35 – Batailles électorale et en Mer Noire.
Avertissement
: Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure
construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
J’y reviens pour rappeler et pour une bonne compréhension, que le 12
février dernier, 2022, dans un contexte de menace russe sur l’Ukraine, la
marine russe annonce organiser un vaste exercice en Mer Noire et en Mer d’Azov
: la flotte prend la mer, renforcée par des unités venant de la Baltique
arrivées en urgence quelques jours auparavant en contournant l’Europe. À partir
du 24 février, pendant l’invasion de l’Ukraine, la flotte russe établit un
blocus maritime au large des côtes ukrainiennes, menaçant d’un débarquement et
frappant le littoral avec ses missiles. Le 24 février 2022, le croiseur Moskva
et la corvette Vasily Bykov pilonnent l’île aux Serpents, qui est juste
capturée peu après.Posée au large de la Roumanie et d’Odessa, c’est un verrou.
Le même jour le vraquier marshallais Yasa Jupiter est endommagé par un tir russe au large d’Odessa. Le lendemain, le chimiquier moldave Millennial Spirit et le vraquier panaméen Namura Queen sont frappés en sortant de Youjne, le premier brûlant ensuite pendant plusieurs jours, alors que le second sera remorqué jusqu’à Yalova.
Le 1er mars, le vraquier bangladais Banglar Samriddhi est touché à l’ancre à Mykolaïv et abandonné, le lendemain, le cargo panaméen Helt est coulé par un missile à sa sortie de Tchornomors.
Le 1er avril, une quarantaine de gros vraquiers, chargés de céréales ou d’huile de tournesol, sont bloqués dans les ports ukrainiens par le blocus russe : quinze à Tchornomorsk, sept à Odessa, quatre à Youjne, six à Mykolaïv et six à Kherson.
La 810ème brigade d’infanterie de marine est engagée dans le siège de Marioupol, au Nord-Ouest de l’agglomération et le 19 mars 2022, le capitaine de 1er rang Andreï Pali, commandant adjoint de la flotte de la mer Noire, est tué tout près de Marioupol.
Le 24 mars, deux navires de débarquement russes de la classe Alligator sont détruits par des tirs ukrainiens dans le port de Berdiansk, et deux autres, de la classe Ropucha, sont endommagés.
C’est là, le 13 avril 2022 comme je le relate ci-avant, que les autorités
ukrainiennes affirment avoir touché le croiseur Moskva avec au moins deux
missiles Neptune provoquant un incendie dans une mer agitée. Des sources
ukrainiennes rapportent que l’attaque a été appuyée par un drone Bayraktar TB2
qui a détourné l’attention des défenses du navire russe. Le Moskva a chaviré et
coulé dans la journée du 14 avril.
Les autorités russes déclarent que le croiseur est gravement endommagé à la suite d’un incendie ayant provoqué une explosion de munitions. Toujours selon les autorités russes, les 510 hommes d’équipage auraient été évacués du navire, mais aucune allusion n’est faite à une frappe militaire ukrainienne. Cependant, certains navires de guerre russes dans le Nord de la Mer Noire se sont éloignés de la côte.
Depuis, des analystes de l’OSINT signalent que des signaux de détresse ont été transmis depuis le Moskva, dont une « SOS naufrage » et des messages liés à des tentatives de sauvetage de son équipage en code morse.
Plusieurs navires d’assistance ont alors été localisés dans la zone du dernier emplacement connu du navire. Il est alors aux coordonnées géographiques à l’Est de l’île des Serpents, à environ 66 miles nautiques d’Odessa et à 50 miles nautiques des côtes ukrainienne, d’après le satellite européen Sentinel-144.
« C’est vrai. Il était au deux-tiers du chemin entre la Roumanie et la
Crimée », me précisera Paul. « Sous les lignes d’horizon mais encore à
portée des radars Ukrainiens de la côte.
Ce qu’on ne sait pas, c’est qu’il aura fallu 8 missiles Neptune de conception ukrainienne pour en mettre deux au but. »
« Le croiseur est une « belle bête ». Conçu dans les années 70 et remis à niveau dans les années 2000, il emporte un équipage de 66 officiers, 419 sous-officiers et matelots. 186,4 m de long pour un maître-bau de 20,8 m, un tirant d’eau de 8,4 m et un déplacement de 12.490 tonnes. 121.000 CV avec 4 turbines à gaz sur deux arbres d’hélice, il est capable d’assurer 32 nœuds !
