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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (35)

34 – Entre deux tours
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Les 385 pages du rapport sénatorial font en fait découvrir qu’entre 2018 et 2021, les dépenses liées à des conseils extérieurs sollicités par l’ensemble des ministères ont été multipliées par 2,36, avec une forte accélération en 2021 (+ 45 %).
Deux types de conseil sortent particulièrement du lot : le conseil en stratégie et organisation qui reste de la « flûte » mais sert à couvrir la responsabilité des décisions prises, qui a été multiplié par 3,7 depuis 2018 ; et le conseil en stratégie des systèmes d’information, qui lui a été multiplié par 5,8 (les pisseurs de ligne).
Près de 85 % des dépenses sont concentrées dans 5 ministères : Intérieur, Économie et Finances, Armées, Transition écologique, Solidarité et Santé.
Ce dernier, qui évoque notamment la crise sanitaire pour expliquer la hausse de ses dépenses, reste pourtant loin d’être le ministère le plus « gourmand » en la matière.
On note que 2.070 cabinets de conseil ont été sollicités par les autorités entre 2018 et 2020, dont 20 qui représentent 55 % du marché. Si McKinsey fait bien partie de ce « top 20 » des acteurs les plus utilisés par le gouvernement, il ne représente que 1 % des dépenses, et n’est pas l’agence la plus utilisée. On ne peut donc pas en déduire un favoritisme particulier.
Par ailleurs, le rapport confirme que l’utilisation de cabinets de conseil est loin d’être une lubie française. Preuve en est avec l’Allemagne ou les Britanniques qui pètent les compteurs. Le Sénat note dans son rapport que « par rapport aux autres pays européens, le conseil au secteur public apparaît historiquement limité en France ».
Alors quoi ? Ce serait-ce jamais qu’un contre-feu ?
Il ne reste plus que l’exploitation « politicienne » de supposés copinages à la veille d’élections majeures !
 
Ce sur quoi Makarond a répondu par un élégant « qu’ils viennent me chercher », comme pour « Benballa », « S’il y a du pénal, eh bien qu’on aille au pénal ! »
Non, il n’y a pas de pénal à prévoir.
Et pour deux raisons : Jurisprudence Krasosky d’abord où, devant le juge du fond, il aura répliqué qu’il n’avait pas à rendre de comptes sur l’organisation de son cabinet au nom de la séparation constitutionnelle des pouvoirs.
Et pour rassurer un ministre en charge de dossiers épineux qui peuvent déboucher sur sa responsabilité pénale (ça s’est déjà vu jusqu’à récemment), s’appuyer sur « un cabinet d’experts », c’est donc de bonne guerre : on l’a vu avec le comité scientifique…
C’est soit ça, soit on enterre le problème en créant une commission ad hoc comme la « convention citoyenne » de sortie de crise des « Gilets jeunes », soit on ouvre le parapluie comme pour le suivi de la pandémie par des « scientifiques » de renom : personne ne s’aviserait de les contredire…
Or là, personne n’était monté sur ses grands chevaux pour crier au scandale…
 
C’est ainsi qu’on s’achemine doucement vers le premier tour des élections présidentielles et tout ce que tout le monde redoute, c’est le niveau d’abstention qui ressort à la méridienne du dimanche 10 avril comme trois points supérieurs à ce qu’elle était en 2017.
Sans ambiguïté, le duo de 2017 se retrouve qualifié pour le second tour : échec cuisant de la stratégie élaborée depuis des mois en lançant le scud Ziguinchor dans les pattes de Carine Lapeine !
En quinze jours, il faut changer de partition alors que la guerre persiste en Ukraine, que les uns et les autres, l’anglais, l’allemand, l’autrichien, l’européenne se promènent en toute sécurité à Kiev, Makarond ne participe pas à la fête : il fait défiler son encombrant convoi de véhicules de sécurité, traversant en trombe tout Paris toutes sirènes hurlantes pour aller de l’Élysée à la porte de Versailles à la rencontre de ses partisans au soir du premier tour !
Comme s’il était « assiégé ». Le contraste est frappant.
 
Car oui, pour paraphraser un géant de la littérature, l’espoir aura changé de camp. Ce n’était pas Grouchy mais Blücher…
Comme me l’avait dit Gustave lors d’une escapade à Aubenas, au soir du premier tour, et après la publication des résultats définitifs du 1er tour par le ministère de l’Intérieur confirme une structuration de la vie politique française en 3 blocs politiques égaux : La gauche plus les écolos représentent 31,9 % des électeurs, le centre plus la droite libérale (LREM + LR), 32,6 % et l’extrême-droite plus les souverainistes 32,3 %. Ses trois tiers…
« Sauf que le premier parti du pays, c’est le quatrième tiers » commentera Paul. « L’abstentionnisme qui ne se reconnait dans aucun des candidats ! »
Il n’a pas tort : plus d’un électeur sur quatre, ce qui est énorme…
Carine Lapeine a le triomphe modeste. Elle appelle à un vaste rassemblement autour de son nom, allant jusqu’à draguer les électeurs de la gauche, même la radicale, défaite, vers tous les anti-Makaronds qu’elle représente ! Or, ils sont nombreux. Presque les deux tiers de la population qui va voter, jusque-là méprisée par le sortant, vilipendée à l’occasion par une « élite trop intelligente », « emmerdée » quand c’est nécessaire à propos de la vaccination imposée par les autorités scientifiques.
On peut compter les Gilets jaunes, les « antivax », les opposants à la réforme des régimes de retraite et à tous les français traumatisés par les périodes de confinement à qui on aura fait perdre de leur pouvoir d’achat et qui redoutent l’avenir à travers une inflation que de moins en moins de personne ne maîtrise, notamment sur les prix de l’énergie. Sans que jamais leur sort ne se soit amélioré notoirement depuis 5 ans, bien au contraire !
Justement ses propres thèmes de campagne…
Ce qui fait beaucoup de monde !
Elle devra attendre encore pour triompher, car elle sait que la tâche n’est pas facile.
 
De son côté, Makarond ne peut plus la diaboliser. Cela fait 5 ans qu’elle arrondit son profil qui n’est même plus « officiellement » antieuropéen, elle ne parle plus de sortir de l’euro et Ziguinchor lui aura volé le thème du refus de l’immigration tel qu’il en a fait jusque dans l’outrance alors que ses propres propositions restent les mêmes mais paraissent bien plus « policées », désormais presqu’acceptables.
Le retour de bâton du plan de « Bol-doré » et consorts…
Il n’y aura probablement plus de « front du refus » sur lequel il peut compter.
 
Il n’empêche, il a des réservoirs de voix pour le second tour, même si chacun imagine que ça va être plus compliqué qu’il y a 5 ans.
« Pas une voix, pas une seule » aura prêché Mélangeons au soir du scrutin qui le place en troisième position, pas très loin de Madame Lapeine : il aura manqué quelques dizaines de milliers de voix (422.000 pour être exact) pour la devancer et avoir su faire une « union » de fait autour de son nom en appelant au « vote efficace », ringardisant tous ses concurrents de gauche qui peinent à dépasser la barre des 3 %, parfois beaucoup moins : même le candidat écologiste ne parvient pas au seuil des 5 % qui permet d’obtenir le remboursement des frais de campagne !
Sur 12 candidats, ils ne sont que 4 à dépasser ce seuil, dont Ziguinchor !
Une catastrophe pour les candidates des partis socialiste et Républicain, les deux partis qui se partageaient alternativement le pouvoir depuis le début de la Vème République, qui en appelleront à des dons pour sauver ce qui peut encore l’être et qui représentent à eux deux 7 % des bulletins, là où ils totalisaient encore plus de 56 % des votes lors des précédentes élections…
Une situation caricaturale d’un nouveau monde qui émerge !
Quoique cette fois, le PS avait prévu le coup et aura fait une campagne « autofinancée » 7 fois moins chère que celle de 2017. Mais pas les Verts et LR où désormais, on recompte les sous plutôt que les électeurs : les écolos ont dépensé 8 M€ pour la campagne et la candidate Républicaine 15 M€ pour un remboursement qui ne dépassera pas les 800.000 €, le plafond maximum pour les candidats qui n’ont pas réussi à atteindre les 5 %. Résultat : les Verts lance dès le soir même un appel aux dons et Pécresse, qui s’est « personnellement endettée » à hauteur de 5,1 M€ pour financer sa campagne, demande le lendemain à ses soutiens « une aide d’urgence » de 7 M€ pour assurer « la survie des Républicains ».
 
Au lendemain ce premier tour, Makarond a une avance d’1,649 millions de voix sur sa concurrente.
Au Président sortant de mobiliser la différence soit 1,139 million de voix de plus parmi tous les autres et même les abstentionnistes.
Car tous les autres, même les communistes, appellent à voter pour lui au second tour.
Il n’y a que Lassale qui ne donne pas de consigne de vote. Le berger des Pyrénées aura réussi le tour de force de mobiliser, malgré son ostracisation par les médias, sur son nom 1,101 million de bulletins, soit 3,1 % de l’électorat qui se sera déplacé, arrivant à la 7ème  place de la compétition…
Il aura même permis au conseil constitutionnel d’annuler les résultats de son bureau de vote en mettant en scène sa propre abstention au second tour !
Tous les autres appellent à « faire barrage », mais probablement pas de façon uniforme, notamment chez les Républicains longtemps tentés par un rapprochement avec Carine…
 
Le lundi suivant le chef des séparatistes prorusses de Donetsk a affirmé que ses forces avaient conquis entièrement la zone portuaire de la ville stratégique de Marioupol, dans le Sud-Est de l’Ukraine, assiégée depuis plus d’un mois.
« Concernant le port de Marioupol, il est déjà sous notre contrôle », a déclaré Denis Pouchiline. Le représentant de l’armée séparatiste, Edouard Bassourine, a lui affirmé que les derniers défenseurs ukrainiens se concentraient désormais dans les immenses usines Azovstal et Azovmach.
Depuis plus d’un mois, l’armée russe et les séparatistes de Donetsk assiègent notamment Marioupol, sur les bords de la mer d’Azov, où ils rencontrent une résistance acharnée malgré d’intenses bombardements et une situation humanitaire catastrophique.
L’un des derniers grands îlots de résistance ukrainien se trouve dans l’immense complexe métallurgique Azovstal, qui donne sur le port de Marioupol.
Le reste de la région, un pôle industriel de première importance en Ukraine, n’est désormais que ruines fumantes.
 
Au diapason de Moscou, le chef séparatiste Denis Pouchiline a affirmé que ses forces allaient renforcer leurs efforts pour conquérir entièrement la région ukrainienne de Donetsk. « L’opération va être intensifiée, car plus nous traînons, plus la population civile souffre en étant otage de la situation », a-t-il affirmé.
Il a également affirmé que plusieurs milliers de soldats ukrainiens combattaient toujours dans le quartier de l’usine Azovstal. « Le chiffre évoqué dans nos rapports va de 1.500 à 3.000 personnes. »
Pendant ce temps-là, la Russie regroupe son armée autour des républiques séparatistes du Donbass en vue d’une « grande offensive » et le Président russe nomme le « Boucher d’Alep » à la tête des effectifs. Un général réputé pour sa brutalité, je l’ai déjà signalé.
Il espère ainsi changer le sort de ses armes et obtenir une victoire symbolique avant le 9 mai, date anniversaire de la célébration de la reddition de l’Allemagne nazi de 1945, ce qui ne sera pas le cas, pour un défilé finalement aux allures minimalistes.
 
J’y reviens : la Russie compte 69 navires de guerre en Mer Noire à la mi-avril, alors que le détroit du Bosphore est fermé depuis la fin février.
La Turquie interdit le passage du Bosphore et du détroit des Dardanelles à tous les bâtiments de guerre, qu’ils soient de pays « riverains ou non de la mer Noire », a annoncé au soir du 28 février le ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
« Nous avons prévenu les pays riverains, ou pas, de ne pas faire passer de navires de guerre par la mer Noire. (...) Nous appliquons à la lettre les dispositions de la Convention de Montreux », qui confie depuis 1936 à Ankara la gestion de ces deux voies maritimes, a indiqué le ministre.
Le président turc avait précisé juste auparavant la position de la Turquie, membre de l’Otan : « N’abandonner ni la Russie ni l’Ukraine », et ne pas « céder non plus sur les intérêts nationaux » de la Turquie.
« Nous avons décidé d’utiliser la Convention de Montreux de manière à empêcher l’escalade de la crise », avait justifié le chef de l’État turc à l’issue de la réunion de son cabinet.
Kiev a demandé à Ankara au premier jour du conflit que la Turquie, son alliée, empêche le passage des bâtiments russes, ce qu’elle s’était refusée à faire.
Le traité de Montreux garantit la libre circulation sur ces deux voies, mais accorde à la Turquie (article 19) le droit de bloquer les navires de guerre dans le détroit en temps de conflit, sauf s’ils doivent regagner leurs bases et sauf si elle se sent menacée.
Et nombre de sous-marins d’attaque russes mobilisés en méditerranée en profiteront.
Ce texte s’applique non seulement aux belligérants mais à tous, a prévenu lundi soir le ministre.
« La Russie nous a demandé si on allait appliquer la Convention de Montreux en cas de besoin : on leur a dit qu’on l’appliquerait mot pour mot », a-t-il encore ajouté.
Ankara avait d’abord temporisé en expliquant que ses « experts » étudiaient « s’il y a un état de guerre du point de vue légal » qui l’autorise à faire valoir ses prérogatives selon la Convention de Montreux. La réponse étant positive, M. Cavusoglu a annoncé ce dimanche-là, au soir, le respect strict et entier du traité.
La Turquie navigue sur une voie étroite entre l’Ukraine, son alliée, à laquelle elle a vendu des drones de combats utilisés contre les chars russes, et la Russie dont elle dépend pour ses approvisionnements en gaz et en céréales notamment.
Le chef de l’État turc a cependant répété le lundi suivant qu’il considère « l’attaque de la Russie sur le territoire ukrainien comme inacceptable » et « salué la lutte du gouvernement et du peuple ukrainiens ».
Résultat, la flotte russe de la Mer Noire est bloquée entre celle-ci et la mer d’Azov qu’elle contrôle en totalité et aucun renfort ne peut venir ni de Mer de Barentsz ni des unités patrouillant en Méditerranée orientale, au large de la Syrie.
Toutefois, un ensemble de canaux relient la Mer Blanche au Don et à la Volga depuis 1952, réalisant le grand rêve des tsars, accessible pour des navires de 2.000 tonnes. La Volga alimente la Mer Caspienne en eau et le Don la Mer d’Azov. Le « verrou » se situe à proximité de Volgograd ou il s’agit d’une série de dix écluses qui grimpe jusqu’à 88 mètres d’altitude…

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