Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (32)

31 – Les hostilités
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Toutefois, le plus étonnant de cette guerre entre slaves orthodoxes aux confins de l’Europe reste que l’offensive russe, qui ne devait faire qu’une bouchée de l’armée ukrainienne, est très vite bloquée.
D’abord au Nord où la marche sur Kiev s’embourbe rapidement. D’une part la résistance à l’envahisseur est bien plus forte qu’on ne l’avait tout d’abord envisagée : elle porte des coups terribles à en détruire le potentiel offensif de l’armée russe autour de Kiev tel que les troupes, qui avancent d’abord rapidement jusqu’à être à portée de canon, sont stoppées à quelques kilomètres et ne parviennent pas à encercler et faire le siège de la capitale du pays !
Plusieurs facteurs qu’on apprendra plus tard en sont la cause : le renseignement américain et le fameux logiciel BBR de la Cisa de Paul, plus des avions détecteurs partis de Londres ou de Varsovie, renseignent en permanence les autorités ukrainiennes sur les déplacements de troupes russes et des avions de combat et de transport. Un commando de Spetsnaz chargé de liquider le président ukrainien est ainsi empêché d’opérer ; un avion de transport russe chargé d’un bataillon d’élite est abattu avant de pouvoir atterrir sur sa destination ; et puis les chars russes ne progressent pas dans les champs en plein dégel : ils s’alignent sur les routes comme pour mieux servir de cible aux drones !
Deux mois plus tard, les autorités ukrainiennes reçoivent même des dirigeants de l’Ouest dans cette ville, alors que la banlieue est détruite. Fin avril, c’est même au tour du secrétaire des Nations Unies de provoquer des tirs de missiles « invincibles » à Kiev.
On y découvre des traces d’exactions, de « crimes de guerre », à Boutcha, Myla, Borodianka et Mriia qui révoltent la planète occidentale telle que plusieurs séries de mesures contre les russes vont être de nouveau prises rapidement, comme d’une escalade qui ne s’arrête pas !
 
Il en est de même dans les autres villes du Nord, le long de la frontière. On pense que plusieurs facteurs se sont accumulés pour repousser l’offensive qui débouche sur un retrait partiel du pays. Les munitions ukrainiennes importées depuis la Pologne et la Roumanie, anti-char et anti-aérienne, les drones turcs aux munitions guidées utilisés en Azerbaïdjan contre les blindés arméniens, les drones kamikazes font de tels dégâts dans les rangs russes que le retrait s’impose pour mieux se recentrer sur le Donbass et la mer d’Azov.
Probablement également que la logistique n’aura pas suivi non plus : bon nombre de troupes, de camions, des colonnes de chars entières sont à l’arrêt faute de carburant et de vivre.
La chasse russe est cueillie par des munitions portables, entrainée dans des courses poursuites qui les emmènent se faire abattre comme au tir aux pigeons depuis le sol.
La cyberguerre fait rage et les russes perdent beaucoup de matériels de pointe chargé de brouiller les télécommunications et les GPS.
S’en est à tel point que les officiers russes ne peuvent plus communiquer avec leurs troupes que par téléphone. Des téléphones en clair et en 3G, la faute à avoir détruit les antennes 4G à coups d’artillerie !
Leur système hypersophistiqué de cryptage en devient inopérant… et les officiers généraux sont obligés de s’exposer à coller au plus près de leurs effectifs et se font tirer dessus par les snipers ukrainiens, toujours bien renseignés par les moyens électroniques US : cinq d’entre eux trépassent, plus un amiral !
Il faudra attendre la mi-avril pour que les russes unifient leur commandement avec un général particulièrement réputé pour sa « fermeté » en Syrie à leur tête pour tenter de reprendre la main… Un boucher, celui d’Alep.
Alors que de leur côté, les ukrainiens disposent rapidement des stations au sol de réception du réseau internet satellitaire envoyées par Elon Musk.
La puissante armée russe, présentée comme la seconde du monde, devient une armée de pantins qui se grippe.
 
À l’Est du pays, clairement, les troupes russes venues du Nord par le Donbass doivent faire leur jonction avec celles mobilisées depuis la Crimée, au Sud qui auront rouvert le canal de Crimée dès les premiers jours, le remettant « en eau » au plus vite. Il faut plusieurs semaines pour encercler le port de Marioupol où même les couloirs humanitaires sont bloqués et le reste de la ville détruit, malgré l’envoi de troupes fraîches venues de Tchétchénie et d’ailleurs. Des combattants aguerris et réputés pour leur cruauté.
Y compris ceux du groupe de mercenaires Wagner qui, déployé en Afrique noire, prenant ainsi le relai des troupes françaises à l’occasion de coups de force et d’État, sont mobilisés depuis la Lybie et la Syrie pour faire la différence.
Mais deux mois plus tard, Marioupol résiste toujours.
Là encore, je ne peux rien dire des actions des hydravions de Paul, qui apportent du matériel en mer d’Azov sous contrôle russe et évacue des VIP blessés au combat et des officiers et instructeurs détachés de l’étranger.
Combats qui sont âpres et usent même de snipers ukrainiens, européens, canadiens qui deviennent rapidement des héros.
La jonction n’a pas lieu aussi rapidement que prévu.
 
