Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 29 décembre 2022

À cheval sur la Saint Sylvestre (1/2)

On enterre 2022 : Bienvenue à 2023 !
 
Et que justement, j’aurai noté quelques nouveautés qui deviennent « loi d’airain » le 1er janvier 2023.
Naturellement, j’en aurai oublié et d’autres vont venir nous pourrir la vie sans qu’on ne leur ait rien demandé.
Pour commencer quelques mesures et « ajustements » décidés par l’État, donc vous toutes et tous, figurez-vous.
 
Par exemple la revalorisation automatique du Smic : 1.353 € net par mois. Voici le montant du salaire minimum à partir du 1er janvier 2023, soit une hausse de 1,8 % (24 €) qui prend en compte l’inflation.
Le Smic bénéficie chaque année d’une hausse mécanique au 1er janvier qui tient compte de la hausse des prix pondérée pour les 20 % de ménages aux plus faibles revenus.
Des revalorisations qui interviennent aussi en cours d’année dès que l’inflation dépasse les 2 %, ce qui a conduit à deux hausses exceptionnelles cette année (2,6 % au 1er mai et 2 % au 1er août) après celle, automatique, de 0,9 % en janvier 2022.
 
Mais aussi la fin de la remise sur les carburants : La remise de 10 centimes par litre de carburant à la pompe, prise en charge par l’État pour tous prendra fin avec la nouvelle année. Celle-ci sera remplacée au 1er janvier par une indemnité d’un montant de 100 € pour toute l’année 2023.
L’aide sera toutefois réservée aux 10 millions de travailleurs les plus modestes, soit celles et ceux ayant un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 15.768 €.
Le chèque sera versé à une personne et non à un foyer fiscal, permettant ainsi à un couple modeste de toucher 200 €. Une simple déclaration sur l’honneur précisant le besoin indispensable de sa voiture pour se rendre au travail sera demandée.
 
On compte également sur une revalorisation des pensions de retraite : Les pensions minimums de retraite augmenteront de 0,8 % (le gros rattrapage sur l’inflation que voilà !) pour les personnes affiliées à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL), à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), au Service des retraites de l’État (SRE), et à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa).
Bref, presque tout le monde, mais en réalité seulement près de 14 millions de retraités devraient être concernés.
 
Il est prévue une augmentation du PEL : Actuellement à 1 %, le taux d’intérêt du plan épargne logement (PEL) passe à 2 % au 1er janvier 2023. Attention toutefois, car cette hausse ne s’appliquera qu’aux PEL ouverts à partir du 1er janvier (pas kons non plus), contrairement au livret A.
L’augmentation du taux de ce produit d’épargne conçu pour réaliser un achat immobilier est une conséquence de la hausse directe des taux d’intérêt du marché de l’immobilier en 2022.
 
Les passoires énergétiques sont désormais interdites à la location : Les logements classés « G » (Aaaah le point « G » de tous les fantasmes !) sur la grille de la consommation énergétique ne pourront plus être proposés à la location en 2023, comme en a prévu un décret paru au Journal officiel en janvier 2021.
Communément appelés « passoires énergétiques », ces logements sont ceux dont la consommation énergétique excède 450 kWh par mètre carré et par an. Près de 90.000 logements dont 70.000 logements privés étaient concernés par cette échéance en 2021.
Notez qu’« en 2025, tous les logements notés G seront concernés par cette interdiction de location. Les logements classés F le seront en 2028 et, enfin, les logements notés E en 2034 » alors que depuis août 2022, les loyers sont gelés pour les logements énergivores…
Pour les autres, il s’agit de ne pas ouvrir les fenêtres en plein hiver…
Si vous êtes concernés, il n’y a plus qu’à vendre, habiter dans votre passoire, ou payer pour des travaux d’isolation…
 
Ah et puis il y a aussi l’interdiction des emballages jetables dans les fast-foods Car en vertu de la loi anti-gaspillage adoptée en janvier 2020, la vaisselle jetable sera interdite pour tout le service à table dans la restauration rapide à compter du 1er janvier 2023.
Elle devrait être remplacée par une vaisselle réutilisable, déjà déployée dans plusieurs restaurants.
C’est dommage, je m’étais déjà habitué à manger avec des couverts en bois.
Parce que bon, faire la vaisselle à l’eau avec des produits chimiques détergents, avouez que ce n’est pas très « Bio »…
Des inspecteurs des Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) mèneront des contrôles en 2023.
En cas de non-respect de l’interdiction, le ministère de la Transition écologique évoque des amendes de cinquième classe et des astreintes journalières pour les récalcitrants.
Tenez-le-vous pour dit !
 