Une forteresse flottante. »
« C’était la nuit, la mer était agitée et je vous l’ai dit, ils ont saturé les moyens de détection russe avec plusieurs drones attaquant simultanément…
Là, à 60/70 nautiques, c’était trop court… Trop facile à surprendre et à saturer !
Un bon coup joué par les Ukrainiens qui du coup repousse toute la flotte russe loin de leurs côtes, entravant la possibilité d’un débarquement, en plus des murs de mines qui protègent leur littoral.
Désormais, s’ils veulent prendre Odessa et couper la voie maritime aux Ukrainiens, les Russes doivent passer par la terre ! »
Toutefois, selon les informations du ministère russe de la Défense les
systèmes de missiles du croiseur ne sont pas endommagés, l’incendie a été
maîtrisé par les marins et une opération de remorquage est entreprise. Mais
toujours selon le ministère russe, le croiseur aurait finalement sombré durant
cette opération le 14 avril 2022.
Le Moskva était le plus grand navire de guerre russe endommagé par des tirs ennemis depuis l’attaque du cuirassé soviétique Marat en 1941 lors de la Seconde Guerre mondiale, et la première perte d’un navire amiral russe en temps de guerre depuis le naufrage en 1905 du cuirassé Kniaz Souvorov, coulé par le Japon pendant la bataille de Tsushima, lors de la guerre russo-japonaise.
Des analystes cités par Les Échos considèrent alors qu’il s’agit de la pire perte subie par une flotte militaire depuis le torpillage du croiseur argentin General Belgrano ou, plus similaire, encore la perte du destroyer britannique HMS Sheffield pendant la guerre des Malouines de 1982.
Analyses reprises par L’Express qui conclut que « la perte d’un tel navire est à la fois humiliante pour Poutine, démoralisante pour son armée et... impossible à dissimuler à l’opinion russe. Et il y a de quoi s’inquiéter pour le Kremlin.
Car si l’armée ukrainienne dit vrai, cela signifie que Kiev est désormais capable de tirer des missiles qui menacent toute la flotte russe sans que cette dernière ne dispose de défense antiaérienne satisfaisante.
Si au contraire la version du Kremlin est exacte, c’est à peine plus satisfaisant pour Moscou. Car l’accident à bord du Moskva indiquerait des négligences incroyables dans les procédures de sécurité. »
Mais le 15 avril un haut responsable du Pentagone confirme que le Moskva a été coulé par deux missiles ukrainiens et que la perte du navire « crée un vide en termes de capacités militaires » sur le front Sud de l’Ukraine.
Pendant ce temps-là, alors qu’on attend la reddition des troupes
ukrainiennes à Marioupol, faute de munitions, les enquêtes internationales et
d’Europol se poursuivent sur les scènes de crimes de guerre autour de Kiev, à
Boutcha notamment et encore ailleurs.
Partout où les Russes ont occupé des villes et villages, ils ont pillé, exécuté, violé les populations civiles terrorisées sans oublier les musées…
C’est faire peu de cas de la vie humaine, c’est se comporter en barbare, c’est gratuit et inhumain, sauf, probablement, quand on est soi-même un « nazi ».
On comprend mieux que ces derniers redoutaient le « front Est ».
On peut redouter désormais que la haine du peuple Ukrainien restera solide, même après cette guerre et une fois la paix signée, durant des années et des années.
Quelle désolation !
Entre-temps aura lieu en France l’unique débat entre les deux finalistes
de la présidentielle. Le président Makarond reste offensif et montre une
excellente maîtrise des dossiers alors que sa concurrente semble ne pas être à
la hauteur. En revanche, elle prend sur elle pour ne pas s’effondrer dans un
pugilat contre-productif.
