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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 décembre 2022

Vous avez dit « faillite des élites » ?

C’est plus compliqué que ça…
 
C’est facile de mettre bout-à-bout les éléments de crise, énergétique, sanitaire, la désindustrialisation galopante, l’euro, la dette et les bourses qui s’effondrent détruisant de la valeur… qui n’en avait pas : Une excellente façon de ralentir l’inflation renaissante, faut-il rajouter tout de suite…
Pour dire que tout va mal et que c’est la faute de nos « sachants ».
Un peu court, me semble-t-il !
Et c’est moa qui dit ça après avoir râlé durant tant d’années aux konneries de nos « sachants » qui se prennent pour des dieux réincarnés, alors qu’ils pissent et chient comme tout le monde, selon les seules voies naturelles autorisées par Dame Nature.
 
Il est vrai que nos concitoyens découvrent chaque jour un peu plus qu’ils vivent le temps des « vulnérabilités ». Il était temps qu’ils s’en rendent compte.
Je vais vous entre « quatre z’yeux » : Ça a toujours été le cas de l’espèce humaine depuis une large éternité.
Il ne faut pas croire que Le Créateur nous ait pu faire un cadeau en plaçant nos primo-ancêtres au sein de son paradis. Certes, ils ont péché et même blasphémé et l’Éden qu’était cette planète à ses origines s’est transformée en purgatoire qui voit défiler les générations les unes derrière les autres à devoir perdre leur courte vie à l’améliorer perpétuellement avec plus ou moins de succès.
C’est certes dommage (on aurait pu espérer mieux pour l’amour de Dieu), mais il me semble que le nombre Pi (ϖ) préexistait avant toute chose depuis bien avant une éternité et le commencement du temps, l’Alpha.
Autrement dit, même Dieu a dû composer avec ce délire de décimales (il y a plus de chiffres derrière la première décimale qu’il n’y a de particules élémentaires dans le cosmos…) pour constituer tout l’Univers, alors hein, même si « l’Élite Universelle » reste pieds et poings liés au moment du « Big bang » que dire de nos « sachants » ?
 
En revanche, et c’est tout le sens de mes critiques perpétuelles, chacun est amené à « s’améliorer », au moins par petites touches successives jusqu’à notre dernier souffle, et là j’avoue que nos « sachants » ne montrent pas vraiment l’exemple.
Quand on constate que même « Jupiter » prend de son auguste temps (et force de travail au profit de ses manants) pour décider de but-en-blanc que désormais les capotes seront disponibles gratuitement pour les moins de 25 ans, j’en ai comme un hoquet.
Et ça, ce n’est pas bon pour mon « palpitant maltraité »…
Qu’en plus il repousse d’un mois l’annonce du détail de la « mère de toutes les réformes », celle de vos retraites (Moa, je ne suis plus concerné, sauf à me demander comment je paye mes impôts dessus avec ce qu’ils veulent bien le laisser à disposition, sauf à aller encombrer les « restau-du-cœur »), je m’inquiéte même si ce n’est pas bon pour mon « palpitant maltraité ».
Si encore ses oppositions politiques étaient à la hauteur des enjeux, même que ce soit chez « LFI » (φ) où ils sont encore capables de se faire autodafé et « haras-qui-rit » dans la désignation de leurs leaders, que ça en fait une pleine page chez « Libé » (ce torchon), ou chez les « Républicains-démocrates » qui persistent dans « l’indignité » sans avoir compris combien ça leur avait coûté, j’avoue que j’en reste comme deux « ronds-de-flan », éberlué !
On y reviendra probablement : Comment peuvent-ils laisser un futur repris de justice prendre les rênes du parti, un fils de migrant qui veut interdire le « droit du sol » dans mon pays, qui fait le lit de la clique à « Veau-Qui-est » et « Ta-Barrot » après avoir dégoupillé les grenades tout autour de lui à l’occasion des primaires de la présidentielle.
Chez qui il n’a pas été dîner en douce, celui-là, un « Du-Pont-Gnangnan » d’opérette chauve qui aura trahi presque tout le monde ?
Enfin passons : Nous n’avons que ce qu’on mérite, rien de mieux ni de plus.
 