Les troupes parties de Crimée s’enfoncent vers l’Ouest, au moins jusque sur les bords du Dniepr et de la centrale de Tchernobyl qui persiste à contaminer le paysage.
Et une autre que les russes menacent de faire sauter sans vraiment le faire. Elle est seulement mise à l’arrêt par les techniciens ukrainiens, en toute sécurité.
On parle de part et d’autre de la menace d’armes biologiques en découvrant un laboratoire de recherche, type P3, soit sous faux drapeau ou bien directement dans les communiqués de guerre.
Et tout le monde pense que l’objectif de cette percée-là reste le port et la ville d’Odessa, appuyée par un débarquement sur les côtes Nord de la Mer Noire.
Un débarquement empêché par la mise en place de barrage de mines et l’arrivée de missiles surface-surface envoyés par les anglo-saxons.
Le blocus marin est donc double et on recueillera des mines flottantes jusqu’au large de la Roumanie et de la Turquie empêchant les mouvements et même la pêche des navires turcs et roumains en Mer Noire.
Plus loin, on s’imaginait que peut-être, si la ville d’Odessa tombait, les Russes feraient probablement la jonction avec les troupes stationnées en Transnistrie, une enclave séparatiste pro-russe du Nord-Est de la Moldavie, stationnées là depuis des années.
Par conséquent, l’offensive au Nord ayant échoué, l’armée Russe se replie, reçoit l’ordre d’avancer à l’Est et d’occuper toute la côte occidentale de la Mer d’Azov.
En principe, ce doit être fait avant le 9 mai, date anniversaire de la fin de la dernière guerre mondiale qui aura pulvérisé l’armée nazi…
Tout un symbole d’un passé glorieux pour le pouvoir russe.
Et puis arrive l’impensable.
 
Le jeudi 14 avril, le Moskva, navire amiral de la flotte russe de Mer Noire est touché par deux missiles ukrainiens et coulera le lendemain : il était positionné près de l’une des trois plates-formes de forage utilisées pour surveiller tout un secteur de la Mer Noire à l’aide d’hydrophones et du radar NEVA-BS, la plus à l’Ouest, BK-2 Odessa, à environ 66 km au Nord-Est de l’île des Serpents qui est elle-même fortifiée depuis qu’elle est « tombée » dès les premières heures de l’offensive de février.
Le tout était intégré dans les systèmes de surveillance régionaux. Comme dans tout, littéralement, tout était surveillé : les navires, les cibles volant à basse altitude, les échos plus petits, même la tête d’un nageur insouciant en dit-on.
Il y avait donc très peu de chances que quoi que ce soit ― sans parler des missiles subsoniques Neptune et des drones Bayraktar ― ait pu passer à travers ce filet aérien.
 
Alors que s’est-il donc passé ?
Il a pu s’agir d’une sorte de drone sous-marin, lâché soit par un sous-marin sournois, soit par une équipe de la SBS, en provenance de la côte Ouest. Ce drone aurait alors réussi à percer la coque du Moskva par en dessous et à faire exploser sa charge utile à l’intérieur.
Une source de premier plan à Bruxelles, sérieuse, digne de confiance, avec des antécédents prouvés depuis près de deux décennies précise que la flotte russe avait établi une couche de surveillance/défense multidimensionnelle en direction d’Odessa.
Le Moskva était près d’Odessa, plus proche de la Roumanie.
Or, il y a un an, affirme la source, un nouveau localisateur à réseau phasé a été installé sur lui : la portée d’éclairage radar est de 500 km.
Et selon le récit ukrainien, le Moskva a d’abord été touché par un drone, puis les localisateurs et les antennes ont été détruits.
Le Moskva était donc à moitié aveugle.
Ensuite les ukrainiens auront lancé deux missiles de croisière Neptune depuis la côte. Le guidage a été effectué par l’Orion de l’OTAN, qui volait au-dessus de la Roumanie. Les missiles ont fait un zoom sur le navire avec les têtes chercheuses éteintes, afin que le faisceau de rayonnement ne soit pas détecté.
Nous aurions donc un guidage par Orion de l’OTAN, transmettant les coordonnées exactes, qui a conduit à deux impacts et à la détonation des munitions, c’est la partie reconnue par le ministère russe de la Défense.
 
Le Moskva était en mission de combat à 100-120 km d’Odessa et contrôlait l’espace aérien dans un rayon de 250-300 km. Il assurait donc en fait le recouvrement de la moitié sud de la Moldavie, de l’espace allant d’Izmaïl à Odessa et d’une partie de la Roumanie, dont le port de Constanta.
Son positionnement ne pouvait être plus stratégique. Le Moskva interférait avec le transfert secret par l’OTAN d’avions militaires, hélicoptères et avions de chasse de la Roumanie vers l’Ukraine. Il était surveillé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La reconnaissance aérienne de l’OTAN était totalement sur le coup pour cette opération.
En tant que « tueur » du Moskva, l’OTAN n’a peut-être pas choisi le Neptune, comme le répand la propagande ukrainienne ; la source indique le NSM PKR (Naval Strike Missile, d’une portée de 185 km, développé par la Norvège et les Américains) de cinquième génération.
Elle décrit le NSM comme « capable d’atteindre la cible le long d’une route programmée grâce à l’INS réglé par GPS, de trouver indépendamment la cible en volant vers elle à une altitude de 3-5 mètres. Lorsqu’il atteint la cible, le NSM effectue des manœuvres et déploie des interférences électroniques. Un imageur thermique très sensible est utilisé comme système d’autoguidage, qui détermine indépendamment les endroits les plus vulnérables du navire cible ».
En conséquence directe de la frappe du Moskva, l’OTAN a réussi à rouvrir un couloir aérien pour le transfert d’avions vers les aérodromes des régions de Tchernivtsi, de Transcarpathie et d’Ivano-Frankivsk.
Parallèlement, après la destruction du Moskva, la flotte de la mer Noire, selon la même source, « ne semble plus avoir de navire équipé d’un système de missiles antiaériens à longue portée ».
Bien sûr, un système de radar à trois bandes Sky-M reste en service en Crimée, capable de suivre toutes les cibles aériennes à une distance allant jusqu’à 600 km. On peut se demander si cela suffit à tous les besoins de la Russie.
« Ce n’est pas ça » commentera Paul à la lecture du projet de ce manuscrit.
« Ce sont bien des Neptune, 8 au total qui ont été tirés en rafale, couverts par des drones, une douzaine, partis avant en reconnaissance sur les indications des américains qui surveillait le coin. Et l’ensemble aura saturé les défenses du croiseur tel que deux missiles ont touché leur cible. »
Comment sait-il ça ?
« Secret défense : mes gars stationnaient à portée pour aller secourir les rescapés. »
Le « Balbuzard team » ?
 
Une source ouverte fait état de sa propre expérience du navire du temps où il se nommait Slava, dans les années 80, lorsqu’il était à flot dans la baie Nord de Sébastopol et que sa classe, qui s’entraînait au début de l’été à bord du vieux croiseur Dzerzhinsky. Il a eu droit à une présentation détaillée de ce navire.
« C’était donc une vieille dame et il est dommage qu’elle ait dû terminer sa longue vie de cette façon et à cette époque » en dit-il
Ce gars-là ne sait pas vraiment ce qui s’est passé. Mais il a soulevé quelques points cruciaux : « Par NSM (si nous acceptons cette version), même avec sa faible observabilité et son guidage GPS dans des conditions normales, c’est-à-dire la mer agitée par un vent de force 5 à 6 sur l’échelle de Beaufort, et une radio-perméabilité normale, même le vieux radar de la frégate du Moskva aurait vu ces missiles à des distances de plusieurs dizaines de kilomètres, entre 15 et 20 à coup sûr.
Les NSM, comme tous les missiles antinavires de l’OTAN, sont subsoniques, avec une vitesse d’environ 300 mètres par seconde. Cela laisse, même à une distance de 15 kilomètres, 45 secondes pour détecter la trajectoire et développer une solution de tir pour le complexe AD en service. Un temps de réaction plus que suffisant ».
Toutefois, « il est impossible de cacher l’impact externe du missile antinavires ― on saura immédiatement ce qui a touché le navire. De plus, pour toucher et couler une cible telle que le Moskva, il faut lancer une salve et pas seulement deux missiles, probablement 3 ou 4 au moins. Dans ce cas, la Russie saurait qui a attaqué le Moskva.
L’OTAN le sait-elle ? Je suis certain que l’OTAN est au courant de cet événement, s’il ne s’agit pas d’un sabotage interne, ce qui ne peut absolument pas être exclu à ce stade. Je suis sûr que si Nebo était opérationnel, il aurait vu la salve.
Si l’OTAN était impliquée, je suis sûr que nous verrions des représailles, après tout, comme je le répète sans cesse, les bases américaines au Moyen-Orient et ailleurs ne sont rien d’autre que de grosses cibles prestigieuses ».
Ce qui n’a pas eu lieu.
Moscou aura prétendu d’abord à un incendie accidentel à bord du navire. Qui aurait entrainé son évacuation par l’équipage, 517 personnes tout de même et son remorquage vers Sébastopol.
Il aura pris de la gîte, ce sera renversé et aura coulé.
Un revers majeur pour la Russie…
Je vais y revenir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire