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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 septembre 2022

2022, l’année électorale de Charlotte (33)

32 – Patrimoine des candidats
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existantes par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Entre-temps, la campagne présidentielle se poursuit en France.
Elle n’emballe vraiment personne. Jusqu’à redouter une abstention record dont on n’anticipe même pas à qui elle pourrait profiter.
Les sondages se succèdent et après un temps d’hésitation, propulse un trio de tête, toujours le même.
Si Makarond est assuré depuis toujours de participer au second tour, ce n’est pas forcément le cas de Carine Lapeine qui poursuit son bonhomme de chemin. Un temps elle est dépassée, en décembre, par la candidate LR, un temps elle est poursuivie par Patrick Ziguinchor. Puis finalement, dans la dernière semaine, celui-ci s’écroule à 7 points dans les sondages, au profit de Jean-Luc Mélangeons qui grimpe et finira à plus de 20 points.
Les plans de Jacques et de ses frangins-trois-points sont-ils sur le point d’aboutir ou au contraire seront-ils définitivement contrariés ?
Car Makarond, le président sortant met du temps à entrer en campagne et ne participe qu’à un seul meeting et aucun débat, même télévisuel.
Ce qui se traduit par une désertion de l’électeur dans l’audimat.
Et puis, deux « coups tordus » fondent sur le candidat favori des sondages, après qu’il ait pu profiter de « l’effet drapeau », comme anticipé par Jacques avec tant de cynisme, à l’occasion de l’offensive terrestre de Poutine en Ukraine.
 
D’abord, marquant la véritable entrée de la campagne, les déclarations de patrimoine des candidats…
Peu après l’annonce de l’assassinat de l’indépendantiste Corse dans la Centrale pénitentiaire d’Arles, on aura appris de quoi les candidats sont faits au point de vue de leur patrimoine.
La mieux dotée est la candidate des Républicains avec 9,7 millions d’euros !
La présidente de la région « Île-de-France », en bonne bourgeoise versaillaise, dispose de trois maisons et de terrains pour une valeur totale de plus de 4,1 millions d’euros, dont une maison dans les Yvelines et une autre en Loire-Atlantique.
Son époux, cadre supérieur chez General Electric, et elle-même possèdent pour près de 6,5 millions d’euros en assurance-vie, un plan d’épargne retraite (article 82 du CGI), pas mal de stock-options et actions de General electric (l’actuel employeur du mari), des comptes courants sur une SARL, des produits d’épargne divers, et 60.000 euros d’œuvres d’art dont deux Miro et un Hélion.
Plus une vieille C4 de 2007.
Ceci dit, elle est aussi endettée à hauteur d’un million d’euros, entre un prêt immobilier (811.049 euros) et un montant dû au Trésor public de 173.749 euros. Cette dernière somme, notifiée « tardivement fin 2021 », a été payée en février suivant. Elle était liée à « un retard de calcul de la part du fisc sur l’ajustement » entre impôts dus au titre de 2020 et montants prélevés à la source.
Pas un mot sur les rémunérations de son époux : C’est « grisé ».
Et évidemment, pas de trace de sa fiducie, pour la bonne raison que ces fonds ne lui appartiennent juridiquement plus, ni encore des fameuses actions Alsthom de son mari.
On apprendra plus tard, qu’entre-temps, elle s’est endettée pour plus de 5 millions d’euros pour financer sa campagne…
 
Arrive ensuite « Ziguinchor » : Pas moins de 4,2 millions d’euros !
Le candidat de « Reconquête ! » est propriétaire ou copropriétaire à Paris de pas moins de cinq appartements allant du 27 au 165 mètres carrés, pour des montants de 176.400 à 1,8 million d’euros.
Il lui reste néanmoins quelque 633.000 euros à rembourser de quatre emprunts immobiliers.
Il possède aussi 90 % du capital de la société d’édition Rubempré, pour une valeur de 1,5 million d’euros. L’ex-journaliste en tire d’ailleurs l’essentiel de ses revenus comme gérant ou écrivain.
Un artiste…
 
