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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 décembre 2022

Pov’ Russie…

Elle perd de son éternité au fil de la guerre
 
Car il devient de plus en plus criant que le conflit avec ses « cousins » slaves du Sud va probablement amplifier sa crise démographique.
Les indicateurs et analyses avancés en témoigne déjà.
 
La crise économique, les combats, les départs et le pessimisme ambiant risquent fort de détériorer une situation déjà critique.
En 2006, « Vlad-Poux-tine » considérait déjà que le déclin démographique en Russie comme « le problème le plus grave » du pays.
Seize ans plus tard, le président russe se retrouve à nouveau confronté au même inexorable glissement.
La guerre en Ukraine risque même de ne rien arranger : Entre les départs volontaires, la mobilisation et les pertes au combat, la situation va encore aggraver le désastre démographique entamé au milieu des années 1990, après la chute de l’URSS.
 
Il est à noter que l’institut national de statistiques russe, Rosstat, ne publie ses données finales annuelles qu’au mois de février. Mais des « chercheurs » déjà sollicités n’ont guère de doute sur les bouleversements à venir, conséquences du conflit mené dans le pays voisin.
Première inconnue, le poids des deux vagues de départs vers l’étranger : Après le début de l’invasion, puis au moment de la mobilisation, à laquelle de nombreux Russes ont souhaité échapper. Combien et quel poids dans la démographie des naissances, futurs PIB du pays ?
Les frontières de plusieurs pays voisins (Kazakhstan, Arménie, Géorgie…) de la Russie ont vu passer des milliers et des milliers de citoyens désireux de quitter le pays.
« Même dans ses années les plus paisibles, la Russie a sous-estimé le nombre de ceux qui ont quitté le territoire pendant de longues périodes », explique le démographe Sergei Zakharov, de l’Institut d'études avancées (IEA) de Nantes.
Les émigrés russes, notamment, ne signalent pas toujours leur départ auprès des services de l’État. Il convient donc de se tourner vers les données des pays d’accueil, mais ceux-ci ne disposent pas toujours de statistiques bien établies.
Pourtant moâ je sais que « Tao » était un Russe-blanc qui s’était établi à Calvi (Balagne-Corsica-Bella-Tchi-tchi=, dans la citadelle, pour monter un « piano-bar », lieu de perdition interdit à ma grand-mère…
Il existe toujours et son fils aura monté une des premières radio-libre du pays avec ce qui est devenu « Air-Tchi-tchi » (RCC, Radio Calvi Citadelle).
Mais c’était il y a plus d’un siècle…
 
Le ministère de l’Intérieur de Géorgie signale ainsi l’entrée de 112.733 citoyens russes dans le pays, entre janvier et septembre, sans livrer de chiffres sur les installations définitives : Une goutte d’eau.
« Nous assistons à un énorme afflux de Russes », a également déclaré le gouverneur de la Banque centrale arménienne, Martin Galstyan, évoquant « des personnes talentueuses et bien formées » et un possible « effet durable ».
L’institution table sur une croissance de 13 %, contre 7 % avant la guerre…
Autant qui vont manquer à la « Russie-éternelle ».
 
Quelque 32.000 migrants russes ont été enregistrés en Israël, complète l’OCDE, en hausse très sensible par rapport à l’an passé.
En Europe de l’Ouest, le solde des arrivées et des départs oscille autour de 38.000, selon les données de Frontex, qui ne permettent pas de connaître le nombre d’installations.
« Les estimations oscillent aujourd’hui entre 500.000 départs, en soustrayant les retours, et 1,5 million », selon notre « trouveur » de Nantes. Un écart « trop important pour dégager un consensus ».
Rien n'indique, par ailleurs, que ces installations soient définitives.
« Certaines personnes qui ont fui le pays n’avaient peut-être aucune intention de partir », souligne le chercheur-trouveur, et voulaient seulement « éviter de se battre, de tuer des Ukrainiens ou d’être tuées ».
Il est donc trop tôt pour évaluer le poids de ces départs à moyen terme.
Tout dépend de savoir s’ils trouvent ou non « chaussure à leur pied » là où ils se sont parachutés.
 
Un démographe à l’Ékole des hautes études en sciences sociales (EHESS : La plus haute densité de neurone au mètre carré de l’Hexagone, d’après eux-mêmes), observe que « lors des grandes crises passées, la stratégie soviétique était de fermer la frontière aux départs », ce qui a été moins vrai cette année.
« Une partie de ces Russes, d’ailleurs, continuent de travailler pour leurs employeurs en télétravail. »
Mais ils dépensent leur fric en exil, ce qui n’est pas très « patriote » pour tous ceux qui n’ont pas pu partir parce qu’ils étaient trop kons : Je sais, on a eu le même problème au XXème siècle en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » où les colonies restaient tout de même plus attractives que mon maquis planté sur un rocher au milieu de l’eau…
Toute la question est de savoir si ces exilés comptent rentrer en Russie une fois la situation stabilisée.
Là, c’est une question de sexe… en dis-je. Une fois que tu as des gamins intégrés dans les ékoles primaires locales, tu as du mal à les déraciner : On l’a bien vu avec les premières vagues de migrants venus du Maghreb.
Mais encore antérieurement avec nos migrants « Hispaniques », « Ritaliens », « Polaks » et « Sahéliens »…
 
