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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 décembre 2022

Ils ont remis ça !

Les délirantes prévisions de Saxo pour 2023 !
 
Ils me font toujours autant rire !
Souvenez-vous, pour l’année 2021 nous avions eu droit à :
1 – Dette publique et taux d’intérêt : La « Gauloisie-ruinée » appelle la « Teutonnie » à l’aide ! Mais si…
2 – Par ailleurs, avec la blockchain, nous disait-on, « Fesses-book » et « Twister » devront partir à l’assaut des fake-news. C’est plutôt l’inverse, désormais.
3 – Fusion nucléaire : Un réacteur révolutionnaire ouvre l’ère de l’abondance énergétique. On attend encore et toujours… Ils finiront bien par avoir raison, n’est-ce pas.
4 – Le revenu de base universel (RBU) favorisera un exode… dans les grandes villes.
5 – Avènement d’un « fonds technologique citoyen » avec le « dividende disruptif » devait voir le jour.
6 – Plus sérieux, les faillites devaient se multiplier chez les entreprises les plus fragiles à cause de la Fed. Mais on a eu le « quoiqu’il en coûte ».
7 – L’argent (métal) devrait voir son cours exploser. Il progresse, mais moins vite que d’autres matière-premières.
8 – Les marchés des pays émergents et « frontière » devait profiter de gains de productivités massifs. Sauf que la ruine menace toujours autant.
9 – La cryptomonnaie de la Chine accélère l’afflux de capitaux étrangers : Elles sont interdites dans l’empire du Milieu.
10 – Et eux voyaient Amazon migrer à Chypre !
Raté !
 
Quant aux prévisions 2022 elles consistaient en une série d’événements, certes peu probables, mais de toute façon sous-estimés, qui pourraient entraîner une onde de choc sur les marchés financiers s’ils venaient à se produire, à savoir :
1 – Report des plans visant à abandonner les énergies fossiles… Pas totalement faux mais un peu en avance sur le calendrier
2 – Les jeunes feront échouer « Fesse-bouc » ! Pardon ?
3 – L’élection américaine de mi-mandat provoque une crise constitutionnelle : Pas vu.
4 – La spirale des salaires et des prix fait grimper l’inflation américaine à plus de 15 % ! Ah tout de même… mais sans arriver à ces sommets.
5 – Annonce d’un super-fonds européen pour le climat, l’énergie et la défense, financé par les régimes de retraite privés : Grosse rigolade, n’est-ce pas !
6 – Les femmes à l’assaut du patriarcat entrepreneurial. Oui, bon… il y a encore du chemin à parcourir.
7 – L’Inde rejoint le Conseil de coopération du Golfe en tant que membre non votant.
8 – Les plateformes à droits numériques basés sur les NFT font couler Spotify. Mais ce n’est pas la seule société qui aura coulé abruptement avec ces « valeurs virtuelles ».
9 – Une nouvelle technologie hypersonique déclenche une course spatiale et une nouvelle guerre froide. La guerre est plutôt « chaude »…
10 – Une découverte médicale prolonge l’espérance de vie de 25 ans.
Pété de rire !
 
Alors, c’est avec précaution qu’on aborde les 10 prévisions choc pour 2023.
Steen Jakobsen, le Chief Investment Officer chez Saxo, commente les prévisions choc de cette année : «Les prévisions choc de cette année soutiennent que toute croyance en un retour à la dynamique désinflationniste d’avant la pandémie est impossible parce que nous sommes entrés dans une économie de guerre mondiale, où toutes les grandes puissances du monde s’efforcent désormais de renforcer leur sécurité nationale sur tous les fronts, que ce soit dans un sens militaire réel ou en raison des profondes insécurités de la chaîne d’approvisionnement, de l’énergie et même des finances qui ont été mises à nu par l’expérience de la pandémie et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.»
Enfin le réveil aux réalités ?
 
