21
– Encore quelques précisions…
Avertissement
: Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure
construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Notre conversation se poursuivra le lendemain matin, aux aurores, dans la
salle d’attente de l’aéroport Saint-Catherine, qui s’ouvre sur la baie de
Calvi, puis dans l’avion qui nous amène à Paris en passant par Marseille où
nous faisons une escale de 20 minutes après les « salutations » des équipages.
« Il va vous falloir vous tamponner mon frangin. Je vous conseille de le recevoir non pas en tête-à-tête, mais au Kremlin-Bicêtre accompagnée d’au moins un membre l’équipe ADN : il sera moins pénible… »
Le dragueur-prétentieux ? Mais il va s’en donner à cœur-joie, au contraire !
« Dans un premier temps, probablement. Mais comme elles sont nombreuses à lui en faire diverger de l’œil et du neurone et que Gustave fera son apparition à un moment ou à un autre, vous vous en sortirez très bien… »
Et lui, il sera où à ce moment-là ?
« J’ai plusieurs destinations successives : la Normandie où je travaille sur le Nivelle 003, les Chagos où il faut terminer le puit principal, quai Montebello pour voir pousser mes bambins, en Balagne pour accueillir les équipages du team des Balbuzards, Londres pour faire les comptes avec Lady Joan, l’Écosse pour suivre le chantier du prochain paquebot à mettre en service, Aubenas pour fignoler les « numéros 13.8 » et puis un rendez-vous avec les services de renseignement de nos armées pour anticiper un peu les futures opérations des Balbuzards en Mer Noire… »
Bé dis donc : un emploi du temps bien chargé !
« Tout ça avant Noël… Après je pars faire une petite croisière sur Eurydice[1] en famille, et enfin je reviens pour faire le point avec vous… »
On en est où, aux Chagos ?
« On va terminer le puit principal et commencer à descendre les éléments du tunnelier. »
La compagnie de croisière ?
« Ça avance selon les plannings prévus. On devrait avoir notre second navire, le « PC 5 », prêt à affronter l’Atlantique l’année prochaine. Après Pâques. »
Le Nivelle 003 ?
« Là encore, ça avance, mais il va me falloir recruter des ingénieurs pour dessiner toutes les pièces à fabriquer à Aubenas. En revanche, on a un peu de retard sur le réacteur au thorium. Mais ça va se résorber dans les temps. »
Et c’est quoi ses robots humanoïdes « numéro 13.8 » ?
« Des machines capables de repousser une attaque amphibie aux Chagos… »
Ah parce que, finalement, « on » va tenter d’envahir les installations des Chagos ? Qui ?
« Oh, ce n’est pas pour tout de suite ! » s’exclame-t-il.
« Mais il faut anticiper de pouvoir y faire la police et de décourager les visiteurs inopportuns.
Mais ça n’empêchera pas les commandos de sous-mariniers de venir tenter de saboter nos installations… »
« Toujours les mêmes ! Et il faudra leur donner une deuxième leçon. »
Il s’arrête pour reprendre…
« Vous savez, Alexis, il y aura plusieurs leçons à tirer des prochaines
agressions, que ce soit les Russes en Ukraine ou la Chine à Taipei… Et plus
tard aux Chagos ! »
Lesquelles ?
« La violence des armes, qu’elle soit légitime ou non, reste une catastrophe autant pour l’agressé que pour l’agresseur. Un recul manifeste pour les belligérants qui génère des haines durables sur plusieurs générations. Il faut attendre la troisième voire la quatrième génération pour que les rancœurs et les suspicions s’estompent.
Et encore quoi ? Une génération pour en finir en 1945…
Désormais on sait que trois générations plus tard, 45/65, 65/85, 85/2005, on peut construire une paix durable avec l’adhésion à l’UE devenue attractive et incontournable des pays d’Europe centrale, par exemple. Trois générations.
La quatrième, 2005/2025 va être provisoirement un peu contrariée en Europe orientale, mais ça va aboutir.
Vous ne savez pas la chance que vous avez d’habiter une région du monde qui en a fini avec les conflits armés depuis la fin de la guerre de Bosnie et dont les grandes capitales, hors quelques attentats sanglants, ne sont occupées que par ses propres habitants depuis plus de 60 ans !
Il n’y a de solution honorable et durable que par la négociation politique, d’égal à égal, respectueuse des positions des uns et des autres.
Y compris au niveau des régions.
C’est ce qu’on va découvrir, ou redécouvrir, avec l’agression des russes en Ukraine en février prochain.
