confronté avec l’œuvre.
Et c’est là que ça peut faire pleurer.
J’ai pleuré devant un Fragonard qui m’a submergé à l’Hermitage de Saint-Pétersbourg, j’ai chialé sur le bord d’une autoroute quand Patricia aura chanté pour « ceux qui n’ont rien ».
Je frémis toujours sur les « cows » des flamands-roses et je reste tétanisé aux accords du Dio Vi Salvi Regina ou dès la première mesure de la Marseillaise…
Je m’émerveille à la poésie d’un Victor Hugo ou d’un Racine quand ils font de de vrais alexandrins sur des kilomètres, ceux qui riment aussi au sixième pied…
Je reste béat devant le pied de Camille Claude, sidéré quand Platoche tirait ses coups-francs : Tout le monde savait comment il allait le tirer, où il allait mettre le ballon et à chaque fois il marquait tout de même !
Du grand art…
 
Mais la question n’est pas là pour un devoir de philo. Mais plutôt de savoir si nous pouvons dire que l’art, en tant que véhicule de la culture, nous apprend de notre propre culture et celle des autres civilisations ?
Nous n’avons avec l’art accès à la pensée des générations qui nous ont précédés par ce qu’elles nous ont laissé, c’est-à-dire essentiellement des œuvres d’art.
Des Grecs anciens, nous connaissons surtout l’architecture, la sculpture, la poésie et les épopées, la philosophie aussi et les mathématiques.
Des latins et de quelques autres nous connaissons leurs réalisations architecturales et de génie civil : Il fallait être fort pour dresser des aqueducs à travers la campagne juste pour amener de l’eau sur des dizaines de kilomètres uniquement pour prendre des bains !
L’art peut aussi être le moyen privilégié de nous rapprocher des civilisations différentes de la nôtre. La peinture japonaise ou les œuvres des aborigènes d’Australie, ou encore des grottes de Lascaux nous ouvrent l’esprit vers d’autres représentations du monde, d’autres modes de penser qui nous apprennent à reconnaître l’universalité de l’humanité dans son infinie diversité.
On fait toujours ses « humanités » à l’étranger (en commençant pas la « Ritalie ») et les voyages forment toujours autant la jeunesse…
 
Car depuis longtemps, l’art est une puissance formatrice pour tous les jeunes gens, jusqu’à Erasmus. On sait aussi que les jeunes Grecs apprenaient dans l’Iliade et l’Odyssée les vertus essentielles pour les citoyens grecs. Ces deux longs poèmes enseignaient une certaine approche de la vie. De la même façon, l’art religieux a pour fonction de transmettre la religion. Les chrétiens, catholiques autant qu’orthodoxes, utilisèrent l’image peinte pour transmettre les récits bibliques et évangéliques.
Partout dans le monde, chants et danses sont intégrés aux rituels religieux.
L’art ici est donc ce qui nous apprend l’essentiel de ce que nous devons savoir pour déterminer le sens de notre existence et affronter les questions les plus importantes auxquelles nous serons peut-être confrontés.
On pourrait aussi se dire que l’art aujourd’hui n’a plus cette haute valeur que lui donnaient les siècles passés.
Aujourd’hui, l’art vaut souvent par lui-même, indépendamment de toute visée didactique. Si le beau est ce qui plaît universellement sans concept, l’art en tant qu’il recherche la beauté vise au plaisir désintéressé d’une rencontre entre un œuvre et son public, entre un artiste et son œuvre. Et rien d’autre. Il n’est plus là pour apprendre quoi que ce soit.
Pas même les maths (et plus l’orthographe dans une culture du smiley).
 
Par ailleurs, que l’art transmette des valeurs morales reste très discutable. Après tout, les héros de l’Iliade et l’Odyssée ne sont pas des modèles éthiques au regard de nos critères modernes.
De même, de nombreuses œuvres d’art furent condamnées pour immoralité.
En outre, l’art à visée explicitement moralisatrice devient vite très ennuyeux et semble perdre toute valeur artistique.
Enfin, dans la connaissance de l’art des périodes anciennes, nous n’avons plus affaire qu’à des œuvres séparées de leur contexte, puisqu’en réalité le monde de ces œuvres nous est inconnu. Et donc la connaissance qu’elles nous donnent est très imparfaite.
L’archéologie, la paléontologie, l’étude des techniques et des vestiges humains nous en apprennent beaucoup plus sur notre propre passé que la seule admiration des œuvres qui nous restent.
 
