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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 10 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (30)

29 – Mesures et contre-mesure de rétorsions (1)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Car pour en revenir aux tensions autour de l’Ukraine, en fait, dès octobre 2021, les services de renseignements américains et britanniques indiquent à leurs alliés européens « la possibilité d’une intervention russe en Ukraine », sans toutefois partager les preuves avant qu’une décision de la Maison-Blanche n’entérine la création d’un processus de collaboration avancé à la mi-novembre entre les agences de renseignement américaines, britanniques, françaises, allemandes et italiennes.
Ce « groupe des cinq » se réunit régulièrement avec comme membres Sir Simon Gass pour les services britanniques (Joint Intelligence Committee), Avril Haines comme DNI américaine, Elisabetta Belloni du Département de l’information pour la sécurité italien, Laurent Nuñez de la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRTL) française et Johannes Geismann chargé des services de renseignement allemands.
Le 3 décembre 2021, des documents du renseignement américain fuitent dans la presse. Le 13 janvier 2022, le cercle de réflexion Center for Strategic and International Studies publie une analyse d’un possible plan d’invasion de l’Ukraine par la Russie, fondé sur des images satellitaires montrant les positions des soldats russes, en détaillant la possibilité d’un bras de l’attaque passant par le territoire biélorusse.
 
Entre la mi-janvier et mi-février 2022, le gouvernement des États-Unis alerte publiquement et régulièrement d’une possible invasion imminente de l’Ukraine par la Russie, détaillant qu’elle « commencerait probablement par des bombardements aériens et des tirs de missiles qui pourraient évidemment tuer des civils », voire qu’elle pourrait inclure un « assaut rapide », et conseillant à l’Ukraine de « se préparer à des jours difficiles ».
Dans le groupe des cinq, les renseignements américains communiquent à leurs homologues qu’ils s’attendent à une attaque lorsque les conditions météorologiques seront favorables aux Russes, c’est-à-dire lorsqu’il fera froid. Et cette anticipation se révèlera parfaitement exacte.
Les européens restent alors sceptiques quant à cette possibilité, estimant qu’une résolution diplomatique est toujours et encore possible, même après la reconnaissance de l’indépendance des républiques séparatistes du Donbass et de Lougansk par la Russie le 21 février 2022, ce que le journal Der Spiegel qualifie de « diplomatie de dernière minute ».
Même l’Ukraine, par la voix de son président Zelensky, dénonce le 12 février 2022 les accusations américaines anxiogènes, déclarant « qu’aucune information certaine à 100 % » ne leur est parvenue.
 
D’après le chef d’état-major des armées françaises Thierry Burkhard, il y a eu des divergences entre les renseignements français et anglo-saxons, les premiers pensant que le coût pour les Russes d’une conquête militaire de l’Ukraine serait bien trop élevé, et que ceux-ci avaient d’autres options qu’ils privilégieraient. Pour plusieurs analystes, le manque de réceptivité des Européens vis-à-vis des alertes répétées des Américains et Britanniques peut s’expliquer par la communication anglo-saxonne autour de leurs précédentes guerres, notamment de la guerre d’Irak, déclenchée sur un mensonge concernant la présence d’armes de destruction massive.
Ainsi, pour Dominic Grieve, ancien président du comité parlementaire chargé du contrôle des services de renseignement britanniques (ISC), la justesse des prédictions des plans du gouvernement russe par les renseignements anglo-saxons s’explique par leur rapprochement antérieur à celui des européens avec l’Ukraine. Toutefois, toutes les prédictions américaines ne se sont pas réalisées, par exemple la participation directe de la Biélorussie au conflit ou des essais russes d’armes nucléaires à la frontière.
Ni même l’emploi de gaz interdits.
 
Je rappelle qu’à la mi-janvier 2022, la Russie et la Biélorussie amassent encore des troupes pour une nouvelle série d’exercices militaires conjoints à la frontière ukrainienne le mois suivant, incluant des tests de missiles. Des vidéos témoignant de mouvements de forces militaires et d’armes lourdes russes en direction de la frontière ukrainienne circulent sur les réseaux sociaux.
Le 11 février 2022, les dirigeants européens et américains estiment alors que plus de 100.000 soldats russes sont amassés près de la frontière ukrainienne, ce que les Américains voient comme une préparation de l’armée russe à une invasion de l’Ukraine.
Face à l’augmentation de la tension à la frontière, les Britanniques ainsi que les pays baltes envoient, avec l’accord des États-Unis, plus de 850 millions de dollars de missiles et autres armes américaines à l’Ukraine fin janvier 2022.
 