D’autant qu’il paraît qu’elle souffre d’un œil qui lui joue des tours, mais ça ne se voit pas : juste sa manie de remettre en arrière une mèche de cheveux qui manifestement la gêne du côté droit…
Le match est plié, comme l’annoncent les sondages qui anticipaient également une forte abstention. Mais il se seront encore trompés quant à l’ampleur de l’écart : on disait 52/48, ce sera 58,55/41,45… le 24 au soir !
Le même jour, les « populistes » s’effondrent en Slovénie à l’occasion d’élections législatives.
Exit également Carine Lapeine.
Réélu, le carré du Louvres ne lui suffira pas : Makarond est allé sur le champ de Mars, sous la Tour Eiffel qui ne resplendira pas de tous ses feux, pour un triomphe plus modeste qu’il y a 5 ans. Ode à la joie, l’hymne européen, « dress-code » sobre, cravate bleue-noire pour tout le monde sauf les dames.
Une nouvelle ère s’ouvre, pas forcément la plus facile…
« Vous saviez ce résultat ? » ai-je questionné Paul.
Bien sûr m’a-t-il répondu : « C’est dans les livres d’Histoire ! Après avoir été le plus jeune président, il aura été le premier à renouveler son mandat sans cohabitation ! »
Et la suite ?
« Vous verrez bien… »
D’accord : il reste dans son attitude d’autiste à mon égard !
Il y a tout de même des choses étonnantes. La première qui me frappe
l’esprit, c’est le vote des antillais. Au premier tour, Mélangeons aurait été
élu directement, sans second tour. Mais au second tour, c’est Carine Lapeine
qui aurait été élue d’un seul tenant !
D’un extrême à l’autre les braves antillais !
La seconde, c’est que dès les résultats à peine connus, le même Mélangeons appelle à l’élire premier ministre ! Rien de moins !
C’est qu’il y croit au fameux « troisième tour » que sont les législatives…
« Il y a deux tours aux législatives. Et encore un cinquième à la rentrée scolaire de septembre… Si les choses ne se dégradent pas en Ukraine. »
Parce que ?
« Parce qu’on est sur un fil tendu. Je crois me souvenir qu’à cette époque-là, la guerre de l’information et de la désinformation bat son plein.
« Mais qu’est-ce que vous croyez, Alexis ? Quand on joue avec des allumettes, il faut savoir s’arrêter à temps, sans ça on prend le risque de se brûler ! »
Sur le coup, je ne saurai pas comment interpréter cette phrase.
Mais je ne vois pas vraiment l’intérêt d’occuper un territoire désolé et irradié…
« Il lui faut juste une victoire avant le 9 mai. »
C’est à la fois loin et tout proche.
Carine Lapeine revient de loin. Elle a dû résister au démarrage en trombe
du phénomène médiatique Ziguinchor qui a fini par sombrer pendant qu’elle
grappillait du terrain.
Si ce dernier est bien un scud tiré par Boldoré contre elle pour soutenir Makarond avec l’appui de Krasosky, qu’il remerciera d’ailleurs en faisant savoir qu’il « sait ce qu’il lui doit », ça a failli se retourner contre le président sortant : Ziguinchor aura presque rendu Carine comme une présidente « acceptable » avec son discours outrecuidant.
Il faut dire que sa « dénazification » aura été parfaite… Mieux que « Poux-tine » en Ukraine !
Elle a réussi à se dédiaboliser en dépit d’un programme que plusieurs spécialistes jugent inconstitutionnel. Elle a accru son réservoir de voix et la défaite sans précédent de la droite républicaine au premier tour lui permet de sortir largement renforcée de ce scrutin présidentiel.
Reste à transformer ce coup d’essai aux législatives : Réussira-t-elle une percée au Palais Bourbon ?
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le même jour le vraquier marshallais Yasa Jupiter est endommagé par un tir russe au large d’Odessa. Le lendemain, le chimiquier moldave Millennial Spirit et le vraquier panaméen Namura Queen sont frappés en sortant de Youjne, le premier brûlant ensuite pendant plusieurs jours, alors que le second sera remorqué jusqu’à Yalova.
Le 1er mars, le vraquier bangladais Banglar Samriddhi est touché à l’ancre à Mykolaïv et abandonné, le lendemain, le cargo panaméen Helt est coulé par un missile à sa sortie de Tchornomors.