L’art nous procure cependant la plus grande jouissance du beau et on n’a rien à lui demander d’autre. L’œuvre d’art s’adresse à tous, savants ou ignorants, et elle peut toucher tout le monde sans avoir de « message » à délivrer.
Pour autant, il paraît insensé ou très vaniteux de réduire l’art à cette pure émotivité qui finit par araser toutes les valeurs et confondre art et distraction.
Seules la fréquentation des grandes œuvres d’art nous apprend à reconnaître leur valeur. Aussi agréable ou jolie que soit la chanson de variété, on apprend à reconnaître la valeur supérieure de la musique dite classique.
On apprend ainsi qu’il y a dans l’œuvre d’art quelque chose de plus profond que ce qui se donne au premier abord.
Dans le visage des madones de la peinture renaissante italienne, dans le sens de la lumière des impressionnistes, il y a quelque chose qui résonne en nous, et qui n’a rien à voir avec la distraction, mais peut-être avec les plus hautes destinées de l’humanité si l’art consiste à révéler, à laisser entr’apercevoir l’essence humaine.
 
Pour « philosopher », Hegel soutient que l’art est l’appréhension du vrai. L’art s’adresse donc aux sens et non à l’intellect et, par là même, il ne nous apprend pas quelque chose comme ce que nous apprennent les leçons de mathématiques ou d’histoire, mais seulement une appréhension du vrai.
Il nous apprendrait une vérité sur l’âme humaine, mais pas une vérité qui pourrait s’énoncer par des mots, des phrases ou des discours, seulement une vérité que nous sentons et qui révèle le sens profond de notre humanité.
En effet, selon lui (et quelques autres), l’art ne sert à rien, il n’est pas utilitaire, mais justement par sa gratuité il met en exergue ce qui fait la dignité de l’existence humaine.
Admettons…
 
Ainsi, l’histoire des héros d’Homère peut faire le scénario d’une série B, mais la lecture de ces épopées nous met d’emblée au cœur du drame humain tout comme j’ai pu être, des années durant, subjugué par la 40ème de Mozart.
Un art musical qui ne se passe que par de la durée de Bergson qui n’existe que dans le temps qui s’écoule et des notes qui avaient une signification profonde, si claire que, paradoxalement, je n’ai jamais pu en décoder le sens !
 
J’étais jeune à l’époque de mon bac, et aujourd’hui je suis vieilli, déjà dans la tombe jusqu’aux genoux (et je continue de creuser sans le savoir).
Peut-être aurai-je pu faire un devoir plutôt axé sur l’artiste. Un « fiscaliste bien né » distingue d’ailleurs l’artiste qui compose des choses uniques, juste comme ça, pour son propre plaisir.
Parfois sur commande. Mais c’est déjà mettre un pied dans l’artisanat qui n’a pas le même statut fiscal. D’autant mieux que ce dernier peut répliquer son œuvre à plusieurs exemplaires, jusqu’à devenir un industriel qui duplique sa création avec des moyens humains et matériels qui sont « sans limite ».
En fait, la vraie question serait plutôt de savoir qu’est-ce que l’artiste veut faire comprendre de ce qu’il aurait appris à travers son art ?
Ce qui revient à se demander qu’est-ce qu’on sait soi-même qui vaille la peine d’être transmis à autrui, à travers l’espace et les époques, parce qu’il ne le saurait pas autant que soi ?
Autrement dit, quelle immense et inutile prétention à créer une œuvre d’art ?
Et pourtant, nous sommes entourés d’œuvres d’art et souvent (pas tout le temps) nous trouvons ça beau.
Parfois, ça émeut jusqu’aux larmes d’ailleurs…
 
Alors quitte à parler de création artistique, peut-être serai-je aller naturellement vers la question suivante posée aux candidats de ce millésime : Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
Voilà bien une excellente question n’est-ce pas…
 
Figurez-vous que l’homme est une partie de la nature dont il suit le cours, affirmait avant moâ Spinoza.
J’aime bien Spinoza.
Pourtant l’homme ne se soumet pas à la nature : Ce qui le fait homme, c’est cet effort qui parcourt toute l’histoire de notre espèce, depuis les premiers kouillus, pour sortir de l’état de fragilité et d’extrême soumission à l’égard des forces de la nature.
Il faut dire qu’ils étaient déjà poussés au kul par ses « poulies-fendues » toujours insatisfaites de leur sort : Le genre humain n’a pas beaucoup progressé sur ce plan-là…
Or, et à la différence des autres animaux qui sont adaptés biologiquement à la nature ou doivent disparaître, l’homme aura cherché à adapter la nature à lui-même et doit donc à la transformer profondément.
Et là, cette transformation apparaît comme une libération : Les hommes ne sont plus soumis aux aléas climatiques (la pluie, le froid, etc…), à la crainte des animaux sauvages, à l’angoisse de la faim avec la même vigueur. Ils peuvent agir selon leurs propres finalités, qu’ils ont eux-mêmes décidées, comme les castors (ou les hirondelles qui nichent).
 