C’est ce qu’il faudrait que j’aille expliquer à Schwab en Suisse tant qu’il est encore vivant et à son staff et chez les Bilderberg : au bout du compte, les forces armées ne serviront à rien, beaucoup plus tard j’en conviens, sauf à faire la police de l’air, des frontières, des espaces maritimes contre les trafiquants et lutter contre toutes les formes de terrorisme et le trafic d’humains, en les contenant sur leurs lieux de campement originels… »
« Oh mais ça va être long et tortueux… »
J’imagine…
« Et question « pognon » ? Celui de « la banquière » ? »
Elle en fait des tonnes !
« Plus j’en dépense, plus elle en gagne ! C’est vraiment un métier à part. »
Ce n’est pas à moi que ça arriverait, ça…
« Il faut dire qu’avec vos bouquins, je peux anticiper, pas tout, certes, mais je me souviens encore des principales étapes étudiées en 5 ans[2] … Et que je lui permets ainsi d’anticiper les grandes tendances géopolitiques, ce qu’elle traduit ensuite sur ses positions sur les marchés et elle s’en tire formidablement bien ! »
De combien dispose-t-il en ce moment ?
« Nettement plus qu’au départ et assez pour vous augmenter substantiellement en fin d’année, ainsi que tout le personnel de la boutique… »
Ah, bé voilà une bonne nouvelle !
Inespérée, puisque je n’avais même pas pensé à lui demander une prime exceptionnelle pour le travail à fournir.
Il faut dire que je suis en retard sur à peu près tout…
Ç’aurait été très maladroit de ma part.
Et alors, il sait déjà les résultats des élections présidentielles, dans
ces conditions de pseudo-anticipations rétroactives ?
« Bien sûr ! Mais je ne vous dirai pas. »
Et pourquoi ce suspens ?
« Bé justement, parce qu’il n’y en aurait plus. Si je vous dis que Makarond va gagner, non seulement vous ne suivrez pas la campagne, or je vous paye pour ça, mais en plus vous pourriez l’affirmer par inadvertance à mon frangin, par exemple, ou à une autre personne. Mon frangin en informera les siens et justement, comme ils sont à l’œuvre pour lui ouvrir la route, ils pourraient baisser la cadence et faire foirer cette élection : résultat, le cours de l’Histoire en serait peut-être changé. »
Mais puisque c’est écrit ?
« Rien n’est vraiment écrit ! Puisque vous ne l’avez pas encore écrit à l’heure où nous parlons…
Comme il peut perdre cette élection qui lui tient à cœur parce que les uns ou les autres auront baissé la garde si on leur explique que c’est écrit… Ce qui changerait tout… ou bien au contraire irait dans le sens de l’histoire, si, comme c’est possible, une autre que lui sera élue. Ce n’est pas à nous d’influer sur le futur : il se déroule très bien tout seul. »
Une autre, il veut parler de Carine Lapeine ?
« Et pourquoi pas ? Il lui suffit d’arriver au second tour ! »
Ce qui n’est pas gagné avec la montée en flèche de Patrick Ziguinchor dans les sondages d’opinion…
Et puis, un arrêt cardiaque ? Mais y a son double fabriqué à Aubenas.
« Il n’est pas encore bon, vous ai-je dis. On va lui en faire un autre avant qu’il n’aille rencontrer le russe. D’ailleurs, vous pouvez noter dans vos papiers que notre Président ne voudra pas faire de test anti-covid à Moscou, au prétexte qu’il ne veut pas que les médecins moscovites aient son ADN…
En plus, ce ne sera pas le moment de rajouter de la confusion à la confusion et à la tension ambiante. »
J’y ai repensé plus tard, en relisant mes notes : effectivement, le russe
aura fait 5 heures d’entretien non-stop en tête-à-tête avec Makarond, alors
qu’à son âge on peut supposer que la vessie a besoin de se vider plus souvent
que quand on est plus jeune. 5 heures qui lui ont paru durer une heure de plus
tellement il était épuisé sur la fin, chacun au bout d’une table de 6 mètres de
long.
Et tout le monde n’y aura vu que du feu !
Quand j’ai demandé à Paul de Bréveuil où était le Président français, il m’a répondu qu’il était dans la panique-room de l’ambassade de France à Moscou, relié par internet avec sa machine, qui fonctionnait encore, son avatar, et qu’il dirigeait à distance.
C’est qu’il avait le temps de la traduction pour lui…
Et alors, s’il a un infarctus, qu’est-ce qu’il va se passer ?
« Mais vous le verrez bien ! Y en aura-t-il une au moins ? » me répond-il un nouvelle fois !