Bonne nouvelle pour la planète : Les préservatifs sont gratuits en pharmacie (à condition d’être biodégradables ?). « Jupiter » nous l’avait annoncé le 9 décembre dernier. Dès le 1er janvier, les préservatifs masculins seront gratuits en pharmacie que pour les moins de 26 ans.
L’annonce ne concernait initialement que les 18-25 ans avant que le chef de l’État ne décide d’y inclure les mineurs.
Pour autant, cette mesure ne concerne pas encore les préservatifs féminins ni les tampons et serviettes hygiéniques, dont la gratuité est demandée par des associations féministes.
Et puis mesdemoiselles, si vous sortez avec un « vieux croulant », au-delà de 25 ans, c’est à vos risques et périls d’être encloquées.
Alors choisissez un bien vieux, moche et souffreteux, à l’espérance de vie microscopique, mais riche et fortuné.
 
Un décès est également prévu : Celui du timbre rouge !
Pas une couleur très sympathique, puisque c’est celle du sang des « gochistes », et le signal d’une interdiction de passer au-delà…
C’est toute une histoire et tout un symbole qui disparaît. Né en avril 1849, le célèbre timbre rouge des lettres prioritaires disparaît en 2023 au profit d’une e-lettre rouge dématérialisée !
Qué ?
Une petite révolution qui s’apparente à « une digitalisation à marche forcée », au risque d’exclure les plus âgés.
Et finies les lettres d’amour parfumée…
Mauvaise nouvelle, les lettres envoyées avec les timbres rouges non encore utilisés seront expédiées à J + 3 au lieu de J + 1, en attendant l’épuisement des stocks.
Si La Poste s’est enfin décidée à arrêter la Lettre prioritaire, c’est parce qu’elle est de moins en moins utilisée. En 2021, on en a envoyé 300 millions… sur un ensemble de 7 milliards de lettres.
Depuis 2008, les volumes ont été divisés par 14.
Ces observations sont appuyées par une étude réalisée par La Poste auprès de 22.000 clients : Cette dernière confirme que les attentes vis-à-vis de La Poste changent, il y a aujourd’hui un moindre besoin de rapidité.
Un produit courrier d’un nouveau type viendra néanmoins remplacer la Lettre prioritaire : C’est donc la e-Lettre rouge, à 1,49 euros (contre 1,43 euros pour la Lettre prioritaire actuellement : Il n’y a pas de petits-profits et c’est un prix « étudié ». 1,50, c’est moins commercial que 1,49…).
En pratique, le document sera à envoyer sur le site laposte.fr, depuis un bureau de poste, sur un automate ou avec l’aide d’un postier. Il faudra taper le texte de la lettre, le sauvegarder dans votre espace personnel puis, après règlement, valider l’envoi de la lettre. La lettre sera ensuite imprimée par La Poste dans un atelier à proximité du destinataire, puis distribuée le lendemain (à condition que la commande ait été finalisée avant 20 heures).
La Poste précise par ailleurs qu’il sera possible de consulter son historique de courriers et d’utiliser des modèles de lettres pour effectuer ses démarches administratives. Quant aux personnes qui n’auraient pas d’ordinateur, de smartphone ou de connexion Internet chez elles, elles pourront venir taper leurs lettres dans un bureau de poste, sur un automate. Il faudra donc se déplacer à la poste si vous n’êtes pas équipés de NTIC. Vous finirez par y aller à pied ou à cheval.
Et le parfum n’est pas prévu…
 
En échange, on a un nouveau produit (une « innov’ » comme en dit en merchandising) pour l’envoi de petits objets :  Désormais et à partir du 1er janvier la gamme courrier de La Poste s’enrichit : C’est la « Lettre Services Plus » (timbre turquoise). Distribuée en J + 2, elle pourra être utilisée pour l’envoi de petits objets (jusqu’à 2 kg). Elle coûtera 2,95 euros jusqu’à 20 g, 3,84 euros jusqu’à 100 g, 4,95 euros jusqu’à 250 g, 6,70 euros jusqu’à 500 g et 8,25 euros jusqu’à 1 kg (avec parfum pour les lettres d’amour…).
Le suivi est inclus dans le prix, et les notifications par mail seront proposées en supplément.
Moyennant un supplément également, le facteur pourra même venir la récupérer dans votre boîte aux lettres personnelle (s’il a la clé).
L’achat de ces services complémentaires se fait également via l’espace personnel qu’il vous faudra créer.
En synthèse, la lettre prioritaire passe donc de 1,43 à 2,95 et on perd une journée de distribution…
 
Au titre des bonnes nouvelles, le « bouclier tarifaire » de l’énergie est prolongé. Initialement prévu jusqu’au 31 décembre 2022 pour le gaz et jusqu’au 1er février 2023 pour l’électricité, le gouvernement a finalement souhaité prolonger le bouclier tarifaire pour l’année 2023 face à la hausse des prix de l’énergie. Ne vous demandez surtout pas qui paye les écarts, parce que de toute façon, c’est vous !
C’est la « Première sinistre » qui l’avait annoncé le 14 septembre dernier, à la suite d’un « Conseil des sinistres ». Une prolongation qui concerne « tous les ménages, les logements sociaux, les copropriétés, les petites entreprises et les plus petites communes ».
Mais si, puisqu’on vous le dit !
La cheffe de l’exécutif a également prévenu qu’une hausse des prix du gaz et de l’électricité serait à prévoir en 2023, au regard du contexte inflationniste en Europe : 25 euros supplémentaires par mois par foyer pour le gaz et 20 euros de plus par mois pour sa facture d’électricité.
Mais si, puisqu’on vous le dit !
Une hausse qui sera limitée à hauteur de 15% avec le bouclier tarifaire contre 40% sil nexistait pas, selon les chiffres avancés en septembre par le « sinistre des Comptes publics. »
En outre, il ne devrait pas y avoir de rattrapage en 2024 sur la facture des ménages, « le manque à gagner pour les énergéticiens devant être pris en charge par l’État ».
Devinez donc qui finance « l’État » dans ses élans de générosité ?
 
Plus intéressant, il y aura de possibles pénalités si vous refusez un compte Linky. Sept ans après son déploiement (en 2015, donc), le compteur Linky ne fait toujours pas l’unanimité. Plus de deux millions de compteurs seraient toujours des compteurs « ancienne génération », alors que les installations du Linky étaient censées avoir pris fin en 2021.
Mais le ton va changer à compter en 2023, puisque les réfractaires du compteur « intelligent », qui suit en temps réel votre consommation d’électricité, vont devoir donc passer à la caisse, à raison de cinq euros par mois, nous détaillait il y a encore peu Enedis, sauf s’ils font une auto-relève annuelle.
Marre d’envoyer des sous-traitants faire les zouaves chez les particuliers qui n’ouvrent pas forcément ou s’absentent subrepticement de chez eux aux heures ouvrables.
Alors que Linky fait tout si facilement.
Je note d’ailleurs que Kyrnolia fait la même chose avec ses compteurs d’eau.
Au moins en Balagne : Ailleurs, je ne sais pas.
Pour expliquer ce montant, la filiale d’EDF justifie que « le maintien d’une gestion spécifique des anciens compteurs, en parallèle de celle des plus 36 millions de compteurs Linky, engendre des coûts supplémentaires ».
 
La suite, l’année prochaine : Je me ménage pour mieux durer !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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