Alors c’est vrai, nos « sachants », les autres, ceux qui tiennent les manettes du pays, par leurs choix, ont hypothéqué très largement l’avenir et ont rendu fragiles et dépendantes nos économies et nos sociétés.
Un premier bilan de ces vulnérabilités peut déjà être fait : La première, et la mère de toutes si l’on peut dire, est le choix de l’Union européenne en disent les détracteurs les plus virulents qui se montent du col (et se trompe de combat et d’époque).
Car là, je ne suis pas d’accord : L’appel de Cochin était une impasse et nous le savons tous. L’Histoire aura tranché et heureusement dans le sens de la souveraineté élargie et non pas d’un rétrécissement fatal et mortifère.
Les eurosceptiques sont tous rangés dans les poubelles de l’Histoire. Pas un seul ne manque à l’appel. Lorsque le président « Mythe-errant » décide, après l’échec de la relance de 1981, de proposer à la Nation l’Europe comme avenir, il ouvre consciemment ou non une boîte de Pandore, dont, paraît-il, les malheurs ne cesseront de se répandre sur nous.
Effectivement, le projet qui contient cette vulnérabilité originelle est celui du marché unique fondé sur ― entre autres nouveautés ― la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, le dogme de la concurrence et la fièvre libre-échangiste.
C’était une bonne idée qui a permis de vaste progrès (qu’on regrette désormais parce qu’ils semblent s’être évanouis…)
 
Personnellement, je trouvais ça osé, n’y croyant qu’à moitié, pour tout vous dire.
Il fallait raison garder et se rendre compte que les lignes Maginot (et Siegfried, tout comme le Mur de Berlin ou celui de la ligne verte au Proche-Orient), ne sont pas des solutions d’avenir.
Il suffit d’aller faire un tour à la frontière du Mexique, ou le long de la « Grand-Muraille » de Chine, voire, plus proche de chez nous, le mur d’Hadrien entre l’Écosse et l’Angleterre, la frontière entre l’Ulster et l’Irlande, ou des défenses du pays Cathare.
Aucun ne tient, n’a d’utilité, dans le temps… qui passe.
Et la monnaie unique est venue parachever l’édifice.
Je trouve ça génial, sauf qu’on aurait pu attendre encore quelques années pour une réelle convergence des économies de l’Euroland, du droit applicable, au lieu de se contenter d’harmoniser les assiettes de TVA : Il y avait tant de chantiers à faire avancer, qui restent d’ailleurs toujours en retard.
Enfin passons.
 
Dans les années 1980, l’Europe entame sa « révolution tranquille » en faveur du marché, sans compter qu’au même moment, nos « sachants » adhèrent à l’idée folle d’une société de services, débarrassée d’une industrie jugée révolue.
C’est la fameuse doctrine de « Tchuruk » (un « superlatif », patron d’une boîte leader sur son marché, Alcatel, qui aura été bouffée par plus gros que lui) : L’industrie sans usine.
Tu as juste un mek qui pointe le matin, appuie sur le bouton « on », part casser la croûte, picole un coup et en grille une, et revient le soir appuyer sur le bouton « off »…
On va plus loin et on rêve alors d’une nation sans usine, tellement que c’est trop beau : Plus de gréviste, plus d’accident du travail, plus de DRH, , plus d’embouteillage, plus de pollution, juste des machines qui payent les factures, les taxes et les cotisations et encaissent les livraisons (qui se font on ne sait pas trop comment : Le camion autonome n’existait pas encore, mais on cherchait déjà à le mettre au point sans le dire).
Le paradis divin recréé, quoi…
Et il faut dire que la rencontre de ces choix « futuristes » et des dogmes de la doxa des « sachants » va procéder au plus grand désarmement économique et industrielle en temps de paix.
Des régions entières sont emportées dans cette double folie et voient emplois, savoir-faire et effets d’apprentissage disparaître.
Évidemment, puisqu’on n’avait plus besoin de main-d’œuvre et on en aura été jusqu’à inventer le revenu universel pour tous (même si on n’en est pas encore là).
 