Autrement dit, voilà ce qui ne se passera pas dans les 12 prochains mois :
1. Une coalition de milliardaires crée un projet Manhattan de plusieurs milliards de dollars pour l’énergie…
2. Le président « Jupiter » démissionne début 2023…
Certains en rêve, car ça ouvrirait la porte de l’Élysée à la candidate d’extrême droâte, provoquant ainsi une vague de stupéfaction dans tout le pays et au-delà, et mettant en place le dernier défi existentiel au projet européen et à ses fondations institutionnelles chancelantes.
3. L’or s’envole pour atteindre 3.000USD, les banques centrales ne parvenant pas à remplir leur mandat en matière dinflation.
Là, c’est probable, pas pour les raisons indiquées, mais parce qu’il « n’y aura pas d’autres alternatives » face à la crise des marchés et de la dette qui chauffe.
4. La création des forces armées de l’UE…
Un doux fantasme… rien de plus, depuis le temps qu’on en parle.
5. Un pays accepte d’interdire toute production de viande d’ici à 2030 !
Même le poulet ?
Il va y en avoir des famines…
6. Le Royaume-Uni organise un référendum sur l’UnBrexit !
Même pas en rêve, là encore.
D’autant que je ne vois pas l’UE accepter cette candidature, pas même celle de l’Ecosse si elle devient indépendante (ce qui ça aussi, n’est pas prêt d’arriver…)
Le scénario veut qu’un gouvernement travailliste accède au pouvoir au troisième trimestre, promettant un référendum sur l’UnBrexit pour le 1er novembre 2023. Et le vote ReJoin l’emporte.
7. Un contrôle généralisé des prix est introduit pour limiter l’inflation officielle. Une façon de casser le thermomètre, effectivement.
Sauf que ça ne fonctionne pas, ou alors avec des « tickets de rationnement »…
8. L’OPEP+ et Chindia quittent le FMI et acceptent de commercer avec un nouvel actif de réserve.
Lequel ?
9. Le Japon fixe la parité USD/JPY à 200 pour assainir son système financier.
Avec un contrôle des changes inviolable ?
À l’ère des cryptos, je ne vois pas bien comment…
10. L’interdiction des paradis fiscaux tue le capital-investissement. C’est vrai qu’en 2016, l’UE a introduit une liste noire des paradis fiscaux de l’UE identifiant les pays ou juridictions jugés «non coopératifs» parce quils incitent à l’évasion et à la planification fiscales agressives.
Cette décision avait été prise en réponse à la fuite des Panama Papers. Or les perspectives de sécurité nationale se tourneront de plus en plus vers les politiques industrielles et la protection des industries nationales. Comme les dépenses de défense, la relocalisation et les investissements dans la transition énergétique sont coûteux, les gouvernements cherchent toutes les sources potentielles de recettes fiscales disponibles et trouvent quelques fruits mûrs dans les paradis fiscaux.
On estime ainsi que les paradis fiscaux coûtent aux gouvernements entre 500 et 600 milliards de dollars par an en pertes de revenus au titre de l’impôt des sociétés.
Par conséquent, en 2023, l’OCDE lancera une interdiction totale des plus grands paradis fiscaux au monde.
Ce qui va mettre le boxon notamment aux États-Unis où l’interdiction des paradis fiscaux dans l’UE et la modification par les États-Unis de la règle d’imposition du «carried interest» secoueront lensemble des secteurs du capital-investissement et du capital-risque, entraînant la fermeture d’une grande partie de l’écosystème et la décote de 50 % de la valeur des sociétés de capital-investissement cotées en bourse.
Ce serait un tel tsunami sur la « planète finance » que je ne vois pas bien l’idée prospérer.
 
Et, pour ne pas sombrer dans le ridicule, on nous explique chez Saxo que les prévisions choc de cette année s’inspirent des similitudes entre l’Europe d’aujourd’hui et l’état du continent au début du vingtième siècle.
Ah oui ? Je pensais que l’Histoire ne repasse jamais les plats…
Effectivement, en 1910, Norman Angell a écrit The Great Illusion (La Grande Illusion), un livre dans lequel il affirmait qu’il était impossible que l’Europe soit à nouveau impliquée dans une guerre sérieuse, car les échanges commerciaux mutuellement bénéfiques avaient atteint des proportions énormes au cours des décennies précédentes de paix prospère. En dix ans à peine, l’Europe se retrouve en ruines après une horrible guerre d’usure sur des fronts stagnants.
Or, en 2022, la situation rime avec le passé, car beaucoup ont été choqués au plus haut point par l’invasion russe en Ukraine (que Saxo n’avait pas anticipé, pas plus que la crise sanitaire ni le boxon des goulots d’étranglement de la sortie de crise…). Rares sont ceux qui pourraient comprendre pourquoi le dirigeant russe prendrait le risque de faire des victimes de guerre et de condamner son pays à des difficultés économiques insoutenables après deux décennies de commerce florissant et très rentable axé sur l’exportation, notamment dans les industries extractives de matières premières, principalement avec l’Europe occidentale et le reste du monde.
En fait, l’invasion de l’Ukraine a apporté à l’Europe une mentalité d’économie de guerre à une échelle jamais vue depuis 1945. Et il ne s’agit pas seulement des capacités militaires tristement inadéquates de l’Europe occidentale, mais aussi d’un modèle industriel centré sur l’Allemagne, dont l’existence a été remise en question par l’Europe, qui s’est coupée du pétrole et du gaz russes abondants et bon marché.
 
