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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 décembre 2022

Posts de transition (2/2)…

En attendant que je me réveille.
 
Je poursuis (tant que je peux) : L’ingénieur agronome relève par ailleurs que les recherches sur ces sols extrêmement perturbés de la forêt de Pianello, comparables à ce que l’on pourrait rencontrer en ville, permettent aux chercheurs d’apprendre des éléments précieux pour savoir comment faire prospérer des arbres en milieu urbain et répondre au défi de la re-végétalisation.
Une entreprise dans laquelle les recherches menées par le groupement européens sur l’oliveraie des Minelli à Ville di Pietrabugno joueront aussi un rôle fondamental.
« En ville, sous nos latitudes, c’est l’olivier qui jouera le rôle le plus important. Cet arbre est en train de nous apprendre des choses extraordinaires. C’est tout d’abord un filtre extraordinaire contre la pollution. Et, d’un autre côté, il a une capacité, même dans des milieux extrêmement perturbés, à conserver une quantité d’humidité étonnante au niveau de ses racines, y compris quand il n’y a pas de précipitations pendant de longues périodes, et même isolé, sans autre végétation autour de lui », constate-t-il.
Mais plus encore que des recherches sur l’adaptation des arbres au changement du climat, la forêt de Pianello a aussi permis aux chercheurs de trouver des champignons qui luttent contre l’encre, ce fléau qui atteint les châtaigniers corses depuis de nombreuses années.
 
Une découverte importante dans les sols reculés de cette forêt du centre de l’île, qui n’ont eu aucune perturbation anthropique depuis près de 600 ans.
« Pianello est un gisement de médicaments pour l’arbre » en dit-il.
Et puis, les arbres extraordinaires de Pianello ont aussi appris à se défendre au fil des siècles.
Pour preuve, les scientifiques du groupement européen ont pu constater que certains châtaigniers pluri-centenaires ont développé des pièges contre le cynips, ce petit insecte ravageur : « Certains arbres dominants ont créé des bourgeons qui font office de défenses naturelles contre le cynips.
Ces bourgeons ont changé leur morphologie et sont devenus tellement durs pour éviter que le cynips ponde ses œufs en son sein.
C’est une piste de recherches ».
Une chose est sûre, la forêt de Pianello n’a pas fini de lui en apprendre.
 
À Bocognano, la pépinière forestière régionale de Castelluccio, le foyer rural U Castagnu, la commune et le chantier d’insertion Aiutu Campagnolu travaillent sur la production et l’élevage de plants de châtaigniers.
Des pousses qui seront prochainement mis en vente afin de donner un coup de boost aux châtaigneraies insulaires, avec des jeunes arbres plus résistants aux maladies
La production de plants de châtaignier est loin d’être aisée.
Elle nécessite notamment une technicité de greffe particulière et difficile à réaliser, à laquelle peu de personnes sont formées en Corse.
Mais, face aux nombreux maux qui assaillent « l’arbre à pain » sur l’île ces dernières années, à l’instar du cynips, de l’encre ou encore du chancre, elle s’avère pourtant aujourd’hui indispensable.
« La châtaigneraie corse est vieillissante. Il faut régénérer tout cela et remettre des châtaigniers jeunes, qui aient de la puissance et qui puissent résister mieux aux maladies », explique le responsable de la pépinière forestière régionale de Castelluccio.
 
Dans cet objectif, cet organisme travaille depuis plus d’une décennie sur la production et l’élevage de plants de châtaigniers endémiques.
« Nous récoltons des châtaignes à Bocognano, nous faisons des semis de châtaigniers dans des godets à la pépinière et, ensuite, ces châtaigniers sont mis en terre », détaille-t-il.
Si dans un premier temps ces jeunes pousses étaient alors plantées directement à Ajaccio, ce n’est désormais plus possible.
« À cause du réchauffement climatique, nous n’arrivons plus à les produire à la pépinière car nous sommes trop bas.
Cela était possible jusqu’en 2017-2018, mais depuis c’est très compliqué parce qu’il fait trop chaud.
Avant on compensait par l’eau, maintenant on n’y arrive plus.
Donc nous élevons les semis en godet, puis ensuite nous les amenons dans la plantation que nous avons créée à Bocognano, en plein milieu du village en partenariat avec le foyer rural U Castagnu (organisateur d’a Fiera di a Castagna depuis 40 ans), la commune de Bocognano, et le chantier d’insertion Aitu Campagnolu », précise-t-il.
Une montée en altitude qui a eu des effets salutaires.
« Nous nous sommes aperçus que des arbres qui faisaient moins de 40 cm à la pépinière à Ajaccio, pouvaient atteindre 1 mètre à Bocognano au même âge.
Là-haut, ils sont chez eux ».
 