Pourtant, cette transformation de la nature a un coût : De nouvelles menaces pèsent sur nous (épuisement des ressources, bouleversements climatiques) et la complexité croissante de nos organisations sociales semble entraver notre liberté.
Et puis les Marxistes (notamment les premiers et les derniers dont « Pique-Eti ») n’auront pas vu que c’est ainsi que s’est formé « das groβ Kapital » : Tu capitalises du temps et des ressources pour satisfaire des besoins récurrents qui satisfont nos dames…
Et c’est Descartes qui annonçait que la science moderne nous rendrait « comme maîtres et possesseurs de la nature » : Certes, il n’a pas tout compris, car en premier lieu, transformer la nature n’est pas vraiment un choix, mais plutôt une nécessité.
Platon nous aura appris que l’homme est né comme le plus dépourvu des animaux.
Heureusement, il a compensé ce dénuement originel par la technique, qui lui a permis de fabriquer des armes pour remplacer les griffes et les crocs, de maîtriser le feu pour cuire ses aliments et mieux les digérer et également éloigner les prédateurs.
Du coup, il aura raccourci son tube digestif, abolit l’usage de sa panse originelle réduite à sa seule appendice (qui ne sert à rien) et tout le sang excédentaire est allé au cerveau qui aura grossi démesurément : Depuis l’homo sapiens-sapiens aura pris le melon, la grosse tête !
Et toutes ces activités dictées par le besoin ont pourtant ouvert un champ de possibles qui a permis à l’homme de déployer son intelligence et de se libérer.
C’est ainsi que les humains ont peuplé toute la surface de la Terre, jusqu’aux contrées les plus froides et les plus inhospitalières et bientôt ira camper sur quelques astres voisins !
Il a d’emblée pris la liberté d’aller et de venir où bon lui semble, ce qui est la première des libertés (après celle de vivre…)
 
Bref, transformer la nature, c’est en maîtriser les forces pour les mettre au service des hommes et ainsi augmenter les pouvoirs de l’homme, dont les outils et les machines démultiplient ses pouvoirs naturels.
La liberté a évidemment un rapport avec la puissance et la domestication des fleuves, des autres sources d’énergie, des moyens des technologies de l’information, etc., donne un incontestable sentiment de puissance qui apparaît comme un sentiment fort de la liberté de l’homme.
Enfin, les progrès de la médecine, non seulement ont permis de prolonger la durée de la vie, mais ont aussi permis d’envisager la transformation de notre propre nature biologique, et de nous rendre sinon « plus sages et plus habiles », du moins envisager désormais d’être « augmenté » avec Neuralink et ses implants, ou bien seconder par les intelligences artificielles éminemment plus rapides.
Plus fiables, ça reste à démontrer, mais ça serait une bonne idée…
 
Autrement dit, nous avons été contraints de transformer la nature, mais c’est dans cette contrainte que s’est affirmé notre liberté.
Et cette liberté n’est peut-être qu’une liberté illusoire puisqu’elle se paye de contraintes nouvelles qui feraient regretter « la vie sauvage » d’antan.
À moins, j’ose l’espérer, que ces nouvelles contraintes généreront de nouvelles transformations pour être dépassées : C’est bien ce qu’on appelle « le progrès ».
La transformation de la nature exige et produit en même temps des sociétés de plus en plus complexes et cette complexité entraîne à son tour de multiples contraintes de « vivre ensemble » qui sont autant finalement autant d’entraves à la liberté.
On peut imaginer, comme Rousseau pour faire un peu de philosophie, qu’il fut un temps où les hommes tout en étant liés par des liens sociaux restaient très indépendants, comme dans son « âge des cabanes ».
Or, la civilisation commence avec l’établissement des grandes cités et la sédentarisation des populations qui va avec le contrôle de l’État sur la vie des producteurs, en premier lieu les agriculteurs.
Sauf qu’avant l’émergence des États, il aura fallu en passer par toute une période de barbarie et de pillage : L’Histoire des hommes, ce n’est pas qu’un long fleuve tranquille vers des lendemains qui chantent.
 
C’est ce que nous montrent les civilisations de la Mésopotamie et d’Égypte (qui ont quand même inventé l’écriture… juste pour compter ce qui était dû au titre des impôts… contre le racket et le brigandage !).
Loin d’être une libération, cette phase de l’histoire humaine apparaît plutôt comme la domestication de l’homme par l’homme, qui perd alors une partie de sa liberté, pour mieux la conserver.
Plus généralement dans l’Histoire, il semble bien que la liberté de quelques-uns se soit payée du servage du plus grand nombre. Dans la société contemporaine, la puissance technologique pourrait bien permettre un maillage encore plus serré des individus, faisant des grandes dystopies, comme « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » de simples anticipations de ce qui se passe sous nos yeux.
Car ce ne sont que de simples anticipations : La maîtrise technique de la nature pourrait également se transformer en soumission de l’homme à la technique.
Une grosse panne du réseau électrique ou de l’Internet produit déjà des ravages considérables !
Nous mesurons alors notre extrême fragilité et finalement notre extrême dépendance. Nous pourrions ne pas avoir gagné en liberté, mais simplement remplacé notre asservissement à la nature par un asservissement à la technique.
L’avenir le dira aux générations futures…
 
Enfin, cette transformation de la nature fait peser sur l’humanité de nouvelles menaces : L’activité industrielle est confrontée à un épuisement potentiel des ressources naturelles qui ne sont pas illimitées ! Mais on apprendra à gérer les pénuries.
En outre, les bouleversements climatiques annoncés, causés par la hausse des températures dont l’effet de serre serait la cause principale, pourraient rendre tout simplement inhabitable toute une partie de notre planète !
Mais on saura s’adapter, une fois de plus.
Nous ne pourrions survivre que dans un régime de pénurie et de surpopulation qui rendraient inévitable l’établissement de pouvoirs politiques tyranniques.
Sauf que ça ne va pas se passer comme ça… D’une part le déclin démographique a déjà démarré et d’autres l’activité humaine progresse dans le « recyclable ».
 
Face à ces perspectives, il faut retrouver le sens de la mesure et réfléchir à l’avenir de l’espèce. Ce n’est sans doute pas la maîtrise du feu ni celle de l’agriculture qui menacent notre liberté, mais plutôt la démesure qui frappe nos sociétés.
Si nous sommes bien menacés, c’est en réalité par la démesure de nos entreprises de transformation de la nature.
Les progrès de la médecine est ainsi une bonne chose en soi. Mais gagnerions-nous en liberté si nous pouvions modifier génétiquement la nature humaine pour produire un « transhumain » ?
Un tel humain produit d’un projet que nous aurions conçu ne serait probablement pas plus libre, mais moins libre que nous, probablement parce qu’il serait l’objet d’une volonté humaine.
 
Les contraintes en matière de ressources ou de climat exigeront que nous renoncions au « toujours plus » qui caractérise nos sociétés modernes en luttant depuis l’origine de l’humanité contre les pénuries et les « manques ».
Il n’est rien de plus absurde que de vouloir toujours plus d’objets de confort, alors que nos consommations, notamment d’énergie, seront toujours plus limitées par l’autorité qui veille à répartir au mieux les pénuries futures.
 
Apprendre à limiter notre action sur la nature à ce qui est strictement nécessaire, finalement, ce n’est pas apprendre à renoncer à notre qualité d’hommes, héritiers de ce Prométhée à qui, selon la légende, nous devons le feu.
Mais faire de notre puissance un usage raisonné, préservant le métabolisme de l’homme et de la nature, c’est cela gagner en liberté !
 
Je sens que je me serai éclaté à rédiger quelques feuillets autour de ces notions.
Mais j’aurai perdu tellement de temps à lire et comprendre les sujets précédents que peut-être aurai-je mieux fait de ne pas venir.
Ou alors faire le choix de rendre une copie blanche pour revenir l’année prochaine…
Je ne sais pas.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

1 commentaire:

  1. Ceci, j'aurai pu avoir ce bac si j'avais eu l'idée de disserter autour de l'assertion de Picasso qui disait : "L'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité".
    Là, ça avait du sens.
    Mais je n'ai pas eu l'idée le jour de l'épreuve : Recalé !

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