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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 26 septembre 2022

Estives 2022 (1/4)

Cycle de conférences de la fin juin
 
Comme prévu, j’ai fait ma tournée « nordiste » promise à mes « ex-potes de labeur » depuis près d’un an.
C’est un peu l’hécatombe chez eux : Il y en a un qui ne parvient pas à vendre sa « boutique ». Il faut dire qu’il sait mieux que n’importe qui comment la relancer et lui donner quelques valeurs mais finalement ne fournit aucun effort pour le faire.
Par ailleurs il souffre d’acouphènes, comme moâ, depuis sa vaccination au Pfizer, comme moâ, et ça l’empêche de dormir : Il a les yeux en trou de pine et des cernes juste en-dessous grosses comme des valises.
Au-dessus, ça va encore : Il ne fait pas trop monstrueux.
Lui, ses acouphènes, c’est un Fa majeur qui lui vrille le crâne, moâ c’est un Si mineur : À chacun ses galères !
 
Le second, du côté de Dieppe, a laissé tomber son activité : Il ne voit plus rien et ne peut plus conduire. On l’aura opéré sur un œil et il a récupéré un dixième. Pour le second, l’opération va être plus lourde : Il a moins 12 dixièmes et il lui faudra dormir durant 48 heures sur le ventre !
Ça va lui abimer sa « béquille », alors il hésite encore…
À part ça, il vit bien dans son château au toit de chaume à flanc de coteau, entre ses ânes et ses moutons. Mais n’a toujours pas monté ses éoliennes sur sa colline de 2 hectares, ni fait sa retenue d’eau pour une petite turbine électrique…
 
Le troisième, vers Lisieux, il a résolu son problème d’aqueduc romain enterré sous son jardin qui l’avait inondé durant des semaines parce que quelques kouillons avaient bloqué les écoulements pluviaux en aval à l’occasion de travaux sur les voies du train, posées pourtant assez loin de chez lui, mais sa goute lui déforme les pieds tel qu’il se promène en sandales.
Je le vois bien patauger sur son gazon inondé avec ses sandalettes !
Et lui aussi a des acouphènes, en Do mineur, depuis sa troisième dose…
Quand je lui raconte que notre lillois a le même problème et que ça commence en ce qui me concerne, mais ça ne me réveille pas encore, c’est qu’il y a vraiment un problème avec ce vaccin-là, qui en plus m’avait fait mal au bras gôche durant des mois… Et encore aujourd’hui.
Il me rassure comme il peut : On n’en guérit pas…
 
On parle d’actualité, des élections, du gouvernement, de l’Ukraine.
L’année dernière, j’avais été à Lyon puis à la Ciotat rencontrer les mêmes, mais ceux « du Sud » où j’avais fait « gourou » pour leur faire plaisir, devant leurs meilleurs clients.
Tu parles d’une activité à la kon…
On était en pleine crise sanitaire à parier pour une 4ème vague en septembre.
Sur ce point-là, personne ne s’était trompé.
Mais personne n’avait vu venir la guerre en Ukraine alors que s’était tenue la rencontre entre « Poux-tine » et « Bail-dan » à Genève et que tout était déjà « en place » pour que la situation dégénère.
C’est ma pote ukrainienne, mariée à un « gauloisien » qui m’avait expliqué le coup de l’eau, il y a quelques années de ça : Quand les russes leur ont piqué la Crimée, les ukrainiens ont fermé le canal qui alimente en eau douce la péninsule depuis l’amont de Kherson.
Résultat, en février dernier, les russes ont effectivement poussé jusque-là pour « libérer » la ville des « néo-nazis » qui s’y trouvaient encore et ils ne rendront pas la ville pour laisser ouvert le canal du « Nord de la Crimée ».
Sa fermeture rendait la situation intenable pour les agriculteurs et les éleveurs du coin. Ça plus la guerre larvée dans le Donbass, ça n’a pas fait un pli : Sous prétexte d’exercices militaires, Moscou devait mettre un terme définitif à cette situation en renversant le pouvoir à Kiev en quelques 48 heures.
5 mois plus tard, ils auront transformé l’Est de l’Ukraine en champ de ruines et de mines, brûlent les champs, massacrent des civils et s’apprêtent à subir une vaste contre-offensive qui les délogera du pays : C’est qu’il s’agit pour les Ukrainiens de tous les renvoyer dans leurs garnisons dans les prochains mois.
Mais ça va prendre du temps.
 