C’est ainsi qu’ils élaborent trois des « prévisions choc » pour 2023 en examinant la manière dont l’Europe pourrait réagir à cette situation difficile. L’une d’entre elles prévoit la création d’une force armée européenne, tandis qu’une autre met en évidence le dysfonctionnement politique qui se dessine en « Gauloisie-démocratique » et qui pourrait conduire à la prochaine crise existentielle de l’UE.
Enfin, le Royaume-Uni pourrait se retrouver soudainement bien trop petit pour prétendre rester un acteur indépendant dans un monde brusquement bien plus grand, Saxo prédisant outrageusement l’organisation d’un référendum sur un «UnBrexit» lannée prochaine.
 
Et ses « prévisionnistes » prévoient (c’est dans leur nature et ils sont payés pour ça) que ces économies de guerre seront poursuivies par les puissances mondiales. Les États-Unis et la Chine s’installent dans une mentalité d’économie de guerre alors que leur rivalité commerciale et technologique s’intensifie. Les pays satellites pourraient avoir du mal à ne pas s’aligner dans une «guerre froide commerciale».
Or, si lon en croit la réponse à linvasion de lUkraine par la Russie, il est clair que tout pays n’ayant pas d’alliance militaire de longue date avec les États-Unis jugera inacceptable de rester vulnérable à la militarisation du système mondial du dollar.
Aussi, très logiquement, Saxo prédit que ces puissances tiendront une conférence et conviendront d’une nouvelle monnaie de réserve pour éviter complètement le système du dollar.
Si cette thèse de Saxo sur l’économie de guerre s’avère correcte en 2023, une inflation persistante est alors attendue. Si, à la fin de l’année prochaine, l’inflation dépasse, ne serait-ce que modestement, la moitié du taux record de 2022, des résultats choc sont presque une garantie, selon eux.
 
En 2023, les investisseurs pourraient risquer de surestimer l’impact positif de la récession probable sur l’inflation. Avec ou sans récession du logement et du crédit, le besoin presque inépuisable d’une nation d’investir dans les nouvelles priorités de l’économie de guerre assurera une inclinaison vers plus de risques d’inflation.
Qu’il s’agisse de sécuriser les approvisionnements énergétiques à long terme, de délocaliser la production pour créer des chaînes d’approvisionnement locales pour les biens vitaux ou de développer les capacités militaires nouvelles, tout ralentissement de la demande du secteur privé sera compensé, et même davantage, par les dépenses du secteur public.
Et si les banques centrales affirment qu’elles tentent de lutter contre l’inflation, elles ne veulent pas vraiment «remporter trop de succès» dans cette entreprise. En effet, à long terme, un pays souverain lourdement endetté optera presque toujours pour la lenteur de l’inflation plutôt que pour l’austérité ou le défaut de paiement pur et simple.
Logique, là encore.
 
Mais comme il y a de nombreux « si », ça ne se passera pas comme ça.
La « logique de guerre » va se tarir avec le délitement des États belliqueux (qui n’ont que la guerre et la coercition pour se maintenir envers et contre tous, y compris leurs propres populations).
On n’a pas encore bien vu les effets du « mondial des footbaleux » qui vont se renouveler avec la coupe du monde du rugby et finir en apothéose en 2024 avec les JO : Comment se fait-ce que le monde entier avance « sans masque » ni confinement alors qu’un milliard de chinois vivent enfermés ?
Le régime n’y survivra probablement pas et l’empire du milieu peut très bien exploser en une fédération d’États indépendants du pouvoir central. Taiwan et Hong-Kong y trouveront un statut très amélioré…
Idem pour la fédération de Russie, quand les Ukrainiens vont commencer à rendre la monnaie de leur pièce aux russes jusque dans les rues de Moscou…
Pour l’heure, ils se défendent, mais demain si personne ne veut signer une « paix des braves », que va-t-il se passer ?
 
Je vous laisse avec ces questions existentielles qui vont surgir en 2023 et se dénouer dans les deux à trois à venir, juste pour vous dire que rien n’est encore écrit et qu’il faut s’attendre à ce que les choses ne se passent décidément pas comme il est prévisible.
D’autant qu’il y a d’autres « possibles » encore…

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