Dès lors, les années 1980-2000 ne peuvent que trop souvent être des décennies qui racontent plus des plans sociaux et de déroutes industrielles que l’affirmation de notre puissance perdue La faute aux 35 heures et aux chinois qui emporte jusqu’à nos dentelles de soie.
Il faut dire qu’en parallèle, on ne forme même plus correctement « nos jeunes » : On n’a pas besoin d’eux.
Même du temps où je faisais dans les « petite-crèches », combien de fois ai-je entendu des élus (et des seconds-couteaux) m’expliquer que faire des enfants, non seulement c’était inutile et polluant, mais en plus ça coûtait très cher, aux parents, aux CAF, aux municipalités et qu’il fallait arrêter de monter des crèches à tire-larigot et des ékoles, où on n’apprenait rien, même pas que nos ancêtres étaient des « Gaulois », pas plus que les tables de multiplication et les accords du participe passé.
Moâ, je veux bien, mais tant qu’on ne distribuera pas de capotes gratuitement, on n’y arrivera pas.
Ce que vient de comprendre enfin notre « Jupiter » national.
 
Bref, la « Gauloisie-laborieuse » s’est alors désindustrialisée petit-à-petit et a perdu largement un socle nécessaire à son avenir. Dans le sillage de cette folle adhésion dogmatique à lidée de marché ou encore à la société postindustrielle, nos « sachants-élitistes », à partir des années 1990, se sont attelées à fabriquer la grande vulnérabilité énergétique que nous connaissons aujourd’hui et qui nous fait vivre sous la menace de délestages et de black-out.
J’en rigole très fort : On va couper le courant à tous les seniors en détresse respiratoire dans « les quartiers-huppés », que ça va faire de la place dans les Ehpad qu’on a du mal à chauffer à les en faire mourir de froid.
Après l’opération de « Coup de chaud sur les vieux » organisée par « Raff-la-main-sur-le-cœur » à l’occasion d’une canicule effacée des mémoires, la vaste opération sanitaire autour de la vaccination rendue obligatoire contre le « Conard-virus », c’est qu’il en reste à estourbir tellement ils coûtent « chaud » aux caisses de vieillesse du pays (qu’on tarde à réformer : Premier « livre blanc » sur le sujet, c’était « Roro-Card », qu’il n’était pas encore « premier sinistre » du pays, il y a un bail de ça…)
 
Il faut dire également que les grandes directives européennes de libéralisation des transports, des télécommunications et de l’énergie allaient donner au marché une prééminence sans précédent qu’on avait tenté de nous faire croire.
L’État se défaisait de ses monopoles intégrés comme EDF-GDF, ou encore des télécommunications.
Le travail avait été déjà entamé au début des années 1990 avec la disparition du ministère des PTT (et Internet qui n’existait pas encore : On n’avait que le minitel).
L’Union européenne réussissait, avec l’assentiment de nos « sachants », ravies de vendre de la poudre de perlimpinpin, à créer un marché, celui de l’électricité, avec un bien non stockable.
J’en rigole encore : Même les « X » et autres « Piston » ne savent toujours pas comment on fait pour vendre sans stock-tampon… 
Pourtant autrefois, le pays fort de ses centrales nucléaires, vendait de l’électricité à tous ses voisins en manque, et pouvait légitimement être fier de sa culture de « service public », monté à la fin de la guerre (la dernière sur notre sol).
Les errances ne viennent jamais seules : À la même période, notre outil nucléaire allait entamer un grand hiver, celui de son délabrement, des occasions manquées, des projets abandonnés : L’ère de « l’écolologie » avait sonné !
L’horreur…
Et que dire aussi de la SNCF (Société Nationale de Casse et de Fauche) qui délaissait de plus en plus sa mission de service public d’aménagement du territoire pour faire des grandes métropoles ses cibles privilégiées et, dans le même mouvement, par ses offres Ouigo, de faire renaître le retour des troisièmes classes, celles des « mal servis », au rabais, quoi…
Et que dire également du « fret ferroviaire », le grand abandonné de la SNCF, qui laisse la route dominer le transport de marchandises (sauf pour l’eau d’Évian où il faut être « embranché » pour être livré) ?
 