« Qui va-t-il affronter au second tour ? »
Même réponse, mais en plus détaillé.
« Il ne veut pas d’une revanche du débat de 2017. Donc, les « francs-maçons » qui l’entourent ont imaginé l’hypothèse du clown. Vous savez Ziguinchor… »
Je suis au courant depuis l’année dernière avec les interventions de Jacques de Bréveuil, du Prince Robert, de Boldoré et ses médias et plus tard des Bourbons-Parme qui viendront soutenir le candidat.
Toute une clique !
Et si je demande si ça va marcher, je vais encore me prendre encore un « vous verrez bien » de plus dans les tympans, donc je m’abstiens sur le moment…
« Mais un candidat de gauche, ça peut se faire, non ? »
Il me regarde dans des yeux : « Et qui vous voyez ? »
La maire de Paris par exemple !
« La pauvre ! Elle n’a pas l’étoffe. Déjà, rien que sur Paris, elle se croit maître de tout décider jusqu’à contrôler le budget papier hygiénique des mairies d’arrondissement ! Vous la voyez diriger le pays, vous ? »
Vu comme ça, évidemment…
« L’écologiste ? »
Il n’est même pas capable de faire l’unanimité dans son propre parti.
C’est vrai qu’il aura été retenu à l’occasion de sa primaire où il aura terminé avec assez peu d’avance sur sa concurrente du second tour.
« Un candidat de la droite républicaine ? »
En effet, « c’est jouable !
« Pfft ! Les loges ne lui pardonnent pas de les avoir laisser tomber en rase campagne. Les mêmes loges, parce qu’il n’est pas affilié, mettront de côté Barnier, qui lui a l’étoffe et le background. Un véritable homme-d’état. Pour choisir la plus nulle des fois que ça fasse de l’ombre à Makarond ! »
Qui ? Pécresse ?
Je rappelle qu’à ce moment-là, la campagne des primaires de la droite et du centre avait à peine commencé…
« Vous verrez bien. Notez que parmi les nuls, ils ont le choix… Entre les deux autres, l’un est tout nouveau et n’est même pas crédible, quant au dernier il se prend pour un clone de Ziguinchor.
Reste arithmétiquement que Lapeine, Ziguinchor et Mélangeons !
« Deux à l’extrême droite, un à l’extrême gauche. Sauf que leur problème à tous les trois c’est que ce sont des admirateurs de Poutine.
La première parce qu’elle doit de l’argent à la banque russe qui a financé sa campagne de 2017 et qu’elle est pote avec le Hongrois, lui-même fasciné par le régime autoritaire de Poutine et du Biélorusse et qui lui fait financer la campagne de 2022 avec plusieurs banques hongroises.
Et le second parce qu’il admire Poutine jusqu’à finir par avouer et en dire que la France aurait bien besoin d’un patriote du même calibre que lui… »
« Bé voilà : c’est ce que je vous dis depuis deux jours !
[1] Sa goélette personnelle…
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles », aux éditions I3
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
« Il va vous falloir vous tamponner mon frangin. Je vous conseille de le recevoir non pas en tête-à-tête, mais au Kremlin-Bicêtre accompagnée d’au moins un membre l’équipe ADN : il sera moins pénible… »
Le dragueur-prétentieux ? Mais il va s’en donner à cœur-joie, au contraire !
« Dans un premier temps, probablement. Mais comme elles sont nombreuses à lui en faire diverger de l’œil et du neurone et que Gustave fera son apparition à un moment ou à un autre, vous vous en sortirez très bien… »
Et lui, il sera où à ce moment-là ?
« J’ai plusieurs destinations successives : la Normandie où je travaille sur le Nivelle 003, les Chagos où il faut terminer le puit principal, quai Montebello pour voir pousser mes bambins, en Balagne pour accueillir les équipages du team des Balbuzards, Londres pour faire les comptes avec Lady Joan, l’Écosse pour suivre le chantier du prochain paquebot à mettre en service, Aubenas pour fignoler les « numéros 13.8 » et puis un rendez-vous avec les services de renseignement de nos armées pour anticiper un peu les futures opérations des Balbuzards en Mer Noire… »
Bé dis donc : un emploi du temps bien chargé !
« Tout ça avant Noël… Après je pars faire une petite croisière sur Eurydice[1] en famille, et enfin je reviens pour faire le point avec vous… »
« On va terminer le puit principal et commencer à descendre les éléments du tunnelier. »
La compagnie de croisière ?