De toute façon, « l’émigration actuelle est supérieure au solde migratoire des dernières années. »
Une population « hétérogène » a quitté la Russie, souligne toujours le même natnais, mais la plupart sont « des citadins qui ont la possibilité de ne pas écouter la propagande des écrans de télévision et peuvent recevoir des informations indépendantes sur internet ».
Autant « d’opposants » réfractaires qu’il n’y a plus à gérer sur place.
Mais une fuite des cerveaux déjà caractéristique de la Russie avant la guerre.
Toutefois, après les manifestations de masse en 2011, la répression avait contribué à accélérer l’exode.
« Les informaticiens russes formaient des colonies entières à Chypre ou en Nouvelle-Zélande. Maintenant, de nouvelles colonies se forment au Kazakhstan, en Arménie, en Géorgie, au Monténégro, en Turquie… »
Désormais, certains professeurs d’université prennent aussi le chemin du départ, et « les universités de Moscou subissent déjà des pertes très sensibles », affirme-t-il.
Si même les futures z’élites ne sont plus formées a minima, où va-t-on ?
 
Les pertes militaires, elles, sont encore nimbées de mystère, car la Russie (comme l’Ukraine) ne communique aucune donnée officielle sur le sujet.
En raison de la censure, il avait d’ailleurs fallu attendre un demi-siècle « pour une évaluation plus ou moins fiable des pertes de l’URSS lors de la Seconde Guerre mondiale », le « chercheur-trouveur », qui prend pour hypothèse de travail le nombre de 50.000 décès minimum, en incluant les miliciens du Donbass.
Normal, ils n’écrivent pas avec le même alphabet que nous, ils ne doivent pas compter de la même façon : Logique.
Les experts anticipent surtout des conséquences sur le taux de natalité, un talon d’Achille de la démographie russe et là, on en prend pour une génération entière qui répercute sur la génération suivante.
La campagne « Capital maternel », lancée en 2006 par « Poux-tine », avait permis de relancer brièvement la fécondité, avec une prime à la deuxième et à la troisième naissance : « Les couples se dépêchent de faire un second enfant par opportunité, mais ça ne veut pas dire qu’ils auront davantage d’enfants en fin de parcours », C’est juste une effet de calendrier, une opportunité.
 
Pour bien faire, rapportons qu’un démographe indépendant, dément cette analyse : « Depuis 2007, le programme « Capital maternel » a apporté entre 2 et 2,5 millions d’enfants supplémentaires qui ne seraient jamais nés autrement. »
La baisse de la fécondité, explique-t-elle, est liée à la décision, mi-janvier 2020, de verser la plus grande partie de ces subventions dès le premier enfant, et non plus le second. Ainsi, « la baisse actuelle de la fécondité est presque exclusivement due à la contraction des deuxièmes naissances ».
S’ils ne se reproduisent pas assez pour remplacer les générations en péril, leur système de retraite ira en décrépitude…
Le programme était efficace quand il était destiné au deuxième enfant ou aux suivants.
« Le déplacer à partir du premier enfant est une absurdité démographique. »
Le taux de fécondité devrait tourner autour de 1,44 dès cette année, selon les calculs du même : Soit 1,3 million de naissances en 2022, contre 1,89 million de décès.
En octobre, le nombre de naissances était déjà en chute de 10 % par rapport au même mois de 2021, selon les données régionales d’état civil…
« En janvier et février, la chute du taux de fécondité devrait encore s’accélérer », poursuit-il, indépendamment de la guerre.
La détérioration est liée aux atermoiements gouvernementaux pour prolonger deux mesures phares : Une subvention de 450.000 roubles à partir du troisième enfant et un « prêt hypothécaire familial » à taux d’intérêt réduit désormais étendu au premier enfant.
Le taux de fécondité diminuera encore en 2023 (entre 1,25 et 1,32) et 2024 (entre 1,16 et 1,30).
La cata…
 
La guerre va encore détériorer ce contexte déjà morose, d’autant que la baisse annuelle du nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est évaluée à 3 %/an.
La mobilisation et la fuite de centaines de milliers de Russes, pour la plupart des jeunes hommes, plombera donc la fécondité de 4 à 5 % environ, en se rappelant qu’il « y avait 14-15 millions d’hommes âgés de 20 à 35 ans en Russie en février ».
Si plus de 10 % sont allés semer leurs spermatozoïdes ailleurs, il va y avoir des déceptions à prévoir.
De plus il faut encore prendre en compte la diminution des dépenses réelles, un indicateur solide pour anticiper le recul de la fécondité, à partir du deuxième enfant. Depuis le mois de mars, en raison de l’inflation liée notamment aux sanctions, celles-ci sont en recul de 7 % à 10 %.
 