Le 1er avril, une quarantaine de gros vraquiers, chargés de céréales ou d’huile de tournesol, sont bloqués dans les ports ukrainiens par le blocus russe : quinze à Tchornomorsk, sept à Odessa, quatre à Youjne, six à Mykolaïv et six à Kherson.
La 810ème brigade d’infanterie de marine est engagée dans le siège de Marioupol, au Nord-Ouest de l’agglomération et le 19 mars 2022, le capitaine de 1er rang Andreï Pali, commandant adjoint de la flotte de la mer Noire, est tué tout près de Marioupol.
Le 24 mars, deux navires de débarquement russes de la classe Alligator sont détruits par des tirs ukrainiens dans le port de Berdiansk, et deux autres, de la classe Ropucha, sont endommagés.
Les autorités russes déclarent que le croiseur est gravement endommagé à la suite d’un incendie ayant provoqué une explosion de munitions. Toujours selon les autorités russes, les 510 hommes d’équipage auraient été évacués du navire, mais aucune allusion n’est faite à une frappe militaire ukrainienne. Cependant, certains navires de guerre russes dans le Nord de la Mer Noire se sont éloignés de la côte.
Depuis, des analystes de l’OSINT signalent que des signaux de détresse ont été transmis depuis le Moskva, dont une « SOS naufrage » et des messages liés à des tentatives de sauvetage de son équipage en code morse.
Plusieurs navires d’assistance ont alors été localisés dans la zone du dernier emplacement connu du navire. Il est alors aux coordonnées géographiques à l’Est de l’île des Serpents, à environ 66 miles nautiques d’Odessa et à 50 miles nautiques des côtes ukrainienne, d’après le satellite européen Sentinel-144.
Ce qu’on ne sait pas, c’est qu’il aura fallu 8 missiles Neptune de conception ukrainienne pour en mettre deux au but. »
« Le croiseur est une « belle bête ». Conçu dans les années 70 et remis à niveau dans les années 2000, il emporte un équipage de 66 officiers, 419 sous-officiers et matelots. 186,4 m de long pour un maître-bau de 20,8 m, un tirant d’eau de 8,4 m et un déplacement de 12.490 tonnes. 121.000 CV avec 4 turbines à gaz sur deux arbres d’hélice, il est capable d’assurer 32 nœuds !
Une forteresse flottante. »
« C’était la nuit, la mer était agitée et je vous l’ai dit, ils ont saturé les moyens de détection russe avec plusieurs drones attaquant simultanément…
Là, à 60/70 nautiques, c’était trop court… Trop facile à surprendre et à saturer !
Un bon coup joué par les Ukrainiens qui du coup repousse toute la flotte russe loin de leurs côtes, entravant la possibilité d’un débarquement, en plus des murs de mines qui protègent leur littoral.
Désormais, s’ils veulent prendre Odessa et couper la voie maritime aux Ukrainiens, les Russes doivent passer par la terre ! »
Le Moskva était le plus grand navire de guerre russe endommagé par des tirs ennemis depuis l’attaque du cuirassé soviétique Marat en 1941 lors de la Seconde Guerre mondiale, et la première perte d’un navire amiral russe en temps de guerre depuis le naufrage en 1905 du cuirassé Kniaz Souvorov, coulé par le Japon pendant la bataille de Tsushima, lors de la guerre russo-japonaise.
Des analystes cités par Les Échos considèrent alors qu’il s’agit de la pire perte subie par une flotte militaire depuis le torpillage du croiseur argentin General Belgrano ou, plus similaire, encore la perte du destroyer britannique HMS Sheffield pendant la guerre des Malouines de 1982.
Analyses reprises par L’Express qui conclut que « la perte d’un tel navire est à la fois humiliante pour Poutine, démoralisante pour son armée et... impossible à dissimuler à l’opinion russe. Et il y a de quoi s’inquiéter pour le Kremlin.
Car si l’armée ukrainienne dit vrai, cela signifie que Kiev est désormais capable de tirer des missiles qui menacent toute la flotte russe sans que cette dernière ne dispose de défense antiaérienne satisfaisante.