Le candidat de « Debout la France » détient la médaille de bronze : 2 millions d’euros !
Il est propriétaire de plusieurs biens immobiliers, dont un appartement à Paris de 105 mètres carrés évalué à 1,4 million d’euros. Et il tire l’essentiel de ses revenus de ses fonctions électives.
Mélangeons porte haut à 1,4 million d’euros. Mais il reste au pied du podium.
Son patrimoine est principalement composé d’un appartement parisien évalué à 1,2 million d’euros, d’une maison dans le Loiret pour 170.000 euros, ainsi que de 95.000 euros sur divers comptes bancaires.
Il doit cependant encore rembourser 100.000 euros d’emprunt immobilier
Carine Lapeine reste millionnaire, avec 1,2 million d’euros tout de même.
Elle déclare des biens immobiliers représentant au total 1,29 million d’euros : une maison de 633 mètres carrés dans les Hauts-de-Seine (celle de son père), dont elle détient en SCI 12,5 % des parts pour un montant de 616.800 euros, une maison de 120 mètres carrés dans le Morbihan, dont elle possède en indivision 28,5 %, soit 111.883 euros et enfin une maison dans les Yvelines, qu’elle possède également en indivision 25 %, soit 565.801 euros.
Une fille qui vit en indivision partout où elle crèche…
Et surprise, elle a contracté trois prêts, dont un pour sa campagne présidentielle auprès de la banque hongroise MKB de 10.691.775 euros.
Un pays qu’elle aime bien, la Hongrie…
 
Gens-La-salle « pèse » 630.000 euros. Le président du mouvement « Résistons ! » et ancien berger détient des terres dans les Pyrénées-Atlantiques pour 120.000 euros et également trois maisons et un appartement, pour 680.000 euros au total.
Il a encore quelques dettes.
La socialiste et maire de la capitale pointe à 575.000 euros. Elle est propriétaire avec son mari d’une maison à Paris de 118 mètres carrés dans le XVème arrondissement, évaluée à près de 1,4 million d’euros, pour laquelle 400.000 euros restent à rembourser.
Plus environ 100.000 euros sur différents comptes bancaires, pour « voir venir »…
 
Mais le plus curieux ça reste Makarond. Il arrive derrière avec 550.000 euros. Le président-candidat a déclaré, comme en 2017, un patrimoine principalement constitué de comptes bancaires et d’instruments financiers : un livret de développement durable abondé à 120.000 euros et un livret A de 22.000 euros ; une assurance-vie dont la valeur de rachat s’élève à 113.000 euros.
Il lui reste 122.500 euros environ à rembourser d’un prêt pour travaux contracté en 2011 afin d’assurer le confort nécessaire à son épouse dans une maison qui lui appartient (à elle), au Touquet.
On rappelle qu’il avait déjà remis fin 2021 une déclaration de situation patrimoniale de fin de mandat et la HATVP a jugé que sa variation depuis son entrée à l’Élysée en 2017 ne présentait « pas de caractère anormal ».
Il n’a jamais perçu que 900.000 euros de revenus nets imposables entre le début de son mandat à l’Élysée et le 31 décembre 2021.
C’est là que c’est curieux et va attirer de quelques journalistes d’investigation.
 
Ensuite rien à dire sur l’écologiste qui déclare 412.000 euros… L’essentiel de son patrimoine se compose d’un contrat d’assurance-vie de 67.000 euros, de 90.000 euros répartis sur cinq comptes bancaires et d’un scooter… électrique de 4.000 euros.
Et son mandat d’eurodéputé lui assure un revenu de 108.900 euros brut par an.
Ensuite le communiste qui émarge à 220.000 euros. Il est aussi propriétaire de pas moins de deux maisons dans son département du Nord, l’une de 100 mètres carrés en pleine propriété pour 180.000 euros, l’autre, détenue à 60 %, pour 120.000 euros.
Il a fait appel à sa banque pour souscrire un crédit immobilier (dont 92.770 euros restent à rembourser) et un prêt à taux zéro de 6.130 euros.
L’un de ses comptes chèques était dans le rouge à la date de sa déclaration, à – 219 euros.
Chez Nathalie Rateau, ce ne sont que 219.000 euros. On n’est pas « lutte ouvrière » sans rien : copropriétaire d’un appartement de 48 mètres carrés à Pantin (Seine-Saint-Denis), sa part étant évaluée à 177.600 euros.
Elle épargne encore un peu pour ses vieux jours, mais à hauteur de moins de 40.000 euros.
Le candidat du parti anticapitaliste déclare 122.000 euros, presque 2 fois moins ! Il faut dire qu’il est au chômage depuis son licenciement de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) en septembre 2021.
Alors il perçoit des indemnités comme conseiller municipal et métropolitain à Bordeaux.
Évidemment, il n’a pas de patrimoine immobilier, mais tout de même près de 100.000 euros répartis sur quatre comptes bancaires.
 