D’autant que les effets psychologiques auront également des répercussions, dont l’ampleur est toutefois difficile à estimer. Après la guerre en Afghanistan (1979-1989), de nombreux soldats soviétiques étaient psychologiquement incapables de travailler, d'étudier et de fonder une famille.
Le démographe russe évoque également une augmentation des violences domestiques, la consommation d’alcool et de drogues ainsi qu’une solitude accrue des jeunes femmes, dans un « marché matrimonial » en tension.
Le même que nous avons connu à compter de 1918 sous nos tropiques.
« Les conséquences pour la démographie russe seront catastrophiques. »
La crise, enfin, devrait handicaper la mise en place de politiques familiales, dans une économie orientée vers la guerre : Les sanctions auront également des conséquences « sur le financement des équipements publics (hôpitaux, établissements de santé…), délaissés au bénéfice des équipements militaires ».
La guerre a déjà commencé à produire des effets fin novembre, mais il faudra attendre le 10 janvier pour disposer de données sur le mois de décembre.
 
Les conséquences sur l’espérance de vie, elles, restent difficiles à anticiper, d’autant que la pandémie du « Conard-virus » est passée par là : « En 2020-2021, la Russie a perdu plusieurs années en termes d’espérance de vie, avec un million de décès en excès, et c’est bien plus que la majorité des autres pays ».
Effectivement, si on envie les survivants se faire hacher menu sous les obus ukrainiens, il va en rester moins par la suite…
À terme, seuls des flux d’immigration importants pourraient permettre à la population de croître.
Les flux d’Asie centrale (Tadjikistan, Ouzbékistan…) ont permis d’atténuer la baisse de la population, avec quelques centaines de milliers de personnes en solde positif.
Cette immigration, toutefois, est fortement dépendante de la situation économique.
Mais quid d’une Russie qui perd en attractivité, alors que le pays connaissait déjà une pénurie de main d’œuvre avant la guerre ?
Et de futures réparations en faveur de l'Ukraine ?
« Personne ne peut prédire cette évolution pendant le déclin catastrophique d’une économie orientée vers la guerre », prévient Sergei Zakharov.
Inutile de dire que la prochaine publication des données de Rosstat, en février 2023, sera suivie de près par les chercheurs et les décideurs politiques…
 
Enfin, la mobilisation a avalé 300.000 personnes, voire davantage, selon certaines ONG va avoir un impact considérable.
Avec pour conséquence une « réduction importante de la population active en âge de travailler dans les grandes villes », commente notre chercheuse à l’université d’État de Moscou, dans un entretien au média d’investigation Agentstvo (en langue russe, Mais « Gogol-traduct » maîtrise).
Un tiers des entreprises industrielles sont désormais confrontées à une pénurie de main d’œuvre, selon une enquête de l’institut Gaidar (en bristish, mais « Golol-traduct » maîtrise) de Moscou.
De nouvelles vagues de mobilisation pourraient donc encore aggraver la situation.
 
Cette guerre, non seulement reste une absurdité pour être quasi-fratricide, entre slaves et orthodoxes, pour des gains territoriaux qui ne comptent même pas, puisque ce sont des champs de ruines, mais elle aura durablement provoqué un schisme entre Ukrainiens et Russes qui va durer plusieurs générations de détestation réciproque.
Incompréhensible, finalement.
Mais je crois vous l’avoir déjà dit : La Russie était déjà en déclin démographique avant la guerre. Elle manquait de bras et l’annexion des riches greniers à grains et des riches sous-sols de l’Est de l’Ukraine pouvait, peut-être, compenser.
Il n’en sera rien, au contraire : La Russie, passés les 10 premiers jours d’offensive, avait déjà perdu cette guerre-là.
Quelle que soit l’issue des combats.
 
Et pour vous rassurer un peu, je vous signale l’existence de deux pays qui sont en perdition démographique : La Chine, qui pouvait tutoyer la première économie mondiale et pense encore que le rattachement de Formose sera la solution à ses propres problèmes ;
Et la Corée du Nord de « Kim-tout-fou » qui jalouse de ses cousins du Sud et de leur insolente réussite économique et… démographique.
Leurs dirigeants feront-ils les mêmes erreurs que « Poux-tine » ou seront-ils assez sages pour en prendre de la graine ?
Vous verrez et probablement pas moâ : Ils me percent encore aujourd’hui la couenne pour soi-disant soigner mon palpitant.
C’est vous dire si je n’ai pas vraiment d’avenir…
Ce que je ne vous souhaite pas, bien naturellement.

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