Ce n’était même pas le souci du rapport de la CIA de l’année dernière sur les vingt prochaines années : Ils indiquaient à peine que la Russie serait une source de complications pour la décennie à venir !
Exactement : Une source de complications, c’est ça.
Mais sans en préciser plus.
Au point qu’au retour de la crise sanitaire (on attend déjà la 7ème vague…), se sont rajoutées une crise alimentaire qui va probablement devenir difficile dans les prochaines semaines, une crise économique qui acte les bouleversements des chaînes logistiques de la reprise post-« Conard-virus », plus une crise énergétique.
Peut-être rajoutera-t-on une crise monétaire avec des taux qui flambent pour étouffer l’inflation qui fait son grand retour !
Avec à la clé une crise des changes…
En bref, en ce mois de juin, le monde rebat les cartes et faire des « prévisions » sur l’année qui vient relève de l’hérésie.
 
Je ne suis d’ailleurs pas le seul : On sent mes auditoires encore inquiets.
De plus, ces derniers jours, les médias, économiques et généralistes, ainsi que les prévisionnistes professionnels, donnent l’impression d’être complètement perdus.
Et ce n’est pas qu’une impression.
C’était particulièrement vrai en cette fin de mois juin.
L’approche de la fin du premier semestre et des premiers bilans de l’année vont même amplifier le phénomène.
On nous annonce simultanément la récession, qu’il faut craindre. Et la surchauffe. L’hyper-inflation, qu’il faut combattre et dans le même temps le danger de la stagflation.
La hausse des taux, qu’il faut amplifier, puis la baisse des taux.
La baisse des marchés, qu’il faut craindre, puis une baisse des marchés encore plus marquée.
En gros, la fin du monde, quoi, et ils n’ont plus de grille de lecture pour s’y retrouver.
Or, c’est finalement assez simple.
Car nous n’avons pourtant pas changé de cap depuis quelques mois.
Il y aura tout et son contraire.
Mais pas en même temps.
 
L’inflation est là. Elle était déjà là avant la guerre en Ukraine. Elle a été amplifiée par le conflit.
Mais elle va reculer tôt ou tard.
Attention, l’inflation va reculer mais les prix vont rester élevés !
Elle va reculer car l’économie mondiale ralentit du fait même de l’inflation et de son impact sur le pouvoir d’achat et donc la consommation.
Et du fait des hausses de taux d’intérêt.
Le ralentissement de l’économie est également là mais il est souhaitable.
On peut même souhaiter un passage court par la case récession pour que l’économie retrouve ses équilibres et qu’on en finisse avec les tensions et les pénuries de l’après-« Conard-virus ».
Donc il faut qu’il y ait ralentissement, voire récession, pour qu’il y ait reprise de l’économie.
Tout et son contraire.
 
La hausse des taux est là.
Les banques centrales vont même accélérer, surtout aux États-Unis, c’est prévisible.
Et il faut que les taux montent pour que les taux baissent : Plus les banques centrales montent les taux à court terme rapidement, plus les anticipations de ralentissement de l’économie sont fortes et plus les taux d’intérêt à long terme baisseront.
Tout et son contraire, encore une fois.
Et sur les marchés (boursier, mon baromètre) on commence à espérer ce passage par une récession technique, une mise sous coma artificiel de l’économie. Car qui dit récession, dit baisse de l’inflation, et dit même possibilité du retour de la baisse des taux par les banques centrales fin 2023 ou début 2024. Je n’y crois pas : Ce sera pour le second semestre 2024 quand les choses auront repris un cours normal.
Et les marchés aiment les baisses de taux, dopés qu’ils ont été avec des tombereaux « d’argent magique » durant de longs mois.
Tout et son contraire toujours.
 
Si on n’a pas une grille de lecture simple, la confusion est totale.
On aura donc bien et forcément tout et son contraire.
Et c’est normal.
C’est même presque désirable : Il faut qu'il y ait « hard landing » pour qu’il y ait « soft landing ». Allez vite et arrondir la trajectoire en final.
Les deux semestres qui vont suivre vont de nouveau bouleverser les certitudes les mieux ancrées et il faudra s’attendre à des pagailles monstrueuses. Mais on apprendra à les gérer.
Très vite, je prends l’exemple de notre « Jupiter » national.
Élu finalement assez facilement, sans même faire campagne, il aura poursuivi sur sa lancée : Ne pas faire campagne et résultat, il aura obtenu ce qu’il cherchait, perdre sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Changement de régime ?
Pas tout-à-fait, mais on ne pourra plus lui reprocher de gouverner verticalement : Il va falloir qu’il compose au cas par cas. Ce qui va fonctionner.
« Lili-Borgne » est parfaite pour ça : Une « X » formée à la préfectorale, ça obéit intelligemment et peut-être qu’elle prend à ce moment-là son temps pour former son second gouvernement.
C’est aussi peut-être que les « volontaires » pour le casse-pipe ne sont plus légion.
Changement d’époque…
Pas de régime qui reste le même.
« Jupiter » prend juste son temps, maîtres des horloges qu’il est resté.
Du temps nécessaire également aux oppositions républicaines pour se reconstruire : Ils ont 5 ans avec un premier test pour les élections européennes à venir.
 