À l’étude des déclarations, un patrimoine et un seul a de quoi surprendre : la déclaration de Makarond qui marque le début de son écroulement dans les sondages, quelques semaines plus tard.
Ce n’est pas tout de suite que les choses démarrent, mais la presse, pas « aux ordres » commence à s’étonner. Pour l’heure on en reste « choqué » du doigt d’honneur de Ziguinchor, de l’œuf qu’il recevra plus tard, des colliers de fleur reçus pas Carine Lapeine, on ressasse le meeting raté de la Républicaine, on s’étonne de Mélangeons qui se démultiplie par hologramme interposé, comme en 2017 et plus tard de la plus grande salle fermée qu’aura rempli avec peine Makarond pour son unique meeting.
Et puis ça revient en boomerang contre ce dernier.
On se rend compte qu’il veut faire croire qu’en cinq ans à l’Élysée, il aura « cramé » non seulement « la caisse », mais également une grosse partie de la sienne !
Si personne n’a rien trouvé à redire à ses déclarations de patrimoines en 2017, pas même ceux qui savent compter les bonus sur un deal à 9 milliards, désormais on se pose de questions…
 
À l’époque, quelques-uns s’étaient tout de même un peu étonné et il affirmait, droit dans les yeux, qu’il n’était pas très dépensier. Là, c’est l’inverse. Sans autre explication.
Car soit il aura été en réalité très dépensier en 5 ans, soit très mauvais gestionnaire, soit les deux à la fois, soit, clairement il dissimule ses biens sciemment.
Car il faut savoir compter : revenons à 2022. En cinq ans, il a donc mis de côté 240.000 euros, soit 48.000 euros par an ou 4.000 par mois.
C’est bien.
Mais voilà, entre le début de son mandat et le 31 décembre 2021, il aura perçu pour l’exercice de ses fonctions la somme de 900.000 euros nets imposables ! De plus il est logé, nourri, vêtu, transporté, il n’a même pas de voiture à entretenir et à assurer, de plus il n’a guère de loisirs, tout occupé qu’il est aux affaires de l’État. Ni le temps de se dorer la pilule sur un yacht de prestige : il ne dispose que de Fort Brégançon quelques jours d’été.
Où d’ailleurs, il n’avait pas bronzé d’un iota, ce qui là encore n’aura étonné personne.
Mais il a tout de même trouvé le temps de dépenser en cinq ans, sans qu’il en reste la moindre trace dans sa déclaration de patrimoine, 660.000 euros (900 de revenu moins 240 d’accroissement de patrimoine), soit 132.000 euros par an (11 k€/mois) !
Pour preuve, aucune acquisition d’appartement, de bateau, de chalet, même pas une petite voiture à peine luxueuse ou des œuvres d’art somptuaires.
Pas même un toit « à lui » pour y accueillir sa famille et ses « vieux jours ».
Non, rien de tout cela : il aurait été contraint de le déclarer.
 
On ne lui prête pourtant aucune passion coûteuse, pas de maîtresses exigeantes, ni de « mignons » extravagants, pas de passion pour les montres de luxe ou les vieux meubles signés par exemple, les statuettes d’art primitif ou des « bottines » en croco.
Makarond a des goûts vraiment trop simples, quelques livrets d’épargne tout au plus, un petit emprunt de 122.500 euros.
Il ventile donc, hors loyer qu’il ne paye pas, 11.000 euros par mois (132.000/12). Soit neuf fois le SMIC net (1.219 euros par mois) tous les mois et on ne voit pas comment.
Ou alors il joue au casino tous les soirs en cachette, puisqu’il ne boit pas son pognon : On ne l’a jamais vu saoul à en avoir « mal aux cheveux » à mâtine, ni même « chargé »,
Ou alors ce doit être de la « poudre » formidablement excellente…
Des dépenses qui restent donc un véritable mystère.
Ou sont-ce des sommes qui tombent à leur tour dans un « trou noir » juridique, une fois de plus ?…
 
Remarquez que, d’un autre côté, pour le pays c’est presqu’une aubaine : si 50 millions de de citoyens dépensaient en babioles fongibles 11.000 euros chaque mois, l’économie tournerait comme un missile hypersonique.
Le pays serait déjà en orbite solaire.
Que ça ferait pâlir d’envie Singapour ou le Qatar, les commerçants fêteraient Noël tous les soirs et le mot « crise » tomberait en désuétude puis dans l’oubli général !
Makarond présiderait un pays envié de tous et on copierait partout ses méthodes.
Mais non, le pays râle parce que le litre d’essence est à plus de 2 boules qui met le kilomètre parcouru à 0,1 € avec une petite cylindrée…
Ce n’est pas le moindre des paradoxes de cette déclaration de patrimoine qui mettra du temps à prendre le neurone des journalistes d’investigation qui seront longtemps contraints par la suite de ne pas en « faire trop » sur le sujet.

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