Dans ce contexte, les États-Unis envoient un premier contingent de soldats en Pologne en renfort pour défendre les pays de l’OTAN « contre toute agression » le 5 février 2022, puis d’autres contingents de 7.000 soldats à travers les alliés de l’OTAN en Europe de l’Est le 24 février.
Le 19 février 2022, la Russie fait valoir une incursion de l’Ukraine après qu’un présumé ou prétendu obus d’artillerie ukrainien a atterri dans la région russe de Rostov près de la frontière russo-ukrainienne.
Le 21 février 2022, le gouvernement russe affirme que les bombardements ukrainiens ont détruit une installation frontalière du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB), le successeur du KGB, à la frontière russo-ukrainienne et qu’ils ont été amené à tuer cinq soldats ukrainiens qui tentaient de pénétrer sur le territoire russe. L’Ukraine nie être impliquée dans les deux incidents et les a qualifiés d’opérations sous fausse bannière devant servir de prétexte à des rétorsions.
 
Le même jour, dans un discours précédant l’invasion russe de l’Ukraine, Poutine développe sa vision de l’histoire niant l’existence d’une identité ukrainienne, l’Ukraine moderne ayant à ses yeux « été entièrement créée par la Russie, plus précisément par la Russie bolchévique et communiste. Lénine, Staline, Khrouchtchev ont successivement façonné l’Ukraine en arrachant des parties du territoire historique à la Russie », expose-t-il.
Ce qu’il évoque dans ce discours, comme le « génocide » des populations russophones du Donbass, c’est « la volonté de l’Ukraine de se doter de l’arme nucléaire », « la volonté de l’OTAN d’y intégrer l’Ukraine, menaçant la sécurité de la Russie » et le fait de comparer l’Ukraine à un « pays à dénazifier » en référence à l’engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale et à l’actuelle milice ukrainienne du Régiment Azov, relèvent du pur mensonge selon le chercheur Jean-Sylvestre Mongrenier de l’Institut Thomas-More.
Ce dernier explique que Vladimir Poutine se pose de longue date en « rassembleur des terres russes » et qu’il « veut s’emparer de territoires autrefois conquis et dominés, en dépit du fait que les États post-soviétiques sont reconnus sur le plan international et représentés à l’Organisation des Nations unies ».
C’est une justification politique à vocation interne pour la suite déjà programmée.
À son apogée, le Régiment Azov aurait compté jusqu’à 4.000 membres, le parti d’extrême-droite Svoboda soupçonné d’être pronazi n’aura récolté que de très faibles suffrages aux élections législatives de 2019, au profit de la victoire historique de Zelensky, de confession juive…
Jacques m’en dira plus tard, qu’à ce moment-là, tout le monde savait, jusque dans les fratries maçonniques, que les armes allaient parler.
On savait même à quelle date grâce à des réseaux de rencontres, comme Tinder, où les soldats russes prenaient déjà des rendez-vous galants avec des ukrainiennes…
La troupe savait à quoi elle allait être employée : une quasi-promenade de santé.
 
En parallèle, l’Ukraine fait face à un pic épidémique dû au variant Omicron du virus responsable du COVID-19, avec 60 % des tests revenant positifs à la mi-février, expliqué en partie par la faible vaccination de seulement 35 % de la population, le pic prévu depuis début janvier par les institutions sanitaires ukrainiennes, affaiblissant à la fois la population et les soldats ukrainiens.
Dans une allocution télévisée surprise, vraisemblablement préenregistrée, le président russe annonce le 24 février 2022 vers 5 h 30 heure de Moscou le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes : une « opération spéciale ».
Les forces russes entrent en Ukraine par plusieurs fronts, dont la Crimée, les territoires séparatistes et la Biélorussie. En effet, bien que la Biélorussie ne participe pas militairement au conflit, elle autorise la Russie à faire transiter son personnel et matériel sur son territoire.
 
Le 27 février 2022, le président ukrainien Zelensky accepte de participer à des pourparlers à la frontière entre l’Ukraine et la Biélorussie, à la suite d’une conversation téléphonique avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, et ce, malgré un sentiment de scepticisme du côté ukrainien. Le président ukrainien exige que les négociations se déroulent en territoire neutre, d’où son refus de participer aux discussions proposées auparavant à Homiel ou à Minsk.
Au quatrième jour de l’offensive, lors d’un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision russe, le chef du Kremlin a ordonné, en réponse aux différentes sanctions des pays occidentaux, « au ministre de la Défense et au chef d’état-major de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe, qui comprennent un volet nucléaire, en régime spécial d’alerte au combat ».
Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d’unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l’utilisation d’armes nucléaires ».
La Biélorussie a d’ailleurs modifié sa constitution pour pouvoir stocker l’arsenal nucléaire russe à compter du 27 février 2022.
 
Le 3 mars 2022, une deuxième séance de pourparlers a eu lieu à Belovejskaïa Pouchtcha, municipalité biélorusse à proximité de la Pologne. Le principal résultat de cette séance étant un commun accord pour l’établissement de couloirs humanitaires, en raison des besoins criants d’obtenir des médicaments et de la nourriture, ainsi que d’évacuer les civils.
Cet accord prévoit également la possibilité d’un cessez-le-feu temporaire pour permettre les évacuations. Le président Zelensky interpelle son homologue russe, souhaitant vouloir négocier directement avec lui. Dans un communiqué de presse, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, exprime sa certitude qu’une entente sera conclue entre les belligérants, mais évoque une nouvelle fois la possibilité d’un conflit nucléaire.
 
Le 5 mars, Israël se propose en tant que médiateur, en invoquant de solides relations avec les deux nations en conflit. Le premier ministre israélien Naftali Bennett, accompagné de Ze’ev Elkin, ministre du Logement russophone d’origine ukrainienne, se rend à Moscou, devenant ainsi le premier dirigeant étranger à se rendre en Russie depuis le début des hostilités.
Avant de s’y rendre, Bennett fait part de ses intentions à l’Allemagne, aux États-Unis et à la France. Il y rencontre Poutine, téléphone ensuite à Zelensky, puis se rend à Berlin pour rencontrer Olaf Scholz, le chancelier.
Peu de détails sont connus de la teneur de ces conversations, autre que la discussion avec Scholz ait « porté sur les résultats de l’entretien que le premier ministre a eu avec le président russe Poutine » et que les chefs allemand, français et israélien continueront d’échanger à ce sujet.
Du côté russe, on affirme que les dirigeants se sont entretenus au sujet de la situation ukrainienne de l’« opération militaire spéciale » dans le Donbass et les discussions de Vienne concernant le Programme nucléaire de l’Iran.
Cet événement est notable, car le premier ministre israélien observe le jour du shabbat et n’entreprend aucune activité officielle pendant ce jour.
Ce dernier a fait référence à la « situation des Israéliens et des communautés juives à la suite du conflit » comme justification à ces visites.
 
Les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni prennent de façon concertée d’importantes mesures restrictives vis-à-vis de la Russie. Ces mesures, selon la déclaration conjointe du 26 février, portent notamment sur l’exclusion de certaines banques russes du système de messagerie SWIFT, le gel d’une partie des avoirs de la Banque centrale russe et visent de nombreux responsables politiques russes.
Convoqué dans l’urgence, le Conseil européen extraordinaire du 24 février 2022 décide du principe « de nouvelles mesures restrictives qui auront des conséquences lourdes et massives pour la Russie », en complément de celles déjà adoptées le 23 février 2022 par le Conseil de l’UE en réponse à la reconnaissance par la Russie des républiques autonomes autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.
D’après la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ces sanctions viseront d’abord le secteur financier ce qui signifie que « 70 % des banques russes auront beaucoup plus de difficultés à emprunter sur les marchés ». Ensuite, la Russie ne pourra plus bénéficier de l’accès à des « technologies cruciales », comme les composants électroniques ou des logiciels.
La plupart des pays européens ferment leur espace aérien aux compagnies aériennes russes et le pays entre dans la liste des compagnies aériennes interdites d’exploitation dans l’Union européenne le 28 février 2022. Certains oligarques russes sont frappés de sanctions économiques, bien que l’ampleur de leurs avoirs à l’échelle mondiale compliquent l’imposition de sanctions plus sévères.
 
L’exportation de produits de luxe est également interdite par l’UE, dans le but de « porter un coup à l’élite russe ».
L’Allemagne suspend la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie, projet qu’elle avait défendu contre vents et marées malgré les pressions américaines. Une « victoire » pour les USA.
En février 2022, le régulateur allemand avait décidé d’interdire la diffusion de la chaîne Russia Today en Allemagne. Le 27 février 2022, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce le bannissement des chaînes RT et Sputnik dans toute l’Union européenne. Ces deux médias sont effectivement bloqués la semaine suivante en Europe, par Facebook et YouTube puis par les autres canaux de diffusion, la télévision et le web.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, annonce le 24 février 2022 « un paquet de sanctions économiques le plus important et le plus sévère que la Russie ait jamais vu ».
Les sanctions économiques décrétées par les puissances occidentales contre la Russie entrainent dès le 28 février 2022 au matin une très forte chute du cours du rouble dont le taux de change contre 1 dollar passe de 83,5 roubles le 23 février à 95,5 roubles.
Mais cette chute ne sera pas pérenne.
Simultanément, la Banque centrale de Russie porte son taux directeur de 9,5 à 20 %.
Plusieurs entreprises ont annoncé se retirer volontairement de la Russie, voire arrêter de fournir leurs produits sur le marché russe, telles qu’Apple, mais d’autres ont choisi de continuer d’y opérer telles que TotalEnergie qui persiste à acheminer du gaz russe en Europe ou même Renault qui finira par se retirer, abandonnant à leur sort 45.000 employés à un repreneur russe désigné par le Kremlin.
Les sportifs russes sont largement exclus des événements sportifs comme les barrages des éliminatoires de la coupe du monde de football 2022. Plusieurs manifestations sportives prévues en Russie sont annulées par les fédérations internationales et de nombreuses associations sportives annulent leurs contrats avec des sponsors d’origine russe. Un sort semblable est réservé aux sportifs biélorusses.
Le pays tout entier devient un paria en Occident…

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