Je ne suis pas inquiet : Quel que soit le président, quelle que soit la couleur politique du Parlement, il y aura toujours des préfets et des directeurs d’administration centrale pour faire tourner la boutique et répondre aux urgences.
Ils sont payés pour ça et ont été spécialement formés dans cet objectif-là : La continuité du Service public !
Mes inquiétudes portent d’abord sur la vie de mes compatriotes.
Il leur faut réapprendre à vivre avec de l’inflation et de l’argent cher. Il y a toute une génération de trentenaire qui ne savent pas ce que c’est.
Plus tard, il leur faudra intégrer des solutions de « pénuries ».
Les « vieux kons » comme moâ, on a connu et on a appris à « arbitrer » : On n’avait déjà pas de pétrole, mais des idées (slogan giscardien des années de choc pétrolier).
Les « jeunes-kons » ne savent pas encore et il leur faudra apprendre à se priver pour gérer au mieux.
Apprendre que ce qui vaut 100 aujourd’hui vaudra 110 demain. Et que forcément, ils ne seront payés au mieux que 105, mais seulement après-demain. C’est que la lutte contre l’inflation, ça passe aussi par la modération salariale qui, si elle n’est pas maîtrisée, devient une seconde source d’inflation nettement plus durable et coriace.
D’autant qu’une fois qu’un salaire est augmenté, il ne rebaisse jamais : Les effets de la défense des « avantages acquis ».
Et les coûts s’accumulent pour les entreprises. Certaines peuvent faire payer leurs clients, d’autres non. Et quand les courbes se croisent, ce sont des destructions d’emplois qui s’annoncent.
À cela se rajoute une économie qui patinera dans les pénuries.
 
Quand on est en guerre, on produit plus d’obus et de munitions et moins de biens durables et périssables, faute de bras, de temps et d’argent.
En plus, sur le front de l’alimentation, on fait face à des sécheresses inattendues.
Le climat se réchauffe, les moissons sont en avance de plusieurs semaines, les vendanges ne vont pas tarder.
Encore un peu, on pourra faire deux moissons dans l’année…
Or, la guerre en Ukraine n’a pas d’issue avant longtemps.
Je ne comprends d’ailleurs pas « Poux-tine » : Il est parti au combat avec 150.000 farouches et fiers guerriers face à une armée qui en compte 200.000. Et qui en plus défend son sol.
Sa raison d’être, son essence.
Cet homme-là, ce régime-là plutôt, ne voulait pas gagner cette guerre…
Qui se finira, à leur dire, par une capitulation de Kiev… qui ne capitulera pas.
Qu’on va voir ce qu’on va voir : On n’en est jamais qu’aux amuse-gueules !
En tout cas, ça aura été un banc d’essai fabuleux pour les matériels militaires du monde entier.
In vivo et pas seulement dans des engagements « asymétriques ».
L’hémisphère Nord rebat ses cartes en attendant de donner des leçons aux asiatiques qui en frémissent de peur.
Même si je ne suis pas certain que la poudre parlera dans la pacifique…
 
En revanche les incertitudes demeurent : Les pays Baltes se sentent menacés. La Finlande et la Suède également. La mer Baltique va devenir un lac otanesque comme la mer d’Azov un lac russe.
Et Kaliningrad une enclave russe comme Berlin-Ouest à son époque. Mais si on lui coupe le train en démontant les rails et si on vérole le couloir de Suwałki, la vie va devenir difficile pour la base navale russe.
Et pour l’heure, les Biélorusses se tiennent à carreau, mais ça pourrait changer : Eux non plus n’ont aucune confiance dans les Ukrainiens.
Il faut dire que chez nous, ces derniers, on les encense, mais il faut savoir que l’opposition à Zelenski aura été bâillonnée, mise en prison, ses biens confisqués. D’accord, c’est la guerre, mais on n’entend plus personne à Kiev.
Pas vraiment une grande démocratie prompte à reprendre à son compte les « Valeurs » de l’UE…
C’est globalement ce que je leur raconte sur deux heures de « cinéma » : La guerre reste imprévisible et le restera un long moment d’incertitude où tout, même des débordements jusqu’en Pologne, peut arriver.
 
Peut-être que le sort du monde tient dans l’espérance de vie des deux derniers dictateurs du continent européen.
Je leur donne rendez-vous en 2023 pour commenter la suite.
Et puis je reprends la route vers le Sud.

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