Si au contraire la version du Kremlin est exacte, c’est à peine plus satisfaisant pour Moscou. Car l’accident à bord du Moskva indiquerait des négligences incroyables dans les procédures de sécurité. »
Mais le 15 avril un haut responsable du Pentagone confirme que le Moskva a été coulé par deux missiles ukrainiens et que la perte du navire « crée un vide en termes de capacités militaires » sur le front Sud de l’Ukraine.
Partout où les Russes ont occupé des villes et villages, ils ont pillé, exécuté, violé les populations civiles terrorisées sans oublier les musées…
C’est faire peu de cas de la vie humaine, c’est se comporter en barbare, c’est gratuit et inhumain, sauf, probablement, quand on est soi-même un « nazi ».
On comprend mieux que ces derniers redoutaient le « front Est ».
On peut redouter désormais que la haine du peuple Ukrainien restera solide, même après cette guerre et une fois la paix signée, durant des années et des années.
Quelle désolation !
D’autant qu’il paraît qu’elle souffre d’un œil qui lui joue des tours, mais ça ne se voit pas : juste sa manie de remettre en arrière une mèche de cheveux qui manifestement la gêne du côté droit…
Le match est plié, comme l’annoncent les sondages qui anticipaient également une forte abstention. Mais il se seront encore trompés quant à l’ampleur de l’écart : on disait 52/48, ce sera 58,55/41,45… le 24 au soir !
Le même jour, les « populistes » s’effondrent en Slovénie à l’occasion d’élections législatives.
Exit également Carine Lapeine.
Réélu, le carré du Louvres ne lui suffira pas : Makarond est allé sur le champ de Mars, sous la Tour Eiffel qui ne resplendira pas de tous ses feux, pour un triomphe plus modeste qu’il y a 5 ans. Ode à la joie, l’hymne européen, « dress-code » sobre, cravate bleue-noire pour tout le monde sauf les dames.
Une nouvelle ère s’ouvre, pas forcément la plus facile…
« Vous saviez ce résultat ? » ai-je questionné Paul.
Bien sûr m’a-t-il répondu : « C’est dans les livres d’Histoire ! Après avoir été le plus jeune président, il aura été le premier à renouveler son mandat sans cohabitation ! »
Et la suite ?
« Vous verrez bien… »
D’accord : il reste dans son attitude d’autiste à mon égard !
D’un extrême à l’autre les braves antillais !
La seconde, c’est que dès les résultats à peine connus, le même Mélangeons appelle à l’élire premier ministre ! Rien de moins !
C’est qu’il y croit au fameux « troisième tour » que sont les législatives…
« Il y a deux tours aux législatives. Et encore un cinquième à la rentrée scolaire de septembre… Si les choses ne se dégradent pas en Ukraine. »
Parce que ?
« Parce qu’on est sur un fil tendu. Je crois me souvenir qu’à cette époque-là, la guerre de l’information et de la désinformation bat son plein.
« Mais qu’est-ce que vous croyez, Alexis ? Quand on joue avec des allumettes, il faut savoir s’arrêter à temps, sans ça on prend le risque de se brûler ! »
Sur le coup, je ne saurai pas comment interpréter cette phrase.
Mais je ne vois pas vraiment l’intérêt d’occuper un territoire désolé et irradié…
« Il lui faut juste une victoire avant le 9 mai. »
C’est à la fois loin et tout proche.
Si ce dernier est bien un scud tiré par Boldoré contre elle pour soutenir Makarond avec l’appui de Krasosky, qu’il remerciera d’ailleurs en faisant savoir qu’il « sait ce qu’il lui doit », ça a failli se retourner contre le président sortant : Ziguinchor aura presque rendu Carine comme une présidente « acceptable » avec son discours outrecuidant.
Il faut dire que sa « dénazification » aura été parfaite… Mieux que « Poux-tine » en Ukraine !
Elle a réussi à se dédiaboliser en dépit d’un programme que plusieurs spécialistes jugent inconstitutionnel. Elle a accru son réservoir de voix et la défaite sans précédent de la droite républicaine au premier tour lui permet de sortir largement renforcée de ce scrutin présidentiel.
Reste à transformer ce coup d’essai aux législatives : Réussira-t-elle une percée au Palais Bourbon ?
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