En tout, ce sont actuellement quelques 800 premiers pieds de châtaigniers, installés dans le village de la haute-vallée de la Gravona l’année dernière, qui attendent une greffe.
Des plants bâtards pas encore tout à fait prêts pour cette opération délicate.
« Avec l’expérience, nous avons constaté qu’il valait mieux les laisser s’installer au niveau racinaire. Nous ferons les greffes au mois de mai prochain.
Nous espérons réussir la greffe d’au moins 400 ou 500 pieds ».
Une opération qui devrait par la suite être renouvelée chaque année dans les mêmes proportions.
Puis, une fois les jeunes arbres assez matures, toutes les personnes qui le souhaitent pourront en acheter, notamment à la Fiera di a Castagna dès son édition 2023.
« Mais c’est sûr que les quantités sont limités. Nous produisons ce que l’on peut, mais nous en appelons également à toutes les bonnes volontés même dans le privé.
Le but c’est que beaucoup de personnes et de pépinières se mettent à produire des châtaigniers.
Même si c’est un plant très compliqué à produire, c’est un arbre emblématique et il faut qu’un maximum de gens s’y mette ».
À terme, la pépinière (Pas celle de Nancy…) et ses partenaires espèrent que cette production 100 % locale de jeunes arbres permettra d’éviter les maladies.
Dans cette entreprise, ils ont aussi mis un point d’honneur à ce que les plants issus de cette opération fassent partie des variétés inscrites dans le cahier des charges de l’AOP farine de châtaigne corse.
Créée dans les années 1950, la pépinière forestière régionale de Castelluccio ― propriété de la Collectivité de Corse depuis 2015 ― travaille également sur la sauvegarde de pommiers et poiriers endémiques.
Elle prévoit également de produire prochainement de produire un conservatoire d’oliviers.
Toujours avec ce même but de protéger et régénérer des arbres endémiques de l’île.
 
De plus, fait assez étonnant, au cœur de la forêt de Pianello, des chercheurs ont constaté que les châtaigniers échangent chaque jour de nombreux messages entre eux grâce à une communication hormonale.
Un phénomène qui leur permet notamment de se préparer à l’approcher d’une potentielle perturbation
« Un arbre très empathique et extrêmement social ». C’est ainsi qu’on aime à définir le châtaignier.
Le castanéiculteur également ingénieur agronome de formation mène depuis 2010 des recherches dans l’extraordinaire forêt de Pianello aux côtés, comme nous l’avons dit, d'un groupement européen basé en Irlande.
Un travail à travers lequel des chercheurs venus de toute l’Europe ont constaté que les châtaigniers peuvent communiquer entre eux.
 
« Jusqu’à 2010, la littérature parlait de communication souterraine, entre les racines, documentée à partir des années 1980. Du fait que nous grimpons sur des arbres qui font plus de 20 mètres de haut pour les soigner, nous avons pu mettre en évidence une autre forme de communication qui est aérienne et qui se base sur des échanges d’hormones végétaux et sur des interactions entre champs magnétiques », en précisant qu’un un certain nombre de capteurs ont été posés au sommet des arbres pour se rendre compte de ce phénomène.
« Nous avons constaté que la communication hormonale intervient essentiellement quand l’arbre subit un stress, comme cela est le cas pour n’importe quel autre vivant.
Cela peut être un stress naturel, lié par exemple à du vent, à une chute ou une augmentation des températures, à un changement brusque de paramètres, ou cela peut être aussi simplement la présence d’un homme qui monte dessus pour couper les bois secs.
Face au stress, le châtaignier émet des hormones et la question qui nous intéressait était de savoir si ces hormones servent aussi pour avertir les arbres aux alentours qu’il y a un risque. C’est le cas ».
 
Au fil de ce travail au long cours, les chercheurs ont ainsi par exemple pu observer que lorsqu’un arbre est en train d’être élagué, ses congénères alentours réagissent comme s’ils étaient eux même en train de subir une taille en se préparant à cicatriser. 
« Donc on voit qu’ils communiquent entre eux, qu’ils se préviennent qu’il y a une perturbation du milieu et qu’ils doivent s’y préparer.
Ils préviennent les arbres voisins qui sont parfois assez loin, jusqu’à 400 ou 500 mètres de distance.
Et d’autre part, ils envoient aussi une partie de leurs hormones cicatrisantes à l’arbre qui est en train de subir la taille pour l’aider à réagir plus rapidement.
Donc il y a un échange et une véritable entraide »
« Les châtaigniers ont besoin de communiquer, d’avoir d’autres châtaigniers à proximité et vivent vraiment dans un système d’entraide au-travers ces échanges hormonaux. Il arrive même parfois que certains se sacrifient et sèchent pour libérer des ressources pour les châtaigniers qui sont autour ! ».
 
Même s’il est sans doute l’arbre qui a le plus besoin de communiquer avec ses congénères, le châtaignier n’est pas le seul arbre « à parler ».
Les recherches du groupement européen sur des oliviers au domaine des Minelli, à Ville di Pietrabugno, ont notamment permis de constater que cette espèce peut échanger avec des congénères situés à plusieurs kilomètres.
Une interconnexion fantastique qui prouve que les arbres sont encore loin de nous avoir révélé tous leurs secrets…
 
On verra si ce texte pourra être repris, comme je l’indiquais hier, dans le prochain opus des « Enquêtes de Charlotte », « Menaces de chaos® »
Ce n’est pas certain, d’autant que je ne suis déjà plus « aux manettes » de ce type de travaux, vous ai-je dit, trop fatigué de vivre.
En attente de ma « libération définitive » pour avoir rempli, peut-être, « ma part de contrat ».
En attendant, je suis certain que vous serez un peu plus savant qu’avant d’être passés rendre visite à ce « petit-blog ».
 
Merci à vous et bonne journée tout de même !
 
I3

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