« Ça avance selon les plannings prévus. On devrait avoir notre second navire, le « PC 5 », prêt à affronter l’Atlantique l’année prochaine. Après Pâques. »
Le Nivelle 003 ?
« Là encore, ça avance, mais il va me falloir recruter des ingénieurs pour dessiner toutes les pièces à fabriquer à Aubenas. En revanche, on a un peu de retard sur le réacteur au thorium. Mais ça va se résorber dans les temps. »
Et c’est quoi ses robots humanoïdes « numéro 13.8 » ?
« Des machines capables de repousser une attaque amphibie aux Chagos… »
Ah parce que, finalement, « on » va tenter d’envahir les installations des Chagos ? Qui ?
« Oh, ce n’est pas pour tout de suite ! » s’exclame-t-il.
« Mais il faut anticiper de pouvoir y faire la police et de décourager les visiteurs inopportuns.
Mais ça n’empêchera pas les commandos de sous-mariniers de venir tenter de saboter nos installations… »
« Toujours les mêmes ! Et il faudra leur donner une deuxième leçon. »
Il s’arrête pour reprendre…
Lesquelles ?
« La violence des armes, qu’elle soit légitime ou non, reste une catastrophe autant pour l’agressé que pour l’agresseur. Un recul manifeste pour les belligérants qui génère des haines durables sur plusieurs générations. Il faut attendre la troisième voire la quatrième génération pour que les rancœurs et les suspicions s’estompent.
Et encore quoi ? Une génération pour en finir en 1945…
Désormais on sait que trois générations plus tard, 45/65, 65/85, 85/2005, on peut construire une paix durable avec l’adhésion à l’UE devenue attractive et incontournable des pays d’Europe centrale, par exemple. Trois générations.
La quatrième, 2005/2025 va être provisoirement un peu contrariée en Europe orientale, mais ça va aboutir.
Vous ne savez pas la chance que vous avez d’habiter une région du monde qui en a fini avec les conflits armés depuis la fin de la guerre de Bosnie et dont les grandes capitales, hors quelques attentats sanglants, ne sont occupées que par ses propres habitants depuis plus de 60 ans !
Il n’y a de solution honorable et durable que par la négociation politique, d’égal à égal, respectueuse des positions des uns et des autres.
Y compris au niveau des régions.
C’est ce qu’on va découvrir, ou redécouvrir, avec l’agression des russes en Ukraine en février prochain.
C’est ce qu’il faudrait que j’aille expliquer à Schwab en Suisse tant qu’il est encore vivant et à son staff et chez les Bilderberg : au bout du compte, les forces armées ne serviront à rien, beaucoup plus tard j’en conviens, sauf à faire la police de l’air, des frontières, des espaces maritimes contre les trafiquants et lutter contre toutes les formes de terrorisme et le trafic d’humains, en les contenant sur leurs lieux de campement originels… »
« Oh mais ça va être long et tortueux… »
J’imagine…
Elle en fait des tonnes !
« Plus j’en dépense, plus elle en gagne ! C’est vraiment un métier à part. »
Ce n’est pas à moi que ça arriverait, ça…
« Il faut dire qu’avec vos bouquins, je peux anticiper, pas tout, certes, mais je me souviens encore des principales étapes étudiées en 5 ans[2] … Et que je lui permets ainsi d’anticiper les grandes tendances géopolitiques, ce qu’elle traduit ensuite sur ses positions sur les marchés et elle s’en tire formidablement bien ! »
De combien dispose-t-il en ce moment ?
« Nettement plus qu’au départ et assez pour vous augmenter substantiellement en fin d’année, ainsi que tout le personnel de la boutique… »
Ah, bé voilà une bonne nouvelle !
Inespérée, puisque je n’avais même pas pensé à lui demander une prime exceptionnelle pour le travail à fournir.
Il faut dire que je suis en retard sur à peu près tout…
Ç’aurait été très maladroit de ma part.
« Bien sûr ! Mais je ne vous dirai pas. »
Et pourquoi ce suspens ?
« Bé justement, parce qu’il n’y en aurait plus. Si je vous dis que Makarond va gagner, non seulement vous ne suivrez pas la campagne, or je vous paye pour ça, mais en plus vous pourriez l’affirmer par inadvertance à mon frangin, par exemple, ou à une autre personne. Mon frangin en informera les siens et justement, comme ils sont à l’œuvre pour lui ouvrir la route, ils pourraient baisser la cadence et faire foirer cette élection : résultat, le cours de l’Histoire en serait peut-être changé. »
Mais puisque c’est écrit ?