Aujourd’hui le pays vit avec une vulnérabilité énergétique sans précédent dans son histoire récente, avec des trains trop chers et incapables d’offrir une alternative sérieuse à la voiture et à l’avion, qu’on va interdire pour booster un peu le fer.
Les vulnérabilités s’agrègent entre elles et amplifient nos faiblesses et nos incapacités à répondre de manière satisfaisante aux enjeux d’aujourd’hui.
Hier, le confinement a été la réponse à une épidémie car l’hôpital était à bout de souffle à force de fermer des lits, la faute à ne pas former assez de personnel compétent, numérus clausus absurde obligeant : On en est même à recruter à l’étranger des non-francophones…
Aujourd’hui, les appels à la sobriété ou au rationnement font florès pour répondre à un système énergétique qui arrive lui aussi et bientôt au maximum de ses possibilités.
Le « marché », paraît-il, doit offrir une allocation optimale des ressources et une efficience informationnelle. Sauf que l’information circule mal, est souvent tronquée, incomplète, voire carrément « fausse ».
Peut-être est-il temps d’en finir avec ces fables qui nous conduisent au bord du gouffre. Car les « vulnérabilités » se déploient encore sans relâche.
Pensons aux manques de médicament, ou encore à la pénurie de masque lors de la pandémie de « Conard-virus ».
Le choix mal pensé et inconsidéré de la mondialisation par des eunuques du neurone que sont devenus nos « sachants » abîmé du rachis, se traduit par un allongement des chaînes de valeurs et des risques de les voir emportées dans des tourmentes géopolitiques par exemple.
Le cas de la guerre russo-ukrainienne l’illustre parfaitement.
 
Mais les « sachants » aux affaires n’ont pas seulement fabriqué de la vulnérabilité par des choix externes désastreux, ils ont, en interne, dans ce vaste mouvement de conversion au marché, délaissé les services publics ou notre défense nationale qui ont été mis en difficulté ― pour ne citer qu’eux.
« La faillite de nos élites est sans appel, elle réclame d’urgence une vaste réforme intellectuelle et éducative, car l’imaginaire technocratique de marché a largement dévasté les esprits. Nos élites ont eu tort sur tout. »
Depuis plus de quatre décennies, des fonctions essentielles pour l’avenir de notre société ont subi des réformes de manière continue : Justice, protection sociale, police, santé, armée… On pourrait aussi ajouter bien des services clefs : Sapeurs-pompiers, douaniers, répression de fraudes, etc.
En revanche on ne manque pas de ronds-points (au moins autant qu’aux Canaries, payés là-bas par vos contribution à l’UE).
Et nous manquons pas de ponts au-dessus de rien et qui débouchent nulle part…
 
Un livre noir des réformes mériterait peut-être d’être écrit tant les personnels de ces corps ont subi des mutations de leur organisation, de leurs effectifs et de leurs objectifs. Aujourd’hui, la nation est sous tension tant le manque de personnel se fait criant dans ces secteurs qui ont connu des réductions préoccupantes d’effectifs. Ces professions n’attirent plus ou pas. Aujourd’hui, notre pays découvre avec effarement qu’il ne peut conduire une guerre à « haute intensité » s’il lui était imposée, car les effectifs et le matériel ne sont plus là.
Nos manufactures d’armes se sont aussi largement fait la malle.
Après avoir été leader en matière énergétique, notre pays découvre, stupéfait, que notre outil nucléaire répond de plus en plus mal aux attentes : Il a pourtant coûté assez cher.
On se désole de voir ses services publics à bout de souffle et de savoir que certains médicaments manquent.
On s’inquiète de sa désindustrialisation préoccupante. Le pays souffre de son pouvoir d’achat en berne.
C’est bien le signe de la faillite, des faillites de nos « sachants élitistes », sans appel, et il convient de réclamer d’urgence une vaste réforme intellectuelle et éducative, car l’imaginaire technocratique de marché a largement dévasté les esprits, n’ayant pas su adapter un dogme honorable et respectable, voire enviable, aux contraintes de la réalité.
Nos « sachants » ont eu tort sur tout ne sachant pas s’adapter, n’ayant pas appris à s’adapter : Sur la libre circulation des capitaux, sur la mondialisation, les bienfaits supposés de la concurrence, sur l’euro et sur la réforme de nos services publics, ils n’ont fait qu’appliquer bêtement des directives au lieu d’en tirer profit.
Il y a de quoi être désorienté devant toutes ces insuffisances notoires plus soucieux qu’ils ont été de leur intérêt personnel plutôt que de l’intérêt général.
Désormais, nous sommes invités à nous restreindre, même à culpabiliser de nos modes de vie, car le monde dans lequel nous évoluons est devenu moins robuste, plus incertain, et riche de périls divers.
Plus que jamais l’État-profond de nos « sachants » opère de manière dangereuse tant il a conduit à un désarmement massif des outils de production par temps de paix.
La fonction du politique est la mise en scène de l’avenir. Or, nous constatons que, par des choix désastreux, il le brade…
 
Personnellement, je me suis toujours interrogé sur l’origine de ces conséquences qui paraissaient évidentes 20 ans avant l’horizon de l’an 2000.
J’ai pourtant eu des profs’ pour le moins « très pointus », qui avaient vécu la guerre, l’avant-guerre, l’entre-deux guerre, qui avaient œuvrer à la reconstruction, avec plus ou moins de bonheur, même si dans l’ensemble, ce n’était pas trop mal réussi.
Pourquoi n’ont-ils pas su nous former comme les événements les auront formés au fil du temps ?
Je vais vous dire (parce que je fréquentais la plupart des restaurants universitaires de la région, à draguer les gueuzes et autres blondinettes : J’ai pu faire des comparaisons…) : Tout vient de 1968.
La « gôche » se voyait « triomphante », enfin !
Et la « déconstruction » de l’État-bourgeois, sa destruction, son anéantissement même, n’était que son seul horizon, son objectif ultime.
J’avais longuement questionné, non pas quant au « pourquoi », ils avaient tous des réponses stéréotypées, mais par « le remplacer par quoi ? »
Le grand poème des utopies…
Et aujourd’hui, ça continue entre « écolologistes » et « wokistes », théorie du genre et « #MeeToo » : C’est la même destruction, mais sur des thèmes nouveaux qui découlent des premiers, ceux du temps de la guerre froide entre Occident et bloc-communiste.
Et c’était valable tant à Nanterre qu’à Sciences-Pô, à la Sorbonne que dans les campus d’élite à Saclay, dans les ékoles « sup » ou chez « les chiens perdus » de province.
On y est.
 
Car plus tard, j’ai moâ-même « enseigné », participer « à former », « transmis », un peu par hasard, chez les « éliteux » : Eh bien je peux vous dire que s’ils retenaient, apprenaient, seulement le 10ème de ce que je pouvais leur enseigner en 45 heures, qui ne représentait même pas le 10ème de ce qu’on aurait dû leur donner en si peu de temps, on avait du bol…
Et encore, à part quelques spécialités où j’étais devenu « incontournable », je suis loin d’être « le meilleur ».
De ceux-là, je n’en comptais qu’un ou deux par promotion, parfois très fournies (du moment qu’ils payent leurs droits, ils sont diplômés quel que soit leur niveau de sortie…).
C’est dire la nullité généralisée.
Heureusement, j’avais eu jusqu’à une demi-douzaine de promos à « éduquer » dans une année et plusieurs années à œuvrer pour « restituer » : Largement insuffisant, naturellement.
Finalement, on n’a jamais que ce qu’on mérite, rien de plus ni de mieux.

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