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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 11 décembre 2022

Vous l’ignorez peut-être, mais…

Les maths viennent de gagner quatre nouveaux préfixes
 
Et cela change tout parce ça ne s’était pas produit depuis plus de trente ans : Le vocabulaire mathématique vient donc subrepticement de s’enrichir !
J’en suis ravi et souhaite une bienvenue à ces naissances inattendues, sur cette planète de dingos !
 
Le Bureau international des poids et mesures (BIPM), organisation mondiale qui régit notamment le système international d’unités (SI), a en effet officialisé l’ajout de quatre préfixes dans son lexique officiel.
Pour des raisons pratiques, l'infiniment grand et l'infiniment petit (que l’on parle de masses, de longueurs ou encore de durées) sont souvent décrits à l’aide de puissances de dix.
On aurait 12 doigts, on compterait peut-être en base 12, mais nous n’en avons que deux fois 20 (je ne compte pas le 21ème des « kouillus »), alors on compte en base 10 depuis des lustres.
Ce qui est dommage, parce que 12 possède 4 diviseurs (2, 3, 4, 6) alors que le 10 n’en a que 2 (les 2 et 5).
 
Ainsi et par exemple, il vous faut savoir que le Soleil, notre étoile, pèse environ 2 x 1030 kilogrammes, ce qui est plus pratique à écrire qu’un 2 suivi de trente zéros.
Et encore, s’agit-il de « kilo » (103) grammes. Soit environ un litre d’eau distillée…
Du côté du microscopique, le rayon atomique de l’oxygène est par exemple de 6 x 10-11 mètres, c’est-à-dire 0,00000000006 mètres.
La première écriture est là encore clairement plus lisible que la seconde.
Les puissances de dix, c’est très bien, mais pour pouvoir communiquer sur les nombres, nous disposons depuis au moins autant de temps d’un certain nombre de préfixes, que nous apprenons d’ailleurs dès l’école primaire.
C'est ainsi que l’on intègre assez tôt que 1 kilomètre signifie 1.000 mètres, ou encore que 1 milliseconde correspond à 0,001 seconde.
Il existe d’ailleurs toute une liste de préfixes de ce type, de moins en moins connus du grand public à mesure que l’on explore plus en profondeur le très, très grand ou le très, très petit.
 
Par exemple, si vous avez sans doute déjà entendu parler des téraoctets, ce qui correspond à mille milliards d’octets (ou 1012, base 8, l’octet…)
Et peut-être que le nanomètre (10-9 mètre, soit un milliardième de mètre), voire le picomètre (10-12 mètre), vous dit quelque chose.
Quant au méga, il s’agit du million (106).
En revanche, sauf attrait particulier pour l’immense ou le minuscule, vous ignorez probablement l’existence du préfixe « yocto », qui signifie que l’on multiplie l’unité considérée par 10-24 (ce qui revient à la diviser par 1 million de milliards de milliards, ou par 1.000 huit fois de suite…).
À l’autre bout du spectre, il y a le préfixe « yotta », qui correspond à 1024.
Ces deux-là, officiellement adoptés en 1991, étaient jusqu’ici les petits derniers. Mais c’est désormais terminé.
 
New Atlas nous annonce en effet l’arrivée de « ronna » (1027, soit 1 milliard de milliard de milliard) et de son inverse le « ronto » (10-27), mais aussi de quetta- (1030, donc 1.000 ronna) et de son inverse « quecto » (10-30).
Les avancées technologiques, qui emmènent la communauté scientifique toujours plus loin vers l’infiniment grand et l’infiniment petit, nécessitaient effectivement de s’enrichir de ces quatre nouveaux préfixes.
Là, comme ça on va pouvoir mesurer les plus 45 milliards d’années-lumière de notre univers en mètre, à raison de 300.000 km/s de la vitesse de la lumière (et les 31.557.600 secondes que compte une année de 365,25 jours… environ !)
 
Au niveau des symboles employés, « ronna » sera représenté par un R majuscule et « ronto » par un r minuscule, tandis que « quetta » deviendra Q et que « quecto » q.
Les lettres capitales (tout comme les préfixes finissant par « a » continuent donc à être employées pour des unités servant à décrire le macroscopique (c’est le cas de toutes à partir de « méga », qui correspond à 106), tandis que les minuscules (à l’image des préfixes en « o » sont utilisées pour le microscopique (seul semi intruse, la lettre grecque µ pour symboliser le préfixe « micro »).
 
Pourquoi avoir choisi des préfixes commençant par la dix-septième et la dix-huitième lettre de l’alphabet, peut-on se demander ?
C’est le docteur Richard Brown, chef du département des mesures au Laboratoire britannique de physique, qui apporte la réponse : Tout simplement parce qu’il n’y avait plus aucune autre lettre disponible. Aussi bête que ça…
Lorsqu’il faudra créer d’autres unités, ce sera sans doute un problème tout nouveau.
 
C’est du côté des octets que les préfixes « ronna » et « quetta » devraient être utilisés en priorité : 1 quettaoctet (soit 1 Qo) vaudra par exemple 1030 octets, soit 1018 To ― c’est-à-dire 1 milliard de milliards de téraoctets.
Autre piste d’utilisation : La masse du soleil qui est donc d’environ 2 quettagrammes (2 Qg).
C’est plus simple en le disant (et moins monstrueux, finalement, pour être plus « abordable » : 2 ce n’est jamais que le double de 1 !).
De l’autre côté de l’échelle, la masse d’un électron est de l’ordre de 1 rontogramme (1 rg), tandis que 1 quectogramme (1 qg) correspond à la masse d’un octet des données stockées dans nos téléphones mobiles.
Vous avez tout compris ?
 
On rappelle en revanche que le « gogol », ou « googol », qui désigne le nombre 10100, n’a jamais été adopté officiellement par le BIPM, et qu’il s’agit avant tout d’une fantaisie.
Ce qui est tout-à-fait autorisé, bien entendu…
D’ailleurs, j’en use et abuse pour désigner le fameux moteur de recherche éponyme !
Notez que ce sont eux qui ont commencé, bien avant moâ.
 
Mille « quetasouhaits » de bonne fin de week-end à toutes et tous (a à peine 8 gigaterriens…)
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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