« Rien n’est vraiment écrit ! Puisque vous ne l’avez pas encore écrit à l’heure où nous parlons…
Comme il peut perdre cette élection qui lui tient à cœur parce que les uns ou les autres auront baissé la garde si on leur explique que c’est écrit… Ce qui changerait tout… ou bien au contraire irait dans le sens de l’histoire, si, comme c’est possible, une autre que lui sera élue. Ce n’est pas à nous d’influer sur le futur : il se déroule très bien tout seul. »
Une autre, il veut parler de Carine Lapeine ?
« Et pourquoi pas ? Il lui suffit d’arriver au second tour ! »
Ce qui n’est pas gagné avec la montée en flèche de Patrick Ziguinchor dans les sondages d’opinion…
Et puis, un arrêt cardiaque ? Mais y a son double fabriqué à Aubenas.
« Il n’est pas encore bon, vous ai-je dis. On va lui en faire un autre avant qu’il n’aille rencontrer le russe. D’ailleurs, vous pouvez noter dans vos papiers que notre Président ne voudra pas faire de test anti-covid à Moscou, au prétexte qu’il ne veut pas que les médecins moscovites aient son ADN…
En plus, ce ne sera pas le moment de rajouter de la confusion à la confusion et à la tension ambiante. »
Et tout le monde n’y aura vu que du feu !
Quand j’ai demandé à Paul de Bréveuil où était le Président français, il m’a répondu qu’il était dans la panique-room de l’ambassade de France à Moscou, relié par internet avec sa machine, qui fonctionnait encore, son avatar, et qu’il dirigeait à distance.
C’est qu’il avait le temps de la traduction pour lui…
« Mais vous le verrez bien ! Y en aura-t-il une au moins ? » me répond-il un nouvelle fois !
« Qui va-t-il affronter au second tour ? »
Même réponse, mais en plus détaillé.
« Il ne veut pas d’une revanche du débat de 2017. Donc, les « francs-maçons » qui l’entourent ont imaginé l’hypothèse du clown. Vous savez Ziguinchor… »
Je suis au courant depuis l’année dernière avec les interventions de Jacques de Bréveuil, du Prince Robert, de Boldoré et ses médias et plus tard des Bourbons-Parme qui viendront soutenir le candidat.
Toute une clique !
Et si je demande si ça va marcher, je vais encore me prendre encore un « vous verrez bien » de plus dans les tympans, donc je m’abstiens sur le moment…
« Mais un candidat de gauche, ça peut se faire, non ? »
Il me regarde dans des yeux : « Et qui vous voyez ? »
La maire de Paris par exemple !
« La pauvre ! Elle n’a pas l’étoffe. Déjà, rien que sur Paris, elle se croit maître de tout décider jusqu’à contrôler le budget papier hygiénique des mairies d’arrondissement ! Vous la voyez diriger le pays, vous ? »
Vu comme ça, évidemment…
« L’écologiste ? »
Il n’est même pas capable de faire l’unanimité dans son propre parti.
C’est vrai qu’il aura été retenu à l’occasion de sa primaire où il aura terminé avec assez peu d’avance sur sa concurrente du second tour.
« Un candidat de la droite républicaine ? »
En effet, « c’est jouable !
« Pfft ! Les loges ne lui pardonnent pas de les avoir laisser tomber en rase campagne. Les mêmes loges, parce qu’il n’est pas affilié, mettront de côté Barnier, qui lui a l’étoffe et le background. Un véritable homme-d’état. Pour choisir la plus nulle des fois que ça fasse de l’ombre à Makarond ! »
Qui ? Pécresse ?
Je rappelle qu’à ce moment-là, la campagne des primaires de la droite et du centre avait à peine commencé…
« Vous verrez bien. Notez que parmi les nuls, ils ont le choix… Entre les deux autres, l’un est tout nouveau et n’est même pas crédible, quant au dernier il se prend pour un clone de Ziguinchor.
« Deux à l’extrême droite, un à l’extrême gauche. Sauf que leur problème à tous les trois c’est que ce sont des admirateurs de Poutine.
La première parce qu’elle doit de l’argent à la banque russe qui a financé sa campagne de 2017 et qu’elle est pote avec le Hongrois, lui-même fasciné par le régime autoritaire de Poutine et du Biélorusse et qui lui fait financer la campagne de 2022 avec plusieurs banques hongroises.
Et le second parce qu’il admire Poutine jusqu’à finir par avouer et en dire que la France aurait bien besoin d’un patriote du même calibre que lui… »
« Bé voilà : c’est ce que je vous dis depuis deux jours !
[1] Sa goélette personnelle…
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles », aux éditions I3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire